Trail hivernal du Sancy
18 janvier 2015

Table des matières

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 30 km au Trail hivernal du Sancy au Mont- Dore entre le panorama sur la chaîne des Puy de Sancy et le plateau du Guéry.

« Homme des plaines, pourquoi donc gravis-tu la montagne ? C’est pour mieux apprécier la plaine »

 – Proverbe Népalais

Le Mt Dore, la nostalgie de mon enfance

30 kilomètres avec 1300 mètres de dénivelé positif dans la neige, voici le programme du dimanche 18 janvier 2015 en guise de première course de l’année en compagnie de mon pote Thomas Joubaire de la caserne de Plaisir.

Voilà près de 5 mois que nous avons réservé nos inscriptions et attendons avec impatiente ce week end, qui annonce également le début d’une grosse saison sportive.

Quoi de mieux pour début de saison, que de la commencer par un petit Trail en montage et de plus dans la neige pour ce mettre en jambe pour les prochaine courses à venir.

C’est entre un panorama sur la chaîne des Puy de Sancy et le plateau du Guéry que nous seront plus de 1400 coureurs à nous affronter pour l’occasion. 
Les participants viennent pour la plus part de la région mais aussi de toute la France, et des pays voisin comme la Belgique et de Suisse. Parmi les coureurs de marque, il y a notamment Anne-Lise Rousset (vainqueur CCC 2014), Patrick Bringer, venu défendre sa victoire en 2014 sur le 30 km face à Nicolas Martin, le vice champion de France de trail 2014).

Nous partons de la région parisienne pour rejoindre la ville du Mt Dore où nous avons établis notre camp de base dans un petit appartement loué pour l’occasion. Notre garde pompier terminé pour chacun, nous partons en voiture direction l’Auvergne pour rejoindre la ville du Mt Dore.

Après 5 heures de voiture en musique et en rigolade à ce remémoré nos différentes courses de Trail, nous voilà arrivé à destination où nous prenons place dans notre beau petit F2. Sur place, les températures n’ont plus rien à voir avec celle de Paris. Nous avons perdu plus de 10°. Nous sommes vendredi soir et nous avons une soirée à nous avant de ce mettre dans la course. Nous en profitons pour aller nous faire un petit restaurant montagnard avec au menu une bonne truffade accompagné d’une bonne bouteille de vin blanc et finir par le détour d’une petite Rhumerie pour boire un coup avec les locaux. L’ambiance y est à la rigolade et chacun y va de ces pronostique pour savoir qui sera le meilleur de nous deux lors de la course.

Le lendemain, autre décor. Fini avec le petit apéro d’après repas. Petite randonnée de deux heures pour ce mettre en jambe et aussi profiter du paysage et du décor enneigé. S’en suivra une bonne pizza artisanale et des achats de la nourriture pour la course pour être fin prêt.

16h00,  il est temps d’aller retirer nos dossards, présenter notre matériel obligatoire et de prendre la température de la course. L’ambiance y est familiale et détendu. Dossard retiré et divers renseignements pris sur la course, il est temps de rentrer à l’appartement pour ce mettre au vert. Pour moi, se sera une sieste de 2 heures, alors que mon collègue Thomas en profitera pour préparer son sac. Tout fini, il est l’heure d’aller retrouver tous les coureurs du Trail autour d’une pasta party organisé par la course. Nous finirons la soirée au Casino pour jouer aux machines à sous. 10 euros de misé chacun pour 20 euros de perdu. La chance du débutant n’aura pas. La fatigue nous rappel à l’ordre et il est temps d’aller au lit pour être en forme lors du réveil à 07h00. Jour J, le réveil y est plutôt difficile et chacun y va de sa préparation nutritionnelle d’avant course pour préparer son petit déjeuné. Moi, se sera comme à mon habitude chocolat au lait et biscuit alors que mon collègue optera plutôt pour un plat de patte. Tenue enfilé, dernier détail finalisé, nous allons rejoindre le départ à 5 minutes de l’appartement.

La course

Sur place, nous sommes près de 1450 participants. Tout le monde y va de ces photos, de ces applaudissements pour ce motivé ou autre cris de guerre. Certain on le visage fermé alors que d’autre ne tienne plus en place et attendent avec impatiente que le départ de la course soi donné. Le départ sera donné avec 5 minutes de retard car l’organisateur aura du mal à faire reculer tout le monde derrière la ligne de départ tellement nous sommes nombreux. Ca y est, le départ de la course retenti et c’est sur un rythme de 15 km/h que nous partons alors que la tête de course ne doit pas être loin des 18 km/h.

Le début de la course est relativement simple et bien roulante. Nous sommes encore dans la ville et attaquons par un léger dénivelé négatif. La suite du parcours sera tout autre. Sortie de la ville, nous attaquons par une bonne côte où le rythme de course baissera radicalement en intensité. Je suis encore au côté de mon collègue mais nous aborderont chacun à notre manière les première difficultés. Dans les sous bois qui nous amènerons dans l’arrière pays du Mt Dore, il n’y aura plus un mot dans le peloton de course. Ca respire fort, de 15 km/h, nous sommes passé à tout juste 10 km/h et il est de plus en plus difficile de doubler tellement les chemins sont étroit et accidenté dut au verglas. En ce début de course, j’ai les jambes et de bonnes sensations. Je suis beaucoup plus à l’aise que les autres Trailer dans les monté. J’en profite pour faire une remonté au classement. Sur le plat, tout ce passe très bien aussi, j’arrive à maintenir un 14-15 km/h et à rattrape mon début de course un peu timide en intensité. Les premières difficultés, me concernant viendront des descentes. Je suis un très mauvais descendeur et je redoute sans cesse la chute. Beaucoup de concourant que j’ai doublé en monté en profiteront pour me dépasser, car beaucoup plus à l’aise que moi. Le terrain verglacé à certain endroit, ne m’inspire guère et je préfère privilégier de ralentir que de mettre mon clignotant à droite dans le fossé. Arrive le premier ravitaillement au 10ème kilomètre et une décision à prendre pour certain. Choisir de partir sur le 20 km ou alors opter pour le 30 km. En effet la spécialité de ce Trail, est qu’il propose deux distances : celle de 20 km, qui traverse le plateau du Guéry, et celle de 30 km où nous devrons gravir le Puy du Loup, la Banne d’Ordanche et le Puy Gros. C’est à cet instant que nous devons choisir notre distance, particularité de ce Trail auvergnat. Pour mon pote et moi-même le choix était déjà fait avant la course, se sera bien le 30 km comme prévu. Clignotant à droite, c’est parti pour le parcours des 30 km. Nous poursuivons le course en sous bois avec une légère pellicule de neige et le rythme retrouve de l’intensité. En sous bois, il y a plusieurs endroit pour nous relancé et remettre de l’intensité à la course. Malgré l’enneigement assez important à certain niveau de la course, le parcours reste cependant assez roulant et les kilomètre s’enchainent assez facilement et rapidement. Deuxième ravitaillement en vu et toujours aucun arrêt pour moi. J’essai de reprendre du temps et des places sur ceux qui m’ont doublés en descente. Je n’ai toujours pas touché aux compotes ou autres barres de céréale dans mon sac et à 10 km de l’arrivé cela suffira en nourriture pour tenir jusqu’à l’arrivée. Les paysages, tous aussi splendide les uns que les autres, nous amènes sur des sommets où l’on croirait qu’une vie n’a jamais existé tellement la nature y est vierge. En haut, il n’y a rien. Pas de la moindre végétation pour nous protéger du vent glacial. La course ce durcit quelque peu par le froid ce qui rend ce Trail magnifique.  Tranquillement, j’arrive bientôt au 25ème kilomètres et ça commence à tirer dans les jambes. L’enchainement des montés et autres difficultés à courir dans la neiges commence à se faire ressentir dans les jambes. Un troisième et dernier ravitaillement avant la fin de course sera l’occasion pour certain coureurs de faire le plein de vitamine et d’énergie pour entamé le final de la meilleurs des façon. Pour ma part, toujours pas d’arrêt. Mon corps de me réclame pas le moindre aliment et je terminerai la course avec juste une compote et 2 barres de céréale en préavis d’une petite fringale. Pas le temps de cogité, il ne reste que 5 km et c’est maintenant qu’il faut tout donner. Sur les derniers kilomètres, nous rejoignons les coureurs qui ont opté pour le 20 kilomètres. Au loin, nous devinons la ville du Mt Dore et les crie et encouragement du speakeur dans son micro se font entendre dans la vallée. L’arrivée est proche et c’est maintenant qu’il faut lâcher les chevaux. Seul problème, le final est assez dangereux par une belle descente en sous bois complètement verglacé. Ca n’a pas loupé pour moi, deux chutes en moins de 10 minutes. Rien de grave. Heureusement. Je guette ma montre et essai en vain de garder un bon rythme pour passer sous la barre des 4h00. Chose faite quelques minutes plus tard. Je franchi l’arrivée en 03h48 et le speakeur m’annonce une 142ème place. Je suis content de moi ainsi de ma prestation. Je m’en vais rejoindre mon collègue en course en rebroussant chemin et à peine 10 minutes plus tard je l’aperçois lors de la descente qui mène sur l’arrivée. Ca préoccupation, la même que la mienne, finir en moins de 4 heures. Je lui indique l’arrivée en contre bas et il accélère. Contrat rempli pour lui aussi. Il passera la ligne d’arrivé en 03h59 minutes pour une 207ème place. Il est heureux de sa prestation et je m’en vais le féliciter. Contrat rempli pour tous les deux : Une belle course et pas de blessures. Nous seront 747 arrivants sur le 30 kilomètres pour uniquement 10 abandons. Le classement était vraiment très séré, je suis à 10 minutes des 100 premiers et 20 minutes des 50 premiers. Avec un peu plus de temps dans ma préparation, je sais que j’aurai pu faire beaucoup mieux, mais mes objectifs de l’année, se trouve bien dans l’Ultra triathlon et cette course était synonyme de reprise. Course terminé, place au ravitaillement et surtout aux massages. En plus d’avoir fait un très beau Trail, l’organisateur, à sollicité l’école de kiné du coin pour les coureurs. Impossible de ne pas s’y arrêter, surtout qu’il n’y a pas beaucoup d’attente. Vingt minutes de massages par personne et c’est reparti pour aller courir tellement ça fait du bien. Pas question de s’y attarder, il faut penser à ce changer et direction Paris. Le chemin retour sera silencieux, on est tous deux biens fatigués et le week end s’achèvera sur une bonne pizza en guise de récompense de notre bonne performance. On est tout deux rassuré pour la suite de notre programme sportif et place à la récupération maintenant. En ligne de mire, le double Ironman de Floride dans le Tampa à finir de préparer pour lancer enfin la saison de sport.