RESULTATS ASCENSION DU MT BLANC

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Ascension du Mt Blanc
4810 mètres
10 juillet 2023

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon ascension du Mt Blanc avec un couple d’amis que j’ai amené jusqu’au sommet à 4810 mètres. Ascension du Mt Blanc – 4810 mètres   À cette période, entre deux compétitions d’ultra triathlon, j’ai réalisé une ascension du Mont-Blanc avec un couple d’amis, Frédéric et Gwenn. Ils m’avaient demandé de les emmener au sommet et ayant apprécié ma première ascension en 2014, j’ai accepté de les guider là-haut. Cela me faisait plaisir, même si le mois de juillet n’était pas le moment idéal dans mon calendrier de courses et me créait une charge mentale supplémentaire, alors que je sortais d’une grosse épreuve à Colmar avec un quintuple Ironman et partait bientôt à Lensahn pour effectuer un triple Ironman. Ce couple s’est occupé de tout organiser en suivant mes indications, nous réservant des places dans le refuge. J’étais quand même un peu dubitatif, voire légèrement inquiet, car Frédéric pèse près de kilos et si Gwenn est plutôt sportive, aucun des deux n’était vraiment préparé pour une telle ascension. Je les ai pas mal coachés quelques semaines avant et les ai conseillés pour l’achat de matériel adapté. Je leur ai aussi concocté un planning d’entraînement. Nous devions partir de Paris mardi en voiture et démarrer l’ascension le lendemain. Les prévisions météo ont tout bouleversé au dernier moment : il fallait avancer l’ascension de 24 heures, au pied-levé. Nous sommes partis à 4 heures du matin lundi et à 18 heures, nous étions déjà à 3150 mètres ! Du grand n’importe quoi… Nous nous sommes relayés au volant pour nous reposer un peu et avons avalé un sandwich à Chamonix lundi midi. Nous avons ensuite récupéré le matériel de location. Nous devions monter au nid d’aigle avec le train de 14 heures seulement nous l’avons loupé et sommes montés à 16 heures. Cela nous a donné deux heures pour bien finaliser nos sacs, sous le cagnard, ce n’était donc pas plus mal. Nous avons tous les trois profité de la vue dans le train qui nous a menés au nid d’aigle vers 16h45. C’est là que l’ascension démarrait réellement. Il nous a fallu marcher deux bonnes heures jusqu’au refuge de Tête rousse, à 3150 mètres. Cela montait bien mais il n’y avait pas de neige. Nous apercevions le refuge, au loin. Nous marchions depuis une vingtaine de minutes quand il y a eu un énorme « boum ». Le ciel était bien bleu, il n’y avait pas d’orage. Je n’ai pas compris ce qui se passait, sur le coup, mais cinq minutes plus tard, un énorme nuage de poussière a glissé sur la paroi. Il y avait eu un gros éboulement ! Pas rassurant. Rapidement, des hélicoptères ont survolé la zone. À quelques centaines de mètres du refuge, des gendarmes étaient là pour vérifier que nous avions bien réservé pour la nuit et ils ont jeté un coup d’œil à notre matériel. Nous avons parlé de l’éboulement. J’étais aux premières loges, nous a expliqué un gendarme. La pierre qui s’est détachée était aussi grosse que le refuge ! Je n’avais jamais vu ça. À l’arrivée, vers 18 heures, nous avons vite mangé pour nous coucher tôt, programmant le réveil à minuit. La nuit serait courte ! Le confort était spartiate, toilettes sèches et pas de douche, mais nous étions bien au chaud. Nous n’avons pas vraiment dormi et étions les premiers levés, seuls au petit-déjeuner ; je m’étais organisé en ce sens. Nous avons ainsi pu prendre notre temps pour nous équiper dans les vestiaires, dans une atmosphère assez pesante. Les autres sont arrivés et se sont prestement équipés. Nous avons laissé les premières cordées nous précéder pour nous servir de guides et leur avons emboîté le pas. Premier obstacle : « le couloir de la mort » où depuis 1990, plus de 110 grimpeurs y ont laissé la vie. Pas plus large d’un mètre et toujours enneigé, il s’étire sur une quarantaine de mètres à peine ; le danger vient de ce que les chutes de pierres y sont fréquentes. C’est donc un passage stressant. L’avantage de le franchir de nuit, c’est qu’on ne voit pas le ravin et que la neige est plus ferme à ce moment le plus froid. La marche entre les deux refuges est la partie la plus technique de la montée, il a fallu crapahuter. Il y a aussi deux passages à escalader. Le refuge du goûter se situe à 3835 mètres d’altitude. Frédéric et Gwenn n’étaient pas à l’aise et nous n’avancions pas assez vite, j’insistais pour qu’ils gardent le rythme. Nous avons mis une petite heure de plus que ce que j’avais prévu pour parvenir au refuge du Goûter. Nous ne dormions pas là, nous devions juste nous reposer brièvement, il restait 1000 mètres à monter avant de redescendre. Ils se sont accordés 20 min de pause, cela devenait « chaud ». Nous sommes repartis et deux heures plus tard, Frédéric a de nouveau demandé une pause. Je l’en ai dissuadé : Fred, si on s’arrête là, on risque fort de ne pas repartir et ça va devenir très compliqué au niveau du timing. Pour aller au bout, nous devons impérativement continuer. Nous sommes encore dans les temps mais c’est limite. Avec tous les efforts consentis, il n’est pas question de renoncer si près du but ! Allez, un petit effort ! Nous avons continué pas à pas et ils ont tous deux retrouvé de l’énergie, progressivement. Après des débuts difficiles, la motivation est revenue et cela s’est mieux passé. Les trois dernières heures se sont avérées plus aisées, Fred et Gwenn avaient retrouvé le sourire et leurs jambes, à ma grande surprise. Par contre, au vu des difficultés, nous nous sommes encordés. Nous avons été confrontés à de nombreuses crevasses et un escalier de glace, alors qu’un vent violent soufflait désormais. J’ai même envisagé de faire demi-tour devant cet obstacle conséquent, auquel je ne m’attendais pas, je n’y avais pas été confronté lors de ma première ascension. Nous avons dû utiliser le piolet et avons gravi cet escalier à quatre pattes avant

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Ascension du Mt Blanc en solitaire 
6 septembre 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma toute première ascension du Mt Blanc en solitaire. Objectif atteindre les 4810 mètres du toit de l’Europe. « Brûler les ponts derrière vous et voyez comme vous travaillez bien quand vous ne pouvez pas reculer »  Sur un coup de tête L’ascension du mont Blanc voilà maintenant trois ans que j’y pense depuis avoir dû arrêter à 3200 m sur ordre du guide pour mauvais temps. J’étais dégoûté. Moi qui me faisais à l’idée d’arriver au sommet. Voilà maintenant deux ans que chaque été je désire refaire cette ascension mais souvent par manque de temps et de budget je n’arrive pas à le planifier. Nous sommes en juillet 2014 et j’envisage de l’organiser pour 2015. Je suis encore sur ma lancé de ma réussite du triple Ironman de Lensahn et j’ai envi de d’autre challenges sportif. Après mûre réflexion devoir encore attendre un an me paraît trop long et je n’aime pas remettre au lendemain ce que je pourrais faire de suite. La décision est prise je l’organiserai moi-même et dès cette année. J’appelle dans un premier temps le refuge des Rousses pour savoir s’il reste des places disponibles et  planifier un budget pour ce week-end. Après divers renseignements les tarifs indiqués me semblent corrects pour mon budget et je décide de bloquer une date dans mon planning. Je prends des renseignements sur Internet sur le matériel les vêtements le parcours les conseils des personnes qui l’ont déjà réalisé et à cœurs veillant je prends mes responsabilités et décide d’y aller seul. L’ascension du mont Blanc me paraît largement accessible. J’aurais aimé partager cette expérience avec une personne mais au final je me rends contre qu’amener une personne avec moi et avec mon inexpérience de la montagne peut paraitre suicidaire pour elle ou pour nous. Au final c’est bien tout seul que j’irai  là-haut. Le refuge tête Rousses est réserver, mes billets de train achetés, me reste plus qu’à trouver un hôtel pour la nuit du vendredi au samedi. Je suis à la veille de partir et mon sac n’est toujours pas fait. Je prends tous ce qui me semblera utile pour cette ascension en évitant de trop me charger aussi. Chamonix j’arrive. Je connais bien le trajet en train et aussi les lieux pour y avoir séjournée à 4 reprises pour des Trails. Arrivé sur place il me faut trouver un hôtel pas trop cher. Celui-ci sera vite trouvé après un détour par l’office de tourisme. Il me faut penser dès à présent à mon ascension. C’est bien beau d’être arrivé à Chamonix mais je n’ai plus aucun souvenir du chemin que je dois emprunter pour aller au sommet du mont Blanc. Je retourne à l’office du tourisme me documenter et demander les voix à emprunter pour aller au sommet. Rapidement sur la carte, je me repère grâce au petit train. Je sais que c’est là-bas que je dois me rendre, c’est-à-dire aux Houches. J’ai encore toute l’après midi devant moi pour aller faire une reconnaissance avant mon départ de demain. Sans perdre de temps, je m’équipe et je me rends aux Houches par bus. Arrivé sur place, je commence à reconnaitre le décor. Je décide de ne pas prendre le téléphérique qui monte jusqu’à Bellevue à 1794 mètres d’altitude.  Je décide de m’y rendre à pied par un petit chemin de randonné. Une heure et demis plus tard, me voila arrivé au niveau du petit train qui monte jusqu’au nid d’aigle à 2380 mètres d’altitude. A présent je me reconnais et je suis rassuré quant au chemin à emprunter pour rallier le nid d’aigle et sur le chemin à prendre pour aller jusqu’au refuge tête Rousse. Je peux retourner tranquillement sur Chamonix. Le départ de mon bus pour les Houches sera prévu  à 10h00 le lendemain. Direction l’ascension du Mt Blanc Le lendemain, le réveil retenti, comme le début d’une nouvelle aventure. Je n’ai pas de pression particulière. Je sais que la pression viendra lors du réveil au refuge pour le départ de l’ascension. Je prends mon bus direction les Houches. Je m’arrête dans un magasin de sport en bas du téléphérique pour la location de mon matériel. Chaussure, piolet et crampons de loués. Je peux enfin aller m’aventurer au sommet du Mt Blanc. Pour monter jusqu’à Bellevue je décide cette fois-ci d’emprunter le téléphérique pour m’économiser 1h30 de marche. Et le téléphérique, c’est sympa aussi. Après 15 minutes de monté, me voilà arrivé à Bellevue pour le départ du petit train. Petit train, qui au final ne prendrai pas. Mes jambes me font signent qu’elles ont envi de marcher. Je décide d’emprunter le petit chemin qui longe la ligne de chemin de fer, et je m’en vais direction le terminus pour arriver au nid d’aigle à 2380 mètres d’altitude. Apres plus de 2 heures de marche et quelques poses photos, me voilà arrivé au terminus du train. Les choses sérieuses vont se mettre petit à petit en place. La randonné qui m’attend est des plus simples. Je rencontre beaucoup de groupe de randonneur qui montent pour certain et qui descendent pour d’autres. Je reconnais parfaitement le tracé que nous avions emprunté 3 ans auparavant avec mes collègues. Apres environ 2 heures de randonné, j’aperçois le refuge des Rousses dans le brouillard et la neige est bien présente. Je suis à cet instant à 3187 mètres d’altitude. Il est tout juste 17h00 et je vais pouvoir bien me reposer avant le départ de cette nuit. Ma question qui se pose à ce moment est de savoir s’il y aura un casier de libre pour que je puisse laisser mes affaires en sécurité et surtout ne pas tout emmener demain pour l’ascension. Arrivé dans les vestiaires, peu nombreux sont les casiers de libre. Peu importe, j’en ai trouvé un. Ouf ! Mon premier reflexe est d’enlever mes chaussures et de me mettre à l’aise en empruntant une paire de Crocs mis à disposition par le refuge. J’en profite pour ranger mes affaires

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