Tristant Goulwenn

DEVELOPPEMENT PERSONNEL

Les solutions pour travailler votre mental 🧠💪🦸‍♂️

Viens découvrir à travers cette vidéo, de quelle manière tu vas pouvoir travailler ton mental pour devenir plus performant lors de tes prochaines compétitions. https://youtu.be/rgJROUOPHvQ?si=jRWbMo0eniiOYfO5 Dans la vidéo « Les solutions pour travailler votre mental 🧠💪🦸‍♂️ », Goulwenn Tristant, également connu sous le nom de Monsieur Performance, discute des stratégies efficaces pour renforcer la résilience mentale, particulièrement dans le contexte du sport de haut niveau et des défis extrêmes comme l’ultra-triathlon. Goulwenn aborde l’importance cruciale du mental dans la réussite sportive, expliquant que le mental peut et doit être entraîné tout comme le physique. Il partage des méthodes pratiques pour améliorer la force mentale, telles que la visualisation, la méditation, la fixation d’objectifs, et la gestion du stress. Il insiste sur la nécessité d’une routine de préparation mentale régulière pour affronter et surmonter les défis lors des compétitions. Goulwenn souligne également l’importance de l’apprentissage continu à travers les échecs et les succès, en utilisant ses propres expériences pour illustrer comment une approche proactive du développement mental peut conduire à des améliorations significatives des performances. Cette vidéo offre des conseils et des inspirations pour ceux qui cherchent à améliorer leur capacité à gérer la pression et à renforcer leur endurance mentale dans tous les aspects de la vie, pas seulement dans le sport.

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IRONMAN

Mon record personnel sur distance IRONMAN 🤯👍👎

Viens découvrir à travers cette vidéo, quelle est ma meilleure performance sur distance Ironman et tu vas être surpris ! https://youtu.be/WL9TeQNaejw La vidéo de Goulwenn Tristant, intitulée « Mon record personnel sur distance IRONMAN, » explore ses meilleurs temps en Ironman, une question fréquemment posée par ses abonnés sur YouTube et Instagram. Goulwenn, surnommé Monsieur Performance et triple vainqueur de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon en 2016, 2022 et 2023, partage ses expériences et ses records personnels pour inspirer et informer ses abonnés sur ce qu’il faut pour atteindre de tels niveaux en ultra-triathlon. Dans cette vidéo, il discute de la rigueur et de la discipline nécessaires pour exceller dans des événements extrêmes comme l’Ironman et l’Ultra-Triathlon. Il aborde également la mentalité et la motivation nécessaires pour s’engager dans de telles épreuves d’endurance. La discussion s’étend sur ses stratégies d’entraînement, ses défis personnels, et comment il parvient à maintenir un niveau de performance élevé tout au long de sa carrière. Goulwenn utilise profite de cette vidéo pour encourager et motiver les autres, en partageant non seulement ses succès mais aussi les leçons apprises en chemin. Cela inclut une vision des compétitions futures et ses objectifs, renforçant l’importance de la persévérance et de la vision à long terme dans le sport de l’endurance.

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MARATHON

100 km Diagonale des Yvelines & Le marathon de Paris
dans le weekend 💪👊

Viens découvrir à travers cette vidéo, mon incroyable weekend où j’ai participé à 2 grands événements sportifs – Les 100 km de la diagonale des Yvelines et le marathon de Paris ! https://youtu.be/zp-rClLFwZI?si=STQ1m76jSJjqbocO Dans la vidéo intitulée « 100 km Diagonale des Yvelines & Marathon de Paris dans le weekend, » Goulwenn Tristant, alias Monsieur Performance, partage son expérience incroyable de participation à deux événements sportifs d’endurance majeurs en un seul week-end. Il a d’abord complété les 100 km de la Diagonale des Yvelines, puis a enchaîné le lendemain avec le Marathon de Paris. Goulwenn discute des défis et des motivations derrière sa décision de s’engager dans ces deux épreuves consécutives, soulignant son désir de tester ses limites physiques et mentales. Il explore les stratégies d’entraînement et de récupération qui lui permettent de participer à des compétitions aussi exigeantes rapprochées, ainsi que l’impact de ces courses sur son corps et son esprit. La vidéo est aussi une source d’inspiration pour ses abonnés, leur montrant qu’avec la bonne préparation et mentalité, il est possible de surmonter des défis extrêmes. Goulwenn utilise son expérience pour encourager les autres à poursuivre leurs propres objectifs ambitieux, peu importe la difficulté apparente.

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ULTRA-TRIATHLON

Ultra distance = Ultra entrainement 🤔❓

Viens découvrir à travers cette vidéo, de quelle manière s’entrainer et à quel rythme quand on pratique de l’ultra-distance. A-t-on vraiment besoin de s’entrainer de manière intensive ? https://youtu.be/h34RH1N9bPM La vidéo intitulée « Ultra distance = Ultra entrainement 🤔❓ » de Goulwenn Tristant, connu sous le nom de Monsieur Performance, explore la question récurrente parmi les athlètes et les passionnés d’endurance : une participation aux compétitions d’ultra distance nécessite-t-elle proportionnellement des heures d’entraînement extrêmes? Goulwenn commence par clarifier le lien entre les distances ultra et le volume d’entraînement requis, une question fréquemment discutée sur ses plateformes sociales. Il partage ses propres expériences et les stratégies qu’il utilise pour gérer son entraînement, tout en participant à des compétitions de haut niveau telles que les ultra-triathlons et les Ironman. L’accent est mis sur l’importance de l’entraînement intelligent plutôt que juste le volume d’heures. Goulwenn explique comment l’optimisation de l’entraînement, la récupération, et l’attention portée à la nutrition et à la santé mentale sont cruciales pour réussir dans les sports d’endurance. Il souligne également l’importance d’écouter son corps et d’adapter les routines d’entraînement pour éviter les blessures et maintenir une performance optimale sur le long terme. La vidéo sert non seulement à éduquer sur les exigences physiques et mentales des compétitions d’ultra endurance mais aussi à motiver et à inspirer les téléspectateurs à poursuivre leurs propres objectifs, peu importe leur ampleur.

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ULTRA-TRIATHLON

Ma gestion du sommeil
en compétition d’ultra-triathlon
🛌💤

Viens découvrir à travers cette vidéo, te quelle manière je gère mon sommeil en compétition d’ultra-triathlon et combien de temps me faut-il pour récupérer. https://youtu.be/FSHm3GlwTlU Dans la vidéo « Ma gestion du sommeil en compétition d’ultra-triathlon, » Goulwenn Tristant, également connu sous le nom de Monsieur Performance, aborde un aspect souvent négligé mais crucial de la préparation athlétique : la gestion du sommeil pendant les compétitions d’endurance. Goulwenn explique comment il aborde le sommeil lors des compétitions d’ultra-triathlon, où les épreuves peuvent durer plusieurs jours sans interruption significative. Il souligne l’importance d’un sommeil réparateur pour la récupération physique et mentale, ainsi que pour maintenir un niveau optimal de performance tout au long de la compétition. Il partage des stratégies pratiques pour maximiser la qualité du sommeil malgré les défis uniques posés par les longues distances et les contraintes de temps. Ces stratégies incluent la planification préalable du sommeil, l’utilisation de techniques de relaxation et de méditation, et l’ajustement de l’environnement de sommeil pour optimiser le repos, même dans des conditions moins qu’idéales. Goulwenn encourage également ses abonnés et les autres athlètes à ne pas sous-estimer l’impact du sommeil sur la performance et à considérer la gestion du sommeil comme une composante essentielle de leur entraînement.

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RESULTATS TRAIL (30-100 KM)

Marche de la Bièvre
52 km
28 avril 2024

Viens découvrir à travers cette vidéo, mon retour d’expérience sur ma seconde marche de nuit de 52 km, entre Paris et Guyancourt (78). La marche de la Bièvre. Le 28 avril 2024, la marche de nuit de 52 kilomètres dite « marche de la Bièvre[1] », fêtait ses 40 ans. J’y ai vu une bonne occasion de m’entraîner et y ai participé avec la même équipe d’amis que pour la Paris/Mantes du 28 janvier. Ils m’ont expliqué que le départ serait donné à minuit et que c’était assez similaire à la marche nocturne Paris/Mantes, laquelle est plus longue de deux kilomètres. Marcher huit ou neuf heures en groupe, c’est très agréable et de nuit, ça ne déstabilisait pas l’équilibre familial : je m’absentais pendant que mon épouse et nos enfants dormaient, je ne les perturbais donc pas. Nous avions mis 8h36 pour parcourir 54 kilomètres en janvier ; cette fois, avec deux kilomètres de moins à parcourir, Gwenn, son père et moi avons envisagé de passer sous la barre des 8 heures. Le soir du 28 avril, nous nous sommes retrouvés chez mes amis et avons partagé un plat de pâtes avant de nous rendre à la gare de Montfort. Le départ était donné place d’Italie. Désireux de partir dans les premiers, nous sommes arrivés très en avance. Il pleuvait. Nous avons patienté un heure un quart sur la ligne de départ en papotant, évoquant nos projets respectifs. Les premiers kilomètres se déroulaient en plein Paris. De nuit, c’était dépaysant et très agréable. Le rythme était soutenu mais pas compliqué à tenir. Par contre, le fléchage était insuffisant, j’ai vite compris qu’il ne fallait pas que je m’échappe, je devais suivre les trois ou quatre marcheurs qui ouvraient la route. C’était quasiment une course d’orientation ! D’ailleurs, au 7ème kilomètre, nous avons pris une mauvaise direction et fait demi-tour sur une centaine de mètres. Le premier ravitaillement a eu lieu au 12ème kilomètre. Nous étions un petit groupe de cinq en tête, Gwenn et son père se trouvaient à 2 ou 300 mètres derrière. Tout allait bien, je supportais aisément ce rythme et avais même beaucoup de réserve. Cela étant, il n’y a pas de classement officiel sur cette marche, chacun va à sa guise. Le deuxième ravitaillement était situé 10 kilomètres plus loin. Deux marcheurs du petit groupe de tête ont ralenti et sont passés derrière. Nous nous sommes parfois égarés et avons tâtonné à certaines bifurcations. Au deuxième ravitaillement, j’ai eu la surprise de découvrir qu’il y avait trois marcheurs devant nous alors que personne ne nous avait doublé. Nous avons su plus tard qu’ils étaient partis à 23h30 pour ne pas rester immobiles sous la pluie. Nous étions désormais trois en tête et les deux autres ont voulu marquer une pause, je les ai attendus, un peu agacés qu’ils traînent. Nous sommes enfin repartis. Cette marche était beaucoup plus agréable que la Paris/Mantes sur le bitume, avec ses lignes droites interminables ; là, c’était vallonné, nous passions dans des parcs, des petites forêts… Nous avons continué à marcher jusqu’au ravitaillement du 32ème kilomètre et juste avant de l’atteindre, Gwenn m’a appelé, surprise et un peu inquiète que je ne l’ai pas prévenue que j’y étais passé. Et pour cause : j’allais seulement y parvenir… tandis qu’elle le quittait. J’étais très surpris : Mais j’y arrive ! Comment as-tu pu me précéder ? Je ne sais pas. Est-ce que nous nous étions perdus ? Avait-elle pris un raccourci ? Ce satané fléchage était vraiment trop sommaire. J’ai accéléré et rejoint Gwenn, qui m’a appris que son père avait abandonné, s’étant fait mal au genou. Il préférait ne pas forcer. Nous avons parcouru ensemble les 20 derniers kilomètres. Gwenn a un petit gabarit mais une très grande motivation, nous marchions vite. Je l’ai un peu ralentie sur les 10 derniers kilomètres. Il avait beaucoup plu et je pensais à la boue de la Diagonale des Yvelines, je portais des chaussures de trail, par précaution. Elles m’ont provoqué deux grosses ampoules qui m’ont contraint à lever le pied. Nous étions dans les dix premiers, cela me suffisait. Des marcheurs nous précédant se sont perdus, sont revenus sur leurs pas, nous évitant le même détour. Nous avons finalement franchi la ligne d’arrivée en 8h15 et avec deux kilomètres de plus que prévu à la montre GPS. Si cette marche avait été mieux balisée et plus fluide, nous aurions tenu l’objectif mais là, non, il y a eu trop de tâtonnements. Nous étions tout de même contents d’avoir amélioré le chrono de Mantes, à distance égale, du coup. Les bénévoles de l’organisation nous ont remis la médaille et le diplôme et nous ont annoncé que le premier était arrivé une demi-heure plus tôt, nous confirmant que nous étions dans les dix premiers, comme nous le pensions. La bonne surprise, c’est que je n’étais pas tellement courbaturé, contrairement à Mantes. Ce nouvel entraînement s’était bien passé et j’y avais pris du plaisir. Cela m’a donné envie de continuer ce genre de marche, à l’avenir. Cela constitue un très bon complément d’entraînement, dans la durée, sans risque de blessure. En rentrant à la maison, j’ai réveillé madame et pris le relais. J’avais hâte de m’accorder une sieste, ce que j’ai pu faire vers 13 heures. J’ai dormi trois heures. Le soir, je me suis couché à 21 heures et le lendemain, j’étais en forme pour reprendre le travail, courageusement. [1] La Bièvre est une rivière qui prend source à Guyancourt puis coule dans les Yvelines, l’Essonne, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne avant de rejoindre Paris où, autrefois, elle se jetait dans la Seine. Elle arrive désormais dans le principal collecteur des égoûts. https://youtu.be/f–fUqUJFIc

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ULTRA-TRIATHLON

Découvre mon alimentation
en Ultra-Triathlon !
🍕🍔🥕🍅🍖🍣🍳

Viens découvrir à travers cette vidéo, te quelle manière je m’alimente au quotidien et aussi, lors de mes compétitions en ultra-triathlon. https://youtu.be/_kfzsvLpFKU Dans la vidéo « Découvre mon alimentation en Ultra-Triathlon, » Goulwenn Tristant, également connu sous le nom de Monsieur Performance, partage ses stratégies nutritionnelles pour gérer les exigences des compétitions d’ultra-triathlon. Il détaille son approche de l’alimentation à la fois pendant les courses et dans sa vie quotidienne, en soulignant l’importance de l’alimentation dans la performance athlétique. Goulwenn explique comment il adapte son régime pour soutenir les niveaux extrêmes d’endurance requis par des événements tels que les ultra-triathlons. Il aborde les types d’aliments qu’il privilégie, les moments où il mange pour optimiser la performance et la récupération, et la manière dont il s’assure de répondre aux besoins nutritionnels élevés pendant les compétitions. L’alimentation de Goulwenn est conçue pour maximiser l’énergie, la récupération musculaire, et la gestion de l’inflammation, ce qui est crucial dans des épreuves qui peuvent durer plusieurs jours. Il met également en évidence les suppléments qu’il utilise pour compléter son alimentation et maintenir une santé optimale. La vidéo est aussi une invitation à ses abonnés pour engager le dialogue sur la nutrition sportive, leur permettant de poser des questions et de partager leurs expériences. Goulwenn se positionne non seulement comme un athlète, mais aussi comme un guide désireux d’aider ses abonnés à optimiser leur propre santé et performance à travers une alimentation adaptée.

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ULTRA-TRIATHLON

Ultra-triathlon, la surenchère des distances ? 🚀☠️

Viens découvrir à travers cette vidéo, si les distances en ultra-triathlon, aussi stratosphériques les unes que les autres, te paraissent ou non, être dans la surenchère ? https://youtu.be/e6WmI6aIM3o Dans la vidéo intitulée « Ultra-triathlon, le surenchère des distances, » Goulwenn Tristant, mieux connu sous le pseudonyme de Monsieur Performance, discute de l’attrait et des motivations derrière les compétitions d’ultra-triathlon. Goulwenn explore la question souvent posée par sa communauté en ligne : pourquoi les athlètes cherchent-ils à repousser les limites en augmentant constamment la distance et la difficulté de leurs épreuves? Il aborde les défis physiques et mentaux inhérents à ces compétitions extrêmes et la fascination pour la surenchère des distances dans le milieu de l’endurance. Goulwenn explique que, pour beaucoup, l’ultra-triathlon n’est pas simplement une question de sport, mais une quête personnelle de dépassement de soi, de résilience, et de découverte des limites personnelles. La vidéo sert également de plateforme pour encourager les discussions sur les motivations personnelles des athlètes et sur la manière dont ces défis extrêmes peuvent mener à une croissance personnelle significative. Goulwenn utilise son expérience et ses victoires pour inspirer et motiver ses abonnés à explorer leurs propres limites, tout en soulignant l’importance de la préparation et de la sécurité dans de telles entreprises. Il invite ses abonnés à partager leurs expériences et questions sur l’ultra-triathlon, renforçant la communauté autour de ce sport exigeant et passionnant.

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RESULTATS MARATHON

Marathon de Paris
7 avril 2024

Viens découvrir à travers cette vidéo, mon incroyable weekend où j’ai participé à 2 grands événements sportifs – Les 100 km de la diagonale des Yvelines et le marathon de Paris ! Je devais quitter la maison vers 5h30 pour partir dans les premiers et rentrer pas trop tard chez nous. Hélas, le petit Malo ne m’a pas laissé dormir, j’ai dû m’assoupir trois-quarts d’heure, grand maximum. Je suis parti très fatigué, un peu frustré et énervé, après avoir déposé le bébé à ma femme. Je n’avais plus de jambes, j’étais sur les rotules. J’avais trop forcé la veille lors des 100 km de la Diagonale des Yvelines (78) et songeais que je commettais une erreur, que j’exagérais en participant à ces deux épreuves en deux jours, en début de saison. Mon corps n’était pas prêt. Toutes les routes étaient barrées mais, arrivant de bonne heure, j’ai pu garer ma voiture pas trop loin de l’Arc de Triomphe. Je ne me voyais pas prendre le métro, incapable de monter et descendre les escaliers. J’avais même du mal à marcher… et je m’apprêtais à courir 42 kilomètres ! Pure folie… J’étais seul au monde sur les Champs-Élysées, le premier à pénétrer dans mon sas. Je me suis longuement étiré en attendant la suite des évènements. Les sas se sont remplis ; je n’étais pas loin de celui des pros. Tout le monde était prêt à courir à 15 ou 16 kilomètres/heure, ce que j’aurais pu envisager en temps normal, mais là… 7h30… 7h45… à 8 heures, les élites sont parties. Puis le coup de sifflet a retenti pour nous et tout le groupe du sas est parti à fond. J’ai serré les dents et suivi, difficilement. Cela devait être cocasse de me voir courir comme un crapaud à 9 ou 10 kilomètres/heure ! Je croisais le regard intrigué de certains spectateurs qui se demandaient ce que ce trainard faisait là à clopiner comme un vieux papy fatigué. J’ai ravalé mon ego. J’avais noté sur mon dossard « Monsieur performance » au lieu de Goulwenn Tristant. Une incohérence très amusante pour le public qui y a vu une provocation de ma part. J’ai fini par retourner mon dossard 🙂 Clairement, ce marathon a été horrible, probablement le pire de tous ceux auxquels j’ai participé. J’ai couru 10 kilomètres en souffrant, à un rythme presque correct mais sans cesse doublé par les suivants. Du 10ème au 20ème kilomètre, disons que c’est resté à peu près humain, mais au 20ème kilomètre, je n’avais plus de jus, j’étais cramé. Du 20ème au 30ème, j’ai considérablement baissé de rythme, je vivais un véritable chemin de croix. Et du 30ème au 37ème kilomètre, j’ai dû parcourir la moitié du trajet en marchant, je m’endormais presque. Je me suis accordé une pause de dix minutes en m’isolant pour ne pas croiser une tête connue. J’avais annoncé ma participation sur le réseaux sociaux, je ne voulais pas que l’on me repère dans cet état 🙂 Miracle : sur les 5 derniers kilomètres, j’ai pris du plaisir en commençant à en doubler certains et en voyant certains concurrents qui abandonnaient, vautrés sur le bord de la route. J’étais navré pour eux, cependant, cela m’a rassuré. Et beaucoup d’autres couraient désormais à mon rythme, ayant tout donné. J’ai franchi la ligne en 5h45, mon pire chrono des treize marathons courus, dont neuf fois celui de Paris. Sur la ligne d’arrivée, j’ai tout de même immortalisé l’instant en posant avec le maillot de finisher. Je tiens à jour mes albums photos depuis ma toute première course. Quand je serai vieux, je pourrai ainsi me remémorer toutes ces aventures en les regardant, et je laisserai cette trace à mes enfants. J’ai vite rallié la voiture pour rentrer à la maison et m’occuper de nos deux loulous. Je ne me suis même pas douché, j’ai pris le relais illico. C’est seulement quand ils se sont endormis que je me suis accordé une douche réconfortante. Au final, j’ai couru 142 kilomètres en un week-end sans me blesser ; mon corps a encaissé et beaucoup appris. Je devais désormais le reposer au plus vite afin de reprendre mes entraînements. Il m’a fallu cinq jours de pause avant de pratiquer le vélo elliptique, dans un premier temps, puis de pouvoir sortir courir. J’ai partagé sur les réseaux sociaux mon expérience et mes déconvenues. Et poursuivi ma préparation pour la saison à venir d’ultra triathlon.

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RESULTATS TRAIL (30-100 KM)

La diagonale des Yvelines
Trail 100 km
6 avril 2024

Viens découvrir à travers cette vidéo, mon incroyable weekend où j’ai participé à 2 grands événements sportifs – Les 100 km de la diagonale des Yvelines et le marathon de Paris ! Le marathon à venir restant un entraînement et non une fin en soi, je visais simplement un temps de moins de cinq heures tout en songeant que quatre, ce serait idéal, mais sans trop forcer. Cette fois, je partais dans un sas différent de mon cousin Yohann, deux ou trois heures avant lui. Ma femme travaillait ce dimanche-là, je devais rentrer le plus tôt possible à la maison pour m’occuper des enfants. Le mois précédant la course, je me suis entretenu physiquement, j’ai couru quatre ou cinq fois par semaine. Un ami m’a parlé de son planning sportif qui incluait le marathon de Paris, mais aussi les cent kilomètres de la Diagonale des Yvelines (78). Cette épreuve m’avait tenté, cependant, je croyais qu’elle se disputait le même jour que le marathon de Paris, aussi ne m’y étais-je pas inscrit. Apprenant par mon ami que j’avais mal lu et qu’elle se courait la veille, j’ai voulu m’y inscrire ; hélas, c’était clôturé. J’ai tout de même négocié avec Madame la possibilité d’y participer et cela a abouti. J’ai une femme en or ! J’ai alors contacté les organisateurs et vanté mon palmarès sportif. 48 heures plus tard, ils m’ont annoncé qu’il serait possible de m’inscrire. J’étais content. En même temps, un petit voyant rouge s’est allumé : pour un début de saison, j’y allais peut-être un peu fort. Je me suis rassuré en songeant que ma priorité ne serait pas le chrono, mais de passer la ligne d’arrivée sans m’être blessé. J’ai annoncé cela à mon pote Florian, ravi que nous participions ensemble aux deux épreuves. J’ai intensifié l’entraînement et multiplié les kilomètres pour bien préparer les jambes. Ma femme a géré le bébé la nuit précédant la Diagonale, car il pleurait beaucoup à cette période, nos nuits étaient hachées. Je me suis couché vers 21 heures. Mon épouse m’a rejoint vers une heure avec le bébé, qui m’a réveillé en chouinant. Je devais me lever à 3 heures pour rejoindre le bus des athlètes, j’ai donc manqué de sommeil. Je me suis un peu reposé durant le trajet en bus. Nous nous sommes mis en tenue puis le départ a été donné à 6 heures. Au coup de sifflet, je suis parti sur un rythme correct. Florian visait le podium, il est parti très fort et je l’ai vite perdu de vue. Les kilomètres se sont enchaînés. Le premier kilomètre était un vrai mur, une côte à au moins 15% qui nous a bien cassé les jambes, puis nous avons été confrontés à la boue. Il avait plu les semaines précédentes. Cette course a été horrible, presque sans plaisir. De la boue, de la boue et encore de la boue… cela a viré à la randonnée dans la gadoue. C’est la première fois que j’étais confronté à un terrain aussi épouvantable, durablement. Jusqu’au 51ème kilomètre, cela allait, mais après, j’ai subi. Je n’étais pas suffisamment entraîné. J’ai serré les dents et mis de côté les douleurs aux quadriceps. Je me suis remotivé comme j’ai pu et j’ai continué. J’ai même accéléré du 90ème au 100ème kilomètre, remontant une vingtaine d’athlètes. Par contre, cela a fini de manière assez surréaliste : je me suis perdu en entrant dans la ville ! J’ai manifestement raté la dernière pancarte et voilà que soudain, il n’y avait plus personne devant. Je me suis retourné : plus personne derrière ! Les panneaux de la Diagonale que je voyais étaient destinés au public, pas aux participants. J’ai compris ma bourde. Croisant des coureurs qui regagnaient leurs voitures après avoir franchi la ligne d’arrivée, je leur ai demandé mon chemin. J’ai parcouru tout un détour pour enfin trouver l’arrivée et j’ai franchi la ligne… à contresens ! Le comprenant, je suis allé trouver un arbitre et lui ai expliqué que je m’étais perdu. Bon… alors c’est un abandon, du coup, a-t-il annoncé. Mais pas du tout, j’ai couru l’épreuve ! Je me suis juste perdu en entrant dans la ville, tout près d’ici. Nous sommes allés voir les autres arbitres qui ont confirmé que j’avais pointé partout. Le GPS de ma montre montrait que j’avais couru 103 kilomètres sur les 100 annoncés. Ils ont accepté ces preuves et validé mon arrivée ; j’étais soulagé. Par contre, musculairement, j’avais l’impression d’avoir deux couteaux plantés dans les quadriceps. J’ai récupéré le sweat offert et la médaille de finisher, posé pour la photo et partagé la tartiflette, j’étais affamé. J’ai ensuite rejoint ma voiture le plus vite possible et regagné la maison, à vingt minutes de route. J’y suis arrivé vers 22h30. Ma femme était très fatiguée. Je lui ai annoncé : Accorde-mois trente minutes, je prends une douche puis je m’occupe de tout cette nuit. Je vais dormis près de Malo et le gérer pour que tu te reposes. Je me suis accordé une courte séance avec mes bottes de pressothérapie pour atténuer ma douleur et j’ai bu beaucoup d’eau. Je devais quitter la maison vers 5h30 pour enchainer avec la seconde épreuve du weekend, le marathon de Paris ! Pas de temps à perdre, je devais partir dans les premiers, pour ne pas rentrer pas trop tard à la maison. Hélas, le petit Malo ne m’a pas laissé dormir, j’ai dû m’assoupir trois-quarts d’heure, grand maximum. Je suis parti très fatigué, un peu frustré et énervé, après avoir déposé le bébé à ma femme. Je n’avais plus de jambes, j’étais sur les rotules. J’avais trop forcé la veille et songeais que je commettais une erreur, que j’exagérais en participant à ces deux épreuves en deux jours, en début de saison. Mon corps n’était pas prêt… https://youtu.be/zp-rClLFwZI

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