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Paris-Versailles-Mantes
A la marche
54 km
28 janvier 2024

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma marche de nuit lors des 54 km du Paris-Mantes. Paris-Mantes au pas de charge Je me suis inscrit à la 87ème édition de la marche Paris – Mantes organisée dimanche 28 janvier 2024. Cette marche de 54 kilomètres est bien connue mais pour ma part, c’était une première : si je suis habitué à courir, nager et rouler à vélo sur de longues distances, je n’avais jamais participé à une épreuve de marche. Ce sont mes amis qui m’y ont incité. Fred et Gwenn, avec qui j’ai réalisé ma deuxième ascension du Mont-Blanc, sont des habitués de cette marche Paris – Mantes. Ils l’avaient déjà pratiquée à trois reprises et m’ont suggéré de les y accompagner. Je me suis dit que cela pouvait m’amuser. Cela se déroule de nuit, le départ est donné à minuit devant le sublime chateau de Versailles. Il se trouve que mon épouse allait accoucher de notre deuxième enfant en février et que je devais être présent à la maison pour m’occuper de l’aîné, mais il fait paisiblement ses nuits, je peux donc m’absenter quand il dort. Plusieurs autres de mes amis se sont alignés à nos côtés le soir du départ, la plupart ayant pour objectif de franchir la ligne d’arrivée en moins de dix heures. J’ai démarré l’épreuve parmi eux. Gwenn et son père, plus ambitieux, sont partis devant, à toute vitesse, ils espéraient arriver en moins de huit heures. Il n’a fallu que quatre kilomètres à mon esprit de compétition pour resurgir et j’ai prévenu mes amis que j’accélérais puis pressé le pas, avec l’intention de rattraper Gwenn et son père et de voir à quel rythme je pouvais marcher. Nous étions 2070 au départ et au quatrième kilomètres, je me trouvais au milieu de cette foule en marche, vers la millième place. J’ai commencé à dépasser ceux qui me précédaient, un par un, devant parfois attendre que le chemin s’élargisse pour pouvoir le doubler. J’étais satisfait de tenir un rythme soutenu, mes jambes répondaient bien. Je suis arrivé au quatorzième kilomètre, où était installé un checkpoint. J’ai fait tamponner ma carte mais n’ai pas jugé utile de me ravitailler. Nous avions créé un petit groupe WhatsApp pour communiquer entre nous, j’ai signalé que j’étais là et appris que Gwenn et son père n’étaient plus qu’à un kilomètre devant moi. Je pensais donc les rejoindre rapidement. J’ai repris ma marche à un bon rythme, dépassé des concurrents dans la nuit, sans voir Gwenn. J’ai accéléré. L’avais-je dépassée sans la voir dans la nuit ? Au troisième checkpoint, j’ai fait tamponner ma carte, toujours sans me ravitailler, et envoyé un message pour signaler ma position. Réponse de Gwenn : son père et elle étaient toujours devant moi. Cela m’a surpris, je me suis demandé comment ils faisaient pour tenir le rythme, j’ai donc continué sans mollir. Dix minutes plus tard, enfin, je les ai rejoints ! Et j’ai été étonné d’avoir mis autant de temps pour y parvenir. J’ai alors décidé de rester avec eux deux et calé ma cadence sur la leur. Nous avons marché d’un bon pas, échangé quelques mots mais pas tellement, nous étions concentrés ; cela m’allait très bien. Arrivés au trente-cinquième kilomètres, nous avons légèrement baissé la cadence, ensemble, sans nous concerter. Jusqu’alors, nous parcourions un kilomètre en huit minutes, désormais il nous fallait quasiment dix minutes. Des petites douleurs se sont manifestées : la hanche pour Gwenn, le genou pour moi, un début d’entorse à la cheville gauche pour le papa… notre rythme avait été trop intensif. Et puis, à quatre kilomètres de l’arrivée, nous avons vu les lumières de Mantes-la-Jolie ! Nous étions sûrs d’arriver en moins de huit heures, à présent, cela nous a galvanisés. Remotivés, nous avons de nouveau accéléré et fini en trombe. Puis savouré comme il se doit cet objectif atteint avec brio…  Et en trio ! Nous avons reçu une médaille en bois – c’est original – et fait la photo souvenir. On nous a informés qu’il y avait eu 8 arrivées (sur 2070 inscrits, je le rappelle) entre six heures et sept heures, puis 52 de sept à huit, dont nous trois, à 7h36. En clair, nous étions situés entre la 35ème et la 40ème place. Fred a terminé en 9h30. J’ai songé que si j’étais parti à fond dès le début, j’aurais pu figurer dans les dix premiers. J’avoue que cela m’a surpris. Par contre, je l’ai clairement payé : sur le trajet, je me suis arrêté pour acheter des croissants et en sortant de la voiture, je marchais comme un canard ! J’étais courbaturé de partout. Rentré à la maison, je me suis occupé de bébé, tout s’est bien passé. Je suis resté avec lui jusqu’à 12h30 et après l’avoir couché pour la sieste, j’ai tenté de l’imiter mais la douleur m’a empêché de m’endormir. Il m’a fallu 48 heures pour me remettre de cette marche au pas de charge. Le mardi, enfin, tout était à peu près rentré dans l’ordre, il ne me restait plus que les bons souvenirs de cette nouvelle expérience. Mon prochain évènement sera le semi-marathon de Paris et avec le petit groupe d’amis qui a marché la Paris – Mantes, nous sommes inscrits à la Paris – Bièvres, une marche de 53 kilomètres organisée fin avril. Chacun de nous a pour objectif d’améliorer son chrono. Dans cet article, je t’invite à venir découvrir la 87ème édition du Paris/Versailles/Mantes, une marche nocturne de 54 km.

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Octobre rose – 8 km
Plaisir (78)
14 octobre 2023

Pour Octobre Rose, la ville de Plaisir à organisé à une grande course solidaire en faveur de la lutte contre le cancer ! Viens découvrir l’événement… Courez ou marchez pour une association ! La Ville de Plaisir a organisée pour la 1ère fois un grand événement sportif dans le cadre d’Octobre Rose, et dont les bénéfices ont été entièrement reversés à l’association A chacun son Everest ! qui accompagne des femmes en rémission d’un cancer du sein.  Au programme de cette journée : Échauffement en musique. Course à pied ou marche (marche traditionnelle ou marche nordique). Apé’rose. Sensibilisation au cancer du sein. Remise de chèque à l’association A chacun son Everest ! La course baptisée « Octobre rose » est une épreuve de 8 kilomètres destinée à sensibiliser le public au dépistage du cancer du sein féminin et aux dons pour la recherche. Elle se déroule chaque année en octobre, un peu partout en France. Il n’y a ni chrono, ni dossard, c’est « bon enfant ». Un soir, un ami m’a annoncé qu’il s’y était inscrit dans la ville de Plaisir où je suis pompier volontaire. Cela se déroulait un samedi après-midi. Je me suis dit qu’y participer m’offrirait l’occasion de le revoir, ainsi que quelques autres copains, tout en contribuant modestement à une bonne action et en m’entraînant. Je venais justement d’investir dans une poussette de running ; j’ai décidé de faire participer mon fils à l’évènement, à la fois pour intensifier mon effort physique et pour partager ce moment avec mon garçon. La maman a donné son accord. Le samedi de l’épreuve, j’ai retrouvé deux copains sur le parvis de la mairie, au milieu des 500 participants inscrits à la marche et aux deux courses à pied. J’étais le seul avec une poussette, beaucoup ont souri en la voyant, appréciant manifestement l’idée. Nous avons tous revêtu le Tee-shirt rose offert et c’est parti ! Le circuit arpentait la ville de Plaisir. Il m’a fait découvrir des petits sentiers charmants, dans une excellente ambiance. Mes deux potes ont couru près de moi et nous avons bien rigolé. Mon fils a adoré et n’a pas fermé les yeux un instant. À l’arrivée, les organisateurs proposaient des jus de fruits et des bonbons pour les enfants. Nous avons franchi la ligne en 58 minutes. Cette petite épreuve a gentiment clôturé mon année sportive 2023 extrêmement riche en évènements.

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Remise de mon trophée
Vainqueur de la Coupe du Monde 2022
d’Ultra-Triathlon

Dans cet article, je t’invite à venir revivre la remise de mon trophée de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon pour mon 3ème titre en Coupe du Monde. Remise de trophée En 2022, pour la deuxième fois, j’ai remporté la coupe du monde d’ultra triathlon. Pour des questions logistiques, le trophée est remis l’année suivante par le président de la fédération. Il était prévu de me le remettre à Colmar, où le président était présent à l’issue de l’épreuve, seulement j’ai dû décliner car je devais partir juste après la course. L’épreuve suivante du championnat se déroulait en Allemagne, à Lensahn. Nous avons convenu que c’est là que le président me remettrait le trophée. Je trouvais cela d’autant plus pertinent que c’est à Lensahn que j’avais découvert l’ultra triathlon en 2014, cette dimension symbolique tombait bien. Et je me suis souvenu qu’en participant à cette toute première compétition, je n’imaginais aucunement devenir champion du monde en 2016, puis rééditer ce beau succès en 2022 et en 2023. A l’issue de la course, à Lensahn, le président a pris la parole et m’a remis le trophée ainsi que le maillot de champion du monde 2022. Cette épreuve est la plus ancienne qui soit dans la discipline et aussi celle qui réunit le plus grand nombre d’athlètes. Ils m’ont acclamé et ce fut un beau moment. https://monsieurperformance.fr/wp-content/uploads/2023/07/video_xSHbdQrk.mp4

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Palme d’honneur
Pompier le plus sportif et le plus fêtard
03 décembre 2011

Dans cet article, je t’invite à venir revivre les récompenses symboliques que j’ai reçues lors de la Sainte Barbe chez les pompiers à  la casener de Plaisir (78). « Les fous ouvrent souvent les voient qu’empruntent ensuite les sages »  – Lao-Tseu Une récompense symbolique mais qui fait énormément plaisir La Sainte Barbe de la caserne de Plaisir arrive pour clôturer l’année 2011. Elle aura pour nom « Le Festival de Cannes ». Je vais enfin pouvoir savourer la fin d’une année autour d’une belle fête avec mes collègues et amis pompiers. Le thème choisi cette année est le Festival de Cannes. Comme à son accoutumé, la caserne de Plaisir à vu les choses en grand, en très grand pour pas dire. Cette année à la différence des Saintes Barbes précédente, une cérémonie aura lieu, afin de décerner des trophées, comme lors du Festival de Cannes, « du vrai ». Les trophées choisis par nos soins, ne seront évidemment pas le meilleur film, ou meilleur scénario ou encore meilleur acteur, mais bien des trophées bien plus originaux. Les thèmes seront les suivants : Autant de trophée à remettre, qu’à célébrer par la suite autour d’une bonne soirée et d’un bon verre. Les votes auront durées près d’un mois où chacun prends soin d’attribuer à la personne le méritant. Tout ceci se fait d’une une super ambiance et de plus agrémente une soirée, déjà magique. La soirée est déjà bien entamée, qu’il est temps pour le jury de la Sainte Barbe, ou plutôt du Festival de Cannes de faire le dépouillement des urnes afin de remettre les trophées. Lors de la remise des prix, je me verrai remettre 2 trophées à toute attente (a ma grande surprise). Dans un premier temps, je serai appelé pour la palme du plus fêtard. Malgré une année où je m’étais bien investi côté sport, c’est que j’en avais pas oublié aussi de faire la fête régulièrement avec les collègues pompiers ou autres amis. Trophée qui m’aura bien fait rire et qui restera une belle anecdote dans mon parcoure pompier à Plaisir. Le reste des trophées sont remis un par un aux autres élus et arrive un dernier trophée dont l’amicale c’était caché de le dévoiler. Le trophée de la palme d’honneur de la soirée, pour le pompier le plus sportif. Au micro, mon nom est appelé. L’amicale avait voulu me remercier pour la saison sportive que j’avais faite et aussi d’avoir porté au plus haut, les couleurs de la caserne de Plaisir lors de ma course du Tor des géants sans oublier mon accomplissement à l’ironman de Nice. Ce trophée me touche beaucoup plus que le trophée du plus fêtard, et je le prends comme une belle récompense et un point final à ma saison sportive 2011. Place à la soirée maintenant et à festoyer avec les amis. Il faut arroser ça, comme il se doit et ça tombe bien, on vient de me remettre le trophée du pus fêtard, à moi de le prouver. Que la fête commence !

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Marathon en solitaire
à 13 ans
St Pierre la mer – Narbonne A/R
Juillet 1994

Dans cet article, je t’invite à venir revivre une expérience UNIQUE ! Mon tout premier marathon en solitaire entre St Pierre-la-mer et Narbonne A/R à seulement 13 ans ! Au programme : 42.2 km de folie avec pour simple motivation, l’envie de revoir la ville de Narbonne.  « Tout le monde savait que c’était impossible à faire. Puis un jour est venu un homme qui ne le savait pas. Et il l’a fait »  – Winston Churchill Ma naïveté et mon courage pour réussite Un an auparavant, nous venions de retourner habiter dans la région parisienne à Plaisir (78). Après avoir vécu 2 années à Narbonne, mes parents sont restés nostalgiques à cette région de l’Aude. Tout juste l’été arrive, que nous voila reparti dans cette belle région mais cette fois ci dans le but d’y passer des vacances farnienté. Seul soucis à la planification de ces vacances mes parents n’ont pu avoir les mêmes vacances et c’est avec une semaine de décalage entre les vacances de mes parents que nous nous rendons dans la petite ville St Pierre la mer (11). J’y descends en train avec ma mère et mon frère. Mon père nous rejoindra une semaine plus tard en voiture. Etre en vacances me va très bien mais aller voir la ville de Narbonne (11) où j’y ai vécu deux années me rend nostalgique. Je veux vraiment aller retourner voir cette ville et aussi retourner où j’ai vécu durant ces deux années. Devoir attendre mon père pendant une semaine pour y aller en voiture me semble trop long et y aller en transport me semble trop compliqué et de plus je n’aime pas ça. Comment faire pour y retourner au plus vite ? Je n’ai que 13 ans et n’est pas beaucoup de solution à moi pour m’y rendre. La course Je trouverai cette solution un matin alors qu’il faisait un soleil rayonnant ce qui m’a sans doute indirectement boosté mon moral et mental pour prendre ma décision dès plus naturelle.   Je me souviens, de ma mère pourtant très protectrice, mais n’allant aucunement à l’encontre de ma motivation. Après mettre changé en mode pseudo sportif et âpres 2 bisous à ma mère, je m’en vais rejoindre Narbonne en suivant la route par la Garigue. A ce moment là, pas d’application Mappy ou autre GPS pour m’indiquer combien de kilomètre séparent St Pierre la mer de Narbonne, ni même de téléphone portable pour rassurer ma mère pendant mon trajet. Je n’ai vraiment aucune idée de la distance que j’aurai à parcourir, ni même combien de temps cela me prendra. Et ce n’est seulement la semaine suivante en refaisant le parcours en voiture avec mes parents, que le compteur affiche 42 km aller-retour ! Peu importe, je n’ai pas envi de m’enquiquiner avec ces questions substantiel. Mon but n’est pas de savoir combien de kilomètre j’aurai à parcourir, ni même combien de temps cela me prendra, mais bien de revoir Narbonne coute que coute ! Aller, c’est parti pour rejoindre Narbonne. J’indique à ma mère que je serai de retour en fin d’après midi en toute naïveté sans même savoir quelle galère m’attendait. Rempli de confiance en moi et avec comme baguage ma motivation et une simple petite bouteille d’eau me voila parti. De mémoire, il était entre 11h et 12h. Avec beaucoup de recul, cette première expérience, m’a beaucoup appris pour la suite et je m’en sers encore  dans mon quotidien. Notamment, que ce poser des questions pour savoir si cela aurai été possible ou pas, aurai été source de motivation pour un échec. Au contraire, le faite de vouloir uniquement me rendre à Narbonne et sans même me soucier de tel ou tel difficulté, à fait inconsciemment, que je me suis programmé pour y arriver. Mon aventure commence plutôt bien, mais je me rends vite compte qu’il va falloir que j’économise un maximum d’eau. Ma petit bouteille de 50 cl sera juste pour arriver jusque Narbonne, surtout que sur le trajet, il n’y a ni ravitaillement et ni point d’eau. Je continu d’avancer et à certain endroit coupe un peu à travers la garigue mais toujours avec la route en visu pour ne pas me perdre. Au fil des kilomètre, ma randonné se durci, je commence un peu à fatiguer et le manque de nourriture commence à se faire sentir. Peu importe, il me faut continuer d’avancer vers mon objectif Narbonne. Les heures passe et toujours pas de Narbonne en vu, mais bien des kilomètres de garigue à perte de vue. Où je suis ? Dans combien de temps j’arriverai ? Voila des questions où j’aurai bien aimé avoir des réponses, mais de tout cela, rien n’est possible. Mon seul recours, continué d’avancer avec mes petites jambes. Je m’en rapporte à ma positive attitude à ne rien lâcher. Ce n’est seulement après plus de 3 heures d’effort, qu’enfin je reconnaitrai la dernière longue ligne droite qui nous amène à l’entrée de Narbonne où est situé un hyper marché. A ce moment là, je suis épuisé et n’est plus aucune ressource physique pour avancer. Je dois m’en remettre uniquement à mon mental pour continuer ce dernier kilomètre pour arriver à mi parcours. Je voulais retourner, là où nous avions vécu 2 années avec mes parents, mais il me fallait encore faire une heure de marche alors que j’avais encore le retour à effectuer, c’est-à-dire 21 kilomètres et physiquement, je n’en peu plus. Sur moi je n’ai rien, à part ma bouteille d’eau de 50 cl, vide depuis déjà bien longtemps. Pas le moindre centime ou même carte téléphonique. Ma priorité est de reprendre des forces pour pouvoir retourner au plus vite à St Pierre la mer, pour ne pas inquiété ma mère de mon retard. Je me dirige vers l’hyper marché et je me souviens, comme si c’était hier. Je me dirige vers le rayons des gâteaux et m’enfile plusieurs barre chocolaté Bounty et prend soin d’en mettre dans mes poches pour le retour. Pour la bouteille d’eau, je la troque

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