Eco Trail de Paris : 80 km
20 mars 2010

Table des matières

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 80 km de l’Eco Trail de Paris, avec un départ depuis la base de loisir de St Quentin-en-Yvelines et une prestigieuse arrivée au 1er étage de la Tour Eiffel.

« Qu’est ce qui conditionne la réussite ? La capacité à soutenir un effort continu 

– Henry Ford

Pour le fun et à domicile

Un Trail à Paris ! Pourquoi pas ?

On m’en avait déjà parlé un an auparavant, mais pour des raisons de planning, je n’avais pu m’y inscrire. Pourquoi pas cette année ! C’est à 15 min de chez moi et après tout se sera l’occasion de découvrir le domaine forestier de la région, vu que 80% de la course se fait en sous bois. De la base Régionale de loisirs de Saint Quentin en Yvelines, en passant par le bois de la Roussière, la forêt Domaniale de Versailles, le Bois de Pont Colbert, la forêt Domaniale de Meudon, le Domaine de l’Observatoire de Meudon, la forêt Domaniale de Fausse Reposes, le Haras de Jardy, le Domaine de  Cloud, L’Ile  Saint Germain, les Quai de Seine…pour terminer au 1er étage de la Tour Eiffel. L’occasion ou jamais que de pouvoir monter au premier étage de la Tour Eiffel, qui pour la course a été privatisé. Royale !

Ce Trail est réputé pour être assez roulant et sans trop de difficulté apparente, avec uniquement 1600 mètres de dénivelé positif. Pas énorme pour une course qui fait 80 km. Très vite, une question se pose comme à mon habite. Le chrono dans tout ça ! Combien ? Je fais rapidement la comparaison de ce Trail avec celui des Templiers qui fait près de 70 km. Certes celui-ci fais 10 km de plus mais avec un dénivelé beaucoup moindre. Après un calcul assez rapide dans ma tête, je me dis que me rapprocher des 10 heures voir même passer sous la barre des 10 heures n’est pas inaccessible. Après tout, la course le dira !

Et oui, car le hasard de mon planning, fera que l’anniversaire d’un ami dont je ne pouvais manquer occasion, sera programmé juste la veille de la course ! Pas top pour préparer au mieux une course de 80 km. Tan pis, c’est les règles. Apres une soirée et quelques abus qui s’en suivront, il faut maintenant passer à autre chose et se mettre dans la course. Et c’est moins d’être facile.

La course

Dans ma tête sonne encore la soirée d’hier soir et je n’ai qu’une envi, retourné me coucher. Il va me falloir assumer et payer la soirée d’hier soir. Pour le chrono des 10 heures que je m’étais fixé, il va falloir le revoir à la hausse. Non sans stress, je me rends à pied de mon domicile, sur la ligne de départ avec un gros mal de tête. Je m’aperçois vite que je risque de rater le dépars de la course si je n’accélère pas mes foulées. Arrivé à hauteur de la base de loisir de Saint Quentin en Yvelines, un passant en voiture, me voyant en retard pour la course, se propose de me prendre en voiture pour m’accompagner le plus rapidement possible afin de prendre le départ avec les autres coureurs.

Arrivé sur les lieux, pas le temps de cogiter ou autres, j’ai juste le temps de me positionner dans la foule, que le dépars de la course est donné. Ouf, il était moins une ! Rien ne va au dépars de la course, il me tarde l’arrivé pour aller me coucher. Tan pis pour moi, je dois l’assumer en terminant la course et pour le chrono on verra, ce n’est plus une priorité.

Les 30 premiers kilomètres sont laborieux et à mis chemin je commence enfin à digérer ma soirée et a me mettre dans la course. Malgré ça, je là subis mais m’accroche tant bien que mal. Je sais que je serai au premier étage de la Tour Eiffel ! La course suis son cour avec ces galères mais peu importe, les kilomètres s’enchaine et après 11 heures de course, me voila avec le privilège de gravir le 1er étages de la Tour Eiffel pour franchir la ligne d’arrivée et ainsi devenir finisher. Une belle fierté quant même. Apres tout, 11 heures d’effort, ce n’est pas donné à tout le monde, de plus dans mon état d’avant course. Je reste satisfais de ma prestation et pense même remettre ça l’année prochaine si mon planning me le permettra. Retour à la maison, une bonne douche et enfin je retrouve mon lit que j’avais quitté trop prématurément.