RESULTATS ULTRA-CYCLISME

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Paris – Roubaix
9 avril 2016

Dans cet article, je t’invite à venir découvrir la Classique Paris-Roubaix, surnommée « L’enfer du Nord », « la dure des dures ». Au programme : 170 km de vélo avec 30 secteurs pavés. LA LÉGENDE DE L’ENFER DU NORD Tout comme Paris-Nice Challenge et Liège-Bastogne-Liège Challenge, Paris-Roubaix Challenge offre la possibilité aux cyclistes amateurs d’être au plus près d’une épreuve mythique du cyclisme professionnel : Paris-Roubaix. Quelques heures avant les professionnels femmes et hommes, les amateurs venus du monde entier auront la possibilité de se mesurer à la légende de l’Enfer du Nord et à ses mythiques secteurs pavés comme le Carrefour de l’Arbre ou encore la trouée d’Arenberg. Sur routes ouvertes à la circulation, trois parcours de difficultés croissantes seront proposés. Des assistants de parcours seront présents le long du parcours pour faciliter ton évolution sur routes ouvertes. 70 km, 145 km ou 170 km, chacun trouvera une légende à sa mesure. Paris-Roubaix Challenge est une randosportive qui se déroule sur routes ouvertes à la circulation. À tout moment, tu devras donc respecter le Code de la route (respect des feux, des priorités, des stops, des céder le passage…) Reste prudent et respecte les règles de sécurité : Roule à droite Ne double que par la gauche Adapte ta vitesse à la météo notamment dans les secteurs pavés Ne surestime pas ta condition physique Attention : tout participant ne respectant pas le Code de la route s’expose aux sanctions prévues par le Code la route. UN DÉFI SPORTIF, UN CHALLENGE HUMAIN Tu seras seul en selle pour affronter les secteurs pavés les plus mythiques au monde. Mais le véritable esprit de Paris-Roubaix Challenge est de relever le défi entre amis et de franchir la ligne d’arrivée, sur le célèbre vélodrome de Roubaix, tous ensemble. Le partage pourra se poursuivre juste après ta course car tu pourras assister à l’arrivée de Paris-Roubaix Femmes et le lendemain en encourageant ensemble les plus grands cyclistes qui essaieront d’accrocher leur nom au palmarès de Paris-Roubaix. RETOUR SUR MON CHALLENGE Cette célèbre course cycliste a été ouverte aux amateurs, quelques jours avant les professionnels, en 2016. Je m’y suis inscrit, désireux de participer à un maximum d’épreuves pour m’entraîner à fond et atteindre mon Graal : le titre mondial en ultra triathlon. La Paris Roubaix se court sur 170 kilomètres avec un gros risque de chutes, le sol étant couvert de pavés inégaux sur certains tronçons. Malgré ce risque, je voulais la cocher dans ma liste. Les vélos de course contre la montre sont interdits et de toute manière, je ne voulais pas abimer le mien, j’en ai loué un, autorisé, et je lui ai posé deux pneus plus larges. Je voulais découvrir ce qu’endurent les professionnels que je regardais s’échiner à la télévision, tous les ans. Côté logistique, je me suis installé pour le week-end chez un ami, Christophe, domicilié dans les environs de Roubaix. La veille, nous sommes allés effectuer un repérage et j’avoue avoir été surpris de découvrir des routes aussi défoncées, pas entretenues, pas plates, pas droites… c’était épouvantable. Après une bonne soirée entre potes, je me suis couché de bonne heure et au matin, mon ami m’a déposé près de la ligne de départ. J’avais prudemment apporté quelques chambres à air, craignant une crevaison qui n’est finalement pas intervenue. Les départs étaient donnés par vagues, certains roulant en mode compétition, d’autres plus pépères. J’étais ravi d’emprunter les premiers secteurs pavés. Il ne pleuvait pas, il faisait même beau, tout se passait bien. A mi-course, j’ai quelque peu déchanté, les secteurs pavés devenaient de plus en plus longs, générant d’incessantes vibrations qui ont-elles-mêmes provoqué des fourmillements dans mes mains. Je ne les sentais plus, cela m’a inquiété, je ne devais surtout pas me blesser, or je me demandais si j’étais toujours en mesure de tenir solidement le guidon. J’avais compris qu’il faut rouler assez vite pour limiter les risques de chute, toutefois, il y a un pas entre la théorie et la pratique et je ne me sentais pas en confiance. Je suis même parfois descendu de mon vélo pour marcher quelques mètres afin de franchir des passages difficiles. J’ai subi plus qu’apprécié la fin de cette classique, j’étais désormais pressé d’en voir le bout et de célébrer ma victoire personnelle. En arrivant dans le vélodrome, retrouvant un revêtement lisse au sol, j’étais bien content. J’ai reçu la médaille souvenir. Des stands vendaient des pavés fixés sur un beau socle en bois, je m’en suis offert un. Au final, cela reste comme une belle expérience, un peu osée mais ma bonne étoile a veillé au grain et j’ai passé un magnifique week-end.

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Ultra Raid vélo Bordeaux-Paris
31 mai 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course d’ultra cyclosportive entre Bordeaux et Paris. Epreuve de légende à travers une aventure de 630 km. « Je connais mes limites. C’est pourquoi je vais au-delà »  – Serge Gainsbourg Un défi complètement fou et absurde Voilà à quoi ressemble les mois qui on précédé la course Bordeaux-Paris. A beaucoup de rigolades et de moqueries, mais toujours très amicale. Amicale ou pas, ça devient fatiguant à la fin. C’est à ce moment là, que vous vous rendez vraiment compte que peut de gens vous connaissent, et de plus, vous vous apercevez vite que ces gens n’ont aucune confiance en eux, pour venir déverser sur vous, leur mépris. Que tu n’es pas confiance en toi, c’est une chose, mais ne vient te moquer ou chahuter ceux qui croient en leur capacité à s’élever. Peu importe, moi je suis dans ma bulle et ce n’est pas les moqueries de certain qui viendront me perturber, bien au contraire, ils m’ont donné l’envi d’aller plus haut, d’aller plus loin ! « Donnez-moi un sportif avec un objectif et je vous livrerai un homme qui marquera l’histoire. Donnez-moi un homme sans objectif et je vous livrerai un sportif », tel devrai être le comportement des gens dans la vie. Elever les gens dans leur quotidien professionnelle ou sportif ou lieu de les enfoncer ou de les jalouser ! Si eux, croient en leur projet ou en leur réussite à s’élever, alors accompagnez lès. Cependant, si j’ai pu m’inscrire à cette course, c’est notamment grâce à Christian Briey, alias Johnny, qui connaissait pourtant pour niveau « néant » en vélo mais croyait en ma capacité à relever un tel défit. J’ai été content qu’il vienne me proposer d’intégrer sa team et se challenge d’Ultra me plaisait. Certes, moi et le vélo ça fait 2, mais il s’agissait avant tout chose d’une course d’Ultra avant une course de vélo. Alors sans hésiter, j’ai dit OUI ! L’avant course Nous sommes en septembre et il me reste 8 mois pour me remettre à rouler pour être fin prêt le jour J. De septembre à décembre, j’aurai réussi à remonter sur mon vélo pour faire tout juste 250 km. Pas terrible mais les sensations ne sont pas si mauvaise que ça et je reste confiant dans ma préparation. Ensuite le grand froid hivernale, viendra perturber ma préparation ou plutôt ma motivation à continuer à m’entrainer et ces biens la course à pied qui me motive le plus. Après tout, courir régulièrement est un bon complément pour le vélo, à défaut de motivation pour aller rouler. Je ne suis pas stressé pour autant, c’est d’avantage les discutions et les comptes à rendre aux collègues qui me fatigue. Voilà à quoi ressemblais la discussion de tous les lundi matin. Les rapports et autres comptes rendus  d’entrainement. Pendant que d’autres enchainais les kilomètres, jusqu’à cumuler plus de 8000 km au compteur, moi je peinais à dépasser les 300 km. Pas terrible, mais je devais faire avec, c’est tout. Mon objectif de terminer cette course, était resté cependant inchangé dans ma tête. Les excuses des kilomètres ou de mes non entrainements, non merci, pas moi. J’allais juste composer avec ce manque d’entrainement et chercher la réussite de cette épreuve autre part, dans la tête. J’avais fini par être quelques peu exclu du groupe par mon manque d’investissement à rouler mais ma préparation était tout autre. Je comprenais la réaction de certain, mais s’il avait pris le temps de me connaitre et de m’écouter, il aurait abordé leur préparation autrement. Rouler, enchainer des milliers de kilomètre c’est bien, mais sans une bonne préparation mentale, pour les plus faible ou pour ceux qui ignore ce qu’un Ultra demande au corps, l’échec était prévisible. Un Ultra, peu importe la discipline pour laquelle tu t’engage. Vélo, course à pied, triathlon, c’est avant tout une course d’ultra et l’ultra est une discipline à part entière. Comprend ce qu’est une course d’Ultra, les exigences qu’elle demande au corps et au mental et ensuite tu pourras d’investir dans ta discipline, mais ne néglige pas la première au risque de ce casser les dents. Ceci dit, nous nous rapprochons de plus en plus de l’échéance et pour ma part je suis tout excité de découvrir la discipline de l’Ultra mais cette fois-ci à vélo et non plus à courir dans les montagnes. Nous prévoyons de finir cette course en moins de 32 heures et 32 heures d’effort me vont très bien. J’ai auparavant été confronté à des distances qui demandaient plus de 40 heures d’effort alors 32 heures, sur un vélo ou à courir ne me semble pas insurmontable. Il n’est plus question maintenant d’essayer de rattraper le temps perdu à vélo. Il est beaucoup trop tard et ma priorité est de partir à Bordeaux avec un vélo bien révisé et bien équipé. Ca y est nous y sommes. Le grand jour. Mon compteur affiche 431 kilomètres d’entrainement. Pitoyable ! Ca n’a pas été de ma volonté que  d’arriver le jour J avec celui qui aura parcouru le moins de kilomètre possible, mais un planning ultra chargé et manque de temps m’a fait défaut pour m’entrainer correctement. Peu importe, je suis aussi excité que mes collègue et j’amène avec moi ma bonne humeur et mon sourire à Bordeaux avec une confiance irréprochable. Certes je suis loin d’avoir le meilleur des vélos, mais je ne suis pas envieux des kilomètres parcouru de mes collègues, ni de leur vélo. Je vais leur faire découvrir ce qu’est un Ultra, enfin pour certain. Nous voilà tous réunion à la caserne pour le départ. Tous le monde est joyeux et excité du week end que nous allons passer ensemble. Nous avons rendez-vous près de Bordeaux dans la famille de l’un d’entre nous, où une chaleureuse maison nous attend pour une dernière bonne nuit avant cette course. Ca y est, nous quittons Paris, direction Bordeaux. Dans la camionnette prêtée par l’ASASPP (Association Sportive et Artistique des Sapeur Pompiers de Paris), chacun s’occupe à sa façon, lecture,

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