RESULTATS MARATHON

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Marathon de Paris
15 avril 2012

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Marathon de Paris. Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « La logique vous conduira d’un point A à un point B, l’imagination et l’audace vous conduiront où vous le désirez »  – Albert Einstein Continuer sur ma lancé de 2011 Avril, le rendez-vous incontournable du marathon de Paris. C’est pour moi, mon 3ème marathon et j’ai toujours en tête de vouloir me rapprocher des 3 heures 15 minutes ou au moins faire mieux que l’année dernière où j’avais du me contenter d’un chrono de 3 heures 40 minutes. Je ne suis pas au mieux de ma condition physique du à des douleurs et hématome aux jambes avec mes deux combats une semaine auparavant. Mais peu importe, rêve ou espoir, il me faut garder cet objectif en ligne de mire. Comme  pour les années précédentes, je m’y rends avec des amis de la caserne où encore une fois, j’airai comme chaque année, le privilège de faire la barrière humaine entre les élites et le restant du peloton. La course Nous sommes encore près de 40.000 coureurs, qui le temps d’une journée, auront le privilège de foulée le bitume de Paris sans y être gêné par la circulation ambiante des voitures et de la pollution. Paris est à nous. L’ambiance y est bonne et détendu, j’y retrouve mes camarades de caserne lors du retrait des dossards et tranquillement, nous nous dirigeons vers les sas de dépars. Il n’y a pas de pression particulière mais juste de l’excitation à vouloir en découdre avec ce marathon. Le dépars est donné et comme à son habitude, nous nous faisons aspirer par les premiers et partons sur un rythme assez rapide. Mon corps sera vite me dire de ma calmer et c’est tout naturellement que je ralentirai mon allure après quelques kilomètres d’euphorie. La course se passe bien jusqu’au fameux mur des 30-35ème kilomètres. Là encore une fois c’est la panne sèche, obligé de m’arrêter marcher au deux derniers ravitaillement. Je ne suis plus dans les temps imparti pour espérer un chrono de 3 heures 15 minutes, mais tout de même sur un bon rythme pour améliorer mon dernier chrono et pourquoi passer sous les 3 heures 30 minutes. La dernière ligne droite donnera son verdict et je passerai la ligne d’arrivée en 3 heures 33 minutes. Bien en de ça de mes objectifs, mes tant pis, je garde le rythme à enchainer les compétitions et ce ne sera que parti remise pour l’année prochaine, enfin je l’espère. Place à la récupération maintenant.

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Marathon de Paris
11 avril 2010

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Marathon de Paris. Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « Le succès : 1 % d’inspiration et 99 % de transpiration »  – Thomas Edison Me rapprocher des 3h15 min De toutes les couleurs ! Paris en a vu de toutes les couleurs, sur les coup de 7h30 du mat’ quant le flot incessant des 37.000 forçats du bitume commença à prendre possession des Champs-Elysées, par vagues successives, un peu plus d’une heure avant le grand lâcher dans les rues de la Capitale. Les tronchent pas rasées et les yeux cernés des fêtards, à peine sortis de leur boite, n’avaient rien à voir avec le sourire éclatant des milliers de marathoniens qui sortaient des bouches du métro. La grande fête. Celle des amoureux de la course à pied. Celle qui vient couronner deux, trois, voire quatre mois de préparation, de doute parfois aussi. Il y a surtout, nous, les anonymes du peloton, qui donnez corps, couleurs et densité à l’épreuve parisienne. Tout juste 3 semaines, qui s’épare les 80 km de l’éco de Paris au marathon de Paris. Pas des mieux pour préparer une course de 42 km. Enfin bon, c’est ainsi et pas autrement, alors il va falloir composer avec ! Sur place, je retrouve un contingent de la Brigade, mon ami Pierre Yves Ancel. J’ai toujours le même objectif de mes débuts en marathon, faire 3 heure 15 minutes. Pour mon deuxième marathon, je n’ai pas fais de préparation spécifique marathon, mais je me suis juste contenté à mon habitude, de m’entretenir physiquement en course à pied avec mes sorties habituels d’une heure et pas plus. La course Sur place, c’est toujours la même ambiance, je retrouve des collègues de différentes casernes. Comme à son habitude, « les pompiers de Paris », dont je fais partie, auront l’honneur de faire une chaine humaine pour séparer les coureurs élites du restant du peloton. Moment magique que de voir l’élite mondial de la course à pied entrain de finir de s’échauffer devant vous et de vous dire que vous partirez juste derrière eux. C’est vraiment un beau privilège. La chaine humaine se forment et dans quelques instant, le dépars de la course sera donné. Ca y est nous voila parti pour 42 kilomètres. A nous Paris. Les élites partent sur un rythme de 20 km/h, tandis que moi, aspiré par les coureurs, je suis à 15km/h. J’enchaine les kilomètres, en asseyant de me rapprocher le plus possible de mon objectif de chrono et guette de temps en temps les donneurs d’allure avec leur ballon horaire dans le dos. Nous sommes à mi parcours et les donneurs d’allure de 03h15, ne m’ont toujours pas doublé. Bon signe pour la suite. Jusqu’au 25 kilomètres, tout se passera bien mais arrivé aux trentièmes kilomètres, ça devient vraiment dur, très dur d’ailleurs. Les donneurs d’allure de 03h15 me dépasseront les uns après les autres et encore une fois c’est bien au mental qu’il va falloir ne pas craquer. Le ravitaillement du 35ème kilomètre arrive et se sera pour moi l’occasion de marcher et de me reposer, je suis vidé. Tans bien que mal, je repartirai jusqu’au 40ème après encore une fois une pose ravitaillement. Je finirai au mental les deux derniers kilomètres. Moi qui m’étais aguerri en Trail, l’effort marathon est totalement différent de celui d’un trail. Parcourir sans presque s’arrêter 42 km sur du bitume, c’est vraiment traumatisant et dur. Un bain de foule sera là en récompense de cette effort et c’est en 03h40 min finalement que je finirai mon marathon en même temps que mon contingent Pierre-Yves. Au final, ça restera une belle course et malgré en chrono en de ça de ce que j’espérais, ça restera une expérience de prise et des kilomètres aux compteurs pour la suite. Il y aura cette année encore 30815 vainqueurs. Pour toujours.

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Marathon de Paris
6 avril 2008

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon tout premier Marathon de Paris. Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « Croyez en vos rêves et ils se réaliseront peut-être. Croyez en vous et ils se réaliseront sûrement »   – Martin Luther King 3h25min pour mon premier Marathon Le sujet de conversation à la caserne sera à présent course à pied et Trail. Je me documente de plus en plus, j’écoute les anciens me parler des Trails les plus prestigieux. Je fais un tour d’horizon entre mon planning et les Trails qui pourraient m’intéresser. Plus qu’un nouvelle état d’esprit que j’ai trouvé, c’est une locomotive de gens qui m’encouragent à exercer ce sport, j’ai trouvé une motivation, et celle-ci, il est hors de question que je la lâche. Parmi mon tour d’horizon des Trails, un retiens mon attention, et un seul. Il s’appel UTMB (Ultra Trail du Mont Blanc). Celui là, je le veux et rapidement ! En attendant, pour continuer mon épanouissement dans mon nouveau monde de la course à pied, je m’inscris au Marathon de Paris. Mon tout premier. A mon inscription, je suis confiant. Après tout, j’ai réussi à terminer deux Trails longues distance et de plus sur des terrains accidenté. Ce n’est pas un marathon de 42 km200 sur du plat et de plus du bitume, qui va me faire peur ! Enfin c’est ce que je pensais. Le marathon ne l’entendait de cette oreille et me le rappellera fièrement au mur des 30 km pour moi. Petit retour en arrière, tout juste rentré, de mon Trail de Font Romeu, que je reprends avec gaieté le chemin de l’entrainement et mon parcours habituel. Je suis logé à Saint Denis (93) et les chemins pour courir, ce n’est vraiment pas top là bas ! Je sors de la caserne du Fort de la Briche, que je suis de suite confronté à longé les bidonvilles des camps de Rom’s, pour pourvoir rejoindre les quais de Seine. Un parcours tout plat et monotone, entre la pollution des voitures et un paysage pas franchement beau à voir. Peut importe. Comme à mon habitude, je me plonge dans ma musique et je pars pour 45 min-1 heure de footing. C’est mon quotidien. Je fais ce parcours presque tout les jours et parfois 2 fois par jour. Il me faut emmagasiner des kilomètres dans les jambes pour m’habituer aux longues distances et surtout progresser. Le marathon approche, et c’est encore avec une grande confiance que je l’aborde. Un air de nostalgie viendra me rappeler que j’avais déjà couru en solitaire à mes 13 ans une distance marathon entre St Pierre la mer (11) et Narbonne (11) et que j’avais réussi à terminer. La course Le jour J est là et je m’en vais rejoindre le départ de la course. Dans Paris c’est la fête. Les gens sont venus en masse pour voir le départ et l’arrivée de la course. Dans les différents saces de départ, ça lès tout autant. Chacun est venu avec sa bonne humeur ou son meilleur des déguisements. Pour ma part, je suis venu avec ma confiance de Font Romeu qui m’anime maintenant depuis le Trail des Templiers. J’ai la chance de faire parti des privilégiés en ayant l’honneur de faire la barrière humaine entre les coureurs élites, venue de toute le continent Africain et les autres. Nous les coureurs du dimanche ou autre compétiteur aguerrie mais pas suffisamment pour passer de l’autre côté de la barrière. Quelques mettre seulement me sépare de l’élite mondial des marathoniens. Derrière moi, c’est la foule, la cohue, ça se bouscule de partout. Près de 40.000 personnes, s’étalent sur plusieurs centaine de mettre et mettrons pour les dernier près de 30 minutes avant de pouvoir franchir la ligne de départ. Ca y ait, le coup de feu retenti et j’ai l’impression d’observer le départ d’un 100 mètres. Les élites partent à plus de 20 km/h. Hallucinent ! Je me laisse emporter par la foule et les gens venue nous supporter. Je pars sur une allure de 15km/h de moyenne…sur les premiers cent mètre, ensuite mon corps et mes jambes ma rappel rapidement, que je ne suis pas Kenyan et que j’ai 80 kg à tirer. Message bien reçu. La course ce déroule tranquillement comme prévu et je gère mon effort comme pour mes deux précédant Trail. J’enchaine facilement les kilomètres, passe sans grande difficulté la distance du semi-marathon. J’ai encore les jambes et tout se passe pour le mieux. J’avais entendu parler du mur du marathon. Je n’ai pas eu trop le temps d’y penser que le trentième kilomètre arrive avec en cadeau ce fameux mur. J’arrive au ravitaillement du 30ème kilomètre et en profite pour marcher tout le long du ravitaillement. Ca commence tout doucement à tirer et la course se durcit beaucoup. Je dois mettre le cerveau sur « off » pour continuer de courir. La deuxième pose, viendra au ravitaillement du 35ème kilomètres, où encore une fois, je profite de ce ravitaillement pour marcher tout le long et me reposer 5 min. J’ai plus de jus et les jambes ne veulent plus rien savoir. Il va falloir terminer cette course au mental. Malgré quelques petites poses du 35ème kilomètres au 40ème, la borne des 40 km arrivent comme une libération. Plus que 2 kilomètres à faire au mental et c’est fini. J’oubli mes douleurs, le rythme s’accélère tout doucement et je fini la course comme je l’avais commencé, c’est-à-dire à près de 15 km/h transporté par la foule jusqu’au franchissement de la ligne d’arrivé. Juste le temps de lever la tête pour m’apercevoir que je viens de le terminer en 03h25min. J’aurai voulu le courir en 3h15min mais pour une première 3h25 min, ce n’est pas si mal. Je suis content d’avoir bien géré mon effort et m’empresse de retrouver de bus de la caserne. Repos bien mérité.

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Marathon en solitaire
à 13 ans
St Pierre la mer – Narbonne A/R
Juillet 1994

Dans cet article, je t’invite à venir revivre une expérience UNIQUE ! Mon tout premier marathon en solitaire entre St Pierre-la-mer et Narbonne A/R à seulement 13 ans ! Au programme : 42.2 km de folie avec pour simple motivation, l’envie de revoir la ville de Narbonne.  « Tout le monde savait que c’était impossible à faire. Puis un jour est venu un homme qui ne le savait pas. Et il l’a fait »  – Winston Churchill Ma naïveté et mon courage pour réussite Un an auparavant, nous venions de retourner habiter dans la région parisienne à Plaisir (78). Après avoir vécu 2 années à Narbonne, mes parents sont restés nostalgiques à cette région de l’Aude. Tout juste l’été arrive, que nous voila reparti dans cette belle région mais cette fois ci dans le but d’y passer des vacances farnienté. Seul soucis à la planification de ces vacances mes parents n’ont pu avoir les mêmes vacances et c’est avec une semaine de décalage entre les vacances de mes parents que nous nous rendons dans la petite ville St Pierre la mer (11). J’y descends en train avec ma mère et mon frère. Mon père nous rejoindra une semaine plus tard en voiture. Etre en vacances me va très bien mais aller voir la ville de Narbonne (11) où j’y ai vécu deux années me rend nostalgique. Je veux vraiment aller retourner voir cette ville et aussi retourner où j’ai vécu durant ces deux années. Devoir attendre mon père pendant une semaine pour y aller en voiture me semble trop long et y aller en transport me semble trop compliqué et de plus je n’aime pas ça. Comment faire pour y retourner au plus vite ? Je n’ai que 13 ans et n’est pas beaucoup de solution à moi pour m’y rendre. La course Je trouverai cette solution un matin alors qu’il faisait un soleil rayonnant ce qui m’a sans doute indirectement boosté mon moral et mental pour prendre ma décision dès plus naturelle.   Je me souviens, de ma mère pourtant très protectrice, mais n’allant aucunement à l’encontre de ma motivation. Après mettre changé en mode pseudo sportif et âpres 2 bisous à ma mère, je m’en vais rejoindre Narbonne en suivant la route par la Garigue. A ce moment là, pas d’application Mappy ou autre GPS pour m’indiquer combien de kilomètre séparent St Pierre la mer de Narbonne, ni même de téléphone portable pour rassurer ma mère pendant mon trajet. Je n’ai vraiment aucune idée de la distance que j’aurai à parcourir, ni même combien de temps cela me prendra. Et ce n’est seulement la semaine suivante en refaisant le parcours en voiture avec mes parents, que le compteur affiche 42 km aller-retour ! Peu importe, je n’ai pas envi de m’enquiquiner avec ces questions substantiel. Mon but n’est pas de savoir combien de kilomètre j’aurai à parcourir, ni même combien de temps cela me prendra, mais bien de revoir Narbonne coute que coute ! Aller, c’est parti pour rejoindre Narbonne. J’indique à ma mère que je serai de retour en fin d’après midi en toute naïveté sans même savoir quelle galère m’attendait. Rempli de confiance en moi et avec comme baguage ma motivation et une simple petite bouteille d’eau me voila parti. De mémoire, il était entre 11h et 12h. Avec beaucoup de recul, cette première expérience, m’a beaucoup appris pour la suite et je m’en sers encore  dans mon quotidien. Notamment, que ce poser des questions pour savoir si cela aurai été possible ou pas, aurai été source de motivation pour un échec. Au contraire, le faite de vouloir uniquement me rendre à Narbonne et sans même me soucier de tel ou tel difficulté, à fait inconsciemment, que je me suis programmé pour y arriver. Mon aventure commence plutôt bien, mais je me rends vite compte qu’il va falloir que j’économise un maximum d’eau. Ma petit bouteille de 50 cl sera juste pour arriver jusque Narbonne, surtout que sur le trajet, il n’y a ni ravitaillement et ni point d’eau. Je continu d’avancer et à certain endroit coupe un peu à travers la garigue mais toujours avec la route en visu pour ne pas me perdre. Au fil des kilomètre, ma randonné se durci, je commence un peu à fatiguer et le manque de nourriture commence à se faire sentir. Peu importe, il me faut continuer d’avancer vers mon objectif Narbonne. Les heures passe et toujours pas de Narbonne en vu, mais bien des kilomètres de garigue à perte de vue. Où je suis ? Dans combien de temps j’arriverai ? Voila des questions où j’aurai bien aimé avoir des réponses, mais de tout cela, rien n’est possible. Mon seul recours, continué d’avancer avec mes petites jambes. Je m’en rapporte à ma positive attitude à ne rien lâcher. Ce n’est seulement après plus de 3 heures d’effort, qu’enfin je reconnaitrai la dernière longue ligne droite qui nous amène à l’entrée de Narbonne où est situé un hyper marché. A ce moment là, je suis épuisé et n’est plus aucune ressource physique pour avancer. Je dois m’en remettre uniquement à mon mental pour continuer ce dernier kilomètre pour arriver à mi parcours. Je voulais retourner, là où nous avions vécu 2 années avec mes parents, mais il me fallait encore faire une heure de marche alors que j’avais encore le retour à effectuer, c’est-à-dire 21 kilomètres et physiquement, je n’en peu plus. Sur moi je n’ai rien, à part ma bouteille d’eau de 50 cl, vide depuis déjà bien longtemps. Pas le moindre centime ou même carte téléphonique. Ma priorité est de reprendre des forces pour pouvoir retourner au plus vite à St Pierre la mer, pour ne pas inquiété ma mère de mon retard. Je me dirige vers l’hyper marché et je me souviens, comme si c’était hier. Je me dirige vers le rayons des gâteaux et m’enfile plusieurs barre chocolaté Bounty et prend soin d’en mettre dans mes poches pour le retour. Pour la bouteille d’eau, je la troque

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