MES PLUS GRANDS MOMENTS SPORTIFS

TOUS MES RESULTATS

Deca Ironman
Leon – Mexique
19 octobre 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Déca Ultra-Triathlon à Leon au Mexique pour la 7ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 38km de natation, 1800km de vélo et 422km de course à pied.  7ème manche de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon Le final ! Nous y sommes, le rendez vous tant attendu est arrivé ! La 9′ et dernière manche des Championnats du monde d’ultra triathlon. Cette fois-ci, il s’agit d’un déca ironman, dans la version un ironman par jour pendant 10 jours. Pour espérer devenir une nouvelle fois finisher, il me faudra exécuter chaque jour, 3.8 km de natation, 180 km de vélo, et finir par un marathon et cela pendant 10 jours consécutifs sans le moindre jour de repos ! Je suis prêt à relever ce nouveau défi. Enfin, prêt est un bien grand motVoilà maintenant près de 2 mois qu’a eu lieu ma dernière compétition. Le double ironman en Lituanie et depuis c’est le néant total en préparation sportive. Mes activités professionnelles m’empêchent de m’entrainer. Aucune sortie vélo en 2 mois et encore moins en natation. Seule la course à pied sortira son épingle du jeu avec seulement 6-7 sorties. Rien de sérieux et de très rassurant avant une telle manifestation sportive. Je connais bien ce genre de situation et je sais aussi que j’irai chercher ma force ailleurs. La seule interrogation qui me perturbe un peu, est de savoir comment le corps humain va réussir à récupérer au quotidien d’un ironman ? Je me souviens encore parfaitement de l’expérience de mes 3 ironman et surtout dans l’état physique où j’étais à chaque fois au moment de franchir la ligne d’arrivée. Devoir en refaire un deuxième, le lendemain aurait été tous simplement impossible. Alors devoir faire cela pendant 10 jours… ! Comment ?Pour se faire et lever mes interrogations, j’étudie dans un premier temps le classement du déca ironman de l’année précédente et je m’aperçois rapidement, qu’en lisant les temps de course de chacun que le corps humain à l’air de s’habituer facilement à un tel effort. Effectivement, je peux lire qu’au fil des jours, les chronos se stabilisent, avec même une légère amélioration sur les derniers jours. De quoi me rassurer. Pour lever mes dernières interrogation, rien de mieux que s’entretenir avec un finisher de cette épreuve. Pour l’occasion, je demande des conseils au Français Francis Toulouje, déjà finisher de 2 déca ironman et encore engagé cette année sur celui du Mexique. Il me rapporte le même discours et constat que mon étude sur les classements. De quoi être un peu rassuré. Cependant, pour ma part, avant que mon corps ne s’habitue à enchainement de tel épreuve au quotidien, il faudra qu’il se réhabitue à monter sur un vélo et à enchainer la course à pied par la suite. Peu importe, je m’engage dans cette compétition dans la même optique que mes précédentes sorties, c’est-à-dire avec de la joie, du plaisir et surtout ma volonté de ne rien lâcher et d’aller au bout ! Cérémonie d’ouverture Faire connaissance avec les athlètes et le déroulement de la compétition Me voila arrivé au Mexique depuis maintenant 48 heures avec pour « seul bagage » pour m’aider durant ces 10 jours, mon amie Monika. Nous avons bien récupéré du voyage et surtout des 7 heures du décalage horaire. Sur place, je retrouve quelques amis avec qui j’ai déjà disputé certaines épreuves des Championnats du monde. Je fais également la connaissance de nouveaux athlètes, avec encore une fois leur particularité pour certain. Rapidement, je découvre le troisième Français engagé sur le Déca ironman. Il s’agit de Dominique Bénassi (Le Corse). Un unijambiste. Pour ma compagne, Dominique n’a pas l’air de lui être inconnu et rapidement elle me monte plusieurs vidéos sur ses différents Trail et autres ironman déjà effectué I Je tombe des nues ! Un surhomme ce mec Je comprends mieux sa soif du déca ironman. Cela sera l’occasion pour moi d’apprendre de son handicap et aussi de son mental pour réussir à continuer à s’élever au plus haut niveau. La cérémonie se poursuit autour d’un bon repas avec une super ambiance. Chacun fait connaissance. C’est aussi l’occasion de découvrir le parcours, les bénévoles et les instructions de course. Pour cette manifestation sportive, nous serons 14 au départ du déca ironman et il y aura également 6 athlètes pour le départ du quintuple ironman. Remise des cadeaux de bienvenue, dossard retiré (N’6), nous nous dirigeons vers les lieux de la compétition pour y préparer la logistique de course et prendre possession de notre logement pour les 10 jours à venir. Pas de place pour le confort ma récupération se fera sous une tente et sur un matelas gonflable. Les conditions d’hébergement sont basiques mais l’option du camping était la seule solution qui s’offrait à moi. Matériels checkés, il ne reste plus qu’à passer une dernière « bonne nuit » avant le début des festivités ! 1er Ironman Bien rentrer dans la compétition Le grand jour est arrivé ! Pour cette première journée, nous sommes 20 athlètes à nous élancer pour 3.8 km de natation. Avec nous, les participants du quintuple ironman sont également présents pour ces 5 premiers jours. Pour cette première épreuve, il faudra effectuer 6 boucles de 635 mètres chacune en eau vive dans le lac du parc Métropolis de Léon à près de 2000 mètres d’altitude. L’eau est assez froide mais nous comptons tous sur notre combinaison pour survivre. Cependant les malheurs de notre ami Français, Dominique Bénassi, l’unijambiste, ne font que commencer ! Alors que le départ va être donné, il n’a toujours pas reçu ses bagages ! Pas de combinaison et encore moins son vélo. Il doit se jeter dans cette eau froide avec un simple maillot de bain et en t-shirt. Et pour se réchauffer, seuls sa motivation et son mental. Tout le monde est fin prêt pour l’ouverture de se déca ironman et comme pour chaque compétition, l’Allemand Tristan Vincent, interprète, cette fois l’hymne Mexicain

Lire
TOUS MES RESULTATS

Double Ironman
Floride – USA
06 mars 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon double Ultra-Triathlon à Colmar en France pour la 1ère épreuve de la coupe du monde. Au programme : 7.6km de natation, 360km de vélo et 84.4km de course à pied. « Tout ce que vous avez toujours voulu est juste de l’autre côté de la peur »  – George Addair 1ère manche de la coupe du monde d’ultra triathlon Récit et confidence Tout juste 7 mois ce sont écoulés entre mon premier triple Ironman à Lensahn en Allemagne et ce double Ironman en Floride, qui annonce le début des championnats du monde 2015.Sept mois où il m’a fallu faire le point sur de multiples paramètres sportifs. Aurais-je le temps de pouvoir participer à une saison complète qui se déroule dans les 4 coins du monde ? Aurais-je les moyens financiers ? Mon travail et mes activités, me permettront t-ils de pouvoir m’entrainer assidument durant toute une saison d’ultra triathlon ? Est-ce vraiment raisonnable, tant de sacrifice ? Autant de questions sans réponse. Mais cette envie de challenge qui m’anime à finalement pris le dessus. Peu importe si je n’ai pas de réponse à toutes ces questions, je veux relever ce challenge et voir où je me situe. Peu importe ce que ça m’en coutera. Les solutions, je les trouverai dans le temps et en avançant.Cette première épreuve des championnats du monde, n’est pas des plus simples et je suis confronté à de multiples difficultés. La première qui me pose le plus de soucis, s’appelle la logistique. Pas évident d’organiser un tel séjour sans compter les contraintes que demande la course, quant on ne parle pas un seul mot anglais. C’est à moi de tous organiser, jusqu’au moindre détail ou presque.La deuxième difficulté, sera la période de l’hiver où il n’est pas très évident de faire une bonne préparation physique pour être prêt à ce type de compétition. Il va falloir pourtant jongler avec tout ça pour être fin prêt le jour J.Heureusement, je peux compter sur l’aide précieuse de mon frère pour ce qui est des réservations et aussi sur l’autre athlète français, Guy Rossi, qui connait cette compétition comme ça poche pour y avoir participé des dizaines de fois. Il m’aura beaucoup rassuré et guidé pour me mettre dans les meilleures conditions possible jusqu’à mon arrivée.Billet d’avion réservé, hôtel réservé et voiture réservé, je peux enfin me projeter sur l’essentiel…m’entrainer ! L’avant course Arrivé sur les terres américaines après un périple de 13 heures, ces lots d’imprévus et de soucis réglés me voilà enfin soulagé. Je vais pouvoir me concentrer sur la course !Dès le lendemain et dès la première heure, je fais la connaissance du deuxième athlète français engagé sur la course. Il s’agit de Guy Rossi, alias The Legende, comme on le surnomme, par son palmarès dès plus impressionnant. Pas le temps de me repoer et de récupérer du voyage avec ces 6 heures de décalage horaire, il me propose de venir l’accompagner pour une sortie vélo-course à pied. Allez c’est parti. Profitons de cette sortie pour faire connaissance et apprendre de son expérience et de ces précieux conseils qui pourra me dire. Là je découvre un homme de 67 ans avec plus de 100 Ultras triathlon à son actif et toujours animé avec la même passion et la même joie de pratiquer la discipline de l’ultra.J’observe le personnage ainsi que son matériel et au fil de nos échanges et de ces conseils, une amitié se crée. Je sais que si je veux progresser dans ce domaine de l’ultra triathlon, Guy me sera d’une aide précieuse. C’est vraiment un atout pour moi que de pouvoir côtoyer un athlète de sa trempe.Petit réveil musculaire terminé, c’est à la piscine qu’il me donnera rendez vous pour un dernier entrainement. Encore une fois, il ne laisse rien au hasard. Prise de pouls et tension avant chaque séance de sport, qui sera ensuite notifiée sur son carnet de bord. On reconnaît bien là, l’ancien professeur de sport. Journée terminée, tout est ok pour les derniers réglages. La veille de la course, plus question de laisser place au hasard. Toute la logistique de course doit être minutieusement préparée. Cette journée laissera également place à la traditionnelle pasta party d’avant course où tous les athlètes se réuniront pour une présentation de la course et une présentation individuel de chacun.On y est, la compétition peu commencer ! La course 05h00 du matin et le réveil est là pour me rappeler que je dois me préparer pour ce double Ironman.Arrivé sur place, c’est la course contre la montre. L’organisation nous appelle à nous rassembler pour les dernières consignes et l’hymne Américain est joué, avant d’immortaliser le tout avec une photo de groupe dans la piscine.Nous récupérons chacun un bonnet de couleurs différentes pour que les arbitres puissent nous identifier facilement pour le comptage de nos longueurs. Reste plus qu’à rejoindre nos lignes d’eau respective par rapport à nos prévisions respectives des chronos.Dernier souffle, dernière observation des uns et des autres et c’est partie pour 7.6 km de natation. Nous sommes près de 50 à nous élancer dans 6 lignes d’eau.Je pars en 3ème position sur ma ligne et je garderai cette position jusqu’à la fin de la natation. Un peu plus de 2h50 plus tard et voila que j’en termine avec l’épreuve de la natation à la 25ème place. Je suis content de ma prestation. Je dois maintenant faire mon retard en vélo et surtout en course à pieds. Pas le temps de se reposer, je cours me changer au vestiaire et enfile ma tenue de cycliste. C’est parti pour 360 km de vélo.Je quitte la piscine pour rejoindre une piste cyclable qui nous mènera quelques kilomètres plus tard dans un parc. La suite de la compétition se déroulera ici ainsi que l’épreuve de la course à pied. Dans le parc, m’y attendent 31 boucles d’environ 11 km. Le parcours est plat et la nature qui nous entoure très agréable à regarder. Ca tombe bien, il me

Lire
TOUS MES RESULTATS

Ascension du Mt Blanc en solitaire 
6 septembre 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma toute première ascension du Mt Blanc en solitaire. Objectif atteindre les 4810 mètres du toit de l’Europe. « Brûler les ponts derrière vous et voyez comme vous travaillez bien quand vous ne pouvez pas reculer »  Sur un coup de tête L’ascension du mont Blanc voilà maintenant trois ans que j’y pense depuis avoir dû arrêter à 3200 m sur ordre du guide pour mauvais temps. J’étais dégoûté. Moi qui me faisais à l’idée d’arriver au sommet. Voilà maintenant deux ans que chaque été je désire refaire cette ascension mais souvent par manque de temps et de budget je n’arrive pas à le planifier. Nous sommes en juillet 2014 et j’envisage de l’organiser pour 2015. Je suis encore sur ma lancé de ma réussite du triple Ironman de Lensahn et j’ai envi de d’autre challenges sportif. Après mûre réflexion devoir encore attendre un an me paraît trop long et je n’aime pas remettre au lendemain ce que je pourrais faire de suite. La décision est prise je l’organiserai moi-même et dès cette année. J’appelle dans un premier temps le refuge des Rousses pour savoir s’il reste des places disponibles et  planifier un budget pour ce week-end. Après divers renseignements les tarifs indiqués me semblent corrects pour mon budget et je décide de bloquer une date dans mon planning. Je prends des renseignements sur Internet sur le matériel les vêtements le parcours les conseils des personnes qui l’ont déjà réalisé et à cœurs veillant je prends mes responsabilités et décide d’y aller seul. L’ascension du mont Blanc me paraît largement accessible. J’aurais aimé partager cette expérience avec une personne mais au final je me rends contre qu’amener une personne avec moi et avec mon inexpérience de la montagne peut paraitre suicidaire pour elle ou pour nous. Au final c’est bien tout seul que j’irai  là-haut. Le refuge tête Rousses est réserver, mes billets de train achetés, me reste plus qu’à trouver un hôtel pour la nuit du vendredi au samedi. Je suis à la veille de partir et mon sac n’est toujours pas fait. Je prends tous ce qui me semblera utile pour cette ascension en évitant de trop me charger aussi. Chamonix j’arrive. Je connais bien le trajet en train et aussi les lieux pour y avoir séjournée à 4 reprises pour des Trails. Arrivé sur place il me faut trouver un hôtel pas trop cher. Celui-ci sera vite trouvé après un détour par l’office de tourisme. Il me faut penser dès à présent à mon ascension. C’est bien beau d’être arrivé à Chamonix mais je n’ai plus aucun souvenir du chemin que je dois emprunter pour aller au sommet du mont Blanc. Je retourne à l’office du tourisme me documenter et demander les voix à emprunter pour aller au sommet. Rapidement sur la carte, je me repère grâce au petit train. Je sais que c’est là-bas que je dois me rendre, c’est-à-dire aux Houches. J’ai encore toute l’après midi devant moi pour aller faire une reconnaissance avant mon départ de demain. Sans perdre de temps, je m’équipe et je me rends aux Houches par bus. Arrivé sur place, je commence à reconnaitre le décor. Je décide de ne pas prendre le téléphérique qui monte jusqu’à Bellevue à 1794 mètres d’altitude.  Je décide de m’y rendre à pied par un petit chemin de randonné. Une heure et demis plus tard, me voila arrivé au niveau du petit train qui monte jusqu’au nid d’aigle à 2380 mètres d’altitude. A présent je me reconnais et je suis rassuré quant au chemin à emprunter pour rallier le nid d’aigle et sur le chemin à prendre pour aller jusqu’au refuge tête Rousse. Je peux retourner tranquillement sur Chamonix. Le départ de mon bus pour les Houches sera prévu  à 10h00 le lendemain. Direction l’ascension du Mt Blanc Le lendemain, le réveil retenti, comme le début d’une nouvelle aventure. Je n’ai pas de pression particulière. Je sais que la pression viendra lors du réveil au refuge pour le départ de l’ascension. Je prends mon bus direction les Houches. Je m’arrête dans un magasin de sport en bas du téléphérique pour la location de mon matériel. Chaussure, piolet et crampons de loués. Je peux enfin aller m’aventurer au sommet du Mt Blanc. Pour monter jusqu’à Bellevue je décide cette fois-ci d’emprunter le téléphérique pour m’économiser 1h30 de marche. Et le téléphérique, c’est sympa aussi. Après 15 minutes de monté, me voilà arrivé à Bellevue pour le départ du petit train. Petit train, qui au final ne prendrai pas. Mes jambes me font signent qu’elles ont envi de marcher. Je décide d’emprunter le petit chemin qui longe la ligne de chemin de fer, et je m’en vais direction le terminus pour arriver au nid d’aigle à 2380 mètres d’altitude. Apres plus de 2 heures de marche et quelques poses photos, me voilà arrivé au terminus du train. Les choses sérieuses vont se mettre petit à petit en place. La randonné qui m’attend est des plus simples. Je rencontre beaucoup de groupe de randonneur qui montent pour certain et qui descendent pour d’autres. Je reconnais parfaitement le tracé que nous avions emprunté 3 ans auparavant avec mes collègues. Apres environ 2 heures de randonné, j’aperçois le refuge des Rousses dans le brouillard et la neige est bien présente. Je suis à cet instant à 3187 mètres d’altitude. Il est tout juste 17h00 et je vais pouvoir bien me reposer avant le départ de cette nuit. Ma question qui se pose à ce moment est de savoir s’il y aura un casier de libre pour que je puisse laisser mes affaires en sécurité et surtout ne pas tout emmener demain pour l’ascension. Arrivé dans les vestiaires, peu nombreux sont les casiers de libre. Peu importe, j’en ai trouvé un. Ouf ! Mon premier reflexe est d’enlever mes chaussures et de me mettre à l’aise en empruntant une paire de Crocs mis à disposition par le refuge. J’en profite pour ranger mes affaires

Lire
TOUS MES RESULTATS

Triple Ironman
Lensahn – Allemagne
26 juillet 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon triple Ultra-Triathlon à Lensahn en Allemagne pour ma 1ère participation lors d’une coupe du monde. Au programme : 11.4km de natation, 540km de vélo et 126.6km de course à pied. « Ne suivez pas le chemin des autres. Allez au contraire là où il n’y a pas de chemin et laissez une piste »  – Gandhi Continuer de grandir et montrer au gens que rien n’est impossible ! Voila maintenant près de 6 mois que je me refais la course dans ma tête en me posant plusieurs interrogations sur cette course. Je me retrouve dans la même situation qu’en 2011 lorsque j’avais osé m’inscrire à l’Ironman de Nice. J’imprime tous les précédents classements de cette course pour en connaitre le niveau de chacun des participant qui ose s’y inscrire et regarde de près leur classement en natation. Ma plus grande peur. Je regarde le nombre d’abandon, il y en a environ 10 tous les ans. Ce n’est pas pour me rassurer. En voyant les dernier en natation qui sortent en 5h15-5h30, cela me rassure sur mes chances de réussir mais je peux lire aussi que ceux qui sortent en ces chrono, ce font généralement éliminer par la suite à cause des barrières horaire en vélo ou en course à pied. Cependant, le temps maximum est de 57 heures pour boucler ces 3 disciplines représentant au total 11.4 km de natation, suivi de 540 km de vélo et finir avec 126.6 km de course à pied. Je calcul et recalcule mes chances d’y arriver en prenant comme calcul mes chrono de Nice. En prenant mon chrono de 14h30, cela représente presque 45 heures d’effort en multipliant cette horaire par 3. Quarante cinq heures, soi 12 heures de rab par rapport à l’horaire des 57 heures. J’essai de me convaincre que je peux y arriver car ce n’est pas mon entourage qui m’encouragera ou me donnera vainqueur sur ce type d’épreuve. Moi-même, je ne voulais pas dans un premier temps m’inscrire directement à un triple Ironman. En vain, j’avais cherché à m’inscrire à un double, mais par faute de connaissance et n’en trouvant pas sur internet, je me suis rabattu sur l’inscription de ce triple Ironman. L’avant course Dans une semaine, se sera le départ pour l’Allemagne et il me faut encore régler quelques soucis de logistique. Alors que je m’y étais inscris l’année précédente mais par négligence de logiste, j’avais renoncé à m’y rendre. Lensahn, n’est pas la porte à côté. C’est à 1100 km de Paris. Pour le besoin de s’y rendre, j’ai loué un camping car et mon frère ainsi qu’une amie on accepter de m’y accompagner. J’étais vraiment content de ne pas m’y rendre seul, surtout que je ne parle pas un mot anglais. Mon frère bilingue me sera d’une grande utilité sur place. Alors que la dernière semaine d’avant course est crucial dans la préparation de la logistique, il me faut rien oublier. Révision complète du vélo, je pars également avec un deuxième vélo de secours prêté  par un camarade de la caserne ainsi qu’un deuxième jeu de roue. Il faut penser à tout et ne rien oublier. Tout est presque près. Les 2 vélos chargés, les valises, le plein d’essence ok, c’est parti pour 1100 km de route dans une super ambiance en musique. Alors que nous n’avons pas encore quitté le département des Yvelines (78), que je me fais déjà arrêter par la police pour excès de vitesse de 20 km/h, 110 au lieu de 90 km/h. Ca commence bien ! Amande reçu, nous voila reparti direction l’Allemagne et nouveau soucis quelques kilomètre plus tard. Week en de départ en vacances, nous sommes pris dans les embouteillages en périphérie de Paris. Improbable ou pas, voilà que le camping car se met à chauffer, alors que nous n’avons même parcouru 50 km, l’aiguille du liquide de refroidissement indique 130° et le voyant rouge s’allume. Petit moment de panique. Et si le moteur se mettait à fumer et que j’avais fais un joint de culasse. Se périple de 1100 km me fait déjà moins rire et je baisse ma vitesse à 80 km/h en espérant faire aussi baisser la température du moteur. Tout doucement la température baisse en dessous des 90° et le voyant s’éteins. Ouf, nous allons pouvoir continuer l’aventure. Cela va être long jusqu’à destination. Ne pas pouvoir rouler à plus 80 km/h pendant plus de 1000 km, ce n’est pas gagné. Bref, l’essentiel à cet instant est d’arriver à bon port. Parti à 11 heure de Paris, nous n’arriveront que le lendemain en début d’après midi, après presque 30 heures de route. Horrible. Nous arrivons à destination et je suis déjà fatigué du trajet avant même d’avoir pu commencer la course. Après avoir tourné 30 minutes dans la ville, nous trouvons enfin un emplacement et proche du départ. Nous allons pouvoir nous reposer tout les 3 et profiter des dernière 24 heures qu’ils nous restent avant le départ de la compétition. La journée du lendemain sera occuper aux dernières finissions de la logistique, avec l’achat des dernières courses pour les ravitaillements, préparation des affaires de course et surtout le débriefing de course avec l’organisation. Nous avons tous rendez-vous à la piscine, lieu du départ de la course pour la visite médical d’avant course et aussi recevoir les consignes de courses de l’organisation. Sur place, ma seule préoccupation est de retrouver l’autre français pour enfin discuter dans ma langue et m’expliquer le déroulement de la course. Il m’explique les grandes lignes de la course et me montre où se situe le deuxième français. Ma seule question qui me traquace à ce moment est l’horaire éliminatoire de la natation. Il m’indique 6 heures et cela me rassure. Ca devrait pouvoir le faire pour moi, enfin j’espère en me rassurant. La bonne humeur règne dans les troupes et chacun attend de passer devant le médecin pour une petite piqure et une prise de nos constantes. Dans la file d’attente, je fais

Lire
TOUS MES RESULTATS

Ultra Raid vélo Bordeaux-Paris
31 mai 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course d’ultra cyclosportive entre Bordeaux et Paris. Epreuve de légende à travers une aventure de 630 km. « Je connais mes limites. C’est pourquoi je vais au-delà »  – Serge Gainsbourg Un défi complètement fou et absurde Voilà à quoi ressemble les mois qui on précédé la course Bordeaux-Paris. A beaucoup de rigolades et de moqueries, mais toujours très amicale. Amicale ou pas, ça devient fatiguant à la fin. C’est à ce moment là, que vous vous rendez vraiment compte que peut de gens vous connaissent, et de plus, vous vous apercevez vite que ces gens n’ont aucune confiance en eux, pour venir déverser sur vous, leur mépris. Que tu n’es pas confiance en toi, c’est une chose, mais ne vient te moquer ou chahuter ceux qui croient en leur capacité à s’élever. Peu importe, moi je suis dans ma bulle et ce n’est pas les moqueries de certain qui viendront me perturber, bien au contraire, ils m’ont donné l’envi d’aller plus haut, d’aller plus loin ! « Donnez-moi un sportif avec un objectif et je vous livrerai un homme qui marquera l’histoire. Donnez-moi un homme sans objectif et je vous livrerai un sportif », tel devrai être le comportement des gens dans la vie. Elever les gens dans leur quotidien professionnelle ou sportif ou lieu de les enfoncer ou de les jalouser ! Si eux, croient en leur projet ou en leur réussite à s’élever, alors accompagnez lès. Cependant, si j’ai pu m’inscrire à cette course, c’est notamment grâce à Christian Briey, alias Johnny, qui connaissait pourtant pour niveau « néant » en vélo mais croyait en ma capacité à relever un tel défit. J’ai été content qu’il vienne me proposer d’intégrer sa team et se challenge d’Ultra me plaisait. Certes, moi et le vélo ça fait 2, mais il s’agissait avant tout chose d’une course d’Ultra avant une course de vélo. Alors sans hésiter, j’ai dit OUI ! L’avant course Nous sommes en septembre et il me reste 8 mois pour me remettre à rouler pour être fin prêt le jour J. De septembre à décembre, j’aurai réussi à remonter sur mon vélo pour faire tout juste 250 km. Pas terrible mais les sensations ne sont pas si mauvaise que ça et je reste confiant dans ma préparation. Ensuite le grand froid hivernale, viendra perturber ma préparation ou plutôt ma motivation à continuer à m’entrainer et ces biens la course à pied qui me motive le plus. Après tout, courir régulièrement est un bon complément pour le vélo, à défaut de motivation pour aller rouler. Je ne suis pas stressé pour autant, c’est d’avantage les discutions et les comptes à rendre aux collègues qui me fatigue. Voilà à quoi ressemblais la discussion de tous les lundi matin. Les rapports et autres comptes rendus  d’entrainement. Pendant que d’autres enchainais les kilomètres, jusqu’à cumuler plus de 8000 km au compteur, moi je peinais à dépasser les 300 km. Pas terrible, mais je devais faire avec, c’est tout. Mon objectif de terminer cette course, était resté cependant inchangé dans ma tête. Les excuses des kilomètres ou de mes non entrainements, non merci, pas moi. J’allais juste composer avec ce manque d’entrainement et chercher la réussite de cette épreuve autre part, dans la tête. J’avais fini par être quelques peu exclu du groupe par mon manque d’investissement à rouler mais ma préparation était tout autre. Je comprenais la réaction de certain, mais s’il avait pris le temps de me connaitre et de m’écouter, il aurait abordé leur préparation autrement. Rouler, enchainer des milliers de kilomètre c’est bien, mais sans une bonne préparation mentale, pour les plus faible ou pour ceux qui ignore ce qu’un Ultra demande au corps, l’échec était prévisible. Un Ultra, peu importe la discipline pour laquelle tu t’engage. Vélo, course à pied, triathlon, c’est avant tout une course d’ultra et l’ultra est une discipline à part entière. Comprend ce qu’est une course d’Ultra, les exigences qu’elle demande au corps et au mental et ensuite tu pourras d’investir dans ta discipline, mais ne néglige pas la première au risque de ce casser les dents. Ceci dit, nous nous rapprochons de plus en plus de l’échéance et pour ma part je suis tout excité de découvrir la discipline de l’Ultra mais cette fois-ci à vélo et non plus à courir dans les montagnes. Nous prévoyons de finir cette course en moins de 32 heures et 32 heures d’effort me vont très bien. J’ai auparavant été confronté à des distances qui demandaient plus de 40 heures d’effort alors 32 heures, sur un vélo ou à courir ne me semble pas insurmontable. Il n’est plus question maintenant d’essayer de rattraper le temps perdu à vélo. Il est beaucoup trop tard et ma priorité est de partir à Bordeaux avec un vélo bien révisé et bien équipé. Ca y est nous y sommes. Le grand jour. Mon compteur affiche 431 kilomètres d’entrainement. Pitoyable ! Ca n’a pas été de ma volonté que  d’arriver le jour J avec celui qui aura parcouru le moins de kilomètre possible, mais un planning ultra chargé et manque de temps m’a fait défaut pour m’entrainer correctement. Peu importe, je suis aussi excité que mes collègue et j’amène avec moi ma bonne humeur et mon sourire à Bordeaux avec une confiance irréprochable. Certes je suis loin d’avoir le meilleur des vélos, mais je ne suis pas envieux des kilomètres parcouru de mes collègues, ni de leur vélo. Je vais leur faire découvrir ce qu’est un Ultra, enfin pour certain. Nous voilà tous réunion à la caserne pour le départ. Tous le monde est joyeux et excité du week end que nous allons passer ensemble. Nous avons rendez-vous près de Bordeaux dans la famille de l’un d’entre nous, où une chaleureuse maison nous attend pour une dernière bonne nuit avant cette course. Ca y est, nous quittons Paris, direction Bordeaux. Dans la camionnette prêtée par l’ASASPP (Association Sportive et Artistique des Sapeur Pompiers de Paris), chacun s’occupe à sa façon, lecture,

Lire
TOUS MES RESULTATS

20 km de Paris en famille
13 octobre 2013

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 20 km de Paris en famille, accompagné de mon frère et de mes parents. Au programme : 20km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « Vous ne sauriez croire avec qu’elle facilité l’impossible se fait dès qu’il est nécessaire »   – Anatole France 16 ans après la première course avec ma mère Voilà plusieurs années que je me suis mis à la course en suivant les traces de mes parents. Je suis resté nostalgique de la première course auquel j’avais participé avec ma mère au 20 kilomètres de Paris. A cette époque j’avais 16 ans et ma mère 49 ans. Cette année, cela ferai 16 ans entre cette première course et cette année 2013. Seize plus tard, refaire cette expérience me trottait dans la tête depuis déjà presque un an, date à laquelle j’avais proposé, un an plus tôt se projet à mes parents, de nous retrouver tous les 4 avec mon frère pour participer au 20 kilomètres de Paris. Nous avons tous les 4 pris de la bouteille. Mes 32 ans on laissé place à mes 16 ans de l’époque, de même pour ma mère qui en a cette année 65 ans et mon père 58 ans. Peu importe leur âges, mes parents sont toujours animé par la passion et les défis qu’impose le sport. Mes parents, de grands marcheur et tous inscris dans un club de marche Nordique, accepte se projet de me suivre sur la course ainsi que mon frère. Je suis vraiment content. Je vais pouvoir revivre cette course auquel j’avais participé 16 ans plutôt. Toute la famille est feint prête. Chacun c’est plus où moins préparé à sa manière de son côté. Pour moi, il s’agit plus de retrouver mes parents et mon frère autour d’une course à pied cohésion dans les rues de Paris qu’a une compétition. Même objectif pour mon frère, certes beaucoup moins aguerri que moi-même en course à pied mais les 20 km à effectué ne lui font aucunement peur. Pour mes parents, c’est tout autre. Même s’ils ont un bon niveau en marche, cela fait plusieurs années qu’ils ont arrêté de courir. Ils veulent vraiment faire honneur à leurs 2 enfants en mettant un point à terminer cette course. Comme je dis, commencer à 4 et finir à 4. La course Le jour de la course est là et tout le monde est prêt à relever ce défi. Mes parents viennent de Perpignan, mon frère de Toulouse et nous nous retrouvons tous les 4 au pied de la Tour Eiffel pour prendre place au départ de la course. De là, nous attendrons près d’une heure, une fois le départ de la course donné pour passer à notre tour la ligne de départ. Nous avons mal géré l’heure de notre rendez-vous, ce qui nous oblige à partir dans la dernière vague de course. Déjà que nous savions, que nous ne serions pas rapide, partir dans les derniers nous avantage à rien, surtout, que malgré la courte distance de 20 km, il y a des barrières horaires à respecter, donc attention quant même à ne pas prendre trop de retard. Ca y est, nous avons franchi la ligne de départ et je peux y voir de la rage sur le visage de ma mère à vouloir en découdre avec cette course. Elle en a oublié ces 2 hernies discales et son mal de dos quelques semaines auparavant, qu’elle avait bien cachées de me dire pour ne pas m’inquiéter. A quelques semaines avant le départ de la course, sa décision était indécise, tellement son dos la faisait souffrir. Peu importe, la douleur est oublié et elle se prend même à courir. Mon père reste légèrement en retrait et mon frère et moi alterneront pendant toutes la durée de la course à rester auprès de nos parents. Après quelques kilomètre, ma mère ralenti mais continu sur un rythme très soutenu et mon père prend les devants quelques mètres devant. La course continue et nos parents enchaine les kilomètres sans ce plaindre, au contraire, ils sont ravis de pourvoir faire cette course à nos côté. Au classement, nous ne tardons pas à prendre la dernière place de la course, et puis, des derniers, il en faut bien. Cela n’altère en rien la confiance, ni la niaque de mes parents. Peu importe la place, d’ailleurs, ils ne se rendent pas forcément compte qu’il n’y a plus personne dernière, car leur objectif est de regarder devant et non derrière. Pendant la course, pas le temps pour une pose pipi ou autre pose de récupération, nous somme très juste au niveau du chrono et les organisateurs, commencent petit à petit à démonter les portiques de chronométrage. Les techniciens sont obligés de rendre les routes à la circulation. Au fur et à mesure de la course, nous rejoignions petit à petit des groupes de coureurs, qui se greffent à nous et ainsi, nous continuons tous ensemble vers l’objectif de la ligne d’arrivée. Quelques grimasse, commencent à se faire lire sur les visages de certaines personnes. Mes parents, même si je sais de l’intérieur, qu’ils grimassent, ne font strictement rien paraitre et ne se plaigne pas, ils continuent d’avancer vers la victoire ; vers leur victoire. Ca y est, nous y sommes presque, mes parents accélère légèrement le rythme de course. Nous pouvons croiser ceux qui sont déjà finisher et c’est sous leurs applaudissements ainsi que ceux du public et des touristes, que nous terminons la course. Dans notre groupe, une femme est à bout et apres avoir été récupérer du sucre et de l’eau afin de la resucée, je reste un instant à ces côté pour l’aider à terminer la course. Elle reprend des couleurs et de mon côté je men vais rejoindre mes parents pour franchir la ligne d’arrivée ensemble sous les applaudissements des derniers spectateurs. Il était temps d’arriver car les organisateurs commençaient à démonter le décor d’arrivée. Ouf, au moins, pour immortaliser cette course,

Lire
TOUS MES RESULTATS

Championnat de France amateur de boxe Thaïlandaise 
8 avril 2012

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma dernière compétition officielle de boxe Thailandaise au championnat de France amateur qui s’est déroulé à Paris. « Au combat, tout le monde a peur. La seule différence est dans la direction qu’on prend pour l’affronter »  – Jean Anouilh Une confiance en moi et un retour à la compétition Voilà 3 ans que je ne suis pas remonté sur un ring. Trois ans de perdu à courir pour le travail ou autres objectifs de course à pied. Trois ans à m’entrainer seul à répéter mes gammes de pieds poings en caserne autour d’exercices ludique ou autre sac de frappe. Je n’arrive plus à trouver ni la motivation ni la niaque de m’inscrire dans un club de boxe. Marre de devoir une nouvelle fois me contraindre à devoir respecter des horaires, des contraintes d’entrainements, des allers-retours… Ma vie est déjà en elle-même un combat au quotidien mais sans club, pas de compétition. Sur un dernier élan de motivation, pourquoi ne pas revenir au moins pour voir en j’en suis. Après quelques mois de réflexion, et sur la motivation d’un ami qui est inscrit dans une salle de boxe Thaïlandaise, je saute la pas de le suivre et de m’inscrire dans sa salle de boxe. Dès le premier entrainement, je suis rapidement mis en confiance par l’entraineur Stéphane Jauffret. Après m’avoir fait connaissance, je lui indique que ma motivation à venir m’entrainer, passera par les combats. Ca tombe bien, il a le même point de vu que moi. Rapidement, il m’indique que dans trois mois, il y aura les championnats de France de boxe thaïlandaise amateur. Moi ça me va très bien, un combat, c’est un combat. Je prends, c’est validé pour moi. L’entraineur m’intègre vite à son pôle de combattant et l’ambiance y est vraiment très familiale et conviviale. Tous les entrainements, se font dans la bonne humeur mais avec un grand sérieux. Sans aucune retenu, chacun progresse à son allure et c’est en mode « rincée », que je termine chaque entrainement. Je retrouve rapidement mes automatismes et aussi un bon cardiaux. Les semaines d’entrainement passent et l’on se rapproche doucement de la compétition. Pour cette compétition, nous seront 4 du club à participer au championnat de France de boxe Thaïlandaise. Pendant plusieurs année j’ai combattu en -75 kg, mais un gars du club est déjà inscrit dans cette catégorie. Pas de soucis, au final ça me va très bien et décide de m’inscrire en -81 kg. Au moins pas de prise de tête à devoir me contraindre à faire un régime et devoir me privée de bonnes choses alimentaire. C’est ça de moins à devoir gérer. Les combats Ca y est, la compétition on y est. Direction la prestigieuse salle Japy à Paris pour la compétition. Arrivé sur place, la traditionnelle pesé, pour une fois, validé sans problème pour moi, ainsi que le passage devant le médecin pour la prise de pou et de tension. Et la traditionnelle, phrase du docteur me concernant Comme à mon habitude, j’ai toujours eu une tension très basse avant un combat, surement du à ma concentration d’avant combat ou à ma zen attitude. Enfin, peu importe, le docteur me donne le feu vert pour combattre. Reste plus cas attendre maintenant le début de la compétition. Chacun occupe son temps à sa manière, pour ma part avec une petite sieste.  Rapidement les combattants sont appelés pour un petit débriefing d’avant combat. La compétition va enfin pouvoir commencer. Il n’y a pas beaucoup de boxeur engagé dans la compétition et c’est rapidement que mon nom va être appelé pour combattre. Nous sommes tous justes 15 compétiteurs dans ma catégorie de poids. Pas terrible. Le tableau est assez clément pour moi, puisque je suis exempt du premier tour. Me voilà directement en quart de final. Ca y est, plus de trois ans après, me revoilà sur un ring de boxe et cette fois-ci en boxe thaïlandaise. Face à moi, un adversaire dont j’ignore totalement son expérience et peut importe au final, c’est vraiment le dernier des soucis de savoir qui je serai amené à combattre, surtout qu’il s’agit d’un niveau amateur. L’arbitre fait le tour des combattants pour savoir si tout va bien et comme à son habitude, il donnera le début du combat par la traditionnel « Fight ! ». Le combat est lancé pour 3 reprises de 2 minutes. Ce combat ne fera pas partie des 30 glorieuses de mes combats, mais j’arriverai à bout de mon adversaire sans pour autant avoir rencontré de grandes difficultés. Combat gagné aux points. Me voilà déjà en demi-finale. Je retourne dans les gradins, sans bobos apparent et attends impatiemment le prochain combat pour ne pas me refroidir. Apres presque une heure d’attente on me rappel à nouveau pour venir combattre pour les demi-finales. Destin ou pas, mon adversaire du jour c’est blessé lors de son précédent combat et ma voila propulsé en quelques secondes en finale. Je n’aurai vraiment pas du employer de grand moyen cette fois-ci pour arriver à ce stade de la compétition. La finale nous voilà et cette fois-ci mon adversaire est beaucoup plus imposant que le précédent ! Il mesure bien un bon mètre quatre vingt dix, rien à voir avec l’autre. Là il va falloir casser la distance si je veux pourvoir l’en approcher. Mon adversaire maitrise à la perfection la distance et je n’arriverai qu’à très peu de fois à le toucher. Après 3 minutes de 3 reprises de combat intense, les arbitres déclarent mon adversaire gagnant aux points. Voilà, c’est fini pour moi. Après 3 mois d’entrainement à renouer avec la compétition, c’est chose faite par une place symbolique de 2ème au championnat de France de boxe Thaïlandaise. J’aurai plus ou moins réussi mon retour, mais j’en veux encore plus et surtout des combats plus prestigieux. Le club organisera un stage en Thaïlande pour nous perfectionner, stage dont je ne pourrai pas participer à cause de mon planning professionnel et l’aventure boxe se terminera encore une fois en

Lire
TOUS MES RESULTATS

Tor des géants
11 septembre 2011

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course, lors du prestigieux Tor des géants. L’un des Trails considéré comme le plus dur au monde avec ses 330 km et 24.000 mètres de dénivelé positif se déroulant dans 34 communes de la Vallée d’Aoste. « Quand tu es arrivé au sommet de la montagne, ce n’est pas fini. Continue de grimper, il y a encore le ciel et les étoiles à conquérir »  – Proverbe Chinois Envi d’aller encore plus haut et plus loin. Ont y aient ! Oubliez mon succès à l’ironman de Nice. Il faut passer au plateau final. Celui-ci à pour nom « Tor des géants ». Petit retour en arrière… Nous sommes en 2010, pour la deuxième fois consécutive, je m’inscris à l’UTMB. En 2010, celui-ci ne ce déroulera pas comme prévu, puisqu’il la course sera arrêté au kilomètre 20. Je n’ai pas envi de m’y réinscrire une troisième fois. Je n’ai plus vraiment confiance aux organisateurs de cette course. L’annulé un an auparavant et pourquoi cela se reproduirait pas encore cette année ?! Néanmoins le plateau de Chamonix m’attire toujours et j’entends parler de la PTL (Petite trotte à Léon). Une course de 320 km par équipe de 2 ou 3, en autonomie total. Certes cette course est organisée aussi par ceux de l’UTMB, mais le faite d’une autonomie total me rassure quant à une non annulation de la course. De ce pas, je me mets à chercher un ou deux équipier en guise de binôme. Dans mes proches, le tour de la question est vite passé au crible et vite balayé. Trouver quelqu’un, près à vous suivre pour une course de plus de 300 km de montagne avec plus de 20.000 km de dénivelé positif, n’est pas chose simple. Je m’en remets à internet et poste une annonce pour trouver un « débile » comme moi. Mon premier contact sera un Russe, mais se désistera au bout de quelques semaines. Plus tard, un Belge me contactera désireux de m’accompagner. Celui-ci s’appel Claude Lambin. Nous faisons connaissance sur notre vécu sportif et savoir si nos niveaux sportifs son comparable. Il est important de trouver un binôme avec un niveau cohérent avec le votre. Il m’indique, qu’il vient de terminé la première édition du Tor des géant qui a eu lieu en 2010 et que suite à une logistique beaucoup trop importante, l’épreuve du Tor des géants, risque de ne pas se renouveler en 2011 mais plutôt en 2012. Volontiers, nous allons nous inscrire à la PTL 2011. Après quelques semaines, encore une fois, changement de musique. Il m’indique qu’il se désiste de la PTL car il vient d’apprendre que le Tor des géants est reconduit en 2011. Il m’explique un peu le tracé et m’encourage à m’y inscrire. Pour moi c’est vendu. Un mois plus tard, les inscriptions débuteront et en moins de 24 heures, tout était clôturé. 600 personnes avaient déjà réservé ! Ouf ! J’ai mon dossard. Je commence à en parler autour de moi. Le président adjoint de l’amicale des pompiers de Plaisir, Aurélien Chevalier, ne tarde pas à me contacter pour vouloir me sponsoriser à l’effigie du CIS Plaisir. La caserne ne mettra pas longtemps à me répondre favorablement pour me suivre dans mon projet fou. Pour la course, je serai équipé de vêtements à l’effigie du logo de la caserne. Belle preuve de confiance en moi. A cet instant, il me faut vraiment terminer cette course pour les remercier de leur confiance. Au travail. La tour d’instruction de la caserne de Plaisir pour principale lieu d’entrainement Nous sommes en janvier et j’ai 8 mois devant moi pour me préparer à une telle épreuve. Deux fois les distances de l’UTMB ou bien deux fois la distance de la diagonale des fous. Rien que ça ! A ce moment là, les première questions, sans réponses…comment me préparer à cette course, moi qui a peu de temps à consacrer au sport au vu de mon rythme professionnelle qui est déjà infernale. Je décide de repartir sur les mêmes principes d’entrainement que pour celui de l’UTMB. Je vais m’isoler certain soir et week end sur la bute de Trappes (78) et m’efforce de la monter encore et encore pendant plusieurs heures pour habituer mes jambes à manger du dénivelé. Mes soirs et week end de garde à la caserne, je passe presque toute mes soirée, isolé seul à la frontal, les pieds lesté avec 1 kg à chaque cheville sans en oublier mon bip d’intervention à monter et descendre pendant plusieurs heures la tour d’instruction, jusque minuit passé pour certain soir. Les week end, j’y passerai jusqu’à 4 heures non stop les après midi encore à monter et descendre les marches. Exercices des plus pénible mais je dois réussir cette course et l’entrainement passera par ce succès. Je n’ai pas la chance d’avoir la montagne en bas de chez moi pour mes entrainement. Je dois bricoler avec ce qui met propose, avec ce qui est à ma porté. Durant ces 8 mois de pseudo préparation, je me suis tout de même bien aguerri les jambes et mes succès aux 80 kilomètres de l’éco trail de Paris et surtout mon succès à l’Ironman de Nice deux mois avant la course, m’ont permis d’avoir une confiance en moi des plus irréprochable. Nous arrivons sans la dernière ligne droite avant la course et outre la finalisation de ma préparation physique, je dois aussi gérer la logistique, qui est loin d’être mon point fort à cause d’un budget dès plus serré. Encore une fois, je vais devoir m’en retourner à du rustique. L’hôtel ce n’est pas possible pour moi. Je réserve un emplacement de tente au camping où j’ai l’habitude de séjournée lors de mes week end à Chamonix. Pas de place non plus pour prendre dans mes affaires un matelas. L’avant dernière nuit d’avant course, se passera à même le sol. Négligence de ma part ou budget, cela aura été un très mauvais choix que de passer une mauvaise nuit dans le froid et sans aucun

Lire
TOUS MES RESULTATS

Ironman de Nice
26 juin 2011

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon tout premier Ironman à Nice avec sa célèbre Promenade des Anglais et ses eaux claires de la Méditerranée. Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. « Seuls ceux qui prennent le risque d’aller trop loin peuvent véritablement savoir jusqu’où ils peuvent aller »  –Michael Aguilar Un défi improbable et inoubliable ! Nous sommes fin 2008 et je me trouve à la caserne des pompiers de Plaisir devant mon ordinateur pour une inscription à l’Ironman de Nice 2009. J’appel l’organisation pour savoir si c’est possible de s’inscrire à l’Ironman de Nice sans même n’avoir jamais fait de triathlon. L’interlocuteur, m’annonce qu’il n’y a pas de sélection comme pour les Ultra Trail avec un certain nombre de point à cumuler pour les grosses compétitions. N’importe qui peut prétendre s’y inscrire mais qu’une grosse expérience triathlon est tout de même vivement et même fortement conseillée. C’est compris pour moi et à ce moment là, je touche du bout des doigts ce premier rêve. Je pourrai m’y inscrire sans problème. Je rempli avec quelques hésitations les champs d’inscription obligatoire en me posant beaucoup de questions à savoir si je serai capable de relever un tel défis. Le prix de l’inscription me freine beaucoup et mon niveau sportif ne me donne pas cette confiance dont j’ai besoin pour franchir ce cap. Je décide tout de même de continuer jusqu’à arriver au règlement où l’on me demande près de 500 euros. Je suis à nouveau pris d’hésitation et me met à cogiter beaucoup afin de valider mon inscription. Je réfléchi, et là mon bip d’intervention se met à sonner pour partir sur intervention. Je décide de tout annuler et remettrai mon inscription à plus tard. En faite par manque de confiance en moi et n’ayant pas trouvé de personne pour me pousser à accomplir un tel défis, je n’irai pas plus loin. Cette fois-ci, nous sommes en 2010, 2 ans se sont écoulés depuis la dernière fois où j’avais voulu m’y inscrire. Je cogite encore à nouveau et me rappel de mon inscription deux ans auparavant que j’avais avorté par manque de confiance. Cette fois-ci hors de question de faire la même erreur. Mon niveau en natation et en vélo est toujours aussi médiocre, mon compte bancaire pas forcément florissant mais tant pis, je veux me prouver que je suis capable d’y arriver. Je décide de prendre mes responsabilités et m’inscris à cette fameuse course avec cependant une petite boule au ventre. Où je vais ? Dans quoi je me suis fourré ? Fini de se poser des questions, je dois assumer mes choix et me préparer à devenir finisher. Il faut maintenant, pensez à la préparation.  Comment ce préparer à une telle épreuve. Nous sommes en décembre il me reste environ six mois avant le jour J et je n’ai pas de vélo et je sais tout juste nager la brasse. En attendant de me mettre à nager et de commencer le vélo je décide de reprendre intensivement mes entrainements de course à pied. Par ailleurs je n’en parle à personne de mon inscription. Je me renseigne sur le prix des vélos de course et décide d’en acquérir un d’occasion, je n’ai pas un gros budget celui-ci m’en coûtera 500 € d’occasion. Certes ce n’est pas le vélo rêvé pour faire un ironman mais à moi il me va très bien. Me reste plus qu’à l’équiper et aussi m’acheter des affaires de cyclistes. Pour la natation je décide dans un premier temps de commencer les entraînements petits à petit en allant nager des distances de 2 km pour savoir comment je réagis dans l’eau. Malgré ma brasse pas très dynamique je m’en sors plutôt bien et je ne suis aucunement essoufflé. Durant les vacances de printemps j’en profiterai enfin pour descendre mon vélo chez mes parents à Perpignan et enfin commencer mon entraînement pour l’ironman. Nous sommes à trois mois du jour J. Première fois pour moi que je monte sur un vélo de course avec des cales de pied. Je me vois encore accrocher un mur en train de m’entraîner à d’éclipser mes pieds avant de partir. Le vélo, je ne suis vraiment pas à l’aise dessus. Pendant mes deux semaines de vacances j’en aurai profité pour grimper quelques cols en montagne et aussi rendre visite à des amis à Narbonne, qui auront été au finalement mes plus grandes sorties, soi 80 km, que j’aurai effectué seulement à tout juste 8 reprises. J’aurais totalisé une centaine de kilomètres certes pas énormes pour une telle épreuve mais cela n’aura permis de retrouver des sensations sur mon vélo et de reprendre un peu de confiance en moi. Aussi je commence à m’entraîner en natation sur des distances de 4 km et mes chronos en piscine certes pas terrible mais pour une première j’arrive à nager 1h50 c’est-à-dire avec 25 minutes de moins que la barrière horaire éliminatoire en natation, prévu à 2h15. Comme pour le vélo, j’aurai effectué à 5 reprises des distances de 4 km. Cela m’avais complètement rassuré de savoir que je serai dans les temps et cela me convenais largement. Je n’en demandais pas d’avantage. Je suis vraiment rassuré cependant il me reste à cet instant tout juste deux mois de préparation avant l’échéance finale. Je continue de temps en temps les sorties à vélo et aussi mes entraînements de natation. Peu de monde est au courant de mon inscription. Je n’ai vraiment pas envi de me mettre une pression supplémentaire en devant gérer les aprioris et critiques des autres. Je l’annoncerai le moment venu quant j’aurai suffisamment confiance en moi et en cette compétition pour passer outre ces critiques. J’avais eu raison de mon silence, car quant j’en ai parlé pour l’une des première fois à un camarade de la caserne, celui-ci, n’a pas tardé à en rigoler et à ma critiquer et ceci, presque jusqu’à l’échéance final. Peut importe les critiques, il faut juste m’en servir de moteur !

Lire
TOUS MES RESULTATS

UTMB : 166 km
28 août 2009

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon tout premier Ultra-Trail, lors du prestigieux UTMB. L’un des Trails considéré le plus prestigieux au monde avec ses 170 km et 9500 mètres de dénivelé positif autour du Mt Blanc. « Pour pouvoir contempler un arc-en-ciel, il faut d’abord endurer la pluie »   – Proverbe Chinois L’apothéose du Trail pour franchir un nouveau palier 166 km  en ligne de mire. La bise à chaque arrivant. C’est ce qu’a promis l’organisatrice Catherine Poleti avant le départ. Voila de quoi motiver les 2300 coureurs qui ont pris place au départ. L’ambiance est galvanisante. Il y a près de 2300 forçats sont partis donc, venus de 51 pays. A chacun sa conquête du paradis. Et pour 2300 personnes, sera l’heure de leur quête du Graal. Pour eux, tout commencera et se terminera par une musique. ‘’Conquest of paradise’’, de Vangelis, la musique du film de Ridley Scott ‘’1492 : Christophe Colomb’’. Mais passé les Houches, l’hymne galvanisante ne sera déjà plus qu’un souvenir pour les uns, un espoir de l’entendre pour les autres. Dans cette lutte contre soi, ce dépassement contre soi même, les 2300 trailers enchaineront leurs pas, se formant naturellement en groupes de niveau, afin d’affronter la première nuit alpine. Me revoilà pour la deuxième fois consécutive à Chamonix et je décide de retourner au même camping que l’année dernière. Cependant cette fois-ci je suis seul à venir participer à cette course. Je vais enfin savoir ce que je vaux et à quel niveau je me situe en Trail. Pour cet évènement, pas moyen de me louper. Je me prépare plus ou moins intensivement durant 3 mois avant la course et pour cela, je me rends régulièrement à la butte de Trappes pour m’entrainer à manger du déniveler. J’y passe la plus part du temps, plusieurs heures pour vraiment habituer le cerveau de mes muscles à se familiariser avec ce type de déniveler. J’arrive très confiant à Chamonix, aucune blessure n’est là pour me perturber. Le temps aussi est au rendez vous pour que ce week end s’annonce festif. Dernier achat d’avant course, sac prêt, il me reste plus que la traditionnelle vérification des sacs par les contrôleurs de la course ainsi que mon dossard à récupérer. Me voila fin prêt pour le départ de la course. J’essai d’alléger mon sac au maximum, en prenant en considération, qu’il y a suffisamment de ravitaillement sur le parcours pour ne pas m’embêter avec un sac trop lourd. De plus j’ai encore en mémoire mon sac de l’année précédente, qui m’avais beaucoup gêné pendant la course du à son poids. Car n’oublions qu’il s’agit d’une course d’environ 40-45 heures et devoir supporter un gros poids dans son dos pendant tous ce temps là est vraiment contraignant. De plus je me souviens qu’à l’arriver de la CCC, l’année d’avant, j’avais dans mon Camelbak, presque toutes mes vives de course de départ. Je n’avais presque rien consommé et avais du transporter gratuitement le tout pendant toute la durée de la course. Cette fois-ci, je ne veux vraiment pas renouveler les mêmes erreurs de course avec un sac trop lourd. Une fois mon sac allégé au maximum, il est temps pour moi de me diriger vers la ligne de départ et de m’imprégner de cette ambiance si particulière. Je regarde autour de moi, sonde certain coureur, en observe d’autre. On est tous dans le même bateaux, tous dans la même merde, tous là avec un seul et même but…devenir finisher de l’UTMB ! La course Apres quelques recommandation des directeur de course pour nous mettre en garde sur la course et nous souhaiter bonne chance, le départ est donné. Les élites partent sur un train très soutenue qui avoisine les 18 km/h, tandis que nous, les autres, partons au rythme de la foule et des encouragements. Au fil des kilomètres, je suis vite rassuré, les jambes sont là et aucune défaillance technique n’est à déplorer. J’enchaine à mon rythme et avec facilité les kilomètres ainsi que les ravitaillements. Les sensations de course sont bien meilleures que celle de l’année dernière et mon échec au Trail Blanch de Font Romeu est vite oublié. J’arrive tout doucement à mis course. La première nuit c’est plus ou moins bien passé malgré un froid glacial où les températures ne dépasseront pas les 5 degrés. J’étais vraiment content de voir le jour ce lever pour pouvoir retrouver de la chaleur. La journée ce déroulera sans pépin physique et après 25 heures de course, j’attaque ma deuxième nuit. Cette deuxième nuit à été une transformation pour moi. J’ai réussi à me transcender comme jamais. J’ai eu un moment d’euphorie, qui m’a permis de rattraper énormément de coureurs. Je me souviens aussi, qu’aucun coureur ne ma doublé jusqu’au petit jour. Je découvre aussi par les mêmes occasions le phénomène d’hallucination, mélange de fatigue et d’effort physique. J’y aurai découvert dans les sous bois, des souches d’arbres avec une apparition humaine ou autre bruit très étrange. Le petit jour pointe à nouveau son nez, et je commence vraiment à fatigué de mes effort de la nuit où j’aurai doublé pas moins de 300 coureurs, pour revenir dans les 800 au classement sur près de 2500 participants. Me voilà maintenant arrivé à plus de 30 heures de course et je commence petit à petit à reconnaitre le paysage de Chamonix au loin. Je commence à perdre un peu patience, comme pour la plus part des coureurs et demande toute les 30 minutes, combien de kilomètre ils nous restent à parcourir. On vous annonce 18 km, puis 1 heure plus tard, se sera 22 kilomètre par d’autre promeneur ou autre coureur. Ca vous rend fou, cette approximation, vous êtes fatigué et vous n’avez qu’une seul envi, allé dormir. Voila en ligne de mire le dernière ravitaillement et je ne comprends pas tous ces coureur entrain de se reposer sur une chaise pour les uns ou allongé par terre pour les autres, alors que 20 minutes auparavant, on m’annonce à peine 15

Lire