RESULTATS SPORT DE COMBAT

TOUS MES RESULTATS

Championnat de France amateur de boxe Thaïlandaise 
8 avril 2012

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma dernière compétition officielle de boxe Thailandaise au championnat de France amateur qui s’est déroulé à Paris. « Au combat, tout le monde a peur. La seule différence est dans la direction qu’on prend pour l’affronter »  – Jean Anouilh Une confiance en moi et un retour à la compétition Voilà 3 ans que je ne suis pas remonté sur un ring. Trois ans de perdu à courir pour le travail ou autres objectifs de course à pied. Trois ans à m’entrainer seul à répéter mes gammes de pieds poings en caserne autour d’exercices ludique ou autre sac de frappe. Je n’arrive plus à trouver ni la motivation ni la niaque de m’inscrire dans un club de boxe. Marre de devoir une nouvelle fois me contraindre à devoir respecter des horaires, des contraintes d’entrainements, des allers-retours… Ma vie est déjà en elle-même un combat au quotidien mais sans club, pas de compétition. Sur un dernier élan de motivation, pourquoi ne pas revenir au moins pour voir en j’en suis. Après quelques mois de réflexion, et sur la motivation d’un ami qui est inscrit dans une salle de boxe Thaïlandaise, je saute la pas de le suivre et de m’inscrire dans sa salle de boxe. Dès le premier entrainement, je suis rapidement mis en confiance par l’entraineur Stéphane Jauffret. Après m’avoir fait connaissance, je lui indique que ma motivation à venir m’entrainer, passera par les combats. Ca tombe bien, il a le même point de vu que moi. Rapidement, il m’indique que dans trois mois, il y aura les championnats de France de boxe thaïlandaise amateur. Moi ça me va très bien, un combat, c’est un combat. Je prends, c’est validé pour moi. L’entraineur m’intègre vite à son pôle de combattant et l’ambiance y est vraiment très familiale et conviviale. Tous les entrainements, se font dans la bonne humeur mais avec un grand sérieux. Sans aucune retenu, chacun progresse à son allure et c’est en mode « rincée », que je termine chaque entrainement. Je retrouve rapidement mes automatismes et aussi un bon cardiaux. Les semaines d’entrainement passent et l’on se rapproche doucement de la compétition. Pour cette compétition, nous seront 4 du club à participer au championnat de France de boxe Thaïlandaise. Pendant plusieurs année j’ai combattu en -75 kg, mais un gars du club est déjà inscrit dans cette catégorie. Pas de soucis, au final ça me va très bien et décide de m’inscrire en -81 kg. Au moins pas de prise de tête à devoir me contraindre à faire un régime et devoir me privée de bonnes choses alimentaire. C’est ça de moins à devoir gérer. Les combats Ca y est, la compétition on y est. Direction la prestigieuse salle Japy à Paris pour la compétition. Arrivé sur place, la traditionnelle pesé, pour une fois, validé sans problème pour moi, ainsi que le passage devant le médecin pour la prise de pou et de tension. Et la traditionnelle, phrase du docteur me concernant Comme à mon habitude, j’ai toujours eu une tension très basse avant un combat, surement du à ma concentration d’avant combat ou à ma zen attitude. Enfin, peu importe, le docteur me donne le feu vert pour combattre. Reste plus cas attendre maintenant le début de la compétition. Chacun occupe son temps à sa manière, pour ma part avec une petite sieste.  Rapidement les combattants sont appelés pour un petit débriefing d’avant combat. La compétition va enfin pouvoir commencer. Il n’y a pas beaucoup de boxeur engagé dans la compétition et c’est rapidement que mon nom va être appelé pour combattre. Nous sommes tous justes 15 compétiteurs dans ma catégorie de poids. Pas terrible. Le tableau est assez clément pour moi, puisque je suis exempt du premier tour. Me voilà directement en quart de final. Ca y est, plus de trois ans après, me revoilà sur un ring de boxe et cette fois-ci en boxe thaïlandaise. Face à moi, un adversaire dont j’ignore totalement son expérience et peut importe au final, c’est vraiment le dernier des soucis de savoir qui je serai amené à combattre, surtout qu’il s’agit d’un niveau amateur. L’arbitre fait le tour des combattants pour savoir si tout va bien et comme à son habitude, il donnera le début du combat par la traditionnel « Fight ! ». Le combat est lancé pour 3 reprises de 2 minutes. Ce combat ne fera pas partie des 30 glorieuses de mes combats, mais j’arriverai à bout de mon adversaire sans pour autant avoir rencontré de grandes difficultés. Combat gagné aux points. Me voilà déjà en demi-finale. Je retourne dans les gradins, sans bobos apparent et attends impatiemment le prochain combat pour ne pas me refroidir. Apres presque une heure d’attente on me rappel à nouveau pour venir combattre pour les demi-finales. Destin ou pas, mon adversaire du jour c’est blessé lors de son précédent combat et ma voila propulsé en quelques secondes en finale. Je n’aurai vraiment pas du employer de grand moyen cette fois-ci pour arriver à ce stade de la compétition. La finale nous voilà et cette fois-ci mon adversaire est beaucoup plus imposant que le précédent ! Il mesure bien un bon mètre quatre vingt dix, rien à voir avec l’autre. Là il va falloir casser la distance si je veux pourvoir l’en approcher. Mon adversaire maitrise à la perfection la distance et je n’arriverai qu’à très peu de fois à le toucher. Après 3 minutes de 3 reprises de combat intense, les arbitres déclarent mon adversaire gagnant aux points. Voilà, c’est fini pour moi. Après 3 mois d’entrainement à renouer avec la compétition, c’est chose faite par une place symbolique de 2ème au championnat de France de boxe Thaïlandaise. J’aurai plus ou moins réussi mon retour, mais j’en veux encore plus et surtout des combats plus prestigieux. Le club organisera un stage en Thaïlande pour nous perfectionner, stage dont je ne pourrai pas participer à cause de mon planning professionnel et l’aventure boxe se terminera encore une fois en

Lire
TOUS MES RESULTATS

Championnat de France de Karaté Contact
4 avril 2009

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma compétition de karaté contact lors des championnats de France élite qui s’est déroulé à Paris. « La honte n’est pas d’être inférieur  à l’adversaire, c’est d’être inférieur à soi même en n’ayant pas donné le meilleur »   Proverbe Japonais Pour voir où j’en suis… Me voila fraichement arrivé au CFC (Centre des formations des Cadres) de la Brigade des sapeurs pompiers de Paris depuis 2008. Je profite de cette nouvelle fonction et d’un rythme moins intensif au niveau travail pour reprendre les entrainements de boxe et envisage un retour à la compétition. Je m’inscris à la session kick boxing de la Brigade et reprend les entrainements tous les mardis et jeudis matins. Associé à ces entrainements, des allers retours en vélo de 30 km pour m’y rendre et des entrainements de courses à pied les autres jours de la semaine. J’ai repris une bonne condition physique et cela n’est que bénéfique pour mes Trails. L’ambiance y est très bonne et très familiale et nous sommes une petite vingtaine à nous retrouver deux fois par semaine. Après quelques mois d’entrainement, la section sera rebaptisé en section karaté contact, suite à un incident et au décès de notre entraineur. L’adjudant Renay Renaud reprend la section et amène avec lui sont expérience du karaté. Pas grand incident sur la discipline en elle-même car le kick boxing et le karaté contact son deux arts martiaux très proche l’un de l’autre. Les mois s’enchainent et la première compétition sera les championnats de France de karaté contact. Nous sommes 5 du club à y participer et déjà bien pour une association toute nouvelle. Il ne reste que quelques semaines avant la compétition et chacun y va de ces pronostique. Nous visionnons quelques vidéos sur cette discipline pour nous familiariser avec le règlement et faisons connaissance d’un combattant, surnommé Gadjetboy, alias Karim Ghajji plusieurs fois champion de France de la discipline et de plus dans ma catégorie en -75 kg. A regarder ces combats, la discipline deviens très relevé à mes yeux. Ce n’est pas le moment de ce faire des nœuds aux cerveaux, il faudra s’y présenter avec un mental de guerrier. Les combats Le jour J arrive, et comme à mon habitude, mon premier combat s’appel la pesé. Encore une fois, j’ai du perdre plus de 5 kg et me sent assez affaibli avec la compétition. La pesé passe tout juste, et c’est un soulagement. Je m’en vais vite reprendre des forces car ce régime m’a énormément fatigué. Karim Gahjji est bien au rendez-vous avec son kimono où l’on peut lire dans le dos Gadjetboy. Les combattants sont appelés les uns après les autres selon leur catégorie de poids et cette compétition. Nous sommes environ une trentaine dans la mienne. Le premier combat arrive rapidement. Je vais enfin découvrir les combats de karaté sur tatami avec bien entendu le KO autorisé. Pour ce premier combat, je suis assez brouillon et mon adversaire l’es tout autant que moi, ce qui n’arrange en rien le combat, qui est d’un niveau très médiocre. J’arriverai au bout de mon adversaire grâce à mon cardiaux, qui m’aura permis de l’étouffer physiquement et ainsi remporter ce combat. Mon entraineur est très déçu de ma prestation et ne reconnais pas celui qui brillais tant aux entrainements. Il me recadre comme et me demande de reprendre les fondamentaux de la boxe pour aborder les prochains combats. Sur les 5 engagés du club, 3 sont éliminé dès le premier tour. Le deuxième combat se présente et celui-ci plus expéditif que le premier malgré encore une fois une boxe très brouillonne. J’arriverai au bout de mon adversaire dès le premier round après l’avoir mis au sol à deux reprises. La compétition se durcit et j’arrive à élever mon niveau au fil des combats. Je remporterai également le combat suivant sans trop de difficulté et me positionnerai dans le dernier carré de la compétition. Entre temps, j’aurai fais connaissance de Karim Ghajji en regardant ces combats et la prestance qu’il dégage sur un tatami face à ces adversaires. Je me rends compte qu’il arrive facilement à bout de ces adversaires sans même devoir donner des coups. Il impressionne et c’est parfaitement se placer sur le tatami. Il arrive facilement à mettre la pression sur ces adversaire, qu’il les contraints de les faire sortir de la zone rouge. Après 3 sorties, c’est élimination direct et combat perdu. Pour ma part, chaque combat est une finale et je donne tous. Je n’économise pas mon physique et commence à avoir les tibias qui chauffent malgré les protèges tibia. Les demies finales arrivent et ce combat sera une nouvelle fois assez expéditif avec l’abandon de mon adversaire à la deuxième reprise suite à une fracture de son pouce sur l’un de mes middle kick. En final contre une pointure internationale de la boxe pied-poing A ma grande surprise, me voila en final des championnats de France de karaté contact face à Karim Ghajji ! Lui qui est un habitué des grandes scènes internationales pour ces combats, cela s’annonce difficile pour moi mais pas impossible à mes yeux. Cependant mes jambes sont marquées par les combats et c’est vraiment diminué que j’aborde la finale. Ce n’est pas le moment de cogiter ou de se trouver des excuses, il faut y aller. La pharmacie de la croix rouge fera son possible pour me soulager des douleurs que j’ai au pied. En vain cela ne servira pas à grand-chose. Il est cependant hors de question que je déclare forfait pour cette finale. Il y a près d’une heure avant de commencer les finales et sereinement je me détend en lisant le journal du jour et en profite aussi pour me caler une petite sieste. Peu de temps après on me surnommera « La force tranquille » à garder ma zen attitude avant cette finale. L’heure de la finale approche et je vais reprendre le chemin de l’échauffement où quelques combattants défileront les uns après les autres pour me

Lire
TOUS MES RESULTATS

Coupe de France de Full Contact amateur 
10 novembre 2007

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma première compétition officielle de Full-Contact lors de la Coupe de France amateur qui s’est déroulé à Perpignan. « Le succès, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme »  –Winston Churchill Première compétition Nationale après 4 défaites sur 4 combats ! Le retour à la compétition, ne se fera pas attendre très longtemps. Me voila de retour en région parisienne, qu’il me faut dès à présent pensé à récupérer le plus rapidement possible. Non pas par une deuxième course qui se profil, mais par la coupe de France de Full contact amateur qui à lieux à Bompas (66), près de Perpignan et dans 12 jours ! C’est avec pleins d’interrogation que j’aborde cette compétition. D’un côté, j’ai déjà fais 4 combats et ceci, soldé par 4 défaites ! De plus mes parents seront surement là pour me voir, d’où une autre pression à gérer je n’ai vraiment pas besoin de cela. Peut importe, je dois rapidement reprendre le chemin de l’entrainement de boxe. Mon entraineur n’est pas au courant de ma participation au Trail des « Templiers ». Ce n’est pas sérieux d’y avoir participé à peine 2 semaines avant cette compétition de boxe pour laquelle mon entraineur nous a fait faire une grosse préparation physique. Rien ne doit paraitre de mes jambes lourdes à l’entrainement et j’enchaine séance pied-poing sur pied-poing. La réussite de ce Trail, ma redonné une énorme confiance en moi. Je mets de côté mes 4 précédentes défaites et redouble d’effort à l’entrainement et en dehors de l’entrainement. La compétition arrive et comme pour les précédentes, je l’aborde sereinement. J’essai de l’aborder comme pour mon Trail des « Templiers », c’est-à-dire avec plaisir et sans pression. Pour le plaisir, pas de soucis mais pour la pression ce n’est pas la même chose. Je n’arrive pas à retrouver ma « zen » attitude d’avant course ou le mot pression, n’existe pas. Là, il s’agit d’un combat et les paramètres son bien différents que ceux de la course à pied. Fini la bonne humeur des gens, les gens déguisés ou autre paramètre qui vous détendent. Ici les visages sont fermé, l’odeur des huiles chauffante ou autre bôme du tigre, vous mettent vite dans l’ambiance et vous rappel que vous êtes ici pour un combat et non pour un moment de détente. Un combat, c’est un vainqueur et un perdant, un point c’est tout ! Fini l’esprit course à pied où les 200, 2000 ou bien 20.000 participant seront tous vainqueur. Sans compter son lot d’humiliation, perdre, n’est jamais glorieux en sport de combat, mais bien souvent humiliant. Peu importe, à moi de faire le travail et de mettre en combat ce que je c’est faire les yeux fermé à l’entrainement. Les combats Mon premier combat arrive, celui-ci s’appel la pesé. Il me faut être à moins de 75 kg. Chose pas gagné à l’avance connaissant mon faible mental avec la bonne nourriture. La première pesée sera un échec où il me faut perdre encore 800 grammes. Trente minutes de corde à sauté plus tard et me voila à nouveau à la pesé. Cette fois-ci c’est la bonne, 74.900 kg à la balance. Premier combat gagné. Je n’ai qu’une chose en tête maintenant, c’est de faire du jus en avalant tous ce que je peux. Le régime de ces dernières semaines pour arriver à -75kg, m’a contraint à perdre plus de 4 kg et il me faut impérativement reprendre des forces car la fatigue du régime ce fait sentir, de plus mon Trail des Templiers de 68 km 2 semaines auparavant, se fait encore un peu sentir dans les jambes. Une fois avaler tous ce que j’ai pu, il me faut maintenant me mettre dans les combats et c’est avec plus ou moins de stresse que je guette le tableau du tirage des phases finales. Celui-ci connu, nous sommes une trentaine de combattant dans ma catégorie des -75kg. Je tourne en rond, m’occupe comme je peux et essai de ne pas penser à mes 4 premiers combats, soldé par 4 défaites. Je n’ai pas le droit de me louper car une cinquième défaite de rang fera moyen pour ma confiance et pour la suite de mes objectifs. Ca y est, mon nom est appelé au micro, pour me préparer à monter sur le ring pour dans 2 combats. Place à l’échauffement et aux derniers conseils de mon entraineur. Ca y est, c’est à mon tour de combattre. Le gong retentit et c’est parti pour 3 rounds de 2 minutes. Le combat ira au bout et sera très brouillon, et c’est grâce à mon cardiaux que j’arriverai à prendre le dessus sur mon adversaire. Peu importe, il me fallait le gagner pour reprendre de la confiance. Mon entraineur, pas très ravi de mon combat, me recadre et revois avec moi les fondamentaux de la boxe. Le deuxième combat arrive et celui-ci, sera remporté assez facilement, en ayant repris les fondamentaux suite aux conseils à ces conseils. Deux victoire d’affilé, ça fait vraiment du bien au moral. Les deux combat suivants, se solderont encore une fois par une victoire, dont l’un par arrêt de l’arbitre à la première reprise, avant de me qualifié pour la final, qui aura lieu le lendemain. Je suis vraiment content de cette journée, où je clôture cette compétition sur 4 victoires et remet du coup les compteurs à zéro. Le lendemain, retour à la salle pour la finale de la coupe de France de Full contact. Mon adversaire du jour, vient de la boxe Thaïlandaise et après un combat plus ou moins équilibré, les 3 juges, déclarent mon adversaire vainqueur deux juges à un. Je suis un peu dessus de la décision, mais reste très content de mon parcours. J’ai retrouvé toute la confiance qui m’avait défaut jusqu’à présents. Je peux à présent nourrir de nouveaux objectifs et de nouvelles compétitions.

Lire