Dans cet article, je t’invite à venir découvrir le Marathon de Toulouse.
Au programme : 42.2km de course à pied dans un cadre historique et culturel exceptionnel de la ville Rose.
« Un gagnant est une personne qui a identifiés ses talents, a travaillé avec acharnement pour les développer et a utilisé ses capacités afin d’accomplir ses objectifs »
– Larry Bird
Découvrir Toulouse et gommer mon dernier chrono du marathon de Paris
Oh marathon ! Oh Toulouse !
42.195 mètres ou 42 km 195 ! Combien de foulée va-t-il nous falloir pour arriver à nos fins ? Cet objectif avoué et préparé depuis tant de temps est enfin là !
Une foulée pour un mètre. Plus de 40.000 foulées donc et autant d’impact sur le bitume toulousain.
Le marathon est un effort à nul autre pareil. A la fois seul au monde et tellement entouré. Le moindre passage en « zone rouge » et jamais plus vous ne pourrez vous en remettre. Chacun trouve son mur. Il ne faut jamais baisser les bras. Le mur d’un départ trop rapide, le mur de kilomètres trop longs, de kilomètres en trop…
Sur le marathon, il se passe toujours quelque chose. L’imprévu fait partie du lot. Aussi je me retrouve en moi-même. Je reste concentré sur l’objectif et ne pense plus qu’à l’arrivée. J’entends mon souffle, je compte mes foulées, je calcule le temps qu’il me reste. Je vais casser le mur et tracer ma route sur le bitume toulousain.
Voilà deux semaines qui sépare les 20 km de Paris en famille. Cette fois plus rien à voir avec cette viré en famille. Là, il s’agit de 42 km, et plus question de se balader. Il va falloir hausser le rythme et surtout gommer tous mes chronos infructueux de l’année 2013. Finir sur une bonne note pour bien commencer 2014 serai de bonne augure. Le marathon donnera son verdict.
J’ai repris mes entrainements « d’entretient physique » comme je les appels et n’est pas eu forcément le temps de faire une grosse préparation physique pour l’évènement du jour. Ce marathon, je le voulais. Me voila toulousain de puis 5 mois et je connais mal la ville. Un marathon ici, me changera du traditionnel tracé du marathon de Paris que je connais maintenant par cœur et de plus celui-ci me permettra de me faire visiter la ville et ces alentour. J’avais tout bon lors de mon inscription. Malgré cette bonne volonté de mettre inscrit, entre temps, dans mon planning très charger, c’est calé un repas et une soirée que je ne peux pas manquer. Il va falloir assumer et jongler avec les 2 évènements. Ce relancer sportivement parlant, n’est pas le week end approprié. Je verrai bien au départ de la course les sensations que je ressens.
La course
Comme cela était prévu, le réveil se fait difficile. Sans tarder, je rejoins la ligne de départ à pied en partant de chez moi. Petit réveil musculaire qui ne me fera pas de mal. Je prends place parmi la foule et attend impatiemment entre quelques bâillements que l’organisation donne le départ de la course. Aller ca y est, c’est parti pour plus de 3500 participants qui nous qu’une seule obsession, en découdre avec les 42 km du bitume toulousain. J’essai de m’imposer un rythme soutenu pour me rapprocher des plus près des 3 heures 30 minutes de course, car à l’évidence faire moins me semble utopique. Et un chrono de 3 heures 30 minutes seront un beau retour pour moi à la compétition pour voir 2014 en plus grand. Après quelques kilomètres, mon corps ou plutôt mes jambes me stoppe vite dans mon enthousiasme d’un tel chrono. Je m’accroche tant bien que mal pour garder le plus longtemps cet objectif en vu. La course se durci de plus en plus. Je me fais doubler, plus que je ne double de personnes. Je ne suis vraiment pas à la rigolade, comme deux semaines auparavant avec ma famille. A mon tour de subir la course et de continuer d’avancer, le plus dignement et proprement possible. Les kilomètres s’enchainent plus ou moins difficilement avec des coups de moins bien à certain endroit et du mieux à d’autre moment. J’essai de gérer ma course au mieux pour garder cet esprit de compétition et accrocher le meilleur chrono possible. A chaque kilomètre qui passe, je guette ma montre pour faire le point et évaluer à combien de temps sera mon futur chrono. Et plus les kilomètre passent et plus je grimasse quant à mon futur chrono.
Je termine mon année comme je l’avais commencé
Et si, une nouvelle fois je franchissais la médiocrité de la barre des 4 heures ! J’y pense de plus en plus et continue de subir la course. J’en suis arrivé à un stade, où seul la délivrance de l’arrivée m’importe, peu importe le chrono. Après un large détour dans l’arrière pays toulousain, nous voilà revenu dans les rues de Toulouse, où comme à mon habitude, la clameur et encouragements des gens me fait accélérer le pas pour terminer en trombe sur la place du Capitole où la délivrance l’attend. Je passe la ligne d’arrivée en 4 heures et 8 minutes. Huit minutes de mieux qu’à mon dernier marathon mais cela reste un chrono, juste catastrophique. Enfin l’année 2013 se termine et il est temps de faire le point avec moi-même et mes piètres résultats de l’année. Pour 2014, ça doit changer et radicalement ! Et cela passera par la reprise de l’entrainement et d’un autre état d’esprit.
Pour vérifier cela, je décide de planifier mon année 2014 et m’inscrire à un maximum de course ou autre chalenge que l’on me proposera. L’année 2014, se sera au menu, le Trail Blanc de Ft Romeu pour une mise en bouche, suivi du mythique marathon de Paris et refaire mes premiers chrono, un défi totalement absurde de relié paris depuis Bordeaux à vélo, moi qui n’aime pas le vélo, cela me va très bien comme challenge, revivre l’Ironman de Nice et pour finir m’aligner sur mon défis le plus fou, au triple Ironman de Lensahn. Je veux du dur et j’ai besoin de me reprouver que j’y suis capable. D’autre course viendront surement compléter le reste du programme mais pour le moment je me contenterai largement de ça et mettrai un point d’honneur à toutes les finir.
A présent se sera sport ou sortie mais plus les deux en même temps, il me faudra faire des choix. Verdict en 2014… !