Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Marathon de Paris.
Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien.
« Le succès : 1 % d’inspiration et 99 % de transpiration »
– Thomas Edison
Me rapprocher des 3h15 min
De toutes les couleurs ! Paris en a vu de toutes les couleurs, sur les coup de 7h30 du mat’ quant le flot incessant des 37.000 forçats du bitume commença à prendre possession des Champs-Elysées, par vagues successives, un peu plus d’une heure avant le grand lâcher dans les rues de la Capitale. Les tronchent pas rasées et les yeux cernés des fêtards, à peine sortis de leur boite, n’avaient rien à voir avec le sourire éclatant des milliers de marathoniens qui sortaient des bouches du métro. La grande fête. Celle des amoureux de la course à pied. Celle qui vient couronner deux, trois, voire quatre mois de préparation, de doute parfois aussi. Il y a surtout, nous, les anonymes du peloton, qui donnez corps, couleurs et densité à l’épreuve parisienne.
Tout juste 3 semaines, qui s’épare les 80 km de l’éco de Paris au marathon de Paris. Pas des mieux pour préparer une course de 42 km. Enfin bon, c’est ainsi et pas autrement, alors il va falloir composer avec ! Sur place, je retrouve un contingent de la Brigade, mon ami Pierre Yves Ancel. J’ai toujours le même objectif de mes débuts en marathon, faire 3 heure 15 minutes. Pour mon deuxième marathon, je n’ai pas fais de préparation spécifique marathon, mais je me suis juste contenté à mon habitude, de m’entretenir physiquement en course à pied avec mes sorties habituels d’une heure et pas plus.
La course
Sur place, c’est toujours la même ambiance, je retrouve des collègues de différentes casernes. Comme à son habitude, « les pompiers de Paris », dont je fais partie, auront l’honneur de faire une chaine humaine pour séparer les coureurs élites du restant du peloton. Moment magique que de voir l’élite mondial de la course à pied entrain de finir de s’échauffer devant vous et de vous dire que vous partirez juste derrière eux. C’est vraiment un beau privilège.
La chaine humaine se forment et dans quelques instant, le dépars de la course sera donné. Ca y est nous voila parti pour 42 kilomètres. A nous Paris. Les élites partent sur un rythme de 20 km/h, tandis que moi, aspiré par les coureurs, je suis à 15km/h. J’enchaine les kilomètres, en asseyant de me rapprocher le plus possible de mon objectif de chrono et guette de temps en temps les donneurs d’allure avec leur ballon horaire dans le dos. Nous sommes à mi parcours et les donneurs d’allure de 03h15, ne m’ont toujours pas doublé. Bon signe pour la suite. Jusqu’au 25 kilomètres, tout se passera bien mais arrivé aux trentièmes kilomètres, ça devient vraiment dur, très dur d’ailleurs. Les donneurs d’allure de 03h15 me dépasseront les uns après les autres et encore une fois c’est bien au mental qu’il va falloir ne pas craquer. Le ravitaillement du 35ème kilomètre arrive et se sera pour moi l’occasion de marcher et de me reposer, je suis vidé. Tans bien que mal, je repartirai jusqu’au 40ème après encore une fois une pose ravitaillement. Je finirai au mental les deux derniers kilomètres. Moi qui m’étais aguerri en Trail, l’effort marathon est totalement différent de celui d’un trail. Parcourir sans presque s’arrêter 42 km sur du bitume, c’est vraiment traumatisant et dur. Un bain de foule sera là en récompense de cette effort et c’est en 03h40 min finalement que je finirai mon marathon en même temps que mon contingent Pierre-Yves.
Au final, ça restera une belle course et malgré en chrono en de ça de ce que j’espérais, ça restera une expérience de prise et des kilomètres aux compteurs pour la suite.
Il y aura cette année encore 30815 vainqueurs. Pour toujours.