RESULTATS TRAIL (30-100 KM)

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Marche de la Bièvre
52 km
28 avril 2024

Viens découvrir à travers cette vidéo, mon retour d’expérience sur ma seconde marche de nuit de 52 km, entre Paris et Guyancourt (78). La marche de la Bièvre. Le 28 avril 2024, la marche de nuit de 52 kilomètres dite « marche de la Bièvre[1] », fêtait ses 40 ans. J’y ai vu une bonne occasion de m’entraîner et y ai participé avec la même équipe d’amis que pour la Paris/Mantes du 28 janvier. Ils m’ont expliqué que le départ serait donné à minuit et que c’était assez similaire à la marche nocturne Paris/Mantes, laquelle est plus longue de deux kilomètres. Marcher huit ou neuf heures en groupe, c’est très agréable et de nuit, ça ne déstabilisait pas l’équilibre familial : je m’absentais pendant que mon épouse et nos enfants dormaient, je ne les perturbais donc pas. Nous avions mis 8h36 pour parcourir 54 kilomètres en janvier ; cette fois, avec deux kilomètres de moins à parcourir, Gwenn, son père et moi avons envisagé de passer sous la barre des 8 heures. Le soir du 28 avril, nous nous sommes retrouvés chez mes amis et avons partagé un plat de pâtes avant de nous rendre à la gare de Montfort. Le départ était donné place d’Italie. Désireux de partir dans les premiers, nous sommes arrivés très en avance. Il pleuvait. Nous avons patienté un heure un quart sur la ligne de départ en papotant, évoquant nos projets respectifs. Les premiers kilomètres se déroulaient en plein Paris. De nuit, c’était dépaysant et très agréable. Le rythme était soutenu mais pas compliqué à tenir. Par contre, le fléchage était insuffisant, j’ai vite compris qu’il ne fallait pas que je m’échappe, je devais suivre les trois ou quatre marcheurs qui ouvraient la route. C’était quasiment une course d’orientation ! D’ailleurs, au 7ème kilomètre, nous avons pris une mauvaise direction et fait demi-tour sur une centaine de mètres. Le premier ravitaillement a eu lieu au 12ème kilomètre. Nous étions un petit groupe de cinq en tête, Gwenn et son père se trouvaient à 2 ou 300 mètres derrière. Tout allait bien, je supportais aisément ce rythme et avais même beaucoup de réserve. Cela étant, il n’y a pas de classement officiel sur cette marche, chacun va à sa guise. Le deuxième ravitaillement était situé 10 kilomètres plus loin. Deux marcheurs du petit groupe de tête ont ralenti et sont passés derrière. Nous nous sommes parfois égarés et avons tâtonné à certaines bifurcations. Au deuxième ravitaillement, j’ai eu la surprise de découvrir qu’il y avait trois marcheurs devant nous alors que personne ne nous avait doublé. Nous avons su plus tard qu’ils étaient partis à 23h30 pour ne pas rester immobiles sous la pluie. Nous étions désormais trois en tête et les deux autres ont voulu marquer une pause, je les ai attendus, un peu agacés qu’ils traînent. Nous sommes enfin repartis. Cette marche était beaucoup plus agréable que la Paris/Mantes sur le bitume, avec ses lignes droites interminables ; là, c’était vallonné, nous passions dans des parcs, des petites forêts… Nous avons continué à marcher jusqu’au ravitaillement du 32ème kilomètre et juste avant de l’atteindre, Gwenn m’a appelé, surprise et un peu inquiète que je ne l’ai pas prévenue que j’y étais passé. Et pour cause : j’allais seulement y parvenir… tandis qu’elle le quittait. J’étais très surpris : Mais j’y arrive ! Comment as-tu pu me précéder ? Je ne sais pas. Est-ce que nous nous étions perdus ? Avait-elle pris un raccourci ? Ce satané fléchage était vraiment trop sommaire. J’ai accéléré et rejoint Gwenn, qui m’a appris que son père avait abandonné, s’étant fait mal au genou. Il préférait ne pas forcer. Nous avons parcouru ensemble les 20 derniers kilomètres. Gwenn a un petit gabarit mais une très grande motivation, nous marchions vite. Je l’ai un peu ralentie sur les 10 derniers kilomètres. Il avait beaucoup plu et je pensais à la boue de la Diagonale des Yvelines, je portais des chaussures de trail, par précaution. Elles m’ont provoqué deux grosses ampoules qui m’ont contraint à lever le pied. Nous étions dans les dix premiers, cela me suffisait. Des marcheurs nous précédant se sont perdus, sont revenus sur leurs pas, nous évitant le même détour. Nous avons finalement franchi la ligne d’arrivée en 8h15 et avec deux kilomètres de plus que prévu à la montre GPS. Si cette marche avait été mieux balisée et plus fluide, nous aurions tenu l’objectif mais là, non, il y a eu trop de tâtonnements. Nous étions tout de même contents d’avoir amélioré le chrono de Mantes, à distance égale, du coup. Les bénévoles de l’organisation nous ont remis la médaille et le diplôme et nous ont annoncé que le premier était arrivé une demi-heure plus tôt, nous confirmant que nous étions dans les dix premiers, comme nous le pensions. La bonne surprise, c’est que je n’étais pas tellement courbaturé, contrairement à Mantes. Ce nouvel entraînement s’était bien passé et j’y avais pris du plaisir. Cela m’a donné envie de continuer ce genre de marche, à l’avenir. Cela constitue un très bon complément d’entraînement, dans la durée, sans risque de blessure. En rentrant à la maison, j’ai réveillé madame et pris le relais. J’avais hâte de m’accorder une sieste, ce que j’ai pu faire vers 13 heures. J’ai dormi trois heures. Le soir, je me suis couché à 21 heures et le lendemain, j’étais en forme pour reprendre le travail, courageusement. [1] La Bièvre est une rivière qui prend source à Guyancourt puis coule dans les Yvelines, l’Essonne, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne avant de rejoindre Paris où, autrefois, elle se jetait dans la Seine. Elle arrive désormais dans le principal collecteur des égoûts. https://youtu.be/f–fUqUJFIc

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La diagonale des Yvelines
Trail 100 km
6 avril 2024

Viens découvrir à travers cette vidéo, mon incroyable weekend où j’ai participé à 2 grands événements sportifs – Les 100 km de la diagonale des Yvelines et le marathon de Paris ! Le marathon à venir restant un entraînement et non une fin en soi, je visais simplement un temps de moins de cinq heures tout en songeant que quatre, ce serait idéal, mais sans trop forcer. Cette fois, je partais dans un sas différent de mon cousin Yohann, deux ou trois heures avant lui. Ma femme travaillait ce dimanche-là, je devais rentrer le plus tôt possible à la maison pour m’occuper des enfants. Le mois précédant la course, je me suis entretenu physiquement, j’ai couru quatre ou cinq fois par semaine. Un ami m’a parlé de son planning sportif qui incluait le marathon de Paris, mais aussi les cent kilomètres de la Diagonale des Yvelines (78). Cette épreuve m’avait tenté, cependant, je croyais qu’elle se disputait le même jour que le marathon de Paris, aussi ne m’y étais-je pas inscrit. Apprenant par mon ami que j’avais mal lu et qu’elle se courait la veille, j’ai voulu m’y inscrire ; hélas, c’était clôturé. J’ai tout de même négocié avec Madame la possibilité d’y participer et cela a abouti. J’ai une femme en or ! J’ai alors contacté les organisateurs et vanté mon palmarès sportif. 48 heures plus tard, ils m’ont annoncé qu’il serait possible de m’inscrire. J’étais content. En même temps, un petit voyant rouge s’est allumé : pour un début de saison, j’y allais peut-être un peu fort. Je me suis rassuré en songeant que ma priorité ne serait pas le chrono, mais de passer la ligne d’arrivée sans m’être blessé. J’ai annoncé cela à mon pote Florian, ravi que nous participions ensemble aux deux épreuves. J’ai intensifié l’entraînement et multiplié les kilomètres pour bien préparer les jambes. Ma femme a géré le bébé la nuit précédant la Diagonale, car il pleurait beaucoup à cette période, nos nuits étaient hachées. Je me suis couché vers 21 heures. Mon épouse m’a rejoint vers une heure avec le bébé, qui m’a réveillé en chouinant. Je devais me lever à 3 heures pour rejoindre le bus des athlètes, j’ai donc manqué de sommeil. Je me suis un peu reposé durant le trajet en bus. Nous nous sommes mis en tenue puis le départ a été donné à 6 heures. Au coup de sifflet, je suis parti sur un rythme correct. Florian visait le podium, il est parti très fort et je l’ai vite perdu de vue. Les kilomètres se sont enchaînés. Le premier kilomètre était un vrai mur, une côte à au moins 15% qui nous a bien cassé les jambes, puis nous avons été confrontés à la boue. Il avait plu les semaines précédentes. Cette course a été horrible, presque sans plaisir. De la boue, de la boue et encore de la boue… cela a viré à la randonnée dans la gadoue. C’est la première fois que j’étais confronté à un terrain aussi épouvantable, durablement. Jusqu’au 51ème kilomètre, cela allait, mais après, j’ai subi. Je n’étais pas suffisamment entraîné. J’ai serré les dents et mis de côté les douleurs aux quadriceps. Je me suis remotivé comme j’ai pu et j’ai continué. J’ai même accéléré du 90ème au 100ème kilomètre, remontant une vingtaine d’athlètes. Par contre, cela a fini de manière assez surréaliste : je me suis perdu en entrant dans la ville ! J’ai manifestement raté la dernière pancarte et voilà que soudain, il n’y avait plus personne devant. Je me suis retourné : plus personne derrière ! Les panneaux de la Diagonale que je voyais étaient destinés au public, pas aux participants. J’ai compris ma bourde. Croisant des coureurs qui regagnaient leurs voitures après avoir franchi la ligne d’arrivée, je leur ai demandé mon chemin. J’ai parcouru tout un détour pour enfin trouver l’arrivée et j’ai franchi la ligne… à contresens ! Le comprenant, je suis allé trouver un arbitre et lui ai expliqué que je m’étais perdu. Bon… alors c’est un abandon, du coup, a-t-il annoncé. Mais pas du tout, j’ai couru l’épreuve ! Je me suis juste perdu en entrant dans la ville, tout près d’ici. Nous sommes allés voir les autres arbitres qui ont confirmé que j’avais pointé partout. Le GPS de ma montre montrait que j’avais couru 103 kilomètres sur les 100 annoncés. Ils ont accepté ces preuves et validé mon arrivée ; j’étais soulagé. Par contre, musculairement, j’avais l’impression d’avoir deux couteaux plantés dans les quadriceps. J’ai récupéré le sweat offert et la médaille de finisher, posé pour la photo et partagé la tartiflette, j’étais affamé. J’ai ensuite rejoint ma voiture le plus vite possible et regagné la maison, à vingt minutes de route. J’y suis arrivé vers 22h30. Ma femme était très fatiguée. Je lui ai annoncé : Accorde-mois trente minutes, je prends une douche puis je m’occupe de tout cette nuit. Je vais dormis près de Malo et le gérer pour que tu te reposes. Je me suis accordé une courte séance avec mes bottes de pressothérapie pour atténuer ma douleur et j’ai bu beaucoup d’eau. Je devais quitter la maison vers 5h30 pour enchainer avec la seconde épreuve du weekend, le marathon de Paris ! Pas de temps à perdre, je devais partir dans les premiers, pour ne pas rentrer pas trop tard à la maison. Hélas, le petit Malo ne m’a pas laissé dormir, j’ai dû m’assoupir trois-quarts d’heure, grand maximum. Je suis parti très fatigué, un peu frustré et énervé, après avoir déposé le bébé à ma femme. Je n’avais plus de jambes, j’étais sur les rotules. J’avais trop forcé la veille et songeais que je commettais une erreur, que j’exagérais en participant à ces deux épreuves en deux jours, en début de saison. Mon corps n’était pas prêt… https://youtu.be/zp-rClLFwZI

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Vulcain Trail
5 mars 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 72 km au Vulcain Trail dans le Puy-de-dôme.

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Trail Blanc de Ft Romeu
17 janvier 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 40 km lors de la Romeufontaine en plein cœur du Parc Naturel régional des Pyrénées Catalanes, et le majestueux barrage des Bouillouses.

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Eco Trait de Paris
50 km
22 mars 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 50 km à l’Eco Trail de Paris, avec un départ depuis le château de Versailles et une prestigieuse arrivée à la Tour Eiffel. Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 80 km à l’Eco Trail de Paris, avec un départ depuis la base Régionale de Loisirs de St Quentin-en-Yvelines (78) et une prestigieuse arrivée à la Tour Eiffel « Il ne faut pas être le meilleur que tous les autres. ll faut être meilleur que ce que l’on pensait pouvoir être » -Ken Venturi Pour le plaisir d’une cohésion pompier Nous y voilà, 6 engagés de la caserne de Plaisir pour les 50 km de l’éco trail. Objectif de la course, commencer à 6 et terminer à 6 en prenant du plaisir sans oublier une pensée pour notre collègue Brice qui est hospitalisé. Voila les consignes de course. Tout le monde est content de se retrouver pour cet évènement. Chacun est fin prêt pour en découdre avec les 50 km. Alors que certains abordent la course avec déjà beaucoup d’expérience au compteur, pour d’autres, c’est le saut dans le grand bain. Jolie challenge que de commencer directement par une distance de 50 km. 11 en faut beaucoup plus pour décourager la volonté et l’enthousiasme des pompiers de Plaisir. La course Réunis sur la ligne de départ, l’ambiance est à la rigolade et à. la bonne humeur. Pour cet évènement, nous sommes près de 2000 coureurs à prendre le départ depuis les jardins du château de Versailles pour les 50 km. Le parcours, nous amènera à passer par la forêt de Meudon, en passant par Buc, Viroflay, le parc de Saint Cloud, puis nous finirons par les quais de Seine. pour enfin, aller saluer la Tour Eiffel. Pour ma part, je pars sur un rythme assez soutenu 13-14 km/h que je garderai jusqu’au 30ème km. J’ai les jambes et mon double iront-mn, 2 semaines auparavant ne me gêne pas trop. Je suis content d’avoir bien récupéré. Cependant les 30 km passés, les jambes me rappellent qu’elles commencent à fatiguer. II faut faire avec et ne rien lâcher. Après tout c’est quoi 20 km ? L’arrivée n’est plus très loin et je m’accroche pour ne pas trop faire chuter mon rythme passé de 13 km/h à 11 km/h. La fin est dure ! Surtout que le finish n’a rien de grandiose. Courir près de 10 km sur les quais de Seine en travaux et avec la circulation des voitures, n’est pas très amusant. Peu importe, au loin et depuis déjà quelques kilomètres, je peux apercevoir la dame de fer, l’objectif Dernier coup de fouet et me voilà arrivé à quelques mètres de la ligne d’arrivé. Ma montre affiche un chrono de 04 heures et 45 minutes. A l’arrivée, je peux lire que je suis 152ème sur près de 2000. Je suis content de moi, même si je sais que les 04 heures 30 minutes fixéés au début auraient été envisageable avec moins de fatigue dans les jambes. Peu importe, je ne suis pas blessé et je suis fier de ma course accomplie. Place aux photos souvenir et surtout retrouver les autres collègues encore en course. Le plan comptable est très satisfaisant, nous sommes partis à 6 et nous sommes arrivés à 6. Des plus expérimentés aux plus novices, tout le monde a relevé son challenge de terminer la course en prenant du plaisir. Place au repos pour certains et à l’apéro pour d’autres. Pour ma part, je vais devoir récupérer rapidement en vue du marathon de Paris dans 2 semaines.

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Trail hivernal du Sancy
18 janvier 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 30 km au Trail hivernal du Sancy au Mont- Dore entre le panorama sur la chaîne des Puy de Sancy et le plateau du Guéry. « Homme des plaines, pourquoi donc gravis-tu la montagne ? C’est pour mieux apprécier la plaine »  – Proverbe Népalais Le Mt Dore, la nostalgie de mon enfance 30 kilomètres avec 1300 mètres de dénivelé positif dans la neige, voici le programme du dimanche 18 janvier 2015 en guise de première course de l’année en compagnie de mon pote Thomas Joubaire de la caserne de Plaisir. Voilà près de 5 mois que nous avons réservé nos inscriptions et attendons avec impatiente ce week end, qui annonce également le début d’une grosse saison sportive. Quoi de mieux pour début de saison, que de la commencer par un petit Trail en montage et de plus dans la neige pour ce mettre en jambe pour les prochaine courses à venir. C’est entre un panorama sur la chaîne des Puy de Sancy et le plateau du Guéry que nous seront plus de 1400 coureurs à nous affronter pour l’occasion. Les participants viennent pour la plus part de la région mais aussi de toute la France, et des pays voisin comme la Belgique et de Suisse. Parmi les coureurs de marque, il y a notamment Anne-Lise Rousset (vainqueur CCC 2014), Patrick Bringer, venu défendre sa victoire en 2014 sur le 30 km face à Nicolas Martin, le vice champion de France de trail 2014). Nous partons de la région parisienne pour rejoindre la ville du Mt Dore où nous avons établis notre camp de base dans un petit appartement loué pour l’occasion. Notre garde pompier terminé pour chacun, nous partons en voiture direction l’Auvergne pour rejoindre la ville du Mt Dore. Après 5 heures de voiture en musique et en rigolade à ce remémoré nos différentes courses de Trail, nous voilà arrivé à destination où nous prenons place dans notre beau petit F2. Sur place, les températures n’ont plus rien à voir avec celle de Paris. Nous avons perdu plus de 10°. Nous sommes vendredi soir et nous avons une soirée à nous avant de ce mettre dans la course. Nous en profitons pour aller nous faire un petit restaurant montagnard avec au menu une bonne truffade accompagné d’une bonne bouteille de vin blanc et finir par le détour d’une petite Rhumerie pour boire un coup avec les locaux. L’ambiance y est à la rigolade et chacun y va de ces pronostique pour savoir qui sera le meilleur de nous deux lors de la course. Le lendemain, autre décor. Fini avec le petit apéro d’après repas. Petite randonnée de deux heures pour ce mettre en jambe et aussi profiter du paysage et du décor enneigé. S’en suivra une bonne pizza artisanale et des achats de la nourriture pour la course pour être fin prêt. 16h00,  il est temps d’aller retirer nos dossards, présenter notre matériel obligatoire et de prendre la température de la course. L’ambiance y est familiale et détendu. Dossard retiré et divers renseignements pris sur la course, il est temps de rentrer à l’appartement pour ce mettre au vert. Pour moi, se sera une sieste de 2 heures, alors que mon collègue Thomas en profitera pour préparer son sac. Tout fini, il est l’heure d’aller retrouver tous les coureurs du Trail autour d’une pasta party organisé par la course. Nous finirons la soirée au Casino pour jouer aux machines à sous. 10 euros de misé chacun pour 20 euros de perdu. La chance du débutant n’aura pas. La fatigue nous rappel à l’ordre et il est temps d’aller au lit pour être en forme lors du réveil à 07h00. Jour J, le réveil y est plutôt difficile et chacun y va de sa préparation nutritionnelle d’avant course pour préparer son petit déjeuné. Moi, se sera comme à mon habitude chocolat au lait et biscuit alors que mon collègue optera plutôt pour un plat de patte. Tenue enfilé, dernier détail finalisé, nous allons rejoindre le départ à 5 minutes de l’appartement. La course Sur place, nous sommes près de 1450 participants. Tout le monde y va de ces photos, de ces applaudissements pour ce motivé ou autre cris de guerre. Certain on le visage fermé alors que d’autre ne tienne plus en place et attendent avec impatiente que le départ de la course soi donné. Le départ sera donné avec 5 minutes de retard car l’organisateur aura du mal à faire reculer tout le monde derrière la ligne de départ tellement nous sommes nombreux. Ca y est, le départ de la course retenti et c’est sur un rythme de 15 km/h que nous partons alors que la tête de course ne doit pas être loin des 18 km/h. Le début de la course est relativement simple et bien roulante. Nous sommes encore dans la ville et attaquons par un léger dénivelé négatif. La suite du parcours sera tout autre. Sortie de la ville, nous attaquons par une bonne côte où le rythme de course baissera radicalement en intensité. Je suis encore au côté de mon collègue mais nous aborderont chacun à notre manière les première difficultés. Dans les sous bois qui nous amènerons dans l’arrière pays du Mt Dore, il n’y aura plus un mot dans le peloton de course. Ca respire fort, de 15 km/h, nous sommes passé à tout juste 10 km/h et il est de plus en plus difficile de doubler tellement les chemins sont étroit et accidenté dut au verglas. En ce début de course, j’ai les jambes et de bonnes sensations. Je suis beaucoup plus à l’aise que les autres Trailer dans les monté. J’en profite pour faire une remonté au classement. Sur le plat, tout ce passe très bien aussi, j’arrive à maintenir un 14-15 km/h et à rattrape mon début de course un peu timide en intensité. Les premières difficultés, me concernant viendront des descentes. Je suis un très mauvais descendeur et je redoute sans cesse la

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Trail Blanc de Ft Romeu
19 janvier 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 40 km lors de la Romeufontaine en plein cœur du Parc Naturel régional des Pyrénées Catalanes, et le majestueux barrage des Bouillouses. « Seule une existence vécue pour les autres est une existence utile »  – Albert Einstein Trail Blanc de Ft Romeu où je t’aime moi non plus 2014, on y est et cet année, les fêtes de Noël n’on pas laissé place à une prise de pois de 10 kg comme pour 2013 ! Pour ce Trail annuel, de magnifique sentiers et paysages seront proposés par une organisation motivée et dynamique. Nous emprunterons des pistes tassées et damées en majorité avec quelques passages en poudreuse, notamment sur les 40 km. Un environnement exceptionnel sur le haut plateau cerdan est garanti pour les participants. Au programme également une course nocturne de 5 km le veille. Voila 4 ans que je n’ai pas remis les pieds sur ce trail, depuis 2010 en faite. J’ai envi de le redécouvrir et se sera l’occasion pour moi de me mettre en jambe afin de préparer une grosse saison qui m’attend. Comme à l’accoutumé, ce week end,  sonne aussi comme des retrouvailles avec mes parents et mon frère qui ont fait le déplacement pour venir m’encourager et aussi passer un bon week end en famille. Nous partons tous les 4 de Perpignan, où 1 heure 30 minutes, nous séparent de Ft Romeu, lieu de la course. Cette année, Kilian Jornet n’est pas présent sur le site, du à ces obligations de compétition. La station de Font Romeu y est bien enneigée et toutes les conditions sont réunies pour que ce Trail dans la neige respecte ces engagements de Trail Blanc. Tout juste arrivée sur place, que je m’empresse d’aller retirer mon dossard pour être tranquille par la suite  pour pouvoir profite de l’après midi. Et stupeur, le règlement à quelques peu changer et depuis cette année, l’organisation de la coures c’est mis au même diapason que d’autre Trail, en établissent une liste de matériel obligatoire. Et le problème, c’est que je n’ai ni veste à double membrane, mais juste un vulgaire k-way et ils s’exigent un collant long pour que les jambes soi recouverte. Je n’ai amené dans mes valises, juste un simple short et cuissard. Expliquant ma situation à l’organisation, ils refusent de me donner mon dossard, tant que je ne me serai pas mis en règle avec le règlement. Cela devient de plus en plus fatiguant que de devoir encore et encore se plier à des règlements et de voir des organisations se couvrir de plus en plus. Il s’agit d’un Trail de 40 km à tout juste 2000 mètre d’altitude. Arrêtons avec toutes ces obligations de course. Tout c’est toujours bien passé auparavant, lorsque certain d’entre nous partions en short et tee-shirt. Laissons les règlements et obligation de côté et revenons en à l’esprit du sport et de laisser chacun s’exprimer par sa tenue vestimentaire. A ce rythme, on nous obligera bientôt de porter des tenus de telle ou telle marque ou de telles ou telles matières. Ces obligations, deviennent ridicules. Bref, il me faut trouver une solution et la solution est vite trouvée. Ils veulent se jouer d’un règlement, on va jouer. Or de question pour moi d’aller m’acheter un cuissard long chez l’exposant juste à côté « Salomon » à plus de 100 euros. Le règlement impose les jambes entièrement recouverte, alors en guise de cuissard pour recouvrir mes genoux et le bas de mes cuisses, je remonterai au maximum mes bas de contention et mes jambes seront entièrement recouvertes. Je peux à présent aller retirer mon dossard dans cette tenue pour leur montrer que j’ai bien suivi le règlement. Apres que 2 arbitres de courses se soient réunis pour en discuter, ils acceptent ma tenue et je peux enfin retirer mon dossard. Ca c’est fait. J’en profite également pour m’inscrire à la petite course nocturne de 5 km le soir même. Rien de mieux que de se mettre en jambes et de bien se dépenser pour ensuite aller manger un bon plat montagnard avec la conscience tranquille. Nous sommes une bonne centaine de coureur engagé sur ce cross et malgré ce vent qui rend l’atmosphère glacial, tous le monde est content de se retrouver pour l’évènement. Le départ est donné et la course part sur un rythme très soutenu. Pour le coup je me retrouve rapidement dans les 10 premiers de la course et tiendrais cette place jusqu’à mis course. Ensuite baisse de régime pour les 2 derniers kilomètres dont le froid me contraint de ralentir. J’ai les poumons qui brulent. Je fais un beau dernier finish et termine dans les 20 premiers. Place au restaurant maintenant et au ravitaillement. Au menu, un bon Mont Dore, rien de tel pour se mettre bien mentalement et bien aborder les 40 km de demain. Il va falloir des forces et du gras, le Mont Dore est le plat idéal pour ça. Apres une bonne soirée conviviale en famille et le ventre plein, il est temps d’aller au lit pour arriver le plus frais possible pour le départ de la course. La course Le départ du 40 km est donné au même endroit que pour le cross de 5 km. Après avoir immortalisé le départ de la course, celle-ci est donné. La course par sur un rythme assez soutenu et l’enneigement est presque à son maximum. Il devient dur à certain endroit d’avancer. Une partie d’équilibriste se met en place. Je retrouve mes galères de mes éditions précédente à courir dans la neige mais aussi le paysage et ces sapins enneigés et autres paysages digne des plus belles cartes postale de montagne. Niveau chrono, je retrouve mes temps de passage de mes précédentes années. Tout se passe pour le mieux et je suis content de mes sensations pour une première course de l’année et surtout après une saison noir en 2013. Au départ de cette course, nous étions près de 350 participants et durant presque

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Eco Trail de Paris
16 mars 2013

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 80 km de l’Eco Trail de Paris, avec un départ depuis la base de loisir de St Quentin-en-Yvelines et une prestigieuse arrivée à la Tour Eiffel. « La vie est un risque, celui qui n’a pas risqué n’a pas vécu »  – Sœur Emmanuelle Le début d’une descente sportive aux enfers Deux semaines se sont écoulées depuis ma piètre performance au semi-marathon de Paris. Je ne me fais d’ailleurs guère d’illusion pour ce trail de 80 kilomètres. Incapable de hausser le taux sur une course de 21 kilomètres, alors à quoi va ressembler ce trail qui demande un effort d’environ 10 heures de course ! De plus 3 semaines auparavant je me suis cassé une coté (la 9ème), la douleur est supportable mais une petite gêne se fait quant même sentir. Pour cette course, je suis accompagné de mon oncle de Perpignan avec qui j’étais déjà devenu finisher de la CCC (98km) en 2008. Outre mon oncle, j’ai réussi à amener dans mes valises, un autre grand débile des défis. Il se nomme Thomas Ludwig. Lui aussi, n’est guère entrainé à une telle course, mais peu importe, c’est vraiment le dernier de ces soucis et décide de s’aligner avec moi au dépars de la course. Pour mon oncle, c’est tout autre, lui vient avec un objectif : Me battre et courir la course en moins de 09 heures 30 minutes. Il a mis la barre très haute pour moi. Peu importe, j’essaierai de rivaliser avec lui le plus longtemps possible. Pour cette année, petit changement pour l’éco Trail de Paris. Fini l’arrivée au premier étage de la Tour Eiffel. Celle-ci est en rénovation et l’arrivée cette année se fera à quelques mètres de la Tour Eiffel le long des quais de seine sous une Tour Eiffel confectionné pour la cause en ballon de baudruche. La course Nous nous retrouvons tous les trois au dépars de l’éco Trail. Nous sommes en forme malgré les fraicheurs de mars. Avant le dépars, souvenir photos et vidéos comme à son habitude. Nous sommes enfin près et le dépars va être donné. C’est parti pour 80 km de course. Nous partons tous les 3 ensembles. Après quelques kilomètres de courses, mon oncle hausse légèrement le rythme et je pars avec lui. Mon pote Ludwig restera légèrement en retrais et j’arriverais à suivre mon oncle jusqu’au 35ème kilomètre. Kilomètre 35 et après un dernier souvenir photos par les photographes de l’organisation, mon oncle prend ces distances. Impossible pour moi de continuer de le suivre. Nous continuons tous les 3 à notre rythme. Aucun de nous trois rencontrerons de difficultés majeures et après 9 heures 16 minutes bien en deçà du chrono qu’il voulait réaliser, mon oncle franchit la ligne d’arrivée. Avec mon ami Ludwig, nous échangeons les appels téléphoniques pour connaitre le temps qui nous sépare. J’ai un peu plus de 30 minutes d’avance sur lui et à cet instant, il reste une vingtaine de kilomètre de course à pied. Quoi faire, ralentir un peu et finir avec lui ou terminer en solo avec 30 minutes d’avances sur mon ami. A quoi bon, pour le chrono, il n’y a plus rien à espérer, il s’annonce même pire que ma première édition. Au final j’opte pour ralentir un peu afin de laisser mon pote me rejoindre et finir ensemble. Nous finirons la course ensemble en nous motivant chacun et après un beau final de 10 km côte à côte, nous terminerons la course en 11 heures 12 minutes, soi presque une heure de plus que deux ans auparavant. Mes non entrainements et ma prise de poids auront eu raison de mon mental. Ma piètre condition physique aura eu raison de ce chrono. L’année 2013 commence mal et s’annonce très longue et dur mentalement si je ne relève pas la tête. Malgré cette désillusion, cela restera un bon moment que d’avoir partager cette course aux côté de mon oncle et de mon pote Ludwig. Félicitation à mon oncle pour son super chrono de 09 heures 16 minutes et aussi, pour nous avoir attendu près de 2 heures. Félicitation à toi aussi Ludwig, qui te sera aligné au dépars de cette course sans même t’être entrainé ni préparé auparavant. Merci à vous deux. On a commencé à 3 et on a fini à 3. Ca c’est fait !

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Eco Trail de Paris : 80 km
26 mars 2011

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 80 km de l’Eco Trail de Paris, avec un départ depuis la base de loisir de St Quentin-en-Yvelines et une prestigieuse arrivée au 1er étage de la Tour Eiffel. « L’important, ce n’est pas ce qu’on réussit, c’est ce qu’on essaie »  Marcel Achard Gommer mon chrono de 2010 ! Paris et son Trail nature, nous y revoilà ! Et cette année avec des supporters de première classe. Mon meilleur ami accompagné de sa femme et se sœur. Pas le droit de se louper et de décevoir. Cette fois-ci je me dois de me rapprocher des 10 heures de course voire même passé en dessous. Voilà près d’un an que je n’ai pas fais de Trail et sur ce point, je n’ai aucune excuse de mauvaise récupération de course à pied. C’est vraiment tout frais que je m’aligne au dépars des 80 kilomètres. Fini les mauvais souvenir de l’année dernière où je m’étais aligné au dépars de la course avec la gueule de bois. Je suis décidé à en découdre avec le chrono cette fois-ci. Ce Trail sonne pour moi comme mon premier test grandeur nature de l’année. Pour cette année 2011, j’ai trois course de prévu et ce Trail de 80 km est l’étape la plus simple, alors pas le droit de passer à côté. Outre cette course, il me faudra pour cette année surmonter l’épreuve de l’Ironman de Nice pour lequel je suis engagé et aussi le prestigieux Ultra Trail « Tor des géants », juste 4 fois la distance de l’éco Trail avec 15 fois plus de dénivelé ! Passer au travers de cette course, serai juste une catastrophe pour la confiance. J’entends briller avec mes moyens à cette course pour lancer ma saison sportive. La course Le dépars est donné et je n’ai qu’une seul chose en tête retrouver mes amis le plus rapidement possible au pied de la tour Eiffel et aller fêter ça avec eux. Les 21 premier kilomètre, où se trouve le premier ravitaillement s’avale assez facilement et c’est en moins de 2 heures que j’y arriverai. Je ne m’attarde pas, juste de quoi me ravitailler et hop, je repars jusqu’au prochain ravitaillement. La suite du parcours n’est pas aussi roulante et les premières difficultés de la course vont vite apparaitre. L’ambiance au sein des coureur est toujours aussi bonne et les sourire de certain, on laissé place à certaine grimace sur le visage. Malgré les quelques difficulté qui se mettent sur notre chemin. Les kilomètres continues de s’enchainer assez facilement jusqu’à mi course. Là encore, tout va bien, pas de crampe au programme, ni de bobos et c’est sereinement que je continu ma course avec toujours pour objectif de passer sous la barre des 10 heures. Je suis encore bien dans les cordes. Me reste plus qu’à franchir les dernières difficultés qu’impose la course et nous voilà arriver sur les quai de Seine où enfin nous pouvons distinguer la Tour Eiffel. L’arrivée se rapproche enfin. Reste plus cas avaler les dernières lignes droite de plusieurs kilomètre qui semble interminable et passer sous la barre des 10 heures de courses va vraiment se jouer très serré. Une chose est sur, je vais nettement améliorer mon chrono de l’an passé. Reste plus qu’à tout donner jusqu’à l’arrivé même si je n’ai plus rien dans les jambes. Au final, après 10 heures et 15 minutes de course, je retrouve mes amis en bas de la tour Eiffel. Un dernière effort jusqu’au 1er étage de la tour Eiffel, pour savourer le passage de la ligne d’arrivée. Ca y est j’ai fini et avec presque une heure de moins que l’année dernière. Place à un petit apéro de fin de course, pour fêter ça !

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