RESULTATS IRONMAN

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IronCorsaire
12 juin 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Ironman à St Malo dans un cadre historique avec ses paysages côtiers. Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. XXL Corsaire 2016 Une combinaison « magique » à l’Iron corsaire En 2016, ma priorité était de remporter ma première coupe du monde en ultra triathlon après avoir été sixième mondial et premier Français en 2015. J’avais la conviction que je pouvais décrocher le titre mondial et me suis inscrit à de nombreux Iron man pour l’obtenir.  Ma grand-mère habite Saint-Malo et participer à cet évènement sportif me permettait de la voir en passant quelques jours chez elle. Puisque cela se déroule un mois avant les grosses échéances du championnat mondial, je l’envisageais aussi comme un bon entraînement. J’étais ravi de nager à Saint-Malo, de circuler à vélo dans l’arrière-pays, de courir sur le Sillon. Tout me semblait parfait. Je suis parti de Toulouse en voiture en emportant tout mon équipement. Ma grand-mère était ravie de m’accueillir. Je l’étais tout autant de poser mon sac chez elle pour ces quelques jours ! La veille de l’épreuve, j’ai retiré mon dossard, puis préparé mon vélo et finalisé ma logistique. Je venais de m’acheter une nouvelle combinaison pour la natation, du matériel professionnel soldé à moins 50% dans un magasin qui fermait. En l’occurrence, ce ne serait pas du luxe dans un eau à 15° mais pour moi qui nage comme une clé de 12, cet équipement était vraiment au top et j’avais hâte de l’essayer en pleine mer. Le matin de la compétition, de bonne heure, j’ai déposé mon vélo et mes sacs à l’endroit prévu et rejoint les autres athlètes sur la plage. A 6 heures du matin l’air était frais. Aïe, aïe ! Le coup de départ a retenti à 07h00. Il fallait courir cent mètres dans le sable pour se jeter dans l’eau glaciale ; le moment le plus difficile de la course. Le parcours était peu visible, j’ai suivi les autres et je m’en suis correctement sorti. La particularité de cet Iron man, c’est qu’à mi-distance, soit à 1,9 kilomètre, nous devions sortir de l’eau et courir nous dégourdir bras et jambes sur la plage avant de revenir dans l’eau. On appelle cela une sortie à l’australienne. Sortant de l’eau, j’ai constaté que ma montre affichait 35 minutes et demandé aux autres, surpris : On est vraiment à mi-course ? Ben… oui. Ouaouh ! Ma combinaison était magique, j’avais gagné un petit quart d’heure sur mon temps habituel ! Cela m’a motivé puissance dix. J’avais hâte d’en découdre avec la deuxième moitié du parcours, convaincu que je le terminerais en 1h10 au lieu de 1h40. Je suis très précisément sorti de la mer au bout de 1h17, aux anges. Je me suis dépêché de me sécher et changer, tout fier, puis j’ai enfourché mon vélo pour 180 kilomètres. Je n’avais même pas pris la peine de repérer le parcours. Il s’est avéré très roulant, composé de trois boucles. J’ai mis 5h45 à les parcourir. Encore une petite demi-heure de gagnée sur mes chronos habituels. Les 42 kilomètres de course à pied se déroulaient sur le Sillon, au milieu d’une foule nous encourageant, avec une belle vue sur la mer. J’ai fini le marathon en 4h15 et ainsi terminé l’Iron man en 11h45. Mon record ! Tous les voyants étaient au vert pour aller chercher mon premier titre mondial en ultra-triathlon, j’évoluais sur un petit nuage. Ravi, j’ai partagé mon enthousiasme avec ma grand-mère. Ce week-end a vraiment été fabuleux. Et je me suis dit que le matériel joue énormément dans la réussite… Le lendemain, feuilletant le journal qui évoquait l’Iron corsaire, j’ai repéré un encadré qui a retenu mon attention : il y était précisé que les personnes chargées de définir le parcours de natation l’avaient accidentellement raccourci de 300-400 mètres. J’ai souri. Peut-être pas si magique que ça, ma nouvelle combinaison ! Si j’établissais un calcul tenant compte de mon chrono par rapport à la distance réelle et le refaisait en y ajoutant ces 500 mètres, cela me ramenait dans mes chronos habituels. Cependant, cette erreur m’avait motivé mentalement et fort de ce que je prenais pour une belle réussite, j’avais littéralement survolé les deux autres épreuves dont les distances étaient les bonnes, par contre. Depuis, quand ça va mal, j’essaye de tromper mon cerveau pour qu’il m’accorde un bon regain d’énergie, en me remémorant cette anecdote amusante. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.

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Ironman de Nice
06 juin 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Ironman de Nice avec sa célèbre Promenade des Anglais et ses eaux claires de la Méditerranée. Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. Ironman de Nice 2016 L’Ironman de Nice 2016, un événement majeur dans le calendrier du triathlon, a offert une expérience inoubliable aux athlètes et spectateurs. Se déroulant dans la magnifique ville de Nice, cet Ironman a combiné natation, cyclisme et course à pied dans un cadre spectaculaire, mettant à l’épreuve l’endurance et la détermination des participants. Le Cadre Nice, avec sa célèbre Promenade des Anglais et ses eaux claires de la Méditerranée, a offert un décor idéal pour l’Ironman. La ville, connue pour sa beauté et son climat agréable, a attiré des athlètes du monde entier, désireux de relever l’un des défis les plus exigeants du triathlon. La Course L’Ironman de Nice 2016 a commencé par une épreuve de natation de 3,8 km dans les eaux bleues de la Méditerranée. Les athlètes ont ensuite enchaîné avec 180 km de vélo, parcourant les collines et les paysages pittoresques de l’arrière-pays niçois. La course s’est conclue par un marathon de 42,2 km le long de la Promenade des Anglais, où les coureurs ont pu profiter d’une vue imprenable sur la mer. Les Participants L’événement a attiré une large gamme de participants, des athlètes professionnels aux amateurs. Chaque participant avait sa propre histoire, certains visant la victoire, d’autres simplement cherchant à terminer et à se surpasser. Les Défis L’Ironman est une épreuve exigeante, et les participants ont dû surmonter des défis physiques et mentaux considérables. La préparation pour un Ironman demande des mois, voire des années, d’entraînement rigoureux, et le jour de la course, la gestion de l’endurance, de la nutrition et de la stratégie a été cruciale. Les Histoires Personnelles Chaque athlète avait une histoire unique. Pour certains, c’était leur premier Ironman, pour d’autres, une étape dans leur parcours de triathlon. Ces histoires personnelles ont ajouté une dimension humaine à l’événement, rappelant que chaque participant avait surmonté ses propres obstacles pour être là. La Conclusion L’Ironman de Nice 2016 s’est conclu sur une note positive, avec des sentiments de réussite et de satisfaction parmi les participants. Les organisateurs et les bénévoles ont été félicités pour leur travail acharné et leur engagement à faire de l’événement un succès.

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Frenchman
28 mai 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Frenchman à Hourtin dans la région du Médoc près de Bordeaux. Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. Frenchman 2016 Un Ironman à Hourtin Toujours pour ma préparation concernant la coupe du monde de 2016, je me suis inscrit au « Frenchman » à Hourtin, près de Bordeaux, désireux d’habituer mon corps à la compétition intensive. J’y suis allé en voiture avec ma petite amie de l’époque. M’étant inscrit tardivement alors qu’il y près de 1000 participants plus le public, je n’ai pas trouvé à me loger à proximité. Nous dormions à 40 kilomètres du site de l’épreuve, dans une cabane perchée dans un arbre, au sein d’un parc. Cerise sur le gâteau, il n’y avait pas de lit mais une sorte de grand hamac. Pas terrible pour bien se reposer. Au bout d’une heure, ma copine est allée dormir dans la voiture. J’ai mis le réveil à 5 heures pour être au départ à 7 heures. Je n’avais pas dormi plus de quatre ou cinq heures, j’étais très fatigué. L’épreuve commençait par 3,8 kilomètres de nage de la plage jusqu’au port de Hourtin. L’ambiance était du tonnerre au milieu de cette foule joyeuse pressée d’en découdre. Dans cette foule, et cela en a surpris plus d’un, il y avait un nain. J’ai trouvé cela formidable. J’ai nagé 3,8 kilomètres et fini dans le dernier tiers du groupe, à 500 mètres devant le nain. Mon seul objectif était de faire mieux que lui. Je me suis changé et c’est parti pour trois boucles de 90 kilomètres à vélo dans l’arrière-pays. J’ai roulé à un bon rythme et doublé beaucoup de concurrents. En fin de journée, le marathon de 42 kilomètres démarrait. Le soleil chauffait en ce mois de mai, l’air était au moins à 35°. C’était assez dur. Au bout d’une douzaine de kilomètres, j’ai commencé à fatiguer, marchant de plus en plus mais continuant d’avancer. Malheureusement, je ne voyais plus le nain, j’ai supposé qu’il avait abandonné et plus tard, cela m’a été confirmé. Dommage. Pour ma part, j’ai terminé tranquillement en 13h39, ayant retrouvé une belle énergie pour parcourir les cinq derniers kilomètres. J’ai savouré le fait d’être finisher dans un chrono tout juste correct. L’organisateur, Benjamin Sanson, est d’origine hongroise, comme ma compagne de l’époque. Ils ont pris plaisir à échanger dans leur langue natale. La compétition terminée, pas le temps de méditer sur la beauté du monde, nous avons filé à Toulouse où je travaillais tôt le lendemain matin. J’ai toutefois dû m’arrêter durant ce trajet pour m’accorder une sieste de trois heures sur une aire de repos qui portait particulièrement bien son nom, ce jour-là ! Et le lendemain matin, je suis courageusement allé travailler. Pas le choix, j’avais conservé mes jours de vacances pour les compétitions internationales. J’ai assumé.

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Ironman de Nice
29 juin 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Ironman de Nice avec sa célèbre Promenade des Anglais et ses eaux claires de la Méditerranée. Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. « Agissez toujours comme s’il était impossible déchouer »   – Winston Churhill Effacer l’échec à l’Altriman de 2013 et revivre Nice  2011 ! Le film « De toutes nos forces », voilà ma dernière préparation auquel j’aurai eu recours pour préparer cette Ironman. Ou comment ne pas réussir à terminer l’Ironman de Nice. Impossible après le visionnage de ce film si émouvant et si touchant. Mon demi-échec de Bordeaux-Paris est derrière moi. Je n’ai qu’une seule chose en tête, revivre mon plus grand moment sportif « L’Ironman de Nice 2011 » Outre cette Ironman de Nice 2011 que je veux revivre, j’ai encore en tête l’échec de mon dernier Ironman, celui de Font Romeu en 2013. J’arrive à Nice par le train 2 jours avant la course, histoire de prendre du bon temps et de profiter de la plage. Dès mon arrivée, je m’empresse de retirer mon dossard et de prendre place dans la chambre de mon hôtel. Il me reste deux jours devant moi afin de me détendre un maximum et d’évacuer toute pression inutile d’avant course. J’en profite pour aller visiter les stands de la course, acheter quelques souvenir d’avant course, admirer les dernières technologies en vélo de course et me fondre dans l’ambiance de cet évènement. Pour l’occasion, mes parents ont voulu être présents pour revivre à leur façon, mon succès de 2011 et profiter de l’ambiance du week end. L’avant course J-1 et je suis toujours aussi détendu. Pas de panique cette année concernant l’essai de ma combinaison. Certes ça fait près d’un an que je n’ai pas nagé avec, mais je connais maintenant les sensations que cela procure. Je profite de cette dernière journée pour aller faire réviser mon vélo et être rassuré avant la course. Tout va bien, le vélo est ok et le bonhomme aussi. Dernier préparatif logistique sur le matériel et il est temps pour moi de me diriger vers le parc à vélo pour y déposer le mien. Dans le parc, c’est presque le salon de l’auto mais en version vélo, tellement il y a de vélo dernier cric. Aussi, je peux apercevoir près de mon emplacement, qu’un concourant y dépose un « Vélo bleu ». Ce sont les mêmes vélos qu’à Paris « les Vélibs ». Impressionnant ! Il va parcourir les 180 km de parcours de vélo avec un vélo de ville qui pèse 18 kg et avec juste 3 vitesses ! Après un échange avec cette personne, il m’indique que c’est la deuxième fois d’affilé qu’il s’engage sur l’Ironman de Nice avec un « Vélo Bleu » emprunté à la ville dans un but associatif. Le plus impressionnant, sont ces chronos. Oui, il lui faut moins de 7 heures pour faire 180 km alors que moi avec un vélo de course, il m’en faut plus de 7 heures et avec beaucoup plus de vitesse. Se sera l’anecdote du week end. Ca y est, tout est calé, me reste plus qu’à me diriger vers la plage pour un dernier après-midi détente et bronzage avant l’enfer de la course. Après 3 heures de farnienté, dernier moment en famille par une petite balade dans le vieux Nice avant de s’arrêter dans une bonne pizzeria. Histoire de ce faire un dernier plaisir nutritionnelle d’avant course. A côté de notre table, il y a du beau monde. A ma gauche il y a Stéphane Diagana, un ancien champion du monde du 400 mètres haies qui est venu pour l’occasion coacher son ami Richard Dacoury ancien basketteur professionnel et champion d’Europe avec Limoge. Le repas terminé, il est temps d’aller se mettre au vert pour demain et penser à bien dormir car dans quelques heures retentira le réveil pour annonce le début de l’épreuve. La course Comme il y a 3 ans, le réveil sonne à 5 heures mais cette fois avec beaucoup moins de stresse. Je sais ce qu’il m’attend et c’est avec beaucoup de tranquillité que je me rends avec mes parents au départ de la course après avoir pris un bon petit déjeuné. La température y est douce, je fini de me préparer, jette un coup d’œil sur mon vélo pour savoir si tout est ok et profite des dernières minutes qu’il me reste pour immortaliser le moment en photo. Ca y est, c’est l’heure d’aller se placer dans les couloirs attribués par rapport à notre chrono référence en natation. Rien de changé pour moi, je me positionne dans le couloir tout excentré à gauche, pour ceux qui nage en plus de 1h30. Il me reste plus de 10 minutes à attendre le départ de la course et cette fois-ci, je décide d’aller m’échauffer et de prendre la température de l’eau en combi histoire de retrouver quelques sensations. Après quelques longueurs, il est tems de rejoindre la ligne de départ et de prendre place derrière. Alors que le départ vient d’être donné pour les professionnelles, le notre se fera 5 minutes après. Les différents arbitres de course veille bien à ca que chaque concurrent soi bien derrière la ligne et enfin le départ est donné. Comme à mon habitude, je pars avec les premiers de mon couloir et après quelques brassé, je me fais rapidement doubler par des dizaines de concurrents et reçois par la même occasion de nombreux coups. Peu importe, je connais les règles du jeu et me concentre sur ma nage en essayant de me rapprocher le plus près des bouées pour éviter tout kilomètres supplémentaire. Contrairement à 2011, je suis assez à l’aise dans l’eau et nage avec beaucoup moins de difficulté qu’en brasse. Je commence vraiment à prendre mes marques en crawl. Après une première boucle et une sortie à l’Australienne, me reste plus qu’à finir la deuxième boucle, qui sera beaucoup plus simple que la première. Ceci est dut aux nombres de nageur en moins qui sont déjà loin

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Altriman de Ft Romeu
17 juillet 2013

Dans cet article, je t’invite à venir revivre l’Altriman de Font Romeu (66). Surement l’un des Ironman les plus exigent au monde. Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. « Vous avez échoué ? Echouez donc encore et vous finirez par faire échec à l’échec »  – Michael Aguilar Envi de m’essayer à l’un des plus dur Ironman du monde L’Altriman des Angles, du fait de l’altitude, du climat, du dénivelé, est considéré comme l’une des épreuves la plus dur du monde. Enchainé 3.8 km de natation dans un lac à 16 degrés, puis 200 km de vélo avec 5200 mètres de dénivelée positive et terminer par un marathon, cela n’est pas donné à tous les sportifs. 05h30, le jour ne se frotte même pas encore les yeux. Départ au coup de fusil. Il fait encore nuit, l’eau est froide, ce qui n’enlève rien à l’envie d’en découdre. Une première épreuve à l’Australienne, deux boucles dans le lac, avec une sortie de l’eau entre les deux parcours. Le premier, sortira au bout de 55 minutes, puis c’est parti pour une longue course de vélo, qui ferait pâlir le Mont-Ventoux. Tour des Garrotxes pour la mise en jambes, puis col de Pailhères, col du Pradel, col de Garavel et la terrible « casse pattes » de Quérigut à 12%. La pluie et même la foudre s’invitent à la fête, durcissant le parcourt. Beau programme, sauf que mes dernières sortie en compétition, ce sont avéré comme un cuisant échec sportif. Cependant, il s’avère que j’arrive à Ft Romeu le moral à bloc avec une confiance infaillible. Depuis mes 2 dernières échec ou plutôt chrono médiocre, j’ai depuis perdu du poids et repris les entrainements de course à pied et de natation avec un peu plus de sérieux. En ce qui concerne le vélo, j’ai tout faux, je n’ai pas fait la moindre sortie ! Depuis l’Ironman de Nice, voilà deux ans que je ne suis pas monté sur un vélo. Entre temps, j’ai changé de vélo pour l’occasion et j’en ai racheté un pour la course, à un ami de la caserne. En faite, ce vélo, j’aurai fais uniquement une sortie de 50 kilomètres 5 jours avant la l’événement, juste histoire de dire et de vérifier si le passage des vitesses se fait bien et que la roue qui était voilé quelques semaines auparavant, ne l’ai plus. Durant ma seule sortie qui viendra en « préparation » à cette Ironman, j’aurai déraillé à deux reprises. Enfin cela ne m’alerte pas, je mets ça sur le coup de la mal chance et de plus, je n’y connais rein en mécanique de vélo. Le vélo me semble bien, les jambes répondent pas trop mal, certes uniquement sur 50 kilomètres mais ça me va à me rassurer. Est-ce que ce sera suffisant pour venir à bout d’une telle course ? Cela va être dur mais j’ai confiance en moi, j’ai au moins retrouvé ça. L’altriman de Ft Romeu, j’ai dans un premier temps, travaillé cette course sur You tube où j’ai pu visionner plusieurs vidéos afin de voir à quoi m’attendre sur place. Beaucoup d’amis à la caserne me mettent en garde par rapport au parcours vélo qui est réputé pour être très difficile et où le dénivelé est très élevé. Je m’en étais rendu compte mais je n’ai pas eu forcément le temps de me remettre d’aplomb en vélo. J’ai très peu roulé, pour dire quasiment pas et c’est un peu la fleur au fusil que je me rends sur cette course. En faite la confiance qui m’amine pour cette Ironman, est la confiance à avoir terminé Nice en 2011, surtout que depuis j’ai appris à nager le crawl, certes à ma manière mais j’avance quant même plus vite qu’en brasse. Donc au final être alaise à 2 épreuves sur 3 me suffit pour aborder cette course sereinement. Mon arrivée à Ft Romeu se fait en bus depuis Perpignan puis par 45 minutes de marches pour rejoindre mon hôtel, encore une fois chargé d’une gros sac et de vélo. J’arrive à l’hôtel, que je suis déjà rincée. Le temps de me rafraichir, que je dois partir récupérer mon dossard, et prendre les différentes consignes de course. Retour à l’hôtel, mes parents, viennent de me rejoindre et nous faisons connaissance avec certaines personnes, qui seront aussi aligné au dépars de la course. Un homme, un vieux briscard, me prends à part et m’explique méticuleusement le parcours de la course et ces pièges à éviter. Il a déjà fait cette course à plusieurs reprises et à un gros vécu en Ironman. Il insiste sur un point important, celui de la natation. Le lac dans lequel nous allons nager se trouve à 1600 mètres d’altitude et l’eau ne dépasse pas les 15-16 degrés. Le problème, à cette altitude est le manque d’oxygène dans l’eau. Il insiste beaucoup sur ce point mais j’ai du mal à me rendre compte des effets que cela va provoquer sur ma nage. Il insiste sur le faite que certain nageur non averti, risque de paniquer et certains se verront s’accrocher aux bateaux des arbitres pour reprendre leur souffle. C’est enregistré pour moi, on verra ça sur place le moment venu. La soirée se passe autour d’un bon repas festif en famille et ensuite par une bonne nuit. La course Le réveil sonne et la petite boule au ventre me rappel que je vais devoir me jeter à l’eau dès la première heure. Il ne fait pas très chaud et la température de l’eau est loin d’être très clémente. J’enfile ma combinaison, il fait encore nuit et nous prenons place au bord du lac. Le départ va bientôt être donné. Les bouées qui matérialisent le parcours sont éclairées par des fumigènes pour que nous puissions nous diriger vers elles. Ca y est le départ de la course est donné sous une trombe de fumigènes. Je suis bien plus allaise qu’à Nice car nous sommes beaucoup moins nombreux dans l’eau. Mais rapidement, un souci

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Ironman de Nice
26 juin 2011

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon tout premier Ironman à Nice avec sa célèbre Promenade des Anglais et ses eaux claires de la Méditerranée. Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. « Seuls ceux qui prennent le risque d’aller trop loin peuvent véritablement savoir jusqu’où ils peuvent aller »  –Michael Aguilar Un défi improbable et inoubliable ! Nous sommes fin 2008 et je me trouve à la caserne des pompiers de Plaisir devant mon ordinateur pour une inscription à l’Ironman de Nice 2009. J’appel l’organisation pour savoir si c’est possible de s’inscrire à l’Ironman de Nice sans même n’avoir jamais fait de triathlon. L’interlocuteur, m’annonce qu’il n’y a pas de sélection comme pour les Ultra Trail avec un certain nombre de point à cumuler pour les grosses compétitions. N’importe qui peut prétendre s’y inscrire mais qu’une grosse expérience triathlon est tout de même vivement et même fortement conseillée. C’est compris pour moi et à ce moment là, je touche du bout des doigts ce premier rêve. Je pourrai m’y inscrire sans problème. Je rempli avec quelques hésitations les champs d’inscription obligatoire en me posant beaucoup de questions à savoir si je serai capable de relever un tel défis. Le prix de l’inscription me freine beaucoup et mon niveau sportif ne me donne pas cette confiance dont j’ai besoin pour franchir ce cap. Je décide tout de même de continuer jusqu’à arriver au règlement où l’on me demande près de 500 euros. Je suis à nouveau pris d’hésitation et me met à cogiter beaucoup afin de valider mon inscription. Je réfléchi, et là mon bip d’intervention se met à sonner pour partir sur intervention. Je décide de tout annuler et remettrai mon inscription à plus tard. En faite par manque de confiance en moi et n’ayant pas trouvé de personne pour me pousser à accomplir un tel défis, je n’irai pas plus loin. Cette fois-ci, nous sommes en 2010, 2 ans se sont écoulés depuis la dernière fois où j’avais voulu m’y inscrire. Je cogite encore à nouveau et me rappel de mon inscription deux ans auparavant que j’avais avorté par manque de confiance. Cette fois-ci hors de question de faire la même erreur. Mon niveau en natation et en vélo est toujours aussi médiocre, mon compte bancaire pas forcément florissant mais tant pis, je veux me prouver que je suis capable d’y arriver. Je décide de prendre mes responsabilités et m’inscris à cette fameuse course avec cependant une petite boule au ventre. Où je vais ? Dans quoi je me suis fourré ? Fini de se poser des questions, je dois assumer mes choix et me préparer à devenir finisher. Il faut maintenant, pensez à la préparation.  Comment ce préparer à une telle épreuve. Nous sommes en décembre il me reste environ six mois avant le jour J et je n’ai pas de vélo et je sais tout juste nager la brasse. En attendant de me mettre à nager et de commencer le vélo je décide de reprendre intensivement mes entrainements de course à pied. Par ailleurs je n’en parle à personne de mon inscription. Je me renseigne sur le prix des vélos de course et décide d’en acquérir un d’occasion, je n’ai pas un gros budget celui-ci m’en coûtera 500 € d’occasion. Certes ce n’est pas le vélo rêvé pour faire un ironman mais à moi il me va très bien. Me reste plus qu’à l’équiper et aussi m’acheter des affaires de cyclistes. Pour la natation je décide dans un premier temps de commencer les entraînements petits à petit en allant nager des distances de 2 km pour savoir comment je réagis dans l’eau. Malgré ma brasse pas très dynamique je m’en sors plutôt bien et je ne suis aucunement essoufflé. Durant les vacances de printemps j’en profiterai enfin pour descendre mon vélo chez mes parents à Perpignan et enfin commencer mon entraînement pour l’ironman. Nous sommes à trois mois du jour J. Première fois pour moi que je monte sur un vélo de course avec des cales de pied. Je me vois encore accrocher un mur en train de m’entraîner à d’éclipser mes pieds avant de partir. Le vélo, je ne suis vraiment pas à l’aise dessus. Pendant mes deux semaines de vacances j’en aurai profité pour grimper quelques cols en montagne et aussi rendre visite à des amis à Narbonne, qui auront été au finalement mes plus grandes sorties, soi 80 km, que j’aurai effectué seulement à tout juste 8 reprises. J’aurais totalisé une centaine de kilomètres certes pas énormes pour une telle épreuve mais cela n’aura permis de retrouver des sensations sur mon vélo et de reprendre un peu de confiance en moi. Aussi je commence à m’entraîner en natation sur des distances de 4 km et mes chronos en piscine certes pas terrible mais pour une première j’arrive à nager 1h50 c’est-à-dire avec 25 minutes de moins que la barrière horaire éliminatoire en natation, prévu à 2h15. Comme pour le vélo, j’aurai effectué à 5 reprises des distances de 4 km. Cela m’avais complètement rassuré de savoir que je serai dans les temps et cela me convenais largement. Je n’en demandais pas d’avantage. Je suis vraiment rassuré cependant il me reste à cet instant tout juste deux mois de préparation avant l’échéance finale. Je continue de temps en temps les sorties à vélo et aussi mes entraînements de natation. Peu de monde est au courant de mon inscription. Je n’ai vraiment pas envi de me mettre une pression supplémentaire en devant gérer les aprioris et critiques des autres. Je l’annoncerai le moment venu quant j’aurai suffisamment confiance en moi et en cette compétition pour passer outre ces critiques. J’avais eu raison de mon silence, car quant j’en ai parlé pour l’une des première fois à un camarade de la caserne, celui-ci, n’a pas tardé à en rigoler et à ma critiquer et ceci, presque jusqu’à l’échéance final. Peut importe les critiques, il faut juste m’en servir de moteur !

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