MES PLUS GRANDS MOMENTS SPORTIFS

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Championnat de France de Karaté Contact
4 avril 2009

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma compétition de karaté contact lors des championnats de France élite qui s’est déroulé à Paris. « La honte n’est pas d’être inférieur  à l’adversaire, c’est d’être inférieur à soi même en n’ayant pas donné le meilleur »   Proverbe Japonais Pour voir où j’en suis… Me voila fraichement arrivé au CFC (Centre des formations des Cadres) de la Brigade des sapeurs pompiers de Paris depuis 2008. Je profite de cette nouvelle fonction et d’un rythme moins intensif au niveau travail pour reprendre les entrainements de boxe et envisage un retour à la compétition. Je m’inscris à la session kick boxing de la Brigade et reprend les entrainements tous les mardis et jeudis matins. Associé à ces entrainements, des allers retours en vélo de 30 km pour m’y rendre et des entrainements de courses à pied les autres jours de la semaine. J’ai repris une bonne condition physique et cela n’est que bénéfique pour mes Trails. L’ambiance y est très bonne et très familiale et nous sommes une petite vingtaine à nous retrouver deux fois par semaine. Après quelques mois d’entrainement, la section sera rebaptisé en section karaté contact, suite à un incident et au décès de notre entraineur. L’adjudant Renay Renaud reprend la section et amène avec lui sont expérience du karaté. Pas grand incident sur la discipline en elle-même car le kick boxing et le karaté contact son deux arts martiaux très proche l’un de l’autre. Les mois s’enchainent et la première compétition sera les championnats de France de karaté contact. Nous sommes 5 du club à y participer et déjà bien pour une association toute nouvelle. Il ne reste que quelques semaines avant la compétition et chacun y va de ces pronostique. Nous visionnons quelques vidéos sur cette discipline pour nous familiariser avec le règlement et faisons connaissance d’un combattant, surnommé Gadjetboy, alias Karim Ghajji plusieurs fois champion de France de la discipline et de plus dans ma catégorie en -75 kg. A regarder ces combats, la discipline deviens très relevé à mes yeux. Ce n’est pas le moment de ce faire des nœuds aux cerveaux, il faudra s’y présenter avec un mental de guerrier. Les combats Le jour J arrive, et comme à mon habitude, mon premier combat s’appel la pesé. Encore une fois, j’ai du perdre plus de 5 kg et me sent assez affaibli avec la compétition. La pesé passe tout juste, et c’est un soulagement. Je m’en vais vite reprendre des forces car ce régime m’a énormément fatigué. Karim Gahjji est bien au rendez-vous avec son kimono où l’on peut lire dans le dos Gadjetboy. Les combattants sont appelés les uns après les autres selon leur catégorie de poids et cette compétition. Nous sommes environ une trentaine dans la mienne. Le premier combat arrive rapidement. Je vais enfin découvrir les combats de karaté sur tatami avec bien entendu le KO autorisé. Pour ce premier combat, je suis assez brouillon et mon adversaire l’es tout autant que moi, ce qui n’arrange en rien le combat, qui est d’un niveau très médiocre. J’arriverai au bout de mon adversaire grâce à mon cardiaux, qui m’aura permis de l’étouffer physiquement et ainsi remporter ce combat. Mon entraineur est très déçu de ma prestation et ne reconnais pas celui qui brillais tant aux entrainements. Il me recadre comme et me demande de reprendre les fondamentaux de la boxe pour aborder les prochains combats. Sur les 5 engagés du club, 3 sont éliminé dès le premier tour. Le deuxième combat se présente et celui-ci plus expéditif que le premier malgré encore une fois une boxe très brouillonne. J’arriverai au bout de mon adversaire dès le premier round après l’avoir mis au sol à deux reprises. La compétition se durcit et j’arrive à élever mon niveau au fil des combats. Je remporterai également le combat suivant sans trop de difficulté et me positionnerai dans le dernier carré de la compétition. Entre temps, j’aurai fais connaissance de Karim Ghajji en regardant ces combats et la prestance qu’il dégage sur un tatami face à ces adversaires. Je me rends compte qu’il arrive facilement à bout de ces adversaires sans même devoir donner des coups. Il impressionne et c’est parfaitement se placer sur le tatami. Il arrive facilement à mettre la pression sur ces adversaire, qu’il les contraints de les faire sortir de la zone rouge. Après 3 sorties, c’est élimination direct et combat perdu. Pour ma part, chaque combat est une finale et je donne tous. Je n’économise pas mon physique et commence à avoir les tibias qui chauffent malgré les protèges tibia. Les demies finales arrivent et ce combat sera une nouvelle fois assez expéditif avec l’abandon de mon adversaire à la deuxième reprise suite à une fracture de son pouce sur l’un de mes middle kick. En final contre une pointure internationale de la boxe pied-poing A ma grande surprise, me voila en final des championnats de France de karaté contact face à Karim Ghajji ! Lui qui est un habitué des grandes scènes internationales pour ces combats, cela s’annonce difficile pour moi mais pas impossible à mes yeux. Cependant mes jambes sont marquées par les combats et c’est vraiment diminué que j’aborde la finale. Ce n’est pas le moment de cogiter ou de se trouver des excuses, il faut y aller. La pharmacie de la croix rouge fera son possible pour me soulager des douleurs que j’ai au pied. En vain cela ne servira pas à grand-chose. Il est cependant hors de question que je déclare forfait pour cette finale. Il y a près d’une heure avant de commencer les finales et sereinement je me détend en lisant le journal du jour et en profite aussi pour me caler une petite sieste. Peu de temps après on me surnommera « La force tranquille » à garder ma zen attitude avant cette finale. L’heure de la finale approche et je vais reprendre le chemin de l’échauffement où quelques combattants défileront les uns après les autres pour me

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Ultra Trail CCC 
29 Août 2008

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 98 km, lors de la prestigieuse CCC – Courmayeur – Champex – Chamonix. Course considérée comme la petite soeur de l’UTMB, passant par 3 pays – L’Italie, la Suisse et la France. « Il ne faut pas penser à l’objectif à atteindre, il faut seulement penser à avancer. C’est ainsi, à force d’avancer, qu’on atteint ou qu’on dépasse ses objectifs sans même s’en apercevoir »  – Bernard Werber Mon premier Ultra Trail Le départ est donné depuis la place Brocherel de Courmayeur. Dans le meilleur des cas, le vainqueur de ce Trail de 98 km dessinée sur trois pays devrait atterrir sur la place du triangle de l’amitié chamoniarde aux alentour des 23 heures. Pour moi, comme pour mon oncle qui m’accompagne pour cette course, nos objectifs sont tout autres. Venir à bout de ces 98 km, serai déjà une belle victoire. Pour moi, il s’agit de mon premier Trail et pour mon oncle qui vient du cyclisme, c’est sont tous premier Trail. Ceci dit, nous arrivons à Chamonix avec la plus grande des confiances et prenons, sans pour autant avoir fait une grosse préparation physique. Nous prenons domiciliation dans un camping sous une tente. Le beau temps est au rendez-vous, il n’y a aucune blessure à souligner et les tous les voyants sont au vert pour arriver au bout de ces 98 km. Le jour J, arrive et il nous faut aller retirer nos dossards ainsi que présenter nos sacs Camelbak afin que l’organisation vérifie si la matérielle obligation pour la course est bien présent. Pour ma part, la fermeture de mon sac à dos est prêt à éclater, tellement j’y est mis de matériel ou autre nourriture. Un des contrôleurs, me dit avec un ton d’humour, qu’il ne ma manque que le vin rouge dans mon sac. Effectivement, j’ai dans mon sac à disposition, cacahuètes et saucisson et autre sandwich de rillette et pâté. Enfin bref, je mettrai ça sur le compte de l’inexpérience que d’avoir chargé au maximum la capacité de mon sac, au lieu de partir avec un sac des plus légers. Reste plus, qu’à attendre le départ de la course. La course Avec mon oncle, nous arrivons en avance afin de ce placer dans les premiers partants parmi les 2000 participants. Après de longue minutes d’attentent interminable, le départ donné. Je m’offre le privilège de partir dans les 10 premiers et au fur et à mesure des mètres, je prends les commandes de la course en me retrouvant à la première place ! Ceci-ci, voyant le gabarie des premiers ainsi que leur Calmelbak deux fois moins gros que le mien, les élites ont du vite me voir venir, comme quelqu’un voulant faire son chaud plutôt qu’un concurrent potentiel à la première place. Ceci étant dit, je m’imprègne d’un maximum de souvenir et savoure cette première place pendant une centaine de mètres, avant de me faire aspirer par le premier peloton d’une centaine de coureurs où je serai d’ailleurs aussi rejoint par mon oncle. Il est temps pour moi de trouver mon rythme de course et de prendre un maximum de plaisir en immortalisant cette course par des échange humain et des photos. Les kilomètres s’enchaine assez facilement jusqu’au 50-60 kilomètre et ensuite la course se durcit pour ma part. Moi qui avait quitté mon oncle, presque au tout début de la course, il me rejoindra pendant la nuit, alors que j’étais assis sur un rocher, à reprendre des forces et me reposer. J’avais de plus en plus de mal à avancer et multipliais de plus en plus les poses. Le faite qu’il me rejoint, alors que je le pensais bien dernière moi, je pique un peu au vif et me remotive aussi pour repartir avec lui. Dès lors, on se quittera plus et après un final très dur par une dernière grosse ascension, nous voilà dans Chamonix. Nous profitons du dernier kilomètre pour communier avec le public qui est venu nombreux pour applaudir tous les arrivants. C’est avec un grand soulagement et une très grande fierté que nous franchissons la ligne d’arrivé en un peu plus de 24 heures de course. Que du bonheur que d’avoir fini cette course. Me voila finisher de mon premier Ultra Trail. J’aime ce dépassement de soi même. Me voila aussi par la même occasion en possession des 3 points qu’il me manquait pour m’inscrire au mythique Ultra Trail du Mt Blanc de 166 km. Se sera mon objectif 2009 et mon apothéose seulement 2 ans après pris goût à ce sport.

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Marathon de Paris
6 avril 2008

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon tout premier Marathon de Paris. Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « Croyez en vos rêves et ils se réaliseront peut-être. Croyez en vous et ils se réaliseront sûrement »   – Martin Luther King 3h25min pour mon premier Marathon Le sujet de conversation à la caserne sera à présent course à pied et Trail. Je me documente de plus en plus, j’écoute les anciens me parler des Trails les plus prestigieux. Je fais un tour d’horizon entre mon planning et les Trails qui pourraient m’intéresser. Plus qu’un nouvelle état d’esprit que j’ai trouvé, c’est une locomotive de gens qui m’encouragent à exercer ce sport, j’ai trouvé une motivation, et celle-ci, il est hors de question que je la lâche. Parmi mon tour d’horizon des Trails, un retiens mon attention, et un seul. Il s’appel UTMB (Ultra Trail du Mont Blanc). Celui là, je le veux et rapidement ! En attendant, pour continuer mon épanouissement dans mon nouveau monde de la course à pied, je m’inscris au Marathon de Paris. Mon tout premier. A mon inscription, je suis confiant. Après tout, j’ai réussi à terminer deux Trails longues distance et de plus sur des terrains accidenté. Ce n’est pas un marathon de 42 km200 sur du plat et de plus du bitume, qui va me faire peur ! Enfin c’est ce que je pensais. Le marathon ne l’entendait de cette oreille et me le rappellera fièrement au mur des 30 km pour moi. Petit retour en arrière, tout juste rentré, de mon Trail de Font Romeu, que je reprends avec gaieté le chemin de l’entrainement et mon parcours habituel. Je suis logé à Saint Denis (93) et les chemins pour courir, ce n’est vraiment pas top là bas ! Je sors de la caserne du Fort de la Briche, que je suis de suite confronté à longé les bidonvilles des camps de Rom’s, pour pourvoir rejoindre les quais de Seine. Un parcours tout plat et monotone, entre la pollution des voitures et un paysage pas franchement beau à voir. Peut importe. Comme à mon habitude, je me plonge dans ma musique et je pars pour 45 min-1 heure de footing. C’est mon quotidien. Je fais ce parcours presque tout les jours et parfois 2 fois par jour. Il me faut emmagasiner des kilomètres dans les jambes pour m’habituer aux longues distances et surtout progresser. Le marathon approche, et c’est encore avec une grande confiance que je l’aborde. Un air de nostalgie viendra me rappeler que j’avais déjà couru en solitaire à mes 13 ans une distance marathon entre St Pierre la mer (11) et Narbonne (11) et que j’avais réussi à terminer. La course Le jour J est là et je m’en vais rejoindre le départ de la course. Dans Paris c’est la fête. Les gens sont venus en masse pour voir le départ et l’arrivée de la course. Dans les différents saces de départ, ça lès tout autant. Chacun est venu avec sa bonne humeur ou son meilleur des déguisements. Pour ma part, je suis venu avec ma confiance de Font Romeu qui m’anime maintenant depuis le Trail des Templiers. J’ai la chance de faire parti des privilégiés en ayant l’honneur de faire la barrière humaine entre les coureurs élites, venue de toute le continent Africain et les autres. Nous les coureurs du dimanche ou autre compétiteur aguerrie mais pas suffisamment pour passer de l’autre côté de la barrière. Quelques mettre seulement me sépare de l’élite mondial des marathoniens. Derrière moi, c’est la foule, la cohue, ça se bouscule de partout. Près de 40.000 personnes, s’étalent sur plusieurs centaine de mettre et mettrons pour les dernier près de 30 minutes avant de pouvoir franchir la ligne de départ. Ca y ait, le coup de feu retenti et j’ai l’impression d’observer le départ d’un 100 mètres. Les élites partent à plus de 20 km/h. Hallucinent ! Je me laisse emporter par la foule et les gens venue nous supporter. Je pars sur une allure de 15km/h de moyenne…sur les premiers cent mètre, ensuite mon corps et mes jambes ma rappel rapidement, que je ne suis pas Kenyan et que j’ai 80 kg à tirer. Message bien reçu. La course ce déroule tranquillement comme prévu et je gère mon effort comme pour mes deux précédant Trail. J’enchaine facilement les kilomètres, passe sans grande difficulté la distance du semi-marathon. J’ai encore les jambes et tout se passe pour le mieux. J’avais entendu parler du mur du marathon. Je n’ai pas eu trop le temps d’y penser que le trentième kilomètre arrive avec en cadeau ce fameux mur. J’arrive au ravitaillement du 30ème kilomètre et en profite pour marcher tout le long du ravitaillement. Ca commence tout doucement à tirer et la course se durcit beaucoup. Je dois mettre le cerveau sur « off » pour continuer de courir. La deuxième pose, viendra au ravitaillement du 35ème kilomètres, où encore une fois, je profite de ce ravitaillement pour marcher tout le long et me reposer 5 min. J’ai plus de jus et les jambes ne veulent plus rien savoir. Il va falloir terminer cette course au mental. Malgré quelques petites poses du 35ème kilomètres au 40ème, la borne des 40 km arrivent comme une libération. Plus que 2 kilomètres à faire au mental et c’est fini. J’oubli mes douleurs, le rythme s’accélère tout doucement et je fini la course comme je l’avais commencé, c’est-à-dire à près de 15 km/h transporté par la foule jusqu’au franchissement de la ligne d’arrivé. Juste le temps de lever la tête pour m’apercevoir que je viens de le terminer en 03h25min. J’aurai voulu le courir en 3h15min mais pour une première 3h25 min, ce n’est pas si mal. Je suis content d’avoir bien géré mon effort et m’empresse de retrouver de bus de la caserne. Repos bien mérité.

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Coupe de France de Full Contact amateur 
10 novembre 2007

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma première compétition officielle de Full-Contact lors de la Coupe de France amateur qui s’est déroulé à Perpignan. « Le succès, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme »  –Winston Churchill Première compétition Nationale après 4 défaites sur 4 combats ! Le retour à la compétition, ne se fera pas attendre très longtemps. Me voila de retour en région parisienne, qu’il me faut dès à présent pensé à récupérer le plus rapidement possible. Non pas par une deuxième course qui se profil, mais par la coupe de France de Full contact amateur qui à lieux à Bompas (66), près de Perpignan et dans 12 jours ! C’est avec pleins d’interrogation que j’aborde cette compétition. D’un côté, j’ai déjà fais 4 combats et ceci, soldé par 4 défaites ! De plus mes parents seront surement là pour me voir, d’où une autre pression à gérer je n’ai vraiment pas besoin de cela. Peut importe, je dois rapidement reprendre le chemin de l’entrainement de boxe. Mon entraineur n’est pas au courant de ma participation au Trail des « Templiers ». Ce n’est pas sérieux d’y avoir participé à peine 2 semaines avant cette compétition de boxe pour laquelle mon entraineur nous a fait faire une grosse préparation physique. Rien ne doit paraitre de mes jambes lourdes à l’entrainement et j’enchaine séance pied-poing sur pied-poing. La réussite de ce Trail, ma redonné une énorme confiance en moi. Je mets de côté mes 4 précédentes défaites et redouble d’effort à l’entrainement et en dehors de l’entrainement. La compétition arrive et comme pour les précédentes, je l’aborde sereinement. J’essai de l’aborder comme pour mon Trail des « Templiers », c’est-à-dire avec plaisir et sans pression. Pour le plaisir, pas de soucis mais pour la pression ce n’est pas la même chose. Je n’arrive pas à retrouver ma « zen » attitude d’avant course ou le mot pression, n’existe pas. Là, il s’agit d’un combat et les paramètres son bien différents que ceux de la course à pied. Fini la bonne humeur des gens, les gens déguisés ou autre paramètre qui vous détendent. Ici les visages sont fermé, l’odeur des huiles chauffante ou autre bôme du tigre, vous mettent vite dans l’ambiance et vous rappel que vous êtes ici pour un combat et non pour un moment de détente. Un combat, c’est un vainqueur et un perdant, un point c’est tout ! Fini l’esprit course à pied où les 200, 2000 ou bien 20.000 participant seront tous vainqueur. Sans compter son lot d’humiliation, perdre, n’est jamais glorieux en sport de combat, mais bien souvent humiliant. Peu importe, à moi de faire le travail et de mettre en combat ce que je c’est faire les yeux fermé à l’entrainement. Les combats Mon premier combat arrive, celui-ci s’appel la pesé. Il me faut être à moins de 75 kg. Chose pas gagné à l’avance connaissant mon faible mental avec la bonne nourriture. La première pesée sera un échec où il me faut perdre encore 800 grammes. Trente minutes de corde à sauté plus tard et me voila à nouveau à la pesé. Cette fois-ci c’est la bonne, 74.900 kg à la balance. Premier combat gagné. Je n’ai qu’une chose en tête maintenant, c’est de faire du jus en avalant tous ce que je peux. Le régime de ces dernières semaines pour arriver à -75kg, m’a contraint à perdre plus de 4 kg et il me faut impérativement reprendre des forces car la fatigue du régime ce fait sentir, de plus mon Trail des Templiers de 68 km 2 semaines auparavant, se fait encore un peu sentir dans les jambes. Une fois avaler tous ce que j’ai pu, il me faut maintenant me mettre dans les combats et c’est avec plus ou moins de stresse que je guette le tableau du tirage des phases finales. Celui-ci connu, nous sommes une trentaine de combattant dans ma catégorie des -75kg. Je tourne en rond, m’occupe comme je peux et essai de ne pas penser à mes 4 premiers combats, soldé par 4 défaites. Je n’ai pas le droit de me louper car une cinquième défaite de rang fera moyen pour ma confiance et pour la suite de mes objectifs. Ca y est, mon nom est appelé au micro, pour me préparer à monter sur le ring pour dans 2 combats. Place à l’échauffement et aux derniers conseils de mon entraineur. Ca y est, c’est à mon tour de combattre. Le gong retentit et c’est parti pour 3 rounds de 2 minutes. Le combat ira au bout et sera très brouillon, et c’est grâce à mon cardiaux que j’arriverai à prendre le dessus sur mon adversaire. Peu importe, il me fallait le gagner pour reprendre de la confiance. Mon entraineur, pas très ravi de mon combat, me recadre et revois avec moi les fondamentaux de la boxe. Le deuxième combat arrive et celui-ci, sera remporté assez facilement, en ayant repris les fondamentaux suite aux conseils à ces conseils. Deux victoire d’affilé, ça fait vraiment du bien au moral. Les deux combat suivants, se solderont encore une fois par une victoire, dont l’un par arrêt de l’arbitre à la première reprise, avant de me qualifié pour la final, qui aura lieu le lendemain. Je suis vraiment content de cette journée, où je clôture cette compétition sur 4 victoires et remet du coup les compteurs à zéro. Le lendemain, retour à la salle pour la finale de la coupe de France de Full contact. Mon adversaire du jour, vient de la boxe Thaïlandaise et après un combat plus ou moins équilibré, les 3 juges, déclarent mon adversaire vainqueur deux juges à un. Je suis un peu dessus de la décision, mais reste très content de mon parcours. J’ai retrouvé toute la confiance qui m’avait défaut jusqu’à présents. Je peux à présent nourrir de nouveaux objectifs et de nouvelles compétitions.

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Trail des Templiers 
28 octobre 2007

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon tout premier Trail de 68 km lors du prestigieux festival des Templiers dans la ville de Nant (12). « L’homme ne se découvre que lorsqu’il se mesure à l’obstacle »  – Antoine de St Exupéry Mon tout premier Trail. Enfin nous y voila ! Me voila fraichement arrivé au Centre des formations des cadres des Pompiers de Paris pour ma nouvelle mutation, qu’une équipe Trail s’est mise en place. Problème, les inscriptions sont closes et il n’y a pas de place pour moi. Ma petite étoile me fera un signe, en l’absence de l’Adjudant BONNET qui ne pourra malheureusement pas s’y rendre. Il me donne gracieusement sont dossard et me demande juste d’en faire honneur. Chose entendu. C’est mon premier Trail, et je ferrai tout mon possible pour porter le dossard le plus haut possible au classement. Je ne suis pas vraiment préparé et n’est jamais couru plus d’un semi-marathon en compétition. Je récupère mon dossard tout juste quelques semaine avant le départ, mais le faite d’avoir vendu ma voiture et de faire tous mes déplacement à vélo pendant maintenant près de 5 mois, m’ont énormément apporté dans ma préparation. Je peaufine mes derniers entrainements avec l’équipe Trail de la caserne, et me sens prêt pour le grand jour. Ce Trail je vais le terminer et proprement ! Week end du 27-28 octobre 2007, Nant, Aveyron (12), nous y voila. Deux équipes se préparent pour une balade champêtre. La 1ère équipe de 6, menée par le Capitaine Le Cœur, s’élance pour 18 km et 1800 mètres de dénivelée + et -, non sans avoir lancé un lièvre sous les traits du CCH SCHOEPFF-Meyer. Celui-ci se classe dans les 40 premiers avec un temps de 1 h55 min. Pendant ce temps, la deuxième équipe se préparait, dès 5h30, pour une petite promenade dominicale de 68 km et 5800 mètres de dénivelé + et -. La course Porté par la sono, l’hymne des Templiers résonne dans le village en effervescence. Il n’est que 5h28 du mat’ mais des milliers de personnes se masquent déjà, sur et autour de la ligne de départ. Ils sont arrivés, il y une heure, deux heures parfois, après une nuit courte, stressante, inconfortable pour les moins chanceux. Depuis, ils tournent en rond, boivent thé et café chauds, ingurgitent brioche et fruits secs. Nous sommes assis au milieu de la foule. Pour la plus part d’entre nous, c’est notre première expérience du Trail en tout cas pour moi ça lès, c’est même mon tout premier. Il n’y a aucune angoisse ni de stresse de partir mais bien un sentiment de joie et d’excitation. Je suis heureux ! Enfin ce jour est arrivé. Il est 5h28, nos collègues pompiers récupèrent nos vêtements chauds avant de trouver une petite place sur le parcours pour assister au spectacle. Au micro, l’organisateur, livre conseils et encouragements, puis replace la course dans son contexte humanitaire : «  Une pensée pour les enfants du Darfour, victime du désarroi et de la folie des hommes ». Il est 5h30 et, sur la ligne, les visages se ferment, les cœurs s’accélèrent. Coup de fusil. C’est parti. Les fumigènes montent dans le ciel. Magique. Lampe frontal sur le front, 3000 allumés s’enfoncent dans la nuit. Pour un exploit sportif. Pour une aventure humaine. Le 13ème  Trail des Templiers sera remporté par l’intouchable Thomas LORBLANCHET en 6h09, sans vraiment rencontrer de véritable rival à sa hauteur. Côté dame, le petit bout de femme Béatrice FANGET, remporte les Templiers en 08h02. Côté pompiers, le 1er des 7 templiers franchira la ligne d’arrivée en 09h20 en la personne du Lieutenant QUEVEAU, que je talonne de près, seulement de 3 minutes. L’arrivée des autres concurrents s’est échelonnée au cours de l’après-midi. La prime de course (un repas) fut empochée sans hésitation par l’ensemble des participants. Cela restera une expérience inoubliable pour moi que d’avoir été finisher du Trail des Templiers et de la plus belle des manières que de l’avoir terminé en 9h23 pour finir 384ème/2500. Du Trail, j’en reveux et rapidement !

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20 Km de Paris
19 octobre 1997

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 20 km de Paris en famille, accompagné de ma mère, pour ma toute première course officielle. Au programme : 20km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « Attendre d’en savoir assez pour agir en toute lumière, c’est se condamner à l’inaction »  – Jean Rostand Envi de faire comme mes parents Trois ans se sont écoulé depuis cette fameuse distance marathon entre St Pierre la mer et Narbonne et je n’ai rien fais entre temps. J’ai actuellement 16 ans. Cependant, je sais que la course à pied est en moi et des envies de compétitions se font sentir. J’ai toujours été très admiratif du tableau des médailles exposé dans le salon qu’ont glané mes parents sur les 20 km de Paris et le Paris-Versailles. Cela m’a plus ou moins impressionné et à mon tour je voulais avoir les miennes aussi. Après des échanges sur le sujet avec mes parents, ma mère décide de m’inscrire et de m’accompagner pour les 20 km de Paris. Elle qui avait arrêté de courir depuis déjà quelques années décide de remettre ces chaussures vieille de plus de 20 ans ! La course C’est fièrement que je me dirige par le train sur Paris avec ma mère, pour m’aligner, pour ce qui sera ma toute première compétition officielle. Encore une fois, même comportement que 3 ans auparavant. J’ai oublié ce fameux marathon et mon seul objectif et de franchir la ligne d’arrivé et si possible devant ma mère. Le départ pris, j’enchaine à mon rythme les kilomètres assez facilement et je ne tarde pas à laisser ma mère derrière pour faire ma course. Apres 2-3 pauses et quelques centaines de mètres où j’aurai du marcher, je franchi la ligne d’arrivée après 02h05 d’effort avec 45 min d’avance sur ma mère et une honorable 7080ème place sur plus de 10.000 participants. Je suis vraiment contant de moi et aussi content de voir ma mère franchir à son tour la ligne d’arrivé. Nous revenons fièrement en train à la maison avec 2 belles médailles, qui ne tarderont pas à prendre leurs places sur le tableau des médailles. Première compétition réussi, mais comme pour ma distance marathon, ces 20 km de Paris, me serviront pas de moteur pour la suite. Pourquoi ? Je n’en sais rien ! La motivation est présente mais je pense qu’un manque d’accompagnement est du à cet arrêt. Cette fois, il me faudra patienter 7 ans pour retrouver le chemin de la compétition par mes premier cross dans la région de Perpignan, avant de connaitre vraiment ce que je veux depuis maintenant plusieurs années. C’est courses, se sont des Trails longues distances que je veux et rien d’autre et cette fois ci j’ai grandi et suis devenu suffisamment mature pour me motiver tout seul à faire ces courses.

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Marathon en solitaire
à 13 ans
St Pierre la mer – Narbonne A/R
Juillet 1994

Dans cet article, je t’invite à venir revivre une expérience UNIQUE ! Mon tout premier marathon en solitaire entre St Pierre-la-mer et Narbonne A/R à seulement 13 ans ! Au programme : 42.2 km de folie avec pour simple motivation, l’envie de revoir la ville de Narbonne.  « Tout le monde savait que c’était impossible à faire. Puis un jour est venu un homme qui ne le savait pas. Et il l’a fait »  – Winston Churchill Ma naïveté et mon courage pour réussite Un an auparavant, nous venions de retourner habiter dans la région parisienne à Plaisir (78). Après avoir vécu 2 années à Narbonne, mes parents sont restés nostalgiques à cette région de l’Aude. Tout juste l’été arrive, que nous voila reparti dans cette belle région mais cette fois ci dans le but d’y passer des vacances farnienté. Seul soucis à la planification de ces vacances mes parents n’ont pu avoir les mêmes vacances et c’est avec une semaine de décalage entre les vacances de mes parents que nous nous rendons dans la petite ville St Pierre la mer (11). J’y descends en train avec ma mère et mon frère. Mon père nous rejoindra une semaine plus tard en voiture. Etre en vacances me va très bien mais aller voir la ville de Narbonne (11) où j’y ai vécu deux années me rend nostalgique. Je veux vraiment aller retourner voir cette ville et aussi retourner où j’ai vécu durant ces deux années. Devoir attendre mon père pendant une semaine pour y aller en voiture me semble trop long et y aller en transport me semble trop compliqué et de plus je n’aime pas ça. Comment faire pour y retourner au plus vite ? Je n’ai que 13 ans et n’est pas beaucoup de solution à moi pour m’y rendre. La course Je trouverai cette solution un matin alors qu’il faisait un soleil rayonnant ce qui m’a sans doute indirectement boosté mon moral et mental pour prendre ma décision dès plus naturelle.   Je me souviens, de ma mère pourtant très protectrice, mais n’allant aucunement à l’encontre de ma motivation. Après mettre changé en mode pseudo sportif et âpres 2 bisous à ma mère, je m’en vais rejoindre Narbonne en suivant la route par la Garigue. A ce moment là, pas d’application Mappy ou autre GPS pour m’indiquer combien de kilomètre séparent St Pierre la mer de Narbonne, ni même de téléphone portable pour rassurer ma mère pendant mon trajet. Je n’ai vraiment aucune idée de la distance que j’aurai à parcourir, ni même combien de temps cela me prendra. Et ce n’est seulement la semaine suivante en refaisant le parcours en voiture avec mes parents, que le compteur affiche 42 km aller-retour ! Peu importe, je n’ai pas envi de m’enquiquiner avec ces questions substantiel. Mon but n’est pas de savoir combien de kilomètre j’aurai à parcourir, ni même combien de temps cela me prendra, mais bien de revoir Narbonne coute que coute ! Aller, c’est parti pour rejoindre Narbonne. J’indique à ma mère que je serai de retour en fin d’après midi en toute naïveté sans même savoir quelle galère m’attendait. Rempli de confiance en moi et avec comme baguage ma motivation et une simple petite bouteille d’eau me voila parti. De mémoire, il était entre 11h et 12h. Avec beaucoup de recul, cette première expérience, m’a beaucoup appris pour la suite et je m’en sers encore  dans mon quotidien. Notamment, que ce poser des questions pour savoir si cela aurai été possible ou pas, aurai été source de motivation pour un échec. Au contraire, le faite de vouloir uniquement me rendre à Narbonne et sans même me soucier de tel ou tel difficulté, à fait inconsciemment, que je me suis programmé pour y arriver. Mon aventure commence plutôt bien, mais je me rends vite compte qu’il va falloir que j’économise un maximum d’eau. Ma petit bouteille de 50 cl sera juste pour arriver jusque Narbonne, surtout que sur le trajet, il n’y a ni ravitaillement et ni point d’eau. Je continu d’avancer et à certain endroit coupe un peu à travers la garigue mais toujours avec la route en visu pour ne pas me perdre. Au fil des kilomètre, ma randonné se durci, je commence un peu à fatiguer et le manque de nourriture commence à se faire sentir. Peu importe, il me faut continuer d’avancer vers mon objectif Narbonne. Les heures passe et toujours pas de Narbonne en vu, mais bien des kilomètres de garigue à perte de vue. Où je suis ? Dans combien de temps j’arriverai ? Voila des questions où j’aurai bien aimé avoir des réponses, mais de tout cela, rien n’est possible. Mon seul recours, continué d’avancer avec mes petites jambes. Je m’en rapporte à ma positive attitude à ne rien lâcher. Ce n’est seulement après plus de 3 heures d’effort, qu’enfin je reconnaitrai la dernière longue ligne droite qui nous amène à l’entrée de Narbonne où est situé un hyper marché. A ce moment là, je suis épuisé et n’est plus aucune ressource physique pour avancer. Je dois m’en remettre uniquement à mon mental pour continuer ce dernier kilomètre pour arriver à mi parcours. Je voulais retourner, là où nous avions vécu 2 années avec mes parents, mais il me fallait encore faire une heure de marche alors que j’avais encore le retour à effectuer, c’est-à-dire 21 kilomètres et physiquement, je n’en peu plus. Sur moi je n’ai rien, à part ma bouteille d’eau de 50 cl, vide depuis déjà bien longtemps. Pas le moindre centime ou même carte téléphonique. Ma priorité est de reprendre des forces pour pouvoir retourner au plus vite à St Pierre la mer, pour ne pas inquiété ma mère de mon retard. Je me dirige vers l’hyper marché et je me souviens, comme si c’était hier. Je me dirige vers le rayons des gâteaux et m’enfile plusieurs barre chocolaté Bounty et prend soin d’en mettre dans mes poches pour le retour. Pour la bouteille d’eau, je la troque

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