RESULTATS ULTRA-TRAIL (+150 KM)

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Ultra Trail 
100 miles du sud de la France
12 octobre 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Ultra-Trail des 100 miles du sud de la France. Course offrant l’opportunité unique de relier physiquement la mer à la montagne. « Que faut-il faire lorsqu’on a vraiment tout essayé et qu’on a échoué sur tout, mais que l’on sait avoir raison ? On essai encore.   – Thomas Edison Revivre les bons moments d’un Ultra Trail Ca y est, nous y sommes. Dernière course de l’année avant un break de 2-3 mois. Je ne me suis pas spécialement préparé pour l’évènement mais j’ai vraiment envi de finir sur une bonne note et je suis vraiment confiant qu’en en la réussite pour cette course. Voila 3 ans, depuis mon dernier succès au Tor des géants, que je ne me suis pas confronté à un ultra trail. Pour un retour à cette discipline, je n’ai peut être pas choisi l’un des plus simple avec au programme 166 km et 7500 de dénivelé positif. Nous sommes 400 à nous s’élancer de Font Romeu pour la première édition d’Ultra Trail dont le tracé part de la montagne pour rejoindre la mer à Argelès sur mer en empruntant une partie du GR 10. Le dépars de cette course, pour une fois n’est pas matinal. Le départ est donné à 15h00. Arrivé sur les lieux de bonne heure, je suis l’un des premiers à me plier à la traditionnelle vérification du matériel. Pas de reproche à me faire, je peux dore et déjà me mettre en tenue de combat et aller déposer mes 3 sacs qui me suivront tout au long de la course. Sac que je pourrai récupérer aux bases de vie pour prendre des affaires propres et en adéquation aux différentes conditions météos que nous rencontrerons sur le tracé. A 10 heures tout est bouclé et il faut maintenant patienter jusqu’au départ de la course. Chocolat chaud, lecture des actualités en attendant la pasta partie d’avant course suivi d’une petite sieste d’après repas (où comme à mon habitude je n’arriverai pas à fermer les yeux) et les 15h00 arriveront tout doucement. La course Le départ approche et l’organisateur appel tous les coureurs à prendre place derrière la ligne de départ afin que nous soyons tous bipés pour le chronométrage. Chose faite, dernière recommandation de course et le départ va être donné par les élèves du lycée climatique de Ft Romeu venu pour l’occasion. Ca y est, nous voilà tous partie pour une grande aventure humaine de 166 km pour les plus courageux. La course part sur un rythme plutôt tranquille mais assez soutenu. Je me suis positionné parmi les premiers et je fais ma place dans les 10 pour les premiers kilomètres. Les coureurs ont l’air serein et concentré sur leur course. Les kilomètres passent et je rétrograde dans l’arrière de la course, à mon juste niveau. La mise en jambe se passe plutôt bien. Je n’ai pas de ressenti niveau douleur et le parcours reste relativement roulant pour les premiers kilomètres. Tout va bien pour le moment. Nous passons par le Fort de Mont-Louis où viennent s’entrainer les Commandos. La course est bien balisée pour le moment et les premiers ravitaillements ne se font pas attendre. Niveau météo, le temps est assez couvert et arrivé en fin d’après-midi, les températures ressenties sont assez fraiches. La nuit arrive, les écarts se creusent parmi les coureurs et le balisage laisse vraiment à désirer.  La pluie revient à nouveau sur le col del Pal et doucement nous arrivons à la première base de vie au kilomètre 45 dans le village de Py. Au refuge, il est temps de faire le point sur mon physique. Je suis trempé et le physique n’est pas au mieux. Je ne m’étais pas fixé d’objectif niveau chrono mais je sais que je suis bien en deçà de mon niveau. Première chose à faire, se changer pour repartir au sec et ensuite aller se ravitailler pour repartir dans les meilleures conditions et retrouver le moral déjà bien entamé. Dans la tête ce n’est pas ça et je cogite à beaucoup d’autres choses que la course. Inconsciemment je suis sorti de la course, mais s’en doute je refuse de l’accepter et repart comme si de rien n’était. Après plus de 30 minutes de pose, je décide de repartir. Le cœur n’y est pas, mais je dois pourtant y retourner. La pluie en enfin cessé et j’attaque la partie qui contourne le Canigou. Les kilomètres passent et le terrain très technique n’avantage en rien ma condition morale. Je ne parviens pas à courir et à m’accrocher avec un peloton et me retrouve souvent seul. La nuit est longue et tout doucement j’arrive au niveau du refuge des Cortalets. C’est la dégringolade au classement. Je me rapproche dangereusement des barrières horaires synonymes d’élimination. Je n’arrive plus à avancer mais refuse d’abdiquer. Je n’avais vraiment pas prévu ce scénario. Alors que j’avais plus de 5 heures d’avances sur les premières barrières horaires, puis 3 heures d’avances, voila maintenant au kilomètre 65, qu’il ne me reste tout juste 45 min d’avance avant l’élimination. Je ne suis pas le seul à être dans cette situation, où certain on déjà arrêté, tandis que pour la grande partie des autres coureur, leur retard est également conséquent sur leur prévisionnel. Il n’est pas question d’arrêter car physiquement tout va presque « normalement » pour en être rendu à plus de 70 kilomètres mais au fil des kilomètres je continue de perdre du temps sur les barrières horaires. Un peu plus d’une heure se son écoulé et arrivé au kilomètre 75-80, me voilà arrivé a la limite de la barrière horaire. Je peux encore continue car mathématiquement je ne suis pas éliminé mais avec juste 5-10 minutes d’avances sur les barrières horaire, je sais que je ne suis pas capable d’inversé la tendance sur encore près de 90 kilomètres à parcourir et un moral dans les chaussettes. A cet instant je suis d’avantage préoccupé par d’autre soucis personnel que de continuer la course et devoir m’arrêter

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Tor des géants
11 septembre 2011

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course, lors du prestigieux Tor des géants. L’un des Trails considéré comme le plus dur au monde avec ses 330 km et 24.000 mètres de dénivelé positif se déroulant dans 34 communes de la Vallée d’Aoste. « Quand tu es arrivé au sommet de la montagne, ce n’est pas fini. Continue de grimper, il y a encore le ciel et les étoiles à conquérir »  – Proverbe Chinois Envi d’aller encore plus haut et plus loin. Ont y aient ! Oubliez mon succès à l’ironman de Nice. Il faut passer au plateau final. Celui-ci à pour nom « Tor des géants ». Petit retour en arrière… Nous sommes en 2010, pour la deuxième fois consécutive, je m’inscris à l’UTMB. En 2010, celui-ci ne ce déroulera pas comme prévu, puisqu’il la course sera arrêté au kilomètre 20. Je n’ai pas envi de m’y réinscrire une troisième fois. Je n’ai plus vraiment confiance aux organisateurs de cette course. L’annulé un an auparavant et pourquoi cela se reproduirait pas encore cette année ?! Néanmoins le plateau de Chamonix m’attire toujours et j’entends parler de la PTL (Petite trotte à Léon). Une course de 320 km par équipe de 2 ou 3, en autonomie total. Certes cette course est organisée aussi par ceux de l’UTMB, mais le faite d’une autonomie total me rassure quant à une non annulation de la course. De ce pas, je me mets à chercher un ou deux équipier en guise de binôme. Dans mes proches, le tour de la question est vite passé au crible et vite balayé. Trouver quelqu’un, près à vous suivre pour une course de plus de 300 km de montagne avec plus de 20.000 km de dénivelé positif, n’est pas chose simple. Je m’en remets à internet et poste une annonce pour trouver un « débile » comme moi. Mon premier contact sera un Russe, mais se désistera au bout de quelques semaines. Plus tard, un Belge me contactera désireux de m’accompagner. Celui-ci s’appel Claude Lambin. Nous faisons connaissance sur notre vécu sportif et savoir si nos niveaux sportifs son comparable. Il est important de trouver un binôme avec un niveau cohérent avec le votre. Il m’indique, qu’il vient de terminé la première édition du Tor des géant qui a eu lieu en 2010 et que suite à une logistique beaucoup trop importante, l’épreuve du Tor des géants, risque de ne pas se renouveler en 2011 mais plutôt en 2012. Volontiers, nous allons nous inscrire à la PTL 2011. Après quelques semaines, encore une fois, changement de musique. Il m’indique qu’il se désiste de la PTL car il vient d’apprendre que le Tor des géants est reconduit en 2011. Il m’explique un peu le tracé et m’encourage à m’y inscrire. Pour moi c’est vendu. Un mois plus tard, les inscriptions débuteront et en moins de 24 heures, tout était clôturé. 600 personnes avaient déjà réservé ! Ouf ! J’ai mon dossard. Je commence à en parler autour de moi. Le président adjoint de l’amicale des pompiers de Plaisir, Aurélien Chevalier, ne tarde pas à me contacter pour vouloir me sponsoriser à l’effigie du CIS Plaisir. La caserne ne mettra pas longtemps à me répondre favorablement pour me suivre dans mon projet fou. Pour la course, je serai équipé de vêtements à l’effigie du logo de la caserne. Belle preuve de confiance en moi. A cet instant, il me faut vraiment terminer cette course pour les remercier de leur confiance. Au travail. La tour d’instruction de la caserne de Plaisir pour principale lieu d’entrainement Nous sommes en janvier et j’ai 8 mois devant moi pour me préparer à une telle épreuve. Deux fois les distances de l’UTMB ou bien deux fois la distance de la diagonale des fous. Rien que ça ! A ce moment là, les première questions, sans réponses…comment me préparer à cette course, moi qui a peu de temps à consacrer au sport au vu de mon rythme professionnelle qui est déjà infernale. Je décide de repartir sur les mêmes principes d’entrainement que pour celui de l’UTMB. Je vais m’isoler certain soir et week end sur la bute de Trappes (78) et m’efforce de la monter encore et encore pendant plusieurs heures pour habituer mes jambes à manger du dénivelé. Mes soirs et week end de garde à la caserne, je passe presque toute mes soirée, isolé seul à la frontal, les pieds lesté avec 1 kg à chaque cheville sans en oublier mon bip d’intervention à monter et descendre pendant plusieurs heures la tour d’instruction, jusque minuit passé pour certain soir. Les week end, j’y passerai jusqu’à 4 heures non stop les après midi encore à monter et descendre les marches. Exercices des plus pénible mais je dois réussir cette course et l’entrainement passera par ce succès. Je n’ai pas la chance d’avoir la montagne en bas de chez moi pour mes entrainement. Je dois bricoler avec ce qui met propose, avec ce qui est à ma porté. Durant ces 8 mois de pseudo préparation, je me suis tout de même bien aguerri les jambes et mes succès aux 80 kilomètres de l’éco trail de Paris et surtout mon succès à l’Ironman de Nice deux mois avant la course, m’ont permis d’avoir une confiance en moi des plus irréprochable. Nous arrivons sans la dernière ligne droite avant la course et outre la finalisation de ma préparation physique, je dois aussi gérer la logistique, qui est loin d’être mon point fort à cause d’un budget dès plus serré. Encore une fois, je vais devoir m’en retourner à du rustique. L’hôtel ce n’est pas possible pour moi. Je réserve un emplacement de tente au camping où j’ai l’habitude de séjournée lors de mes week end à Chamonix. Pas de place non plus pour prendre dans mes affaires un matelas. L’avant dernière nuit d’avant course, se passera à même le sol. Négligence de ma part ou budget, cela aura été un très mauvais choix que de passer une mauvaise nuit dans le froid et sans aucun

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UTMB : 166 km
27 août 2010

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course, lors du prestigieux UTMB. L’un des Trails considéré le plus prestigieux au monde avec ses 170 km et 9500 mètres de dénivelé positif autour du Mt Blanc. « Si l’on n’apprend pas à échouer, on échoue à apprendre »  – Tal Ben-Shahar Envi de remettre ça ! Digne d’un championnat du monde. Sur les coups de 18h30, visage fermé où l’angoisse glisse fugitivement, ils vont tenter d’abattre ces barrières, bâties par la routine d’un quotidien où ils se sentent enfermés. Peu de choses pour les accompagner. Juste une paire de chaussures, un sac à dos qui sangle les épaules et leurs convictions en bandoulière. Place du triangle de l’Amitié à Chamonix, face au Mont Blanc, ils seront ces ‘’conquérants de l’inutile’’. Ces trailers, qu’ils se rêvaient il y a quelques temps encore, en fouettant l’asphalte le dimanche matin. Ceux finalement sans qui l’Ultra Trail du Mont Blanc serait resté une feuille blanche dans un calepin. Car s’il fallait un projet, né dans la démesure, pour raconter une histoire, il fallait aussi des hommes et des femmes pour en noircir les chapitres. Et depuis sept ans, cette fièvre pour l’effort au long cours, qui consume chaque année les artères de Chamonix à la fin du mois d’août, enivre la planète Trail. L’épreuve  offrira un plateau d’une densité jamais égalée. Une liste de postulant qui fait penser à un championnat du monde de l’Ultra Trail. Cependant, nous sommes 2300 participants à l’UTMB à s’élancés dans Chamonix à 18h30. Mais la course n’aura duré tout juste une ou deux heures. Vers 21 heure, on apprend l’annulation de l’épreuve en raison des conditions météo qui se sont dégradées et d’un ‘’éboulement’’ survenu sur le parcours de la course du côté du col de la Seigne. La superbe musique d’Evangelis, tirés du film 1492, avait pourtant donné une dimension presque mystique au départ de la 8ème édition de l’UTMB, course reine de l’Ultra Trail. La météo, qui se sera montrée bien défavorable, a décidé que cette année, il n’y aurait pas de course. Scandaleux ! La course a commencé depuis tout juste deux heures, que dans le peloton devant moi, nous entendons des rumeurs de fin de course. Je crois à une plaisanterie, mais la réalité quelques minutes plus tard, s’avérera vrai. Pourquoi arrêter la course ? Que se passe t-il ? Les questions se posent et personnes pour nous en donner les raisons. Je ne réalise pas. Comment est-ce possible ? Les raison qui seraient invoqué seraient les conditions météo et un « éboulement de terre ». Les coureurs sont partagés, certains évoque la raison alors que d’autre comme moi crie au scandale. Devoir arrêter une course pour un simple éboulement de terre qui aurai été facilement détournable ou pour des conditions météo soi disant trop dangereuse. Pour ma part je ne peux pas accepter cela. Il s’agit bien d’une course autour du Mt Blanc et non pas d’une course autour d’un stade de foot. Les conditions météo, sont connues d’avance. La montagne à plus de 2000 mètres d’altitude, ce n’est pas les cocotiers. Ce n’est pas à la montagne de s’adapter à l’être humain mais bien à l’être humain de prendre conscience de savoir dans quoi il s’engage. Cependant les organisateur, sont dépités de leur décision, qui n’a pas du être facile à prendre et se retrouvent vite débordé de question, pour lesquelles, ils n’ont pas toujours réponses. Ils font leurs maximums pour limiter la casse. Un message SMS sera envoyé à tous les coureurs à 03h du matin, leur signifiant, qu’un nouveau départ se organisé au petit matin pour une course beaucoup plus courte. Pour ma part, je dors en tente et toutes mes affaires sont trempées. Je n’ai plus la tête à cette fête et reste sur ma déception de l’annulation de la course. Plus tard, pour les coureurs, qui n’auront pas pris le dépars de cette nouvelle course, une enveloppe de 100 euros, nous parviendra en dédommagement, mais à quoi bon. Ca ne gommera pas les sacrifices de chacun dans la préparation de la course, ni même un billet de train ou avion pour certain. C’est un échec total pour tout le monde.  Vouloir participer aux 166 km de l’UTMB, ce n’est pas s’amuser dans la cour d’une récréation. Il faut prendre conscience des difficultés de la montagne. Les organisateurs, de plus en plus s’adaptent aux coureurs par peur de danger ou autres accidents qu’ils pourraient se produire pendant la course. Il serai bien d’inverser les rôles et de ne pas tomber dans une spirale où devoir arrêter les courses à la moindre difficulté viendrai une habitude. N’oublions pas que de participer à l’UTMB à un coup financier non des moindres et pour certain des sacrifices sur leur vie de famille suite à une grosse préparation physique qui les a éloigné de leur famille. Je ne parle même pas des coureurs qui viennent des 4 coins du monde. Certains viennent de l’autre bout du monde et on du poser une semaine de vacances. Il est temps que chacun prenne conscience des sacrifices des uns et des autres à participer à une telle épreuve ainsi que les organisateurs à devoir annulé les courses à la première difficulté météo. Mais comment en vouloir, aux organisateurs, qui sans eux, d’aussi belles courses ne verraient pas le jour. Il faut vraiment que chacun se recentre sur les difficultés des courses de montagne et à ne plus les arrêter pour un rien. La montagne c’est des températures négatives, du froid, une météo aléatoire, de la neige, des éboulements de pierres ou autres avalanche. Sinon il y a aussi des courses de semi-marathon en agglomération pour ceux qui ne voudraient pas voir la réalité de la montagne en face. Que l’UTMB retrouve sa noblesse avec ces lois de la montagne.

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UTMB : 166 km
28 août 2009

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon tout premier Ultra-Trail, lors du prestigieux UTMB. L’un des Trails considéré le plus prestigieux au monde avec ses 170 km et 9500 mètres de dénivelé positif autour du Mt Blanc. « Pour pouvoir contempler un arc-en-ciel, il faut d’abord endurer la pluie »   – Proverbe Chinois L’apothéose du Trail pour franchir un nouveau palier 166 km  en ligne de mire. La bise à chaque arrivant. C’est ce qu’a promis l’organisatrice Catherine Poleti avant le départ. Voila de quoi motiver les 2300 coureurs qui ont pris place au départ. L’ambiance est galvanisante. Il y a près de 2300 forçats sont partis donc, venus de 51 pays. A chacun sa conquête du paradis. Et pour 2300 personnes, sera l’heure de leur quête du Graal. Pour eux, tout commencera et se terminera par une musique. ‘’Conquest of paradise’’, de Vangelis, la musique du film de Ridley Scott ‘’1492 : Christophe Colomb’’. Mais passé les Houches, l’hymne galvanisante ne sera déjà plus qu’un souvenir pour les uns, un espoir de l’entendre pour les autres. Dans cette lutte contre soi, ce dépassement contre soi même, les 2300 trailers enchaineront leurs pas, se formant naturellement en groupes de niveau, afin d’affronter la première nuit alpine. Me revoilà pour la deuxième fois consécutive à Chamonix et je décide de retourner au même camping que l’année dernière. Cependant cette fois-ci je suis seul à venir participer à cette course. Je vais enfin savoir ce que je vaux et à quel niveau je me situe en Trail. Pour cet évènement, pas moyen de me louper. Je me prépare plus ou moins intensivement durant 3 mois avant la course et pour cela, je me rends régulièrement à la butte de Trappes pour m’entrainer à manger du déniveler. J’y passe la plus part du temps, plusieurs heures pour vraiment habituer le cerveau de mes muscles à se familiariser avec ce type de déniveler. J’arrive très confiant à Chamonix, aucune blessure n’est là pour me perturber. Le temps aussi est au rendez vous pour que ce week end s’annonce festif. Dernier achat d’avant course, sac prêt, il me reste plus que la traditionnelle vérification des sacs par les contrôleurs de la course ainsi que mon dossard à récupérer. Me voila fin prêt pour le départ de la course. J’essai d’alléger mon sac au maximum, en prenant en considération, qu’il y a suffisamment de ravitaillement sur le parcours pour ne pas m’embêter avec un sac trop lourd. De plus j’ai encore en mémoire mon sac de l’année précédente, qui m’avais beaucoup gêné pendant la course du à son poids. Car n’oublions qu’il s’agit d’une course d’environ 40-45 heures et devoir supporter un gros poids dans son dos pendant tous ce temps là est vraiment contraignant. De plus je me souviens qu’à l’arriver de la CCC, l’année d’avant, j’avais dans mon Camelbak, presque toutes mes vives de course de départ. Je n’avais presque rien consommé et avais du transporter gratuitement le tout pendant toute la durée de la course. Cette fois-ci, je ne veux vraiment pas renouveler les mêmes erreurs de course avec un sac trop lourd. Une fois mon sac allégé au maximum, il est temps pour moi de me diriger vers la ligne de départ et de m’imprégner de cette ambiance si particulière. Je regarde autour de moi, sonde certain coureur, en observe d’autre. On est tous dans le même bateaux, tous dans la même merde, tous là avec un seul et même but…devenir finisher de l’UTMB ! La course Apres quelques recommandation des directeur de course pour nous mettre en garde sur la course et nous souhaiter bonne chance, le départ est donné. Les élites partent sur un train très soutenue qui avoisine les 18 km/h, tandis que nous, les autres, partons au rythme de la foule et des encouragements. Au fil des kilomètres, je suis vite rassuré, les jambes sont là et aucune défaillance technique n’est à déplorer. J’enchaine à mon rythme et avec facilité les kilomètres ainsi que les ravitaillements. Les sensations de course sont bien meilleures que celle de l’année dernière et mon échec au Trail Blanch de Font Romeu est vite oublié. J’arrive tout doucement à mis course. La première nuit c’est plus ou moins bien passé malgré un froid glacial où les températures ne dépasseront pas les 5 degrés. J’étais vraiment content de voir le jour ce lever pour pouvoir retrouver de la chaleur. La journée ce déroulera sans pépin physique et après 25 heures de course, j’attaque ma deuxième nuit. Cette deuxième nuit à été une transformation pour moi. J’ai réussi à me transcender comme jamais. J’ai eu un moment d’euphorie, qui m’a permis de rattraper énormément de coureurs. Je me souviens aussi, qu’aucun coureur ne ma doublé jusqu’au petit jour. Je découvre aussi par les mêmes occasions le phénomène d’hallucination, mélange de fatigue et d’effort physique. J’y aurai découvert dans les sous bois, des souches d’arbres avec une apparition humaine ou autre bruit très étrange. Le petit jour pointe à nouveau son nez, et je commence vraiment à fatigué de mes effort de la nuit où j’aurai doublé pas moins de 300 coureurs, pour revenir dans les 800 au classement sur près de 2500 participants. Me voilà maintenant arrivé à plus de 30 heures de course et je commence petit à petit à reconnaitre le paysage de Chamonix au loin. Je commence à perdre un peu patience, comme pour la plus part des coureurs et demande toute les 30 minutes, combien de kilomètre ils nous restent à parcourir. On vous annonce 18 km, puis 1 heure plus tard, se sera 22 kilomètre par d’autre promeneur ou autre coureur. Ca vous rend fou, cette approximation, vous êtes fatigué et vous n’avez qu’une seul envi, allé dormir. Voila en ligne de mire le dernière ravitaillement et je ne comprends pas tous ces coureur entrain de se reposer sur une chaise pour les uns ou allongé par terre pour les autres, alors que 20 minutes auparavant, on m’annonce à peine 15

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