RESULTATS TRAIL (30-100 KM)

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Eco Trail de Paris : 80 km
20 mars 2010

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 80 km de l’Eco Trail de Paris, avec un départ depuis la base de loisir de St Quentin-en-Yvelines et une prestigieuse arrivée au 1er étage de la Tour Eiffel. « Qu’est ce qui conditionne la réussite ? La capacité à soutenir un effort continu  – Henry Ford Pour le fun et à domicile Un Trail à Paris ! Pourquoi pas ? On m’en avait déjà parlé un an auparavant, mais pour des raisons de planning, je n’avais pu m’y inscrire. Pourquoi pas cette année ! C’est à 15 min de chez moi et après tout se sera l’occasion de découvrir le domaine forestier de la région, vu que 80% de la course se fait en sous bois. De la base Régionale de loisirs de Saint Quentin en Yvelines, en passant par le bois de la Roussière, la forêt Domaniale de Versailles, le Bois de Pont Colbert, la forêt Domaniale de Meudon, le Domaine de l’Observatoire de Meudon, la forêt Domaniale de Fausse Reposes, le Haras de Jardy, le Domaine de  Cloud, L’Ile  Saint Germain, les Quai de Seine…pour terminer au 1er étage de la Tour Eiffel. L’occasion ou jamais que de pouvoir monter au premier étage de la Tour Eiffel, qui pour la course a été privatisé. Royale ! Ce Trail est réputé pour être assez roulant et sans trop de difficulté apparente, avec uniquement 1600 mètres de dénivelé positif. Pas énorme pour une course qui fait 80 km. Très vite, une question se pose comme à mon habite. Le chrono dans tout ça ! Combien ? Je fais rapidement la comparaison de ce Trail avec celui des Templiers qui fait près de 70 km. Certes celui-ci fais 10 km de plus mais avec un dénivelé beaucoup moindre. Après un calcul assez rapide dans ma tête, je me dis que me rapprocher des 10 heures voir même passer sous la barre des 10 heures n’est pas inaccessible. Après tout, la course le dira ! Et oui, car le hasard de mon planning, fera que l’anniversaire d’un ami dont je ne pouvais manquer occasion, sera programmé juste la veille de la course ! Pas top pour préparer au mieux une course de 80 km. Tan pis, c’est les règles. Apres une soirée et quelques abus qui s’en suivront, il faut maintenant passer à autre chose et se mettre dans la course. Et c’est moins d’être facile. La course Dans ma tête sonne encore la soirée d’hier soir et je n’ai qu’une envi, retourné me coucher. Il va me falloir assumer et payer la soirée d’hier soir. Pour le chrono des 10 heures que je m’étais fixé, il va falloir le revoir à la hausse. Non sans stress, je me rends à pied de mon domicile, sur la ligne de départ avec un gros mal de tête. Je m’aperçois vite que je risque de rater le dépars de la course si je n’accélère pas mes foulées. Arrivé à hauteur de la base de loisir de Saint Quentin en Yvelines, un passant en voiture, me voyant en retard pour la course, se propose de me prendre en voiture pour m’accompagner le plus rapidement possible afin de prendre le départ avec les autres coureurs. Arrivé sur les lieux, pas le temps de cogiter ou autres, j’ai juste le temps de me positionner dans la foule, que le dépars de la course est donné. Ouf, il était moins une ! Rien ne va au dépars de la course, il me tarde l’arrivé pour aller me coucher. Tan pis pour moi, je dois l’assumer en terminant la course et pour le chrono on verra, ce n’est plus une priorité. Les 30 premiers kilomètres sont laborieux et à mis chemin je commence enfin à digérer ma soirée et a me mettre dans la course. Malgré ça, je là subis mais m’accroche tant bien que mal. Je sais que je serai au premier étage de la Tour Eiffel ! La course suis son cour avec ces galères mais peu importe, les kilomètres s’enchaine et après 11 heures de course, me voila avec le privilège de gravir le 1er étages de la Tour Eiffel pour franchir la ligne d’arrivée et ainsi devenir finisher. Une belle fierté quant même. Apres tout, 11 heures d’effort, ce n’est pas donné à tout le monde, de plus dans mon état d’avant course. Je reste satisfais de ma prestation et pense même remettre ça l’année prochaine si mon planning me le permettra. Retour à la maison, une bonne douche et enfin je retrouve mon lit que j’avais quitté trop prématurément.

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Trail Blanc de Ft Romeu
1er édition 38 Km
17 janvier 2010

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 40 km lors de la Romeufontaine en plein cœur du Parc Naturel régional des Pyrénées Catalanes, et le majestueux barrage des Bouillouses. « L’art d’être tantôt très audacieux et tantôt très prudent est l’art de réussir »  – Napoléon Bonaparte Ne pas rester sur un échec ! Un village en fête. Voilà le credo des organisateurs de la première monture du nouveau Trail de Font Romeu Altitude. Si l’an dernier, la plupart des concurrents avaient vécu l’enfer, avec des zones où la neige atteignait un mètre, pour cette année, le terrain sera essentiellement damé ou tassé. Si le plateau est moins clinquant que l’an dernier, la meute de trailers pourra compter sur deux lièvres de luxe durant les premiers hectomètres : les locaux Kilian Jornet et Mireia Miro, deux des meilleurs trailers du monde qui se sont beaucoup investi dans les tracés. Font Romeu me revoilà pour la troisième fois. Troisième fois, pourtant qui m’étais juré de ne plus venir y participer tellement le tracé est dur et que courir dans la neige, ce n’est pas ma tasse de thé. Mais bon peu importe, le plus important pour moi, ce n’est pas cette course mais bien au contraire de pouvoir retrouver mes parents le temps d’un week end. Pour la souffrance de la course, on verra plus tard. Encore une fois, mes parents s’occupent impeccablement de la logistique et je n’ai rein à m’occuper. Royale non ?! Ce week end, sonne comme festif et retrouvaille de la famille. Au programme, c’est chocolat chaud, crêpes et le soir restaurant avec au menu, non pas des pattes ou autres repas diététique de course à pied mais bien une bonne tartiflette ou autre plat montagnard. De quoi dormir le ventre plein. Dans les rues de Ft Romeu, je suis même amené à croiser la Légende du Trail, Jornet Kilian, rien que ça. Petite photo obligatoire en guise de souvenir. Cette année, je reprends mes habitudes de course, se sera des affaires bien chaude et camelbak compris. Fini de partir sans sac à dos et de plus avec une tenue légère comme l’an passé. Comme à son habitude, les températures frisent avec le négatif et l’enneigement du parcours est total. Reste plus qu’à passer une bonne nuit pour arriver le plus frais possible sur la ligne de départ. La course Le jour J à sonner et c’est sous un froid glacial que mes parents m’accompagnent sur le départ de la course. J’y retrouverai Jornet Kilian pas plus réveillé que moi mais surement beaucoup plus affuté ! Après un discours de sa part et de sa camarade de course Mireia Miro, ils se feront un plaisir de donner un « faux » départ de la course jusqu’au lycée climatique de Ft Romeu où là sera donné le vrai départ de la course, auxquelles, ils ne prendront pas le départ. Le départ est donné et comme à son habitude, c’est sur un rythme assez tranquille que nous partons. Le froid glacial ainsi que le terrain nous s’y obligent. Apres deux heures de course, je commence, comme à mon habitude à subir cette course. Pas grave, le paysage montagneux sous la neige est tellement magnifique que l’on arrive à en oublier la galère de la course. Je surveille de près ma montre et ne veut pas retomber dans les travers de mon élimination de l’année précédente. Je retrouve mes parents à différents endroit de la course qui m’annonce que je suis large au niveau chrono. Rassurant pour la suite de la course. Cependant je reste loin de mes sensation de 2008 pour ma première expérience neige. Je franchirai la ligne d’arrivé à la 66ème place sur un peu plus de deux cent coureurs, loin de ma 47ème place en 2008 sur plus de deux cents coureurs. Tan pis, j’aurai au moins réussi à ne pas finir sur un échec et d’avoir à nouveau terminé cette course.  Mes parents sortiront vainqueur de ce week end en voyant leur fils finisher de la course tout en ayant passé un bon week end festif. Ceci dit, revenir ou pas, l’année prochaine pour une 4ème édition, on verra…

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Trail des Templiers
25 octobre 2009

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 70 km lors du prestigieux festival des Templiers dans la ville de Nant (12). « Il y a plus de courage que de talent dans la plupart des réussites »  – Félix Leclerc Envi de revivre les émotions de mon tout premier Trail Comment ne pas revivre ma toute première expérience en Trail, celle qui ma transporté dans ce sport, à la découverte de la nature et de moi-même. J’avais besoin de retourner à Nant dans l’Aveyron pour revivre mon Trail de 2007. Accompagné ou seul, peut importe, il me faut y retourner pour retrouver cette ambiance si particulière et magique. Deux ans se sont écoulés depuis 2007 et au sein de la caserne des pompiers de St Denis, il y a eu du changement et de nouvelles têtes. La cohésion deux ans auparavant n’est plus là et les nouveaux arrivants ne sont pas de la partie pour vouloir me suivre sur une distance de 70 km. Tan pis, je m’en rapporterai à ma motivation de vouloir vivre et revivre cette expérience Trail, cette expérience humaine. Se sera seul, que je me rendrai à Nant. C’est beaucoup moins drôle et moins marrant que d’y aller avec des camarades, mais il me faut continuer d’avancer et de vivre de grands moments dans ce sport. Cette année, fini le confort du mini bus, fini l’hôtel et son lit douillé, se sera en mode rustique que je me rendrai sur place. Direction la gare SNCF. Là-bas, une petite voiture de location m’attend  un peu plus loin dans une agence pour me rendre sur la ville de Nant. Pour l’hôtel, la voiture fera très bien l’affaire, car devoir s’y rendre seul, le souci, c’est le coup financier. Il ne faut pas être trop gourmant et savoir se satisfaire du minimum. Me voila arrivé sur place, il me reste plus cas récupérer mon dossard, me caler des sandwiches, qui feront office de mon repas du soir et préparer mon sac pour le lendemain. Je m’aperçois vite que sur le parking, je ne suis pas le seul dans cette situation à avoir opté pour l’hôtel voiture. Après une courte nuit, où j’ai eu énormément de mal à trouver le sommeil et à fermer les yeux, il est déjà temps de se préparer pour le dépars. J’avale vite de quoi prendre des forces pour la course et me dirige vers le départ où déjà des centaines de coureurs ont pris place. Chacun raconte ces campagnes, d’autres encore endormis, recherche une deuxième motivation et d’autre sont entrain de revisiter leur futur course. Pour ma part, je me calle dans la foule, m’imprègne de l’ambiance et guette ma montre sur l’horaire du départ. 09h23 comme chrono il y a deux ans. Cette fois ci, l’objectif est de passer sous la barre des 09h00 de course. Deux ans se sont écoulé, et cette fois ci j’ai un premier vécu Trail, alors oui, il me faut améliorer mon chrono. Toutes les frontales sont allumés, le speakeur, chauffe l’ambiance avec son micro et à son habituel, c’est sous une chanson d’ERA, que le départ sera donné. Enfin ! La course Je retrouve l’ambiance et cette même chaleur humaine d’auparavant et sous ma fougue je me laisse transporter par l’allure des plus aguerrie. Me voila partie pour 68 km de bonheur à la conquête de devenir finisher. Comme à mon habitude, je pars assez vite mais le tracé du parcours obtiendra gain de cause sur mes jambes et c’est tout naturellement que je ralentirai. Les kilomètres s’enchainent avec simplicité, je suis dans ma course et dans monde, les soucis sont oubliés et laissé de côté…au moins pendant la durée de la course. Au fil de la course, je suis légèrement en retard sur le chrono que je m’étais fixé, mais garde toujours espoir de rattraper mon temps perdu. J’essai de rattraper des groupes de coureurs et de rester dans leur sillage mais cela deviens de plus en plus dur. Et pour cause, élément que je n’avais pas pris en considération ou plutôt que je n’avais pas voulu tenir compte, c’est que 2 mois auparavant, je terminais les 166 km de l’UTMB. Mon physique n’étais pas encore assez aguerri pour cumuler et digérer de tel effort en aussi peu de temps. De plus « la nuit blanche » passé la veille dans la voiture, où je n’ai quasiment pas dormi, se fait sentir sur l’organisme. Ça sera confirmé à l’arrivée, malgré une belle course en 09h45, soi juste 22 min de plus que pour ma première édition. C’est avec quelques regrées que je franchi la ligne d’arrivée, mais les applaudissements et réconfort des spectateurs, vous font vite oublier votre chrono. Reste plus cas reprendre des forces, aller me changer et retour aussi expéditif que pour venir. Pas le temps de ce douché, il me faut pas trainer pour aller rendre la voiture de location et reprendre mon train pour Paris. Encore une belle expérience, que d’avoir terminé cette belle course et il est temps pour moi de me projeter sur un nouveau Trail…Dans deux mois Ft Romeu me revoilà pour gommer mon échec de l’année dernière.

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Trail Blanch Ft Romeu :
51 Km
18 janvier 2009

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 51 km lors de la Romeufontaine en plein cœur du Parc Naturel régional des Pyrénées Catalanes, et le majestueux barrage des Bouillouses « L’échec est une opportunité de recommencer plus intelligemment »  – Henry Ford Une deuxième édition pour améliorer mon classement de l’année précédente Plus jamais, j’avais dit, après le franchissement de la ligne d’arrivée pour mon premier Trail sur neige ! Une année c’est écoulé et j’ai pu digérer cette course, de manière à même m’y ré inscrire. Nous sommes près de 360 pionniers au départ de la 5ème édition du Trail Blanch de Font Romeu. Au départ, c’est le défi d’une centaine de  passionnés, de tout âge et chacun avec sa propre condition physique plus ou moins rodé qui s’apprêtent à partir pour une grande aventure humaine de 51 km dans la neige. Magnifique parcours. Tous les concurrents à leur arrivée, oublient la fatigue et expriment leur joie. Courir sur la neige dur et glissante ou molle et profonde, dans un cadre magique, avait de quoi gommer la fatigue et ravir les participants. La Calme, Pradeilles, Bouillouses, Balmette, lac d’Aude, Aveillans, Lupins, résonnent encore de souffrance et surtout de bonheur dans leur tête. Venu du monde entier, les coureurs ont pris le départ depuis Font Romeu. Parcours dur, mais très beau. Cette est un combat moral et mental. Les conditions de neige rendent la course difficile. Quant la neige est molle, elle l’est pour tout le monde. Il faut donc s’économiser et relancer sur les parties roulantes. Cette course je là connais bien, puisque j’ai eu l’occasion d’en devenir finisher l’année d’avant. Je sais à quoi m’attendre et je sais aussi que je serai amené à souffrir énormément pendant la course, suite à l’enneigement beaucoup plus important que l’année dernière. Effectivement, cette année là, la météo, ne nous a pas fais de cadeau avec un enneigement record. De plus les températures négatives ne facilitent en rien le physique et le moral de chacun. Cette fois, je ne veux pas refaire la même erreur qu’à la CCC en partant avec un Camelbak trop chargé et bien évidemment trop lourd. Comme souvent, ça l’a été dans ma vie, moi, c’est tout ou rien. Pour ce Trail, malgré les conditions météo extrêmement difficiles, je décide de ne pas prendre de Camelbak avec moi et de partir le plus léger possible, c’est-à-dire avec uniquement une petite bouteille d’eau de 50 cl à la main. Ceci sera vérifié jusque dans ma tenue, où je décide aussi de prendre le moins d’affaire possible. Ma tenue, se résumera à un short, un t-shirt et une simple veste alors que les températures sont de -5 degrés. Je veux vraiment partir le plus léger possible et ne pas à m’avoir à m’embêter avec du matériel. La course Le départ de la course donné, je suis vite pris par des brulures aux poumons avec ce froid glacial. Je décide cette fois ci de partir à mon rythme sans vouloir me frotter avec les élites. La course est très vite rendu difficile avec l’extrême enneigement. Les premiers ont beau tracé le chemin et damer plus ou moins le parcours pour le restant des concurrent, cela reste tout de même difficile d’avancer sans en perdre son équilibre. Les appuis sont très mauvais, les pieds se chevauches facilement, le pied droit, se retrouve à gauche et vice versa et les petites chute s’enchainent les unes après les autres. Alors que la course suit son cours, je cumule déjà près de deux heures de retard au premier ravitaillement au lac des Bouillouses où mes parents m’attendaient. Finalement, je n’aurai même pas l’occasion de les voir, puisque sans nouvelle de moi et ne me voyant pas arriver, ils pensaient, que j’avais abandonné ou que j’avais été contraint d’avoir du arrêter la course. La course se durcir de plus en plus, et à mis chemin, je tombe même en trou de neige de plus d’un mètre où d’ailleurs 3 espagnol m’aideront à sortir de ce faux pas. Je continu la course et franchi avec de plus en plus de limite les différentes barrières horaires. Le plaisir n’est plus là et je subis la course. Je multiplie les poses et c’est avec près d’une de retard que je me présenterai à la dernière barrière horaire au kilomètre 40 où m’attendais mes parents avec un peu d’inquiétude. L’organisation, ne me laisse pas continuer la course pour les 11 dernier kilomètre et je suis contrains d’arrêter. Je rejoins la voiture où des vêtements chauds m’attendent. En plus d’avoir du arrêter la course avec plus de 3 heures de retard au même endroit que l’année dernière, il me faut vite reprendre la route pour ne pas rater mon train, direction Paris. Tout était chronométré ce week end là. Premier échec en Trail, moi qui pensais que ça n’arriverai pas de si tôt, c’est une douloureuse expérience pour moi. Mon prochain Trail pour lequel je suis inscrit s’appel UTMB, 166 km de Trail avec au menu 9500 mètres de dénivelé positif. Rien que ça. Tans pis, moi qui voulais l’aborder positivement, c’est sur un échec que je m’y présenterai. Oscar Pérez Lopez, remporte la course en 06h20, soi une heure de plus que l’édition de l’année dernière à cause d’un enneigement extrême, tant dis que chez les femmes, Alexandra Mousset franchira la ligne après 08h06 d’efforts intense.

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Ultra Trail CCC 
29 Août 2008

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 98 km, lors de la prestigieuse CCC – Courmayeur – Champex – Chamonix. Course considérée comme la petite soeur de l’UTMB, passant par 3 pays – L’Italie, la Suisse et la France. « Il ne faut pas penser à l’objectif à atteindre, il faut seulement penser à avancer. C’est ainsi, à force d’avancer, qu’on atteint ou qu’on dépasse ses objectifs sans même s’en apercevoir »  – Bernard Werber Mon premier Ultra Trail Le départ est donné depuis la place Brocherel de Courmayeur. Dans le meilleur des cas, le vainqueur de ce Trail de 98 km dessinée sur trois pays devrait atterrir sur la place du triangle de l’amitié chamoniarde aux alentour des 23 heures. Pour moi, comme pour mon oncle qui m’accompagne pour cette course, nos objectifs sont tout autres. Venir à bout de ces 98 km, serai déjà une belle victoire. Pour moi, il s’agit de mon premier Trail et pour mon oncle qui vient du cyclisme, c’est sont tous premier Trail. Ceci dit, nous arrivons à Chamonix avec la plus grande des confiances et prenons, sans pour autant avoir fait une grosse préparation physique. Nous prenons domiciliation dans un camping sous une tente. Le beau temps est au rendez-vous, il n’y a aucune blessure à souligner et les tous les voyants sont au vert pour arriver au bout de ces 98 km. Le jour J, arrive et il nous faut aller retirer nos dossards ainsi que présenter nos sacs Camelbak afin que l’organisation vérifie si la matérielle obligation pour la course est bien présent. Pour ma part, la fermeture de mon sac à dos est prêt à éclater, tellement j’y est mis de matériel ou autre nourriture. Un des contrôleurs, me dit avec un ton d’humour, qu’il ne ma manque que le vin rouge dans mon sac. Effectivement, j’ai dans mon sac à disposition, cacahuètes et saucisson et autre sandwich de rillette et pâté. Enfin bref, je mettrai ça sur le compte de l’inexpérience que d’avoir chargé au maximum la capacité de mon sac, au lieu de partir avec un sac des plus légers. Reste plus, qu’à attendre le départ de la course. La course Avec mon oncle, nous arrivons en avance afin de ce placer dans les premiers partants parmi les 2000 participants. Après de longue minutes d’attentent interminable, le départ donné. Je m’offre le privilège de partir dans les 10 premiers et au fur et à mesure des mètres, je prends les commandes de la course en me retrouvant à la première place ! Ceci-ci, voyant le gabarie des premiers ainsi que leur Calmelbak deux fois moins gros que le mien, les élites ont du vite me voir venir, comme quelqu’un voulant faire son chaud plutôt qu’un concurrent potentiel à la première place. Ceci étant dit, je m’imprègne d’un maximum de souvenir et savoure cette première place pendant une centaine de mètres, avant de me faire aspirer par le premier peloton d’une centaine de coureurs où je serai d’ailleurs aussi rejoint par mon oncle. Il est temps pour moi de trouver mon rythme de course et de prendre un maximum de plaisir en immortalisant cette course par des échange humain et des photos. Les kilomètres s’enchaine assez facilement jusqu’au 50-60 kilomètre et ensuite la course se durcit pour ma part. Moi qui avait quitté mon oncle, presque au tout début de la course, il me rejoindra pendant la nuit, alors que j’étais assis sur un rocher, à reprendre des forces et me reposer. J’avais de plus en plus de mal à avancer et multipliais de plus en plus les poses. Le faite qu’il me rejoint, alors que je le pensais bien dernière moi, je pique un peu au vif et me remotive aussi pour repartir avec lui. Dès lors, on se quittera plus et après un final très dur par une dernière grosse ascension, nous voilà dans Chamonix. Nous profitons du dernier kilomètre pour communier avec le public qui est venu nombreux pour applaudir tous les arrivants. C’est avec un grand soulagement et une très grande fierté que nous franchissons la ligne d’arrivé en un peu plus de 24 heures de course. Que du bonheur que d’avoir fini cette course. Me voila finisher de mon premier Ultra Trail. J’aime ce dépassement de soi même. Me voila aussi par la même occasion en possession des 3 points qu’il me manquait pour m’inscrire au mythique Ultra Trail du Mt Blanc de 166 km. Se sera mon objectif 2009 et mon apothéose seulement 2 ans après pris goût à ce sport.

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Trail Blanch de Ft Romeu : 51 Km
20 janvier 2008

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 51 km lors de la Romeufontaine en plein cœur du Parc Naturel régional des Pyrénées Catalanes, et le majestueux barrage des Bouillouses. « Le succès est toujours un enfant de l’audace »  – Crébilon père Un deuxième Trail pour confirmer Comme je me l’étais dit à la fin de mon premier Trail des Templiers, à Nant (12), dans l’Aveyron, il faudra que je remette ça et rapidement. Chose faite seulement quelques semaines plus tard par mon inscription au 4ème Trail Blanch de Font Romeu. Je ne parle plus que de ça. J’apprends avec curiosité le langage Trail. J’apprends à connaitre les courses les plus prestigieuses, et commence à me prendre à rêver de ce monde, de nature et de découverte sur moi-même. Mêler nature et course à pied, telle est la noble philosophie d’un Trail. Attractive au possible, la discipline est passé de confidentielle à populaire. Elle reste prétexte à d’immenses rassemblements de traillers. En hiver, le plus important des rendez-vous catalan est devenu le Trail Blanch de Font Romeu. ‘’Blanch’’ comme blanc en catalan, mais aussi comme la neige. A Font Romeu, nous devons affronter la montagne hivernale. Selon les conditions climatiques elle peut être merveilleuse comme austère. Et comme pour mieux valoriser la performance, c’est à une distance de 51 km que sont soumis les plus fanas. En Europe, il n’y a pas d’équivalence. Nous venons de toute la France, Espagne, Suisse, Belgique, Angleterre, Nouvelle Zélande, que du beau monde, prêt à s’élancer depuis le stade du lycée. Le parcours, passera par le lac des Bouillouses, montée sur le lac d’Aude, retour sur la route des Lupins, Pyrénées 2000 et arrivée au lycée.  Cette année, le manteau neigeux s’annonce profond. Il exigera en tout cas, une technique sans faille…En évitant de s’enfoncer le moins souvent possible. Ce deuxième Trail, est l’occasion pour moi de revenir dans la région où habite mes parents et d’avoir des supporters de poids pour cette nouvelle course. Car pour celui-ci, fini les pierres et les cailloux. Je dois rentrer dans le vif du sujet en changeant radicalement de surface. Certes celui-ci fais 20 km de moins que les Templiers, mais c’est un revêtement 100 % neige. Et courir dans la neige, je ne connais pas ! La course Le  réveil de 5 heure du mat’, annonce le jour J de la course. Moi qui ne suis pas du tout matinal, il me faut trouver la motivation de m’équiper. Dehors la température est négative, -5°C. Dur. Mais l’excitation de revivre l’expérience des Templiers ravive ma motivation et c’est avec panache que je me rends avec mes parents sur la ligne de départ. Sur le site, nous sommes beaucoup moins nombreux qu’au Templiers. Fini la foule des 2500 trailers ! Nous sommes tout juste 250. L’occasion pour moi de me placer parmi les premiers sur la ligne de départ. Tout le monde est concentré et attends le départ avec impatience. Ca y est, le départ retenti par un coup de pistolet et les 250 trailers, partent tel des chasses neiges qui dameront près de 51 km de piste, et bien souvent hors piste. Ma confiance, fais que je me retrouve vite parmi les 5 premiers. J’observe, m’imprègne de cette nouvelle expérience et profite de ce moment. Cela, ne va pas durer. J’ai les poumons qui brulent par le froid et trouve avec difficulté à reprendre mon souffle. Les têtes de séries ne tardent pas à me rattraper et à me doubler. Qu’importe, je suis là pour apprendre et faire une belle course. Au bout de quelques kilomètres je trouve mon rythme, mais la neige m’épuise énormément. J’ai beaucoup de mal à courir sur ce type de terrain. Mes jambes partent dans tout les sens et j’enchaine chute sur chute. Rien de bien méchant, mais fatiguant mentalement. En plus de ça, comme si ce n’était pas suffisant, le balisage, reste à revoir. Je me perds à deux reprise pendant la course et perd un temps précieux. Même si je ne suis pas venu ici pour faire un temps, je n’aime pas perdre de temps bêtement. Les kilomètres et dénivelé s’enchaine et voilà que l’arrivé se profile. Un soulagement. Ca y est je peux souffler, mes parents m’acclament, j’ai réussi à terminer ce premier Trail dans la neige. Je suis même très fier de moi en apprenant que je termine 47ème/250 participant en 7h12 minutes. Correct pour un deuxième Trail et surtout un premier dans la neige pour un « Titi parisien » Cependant, la neige, c’est magnifique, les paysages, sont dignes des plus beaux endroits du Canada, mais courir dans la neige c’est pas mon truc. La neige j’ai vu et se sera fini pour moi. Pour cette 4ème édition du Trail Blanch, Antoine GUILLON remportera cette prestigieuse course en 5h26 et avait déjà fini l’an dernier à la deuxième place de la « Diagonale des fous » à la réunion. Pas le temps de souffler, je dois vite repartir de Font Romeu pour rejoindre le plus rapidement Perpignan, où mon train retour m’attend pour Paris. Pas le temps de souffler, une deuxième course s’annonce. Je reprends fièrement le chemin de la caserne et informe mes collègues de mon nouveau succès. Ils sont fier de moi et de longues discutions Trail commence…

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Trail des Templiers 
28 octobre 2007

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon tout premier Trail de 68 km lors du prestigieux festival des Templiers dans la ville de Nant (12). « L’homme ne se découvre que lorsqu’il se mesure à l’obstacle »  – Antoine de St Exupéry Mon tout premier Trail. Enfin nous y voila ! Me voila fraichement arrivé au Centre des formations des cadres des Pompiers de Paris pour ma nouvelle mutation, qu’une équipe Trail s’est mise en place. Problème, les inscriptions sont closes et il n’y a pas de place pour moi. Ma petite étoile me fera un signe, en l’absence de l’Adjudant BONNET qui ne pourra malheureusement pas s’y rendre. Il me donne gracieusement sont dossard et me demande juste d’en faire honneur. Chose entendu. C’est mon premier Trail, et je ferrai tout mon possible pour porter le dossard le plus haut possible au classement. Je ne suis pas vraiment préparé et n’est jamais couru plus d’un semi-marathon en compétition. Je récupère mon dossard tout juste quelques semaine avant le départ, mais le faite d’avoir vendu ma voiture et de faire tous mes déplacement à vélo pendant maintenant près de 5 mois, m’ont énormément apporté dans ma préparation. Je peaufine mes derniers entrainements avec l’équipe Trail de la caserne, et me sens prêt pour le grand jour. Ce Trail je vais le terminer et proprement ! Week end du 27-28 octobre 2007, Nant, Aveyron (12), nous y voila. Deux équipes se préparent pour une balade champêtre. La 1ère équipe de 6, menée par le Capitaine Le Cœur, s’élance pour 18 km et 1800 mètres de dénivelée + et -, non sans avoir lancé un lièvre sous les traits du CCH SCHOEPFF-Meyer. Celui-ci se classe dans les 40 premiers avec un temps de 1 h55 min. Pendant ce temps, la deuxième équipe se préparait, dès 5h30, pour une petite promenade dominicale de 68 km et 5800 mètres de dénivelé + et -. La course Porté par la sono, l’hymne des Templiers résonne dans le village en effervescence. Il n’est que 5h28 du mat’ mais des milliers de personnes se masquent déjà, sur et autour de la ligne de départ. Ils sont arrivés, il y une heure, deux heures parfois, après une nuit courte, stressante, inconfortable pour les moins chanceux. Depuis, ils tournent en rond, boivent thé et café chauds, ingurgitent brioche et fruits secs. Nous sommes assis au milieu de la foule. Pour la plus part d’entre nous, c’est notre première expérience du Trail en tout cas pour moi ça lès, c’est même mon tout premier. Il n’y a aucune angoisse ni de stresse de partir mais bien un sentiment de joie et d’excitation. Je suis heureux ! Enfin ce jour est arrivé. Il est 5h28, nos collègues pompiers récupèrent nos vêtements chauds avant de trouver une petite place sur le parcours pour assister au spectacle. Au micro, l’organisateur, livre conseils et encouragements, puis replace la course dans son contexte humanitaire : «  Une pensée pour les enfants du Darfour, victime du désarroi et de la folie des hommes ». Il est 5h30 et, sur la ligne, les visages se ferment, les cœurs s’accélèrent. Coup de fusil. C’est parti. Les fumigènes montent dans le ciel. Magique. Lampe frontal sur le front, 3000 allumés s’enfoncent dans la nuit. Pour un exploit sportif. Pour une aventure humaine. Le 13ème  Trail des Templiers sera remporté par l’intouchable Thomas LORBLANCHET en 6h09, sans vraiment rencontrer de véritable rival à sa hauteur. Côté dame, le petit bout de femme Béatrice FANGET, remporte les Templiers en 08h02. Côté pompiers, le 1er des 7 templiers franchira la ligne d’arrivée en 09h20 en la personne du Lieutenant QUEVEAU, que je talonne de près, seulement de 3 minutes. L’arrivée des autres concurrents s’est échelonnée au cours de l’après-midi. La prime de course (un repas) fut empochée sans hésitation par l’ensemble des participants. Cela restera une expérience inoubliable pour moi que d’avoir été finisher du Trail des Templiers et de la plus belle des manières que de l’avoir terminé en 9h23 pour finir 384ème/2500. Du Trail, j’en reveux et rapidement !

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