20 km de Paris en famille
13 octobre 2013

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Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 20 km de Paris en famille, accompagné de mon frère et de mes parents.
Au programme : 20km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien.

« Vous ne sauriez croire avec qu’elle facilité l’impossible se fait dès qu’il est nécessaire »

  – Anatole France

16 ans après la première course avec ma mère

Voilà plusieurs années que je me suis mis à la course en suivant les traces de mes parents. Je suis resté nostalgique de la première course auquel j’avais participé avec ma mère au 20 kilomètres de Paris. A cette époque j’avais 16 ans et ma mère 49 ans. Cette année, cela ferai 16 ans entre cette première course et cette année 2013. Seize plus tard, refaire cette expérience me trottait dans la tête depuis déjà presque un an, date à laquelle j’avais proposé, un an plus tôt se projet à mes parents, de nous retrouver tous les 4 avec mon frère pour participer au 20 kilomètres de Paris. Nous avons tous les 4 pris de la bouteille. Mes 32 ans on laissé place à mes 16 ans de l’époque, de même pour ma mère qui en a cette année 65 ans et mon père 58 ans. Peu importe leur âges, mes parents sont toujours animé par la passion et les défis qu’impose le sport. Mes parents, de grands marcheur et tous inscris dans un club de marche Nordique, accepte se projet de me suivre sur la course ainsi que mon frère. Je suis vraiment content. Je vais pouvoir revivre cette course auquel j’avais participé 16 ans plutôt. Toute la famille est feint prête. Chacun c’est plus où moins préparé à sa manière de son côté. Pour moi, il s’agit plus de retrouver mes parents et mon frère autour d’une course à pied cohésion dans les rues de Paris qu’a une compétition. Même objectif pour mon frère, certes beaucoup moins aguerri que moi-même en course à pied mais les 20 km à effectué ne lui font aucunement peur. Pour mes parents, c’est tout autre. Même s’ils ont un bon niveau en marche, cela fait plusieurs années qu’ils ont arrêté de courir. Ils veulent vraiment faire honneur à leurs 2 enfants en mettant un point à terminer cette course. Comme je dis, commencer à 4 et finir à 4.

La course

Le jour de la course est là et tout le monde est prêt à relever ce défi. Mes parents viennent de Perpignan, mon frère de Toulouse et nous nous retrouvons tous les 4 au pied de la Tour Eiffel pour prendre place au départ de la course.

De là, nous attendrons près d’une heure, une fois le départ de la course donné pour passer à notre tour la ligne de départ. Nous avons mal géré l’heure de notre rendez-vous, ce qui nous oblige à partir dans la dernière vague de course.

Déjà que nous savions, que nous ne serions pas rapide, partir dans les derniers nous avantage à rien, surtout, que malgré la courte distance de 20 km, il y a des barrières horaires à respecter, donc attention quant même à ne pas prendre trop de retard.

Ca y est, nous avons franchi la ligne de départ et je peux y voir de la rage sur le visage de ma mère à vouloir en découdre avec cette course. Elle en a oublié ces 2 hernies discales et son mal de dos quelques semaines auparavant, qu’elle avait bien cachées de me dire pour ne pas m’inquiéter. A quelques semaines avant le départ de la course, sa décision était indécise, tellement son dos la faisait souffrir. Peu importe, la douleur est oublié et elle se prend même à courir. Mon père reste légèrement en retrait et mon frère et moi alterneront pendant toutes la durée de la course à rester auprès de nos parents. Après quelques kilomètre, ma mère ralenti mais continu sur un rythme très soutenu et mon père prend les devants quelques mètres devant. La course continue et nos parents enchaine les kilomètres sans ce plaindre, au contraire, ils sont ravis de pourvoir faire cette course à nos côté. Au classement, nous ne tardons pas à prendre la dernière place de la course, et puis, des derniers, il en faut bien. Cela n’altère en rien la confiance, ni la niaque de mes parents. Peu importe la place, d’ailleurs, ils ne se rendent pas forcément compte qu’il n’y a plus personne dernière, car leur objectif est de regarder devant et non derrière. Pendant la course, pas le temps pour une pose pipi ou autre pose de récupération, nous somme très juste au niveau du chrono et les organisateurs, commencent petit à petit à démonter les portiques de chronométrage. Les techniciens sont obligés de rendre les routes à la circulation. Au fur et à mesure de la course, nous rejoignions petit à petit des groupes de coureurs, qui se greffent à nous et ainsi, nous continuons tous ensemble vers l’objectif de la ligne d’arrivée. Quelques grimasse, commencent à se faire lire sur les visages de certaines personnes. Mes parents, même si je sais de l’intérieur, qu’ils grimassent, ne font strictement rien paraitre et ne se plaigne pas, ils continuent d’avancer vers la victoire ; vers leur victoire.

Ca y est, nous y sommes presque, mes parents accélère légèrement le rythme de course. Nous pouvons croiser ceux qui sont déjà finisher et c’est sous leurs applaudissements ainsi que ceux du public et des touristes, que nous terminons la course. Dans notre groupe, une femme est à bout et apres avoir été récupérer du sucre et de l’eau afin de la resucée, je reste un instant à ces côté pour l’aider à terminer la course. Elle reprend des couleurs et de mon côté je men vais rejoindre mes parents pour franchir la ligne d’arrivée ensemble sous les applaudissements des derniers spectateurs. Il était temps d’arriver car les organisateurs commençaient à démonter le décor d’arrivée. Ouf, au moins, pour immortaliser cette course, nous aurons pu récupérer à temps les médailles. Ca y est nous avons réussi notre défi, aller jusqu’au bout de notre effort et finir à 4.

Reste plus cas aller fêter ça au restaurant autour d’un bon repas et d’un bon verre et chacun, reprendra le chemin de chez lui. Moment inoubliable. Merci à vous 3 !