Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 70 km lors du prestigieux festival des Templiers dans la ville de Nant (12).
« Il y a plus de courage que de talent dans la plupart des réussites »
– Félix Leclerc
Envi de revivre les émotions de mon tout premier Trail
Comment ne pas revivre ma toute première expérience en Trail, celle qui ma transporté dans ce sport, à la découverte de la nature et de moi-même. J’avais besoin de retourner à Nant dans l’Aveyron pour revivre mon Trail de 2007. Accompagné ou seul, peut importe, il me faut y retourner pour retrouver cette ambiance si particulière et magique. Deux ans se sont écoulés depuis 2007 et au sein de la caserne des pompiers de St Denis, il y a eu du changement et de nouvelles têtes. La cohésion deux ans auparavant n’est plus là et les nouveaux arrivants ne sont pas de la partie pour vouloir me suivre sur une distance de 70 km. Tan pis, je m’en rapporterai à ma motivation de vouloir vivre et revivre cette expérience Trail, cette expérience humaine. Se sera seul, que je me rendrai à Nant. C’est beaucoup moins drôle et moins marrant que d’y aller avec des camarades, mais il me faut continuer d’avancer et de vivre de grands moments dans ce sport. Cette année, fini le confort du mini bus, fini l’hôtel et son lit douillé, se sera en mode rustique que je me rendrai sur place. Direction la gare SNCF. Là-bas, une petite voiture de location m’attend un peu plus loin dans une agence pour me rendre sur la ville de Nant. Pour l’hôtel, la voiture fera très bien l’affaire, car devoir s’y rendre seul, le souci, c’est le coup financier. Il ne faut pas être trop gourmant et savoir se satisfaire du minimum. Me voila arrivé sur place, il me reste plus cas récupérer mon dossard, me caler des sandwiches, qui feront office de mon repas du soir et préparer mon sac pour le lendemain. Je m’aperçois vite que sur le parking, je ne suis pas le seul dans cette situation à avoir opté pour l’hôtel voiture. Après une courte nuit, où j’ai eu énormément de mal à trouver le sommeil et à fermer les yeux, il est déjà temps de se préparer pour le dépars. J’avale vite de quoi prendre des forces pour la course et me dirige vers le départ où déjà des centaines de coureurs ont pris place. Chacun raconte ces campagnes, d’autres encore endormis, recherche une deuxième motivation et d’autre sont entrain de revisiter leur futur course. Pour ma part, je me calle dans la foule, m’imprègne de l’ambiance et guette ma montre sur l’horaire du départ. 09h23 comme chrono il y a deux ans. Cette fois ci, l’objectif est de passer sous la barre des 09h00 de course. Deux ans se sont écoulé, et cette fois ci j’ai un premier vécu Trail, alors oui, il me faut améliorer mon chrono.
Toutes les frontales sont allumés, le speakeur, chauffe l’ambiance avec son micro et à son habituel, c’est sous une chanson d’ERA, que le départ sera donné. Enfin !
La course
Je retrouve l’ambiance et cette même chaleur humaine d’auparavant et sous ma fougue je me laisse transporter par l’allure des plus aguerrie. Me voila partie pour 68 km de bonheur à la conquête de devenir finisher. Comme à mon habitude, je pars assez vite mais le tracé du parcours obtiendra gain de cause sur mes jambes et c’est tout naturellement que je ralentirai. Les kilomètres s’enchainent avec simplicité, je suis dans ma course et dans monde, les soucis sont oubliés et laissé de côté…au moins pendant la durée de la course.
Au fil de la course, je suis légèrement en retard sur le chrono que je m’étais fixé, mais garde toujours espoir de rattraper mon temps perdu. J’essai de rattraper des groupes de coureurs et de rester dans leur sillage mais cela deviens de plus en plus dur. Et pour cause, élément que je n’avais pas pris en considération ou plutôt que je n’avais pas voulu tenir compte, c’est que 2 mois auparavant, je terminais les 166 km de l’UTMB. Mon physique n’étais pas encore assez aguerri pour cumuler et digérer de tel effort en aussi peu de temps. De plus « la nuit blanche » passé la veille dans la voiture, où je n’ai quasiment pas dormi, se fait sentir sur l’organisme. Ça sera confirmé à l’arrivée, malgré une belle course en 09h45, soi juste 22 min de plus que pour ma première édition. C’est avec quelques regrées que je franchi la ligne d’arrivée, mais les applaudissements et réconfort des spectateurs, vous font vite oublier votre chrono. Reste plus cas reprendre des forces, aller me changer et retour aussi expéditif que pour venir. Pas le temps de ce douché, il me faut pas trainer pour aller rendre la voiture de location et reprendre mon train pour Paris.
Encore une belle expérience, que d’avoir terminé cette belle course et il est temps pour moi de me projeter sur un nouveau Trail…Dans deux mois Ft Romeu me revoilà pour gommer mon échec de l’année dernière.