RESULTATS ULTRA-TRIATHLON

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Double Ironman
Velence – Hongrie
03 juillet 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon double Ultra-Triathlon à Velence en Hongrie pour la 3ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 7.6km de natation, 360km de vélo et 84.4km de course à pied. Une seconde avant de réussir, il était encore en situation d’échec. Ne baissez donc pas les bras car vous n’êtes qu’à un pas de la réussite ! – Michael Aguilar 3ème manche de la coupe du monde d’ultra triathlon La course dans la course Tout juste 3 semaines après mon dernier double Ironman à Emsdetten en Allemagne où j’avais du avaler l’équivalent de 452 km en 28h50, il me faut à nouveau remettre le couvert pour un nouveau double ironman. Cette fois ci, celui-ci se trouve à Velence en Hongrie. Pour cette troisième course, il va falloir s’organiser autrement. Pas de logistique pour m’accompagner et sur place, je serai le seul français au départ de cette 3ème épreuve des mondiaux d’ultra triathlon. Outre la course, je vais devoir aussi gérer les 3300 km A/R qui sépare la destination finale à mon lieu de départ, Paris. Pour rallier Velence, je m’y rendrai en voiture avec tout mon nécessaire pour la compétition. Bien plus simple pour moi que de devoir prendre l’avion avec tout mon barda. Le départ de la compétition est prévu le vendredi 3 juillet à 10h00. Pour cela je prendrai la route le mardi après-midi, tout juste après mon travail, et ainsi faire la première étape de cette avant course par 1650 km de voiture en solo. Rien de très pratique pour préparer une compétition au mieux mais c’est bien le seul choix qui s’offre à moi si je veux continuer cette aventure. La route se fera en 2 étapes sans accroche et j’arriverai à destination le mercredi soir après plus de 16 heures de routes. L’urgence à présent est à la récupération et à emmagasiner un maximum de sommeil dans les 36 prochaines heures avant la course. Première mission, trouver rapidement un lieu pour dormir. Je ne tarde pas à trouver un hôtel pour m’accueillir et enfin je peu souffler pour enfin penser à moi. Le calme avant la tempête Après une bonne nuit de sommeil, la tête est à la course et aux derniers préparatifs de celle-ci. Cette journée sera consacré au briefing de course, retrait des dossards, présentations des athlètes et on finira par la traditionnelle pasta party. Une bonne journée détente et de repos qui me fera le plus grand bien avant l’échéance à venir. Sur place je retrouve mes amis de course et comme à son habitude, l’ambiance est à la rigolade. La soirée se terminera par un concert de rock avant de penser sérieusement à aller se coucher avant l’épreuve fatidique. Le jour J arrive sous un soleil de plomb ! Alors qu’il n’est que 09h00 du matin, les températures affichent déjà des 25° à l’ombre. Plus tard pendant la course, il fera jusqu’à 45° en plein soleil ! Pour moi les ennuis commencent et ce sera le début d’une longue série ! Venue seul en Hongrie, il me faut tout gérer. Logistique, ravitaillement, éventuelle défaillance physique ou mécanique. Je n’ai pas le temps de pense à la course. Je ne dois rien laisser au hasard dans ma logistique et je dois parer à tout éventuel imprévu.  D’un côté, j’organise mon ravitaillement pour le vélo et de l’autre côté du parc je dois organiser mes affaires de rechange pour la transition natation-vélo. Rien d’évidant de devoir jongler entre deux endroit éloigner de 500 mètres. Après 45 min à courir dans tous les sens, me voilà près pour la course. Il me reste au chrono tout juste 15 min pour enfiler ma combinaison et enfin me plonger dans ma course. Le début d’une longue série de soucis… Pour cette compétition, la natation ne s’effectuera pas en piscine mais bien dans un lac. Au total, il faudra parcourir 16 tours de 470 mètres, délimité par 4 bouées. 10 heures, le coup d’envoi est donné pour les 34 participants. Rapidement je retrouve mes marques dans cette eau à la température plutôt clémente. Mes premières désillusions, ne vont pas tarder… Je m’aperçois vite que je n’arrive pas à nager droit. Fini la ligne au fond de l’eau que l’on peut trouver en piscine pour nous guider. Je me fais rapidement distancer par les autres nageurs. J’essai de prendre les bouées en repère pour me guider mais en vain. Cette première épreuve devient vite un cauchemar ! Les tours de bouées défilent et je m’aperçois vite qu’au niveau du chrono, je ne suis plus du tout dans le coup. Pire, alors que je pense avoir fini avec cette épreuve, les arbitres m’indique qu’il me reste encore un tour à effectuer. Moi qui pensais en avoir terminé, je dois encore effectuer près de 500 mètres. Stupeur, je suis déjà à plus de 3h35 de natations, pour 04h00 maximum avant de se faire éliminer ! Moi qui pensais sortir de l’eau en 02h45, je n’ai du coup pas prévu la moindre alimentation pendant la natation. Je commence sérieusement à fatiguer et dans un dernier élan, je donnerai tout pour ne pas me faire éliminer pour cette première épreuve, chose qui aurait été catastrophique ! 03h53 de natation et me voilà sorti de l’eau ! Pas le temps de souffler, je dois vite retirer ma combinaison, mettre ma tenue de cycliste, manger une banane afin de reprendre un minimum de force et tout juste 5 minutes plus tard, me voilà sur mon vélo pour 360 km… de cauchemar ! Et pendant ce temps, ma nourriture prend le soleil C’est parti pour 26 tours de 13.86 km. Je pars à la découverte du parcours et les premiers tours se passent plutôt bien. Pas de courbature en vue, ni de jambes lourdes, tout va presque pour le mieux. Après quelques tours, mon premier arrêt à mon stand pour un ravitaillement s’impose. Nouvelle désillusion, le soleil à tourné et ma nourriture est exposé en plein soleil. Pastèque, melon et eaux, ont pris un

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Double Ironman
Emsdetten – Allemagne
12 juin 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon quintuple Ultra-Triathlon à Emsdetten en Allemagne pour la 2ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 7.6km de natation, 360km de vélo et 84.4km de course à pied. La persévérance, c’est ce qui rend l’impossible possible, le possible probable et le probable réalité    – Léon Trotsky 2ème manche de la coupe du monde d’ultra triathlon Récit et confidence Trois mois après la première manche des Championnats du monde d’Ultra triathlon qui s’est tenue en Floride, me revoilà pour cette seconde épreuve en Allemagne à Emsdetten pour mon second double ironman de la saison. Au programme, 7.6 km de natation, 360 km de vélo et 84.4 km de course à boucler en moins de 34 heures.Depuis la première épreuve en mars dernier, j’ai continué de m’affuter en participant au 50 km de l’Eco trail de Paris et au Marathon de Paris pour rester dans le rythme de la compétition.Mon rythme de travail assez soutenu ces derniers temps m’empêche d’arriver en pleine forme à cette compétition. Heureusement, je n’ai pas de blessure mais je sais que je vais devoir composer avec ma fatigue du moment et faire face aux distances colossales de cette seconde épreuve. Je pars en Allemagne accompagné d’un caméraman La course débute le samedi 13 juin à 07h00. Je me rends à Emsdetten en voiture en présence d’un caméraman le vendredi 12 juin. Arrivés sur les lieux, c’est déjà la course. Prise en compte de l’hôtel, préparatif de la course, dernières formalités à régler et nous voilà partis sur le site de la compétition pour retirer le dossard et prendre la température.Sur place, comme à son habitude, l’ambiance est très détendue, festive. Une fois le dossard retiré, quelques photos souvenir dans la boite, je m’en vais jouer au jeu du petit reporter avec le caméraman et aussi retrouver mes deux autres collègues Français pour des interviews. L’après midi se termine sur un briefing de course. Comme d’habitude, les Allemands ont prévu les choses en grand : présentation des athlètes, hymnes nationaux et photos de groupe pour immortaliser le tout avant de se retrouver autour d’une « pasta party » et d’une bonne bière locale.Il est temps maintenant d’aller rejoindre l’hôtel pour y passer une dernière nuit dans un lit confortable et de finir de régler les derniers détails d’avant course.Tout juste endormi, voilà le réveil qui me rappelle qu’il faut déjà se préparer pour la course. Il est 05h30 et dans une heure trente minutes je dois me jeter à l’eau pour 7.6 km de nage. Petit déjeuner avalé, voiture chargée, je me rends sur les lieux du crime. Natation : 3h00 à faire le vide Sur place, c’est la course. Je ne suis vraiment pas en avance, j’ai juste 10 minutes devant moi pour finir de me préparer et surtout ne pas rater mon départ. J’enfile rapidement ma combinaison, dépose mon vélo dans les racks appropriés et m’en vais rejoindre les autres athlètes.Ma ligne d’eau enfin trouvée, je peux souffler en attendant les dernières minutes avant le coup de sifflet annonçant le départ de la course. Ca y est, c’est parti pour 7.6 km de nage, soit 152 longueurs en bassin de 50 mètres, ce qui va représenter presque 3h00 d’efforts pour cette première épreuve. 3h00 à faire le vide, à penser à autre chose que la course, à compter les carreaux de la piscine, à prendre mon mal en patience avant de pouvoir sortir de l’eau. Cette épreuve, se déroule sans accroche, sur un rythme régulier et sans effectuer la moindre pose pour éviter toute perte de temps. Comme prévu, je sors de l’eau en 03h00 à la 44ème place sur 55. Beaucoup de concurrents sont déjà depuis bien longtemps sur leur vélo. Il me faut faire au plus vite pour rattraper le temps perdu afin de ne pas me faire trop distancer. A certain moment, je m’endors sur mon vélo. Combinaison enlevée, tenue de cycliste enfilée, j’enjambe mon vélo et c’est parti pour 360 km. Pour cette épreuve, je vais devoir effectuer 76 boucles de 4.7 km. Le temps est encore au soleil, mais cela commence à se gâter au 50ème kilomètre. La pluie vient perturber cette fête pendant plus de 3 heures, des trombes d’eau qui rajoutent une difficulté supplémentaire à cette course. Le vélo, ce n’est vraiment pas mon fort et cette pluie, je m’en serais bien passé. Tant pis, il faut composer avec les aléas de la course. Les premiers 180 km se déroulent cependant assez bien et j’arrive à accrocher un 29 km/h de moyenne et surtout à rattraper mon retard sur quelques coureurs. La seconde partie, sera toute autre. Les jambes commencent à souffrir et au bout de 10 heures d’efforts, les premières fatigues se font ressentir. A certain moment, je m’endors sur mon vélo. Mon allure chute considérablement et c’est épuisé que je viens à bout de ces 360 km. Il m’aura fallu 14h53 d’endurance pour y arriver. Enfin je peux poser ce maudit vélo et me préparer à ma discipline reine : la course à pied. Course à pied : je suis passé de la 33ème à la 20ème place. Transformation effectuée en mode basket, c’est parti pour 84.4 km. A cet instant, je suis 38ème au classement et je vais devoir cravacher dur pour effectuer une belle remontée si je veux rester au contact des meilleurs au classement mondial. Pour cette dernière épreuve, il me faudra effectuer un tour de 1.4 km à 60 reprises. Tout juste quelques kilomètres effectués et je parviens déjà à remonter sur quelques coureurs. Cependant, je suis à 20h00 d’efforts et la fatigue vient à nouveau perturber ma course. Je n’avance plus et m’endors en courant. Pendant l’heure qui suivra, je serais contraint de m’arrêter à 2 reprises pour dormir 15 minutes à chaque fois. Je termine tant bien que mal ce premier marathon et me prépare mentalement à en effectuer un deuxième mais dans une toute autre optique. Cette fois ci, je

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Double Ironman
Floride – USA
06 mars 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon double Ultra-Triathlon à Colmar en France pour la 1ère épreuve de la coupe du monde. Au programme : 7.6km de natation, 360km de vélo et 84.4km de course à pied. « Tout ce que vous avez toujours voulu est juste de l’autre côté de la peur »  – George Addair 1ère manche de la coupe du monde d’ultra triathlon Récit et confidence Tout juste 7 mois ce sont écoulés entre mon premier triple Ironman à Lensahn en Allemagne et ce double Ironman en Floride, qui annonce le début des championnats du monde 2015.Sept mois où il m’a fallu faire le point sur de multiples paramètres sportifs. Aurais-je le temps de pouvoir participer à une saison complète qui se déroule dans les 4 coins du monde ? Aurais-je les moyens financiers ? Mon travail et mes activités, me permettront t-ils de pouvoir m’entrainer assidument durant toute une saison d’ultra triathlon ? Est-ce vraiment raisonnable, tant de sacrifice ? Autant de questions sans réponse. Mais cette envie de challenge qui m’anime à finalement pris le dessus. Peu importe si je n’ai pas de réponse à toutes ces questions, je veux relever ce challenge et voir où je me situe. Peu importe ce que ça m’en coutera. Les solutions, je les trouverai dans le temps et en avançant.Cette première épreuve des championnats du monde, n’est pas des plus simples et je suis confronté à de multiples difficultés. La première qui me pose le plus de soucis, s’appelle la logistique. Pas évident d’organiser un tel séjour sans compter les contraintes que demande la course, quant on ne parle pas un seul mot anglais. C’est à moi de tous organiser, jusqu’au moindre détail ou presque.La deuxième difficulté, sera la période de l’hiver où il n’est pas très évident de faire une bonne préparation physique pour être prêt à ce type de compétition. Il va falloir pourtant jongler avec tout ça pour être fin prêt le jour J.Heureusement, je peux compter sur l’aide précieuse de mon frère pour ce qui est des réservations et aussi sur l’autre athlète français, Guy Rossi, qui connait cette compétition comme ça poche pour y avoir participé des dizaines de fois. Il m’aura beaucoup rassuré et guidé pour me mettre dans les meilleures conditions possible jusqu’à mon arrivée.Billet d’avion réservé, hôtel réservé et voiture réservé, je peux enfin me projeter sur l’essentiel…m’entrainer ! L’avant course Arrivé sur les terres américaines après un périple de 13 heures, ces lots d’imprévus et de soucis réglés me voilà enfin soulagé. Je vais pouvoir me concentrer sur la course !Dès le lendemain et dès la première heure, je fais la connaissance du deuxième athlète français engagé sur la course. Il s’agit de Guy Rossi, alias The Legende, comme on le surnomme, par son palmarès dès plus impressionnant. Pas le temps de me repoer et de récupérer du voyage avec ces 6 heures de décalage horaire, il me propose de venir l’accompagner pour une sortie vélo-course à pied. Allez c’est parti. Profitons de cette sortie pour faire connaissance et apprendre de son expérience et de ces précieux conseils qui pourra me dire. Là je découvre un homme de 67 ans avec plus de 100 Ultras triathlon à son actif et toujours animé avec la même passion et la même joie de pratiquer la discipline de l’ultra.J’observe le personnage ainsi que son matériel et au fil de nos échanges et de ces conseils, une amitié se crée. Je sais que si je veux progresser dans ce domaine de l’ultra triathlon, Guy me sera d’une aide précieuse. C’est vraiment un atout pour moi que de pouvoir côtoyer un athlète de sa trempe.Petit réveil musculaire terminé, c’est à la piscine qu’il me donnera rendez vous pour un dernier entrainement. Encore une fois, il ne laisse rien au hasard. Prise de pouls et tension avant chaque séance de sport, qui sera ensuite notifiée sur son carnet de bord. On reconnaît bien là, l’ancien professeur de sport. Journée terminée, tout est ok pour les derniers réglages. La veille de la course, plus question de laisser place au hasard. Toute la logistique de course doit être minutieusement préparée. Cette journée laissera également place à la traditionnelle pasta party d’avant course où tous les athlètes se réuniront pour une présentation de la course et une présentation individuel de chacun.On y est, la compétition peu commencer ! La course 05h00 du matin et le réveil est là pour me rappeler que je dois me préparer pour ce double Ironman.Arrivé sur place, c’est la course contre la montre. L’organisation nous appelle à nous rassembler pour les dernières consignes et l’hymne Américain est joué, avant d’immortaliser le tout avec une photo de groupe dans la piscine.Nous récupérons chacun un bonnet de couleurs différentes pour que les arbitres puissent nous identifier facilement pour le comptage de nos longueurs. Reste plus qu’à rejoindre nos lignes d’eau respective par rapport à nos prévisions respectives des chronos.Dernier souffle, dernière observation des uns et des autres et c’est partie pour 7.6 km de natation. Nous sommes près de 50 à nous élancer dans 6 lignes d’eau.Je pars en 3ème position sur ma ligne et je garderai cette position jusqu’à la fin de la natation. Un peu plus de 2h50 plus tard et voila que j’en termine avec l’épreuve de la natation à la 25ème place. Je suis content de ma prestation. Je dois maintenant faire mon retard en vélo et surtout en course à pieds. Pas le temps de se reposer, je cours me changer au vestiaire et enfile ma tenue de cycliste. C’est parti pour 360 km de vélo.Je quitte la piscine pour rejoindre une piste cyclable qui nous mènera quelques kilomètres plus tard dans un parc. La suite de la compétition se déroulera ici ainsi que l’épreuve de la course à pied. Dans le parc, m’y attendent 31 boucles d’environ 11 km. Le parcours est plat et la nature qui nous entoure très agréable à regarder. Ca tombe bien, il me

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Triple Ironman
Lensahn – Allemagne
26 juillet 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon triple Ultra-Triathlon à Lensahn en Allemagne pour ma 1ère participation lors d’une coupe du monde. Au programme : 11.4km de natation, 540km de vélo et 126.6km de course à pied. « Ne suivez pas le chemin des autres. Allez au contraire là où il n’y a pas de chemin et laissez une piste »  – Gandhi Continuer de grandir et montrer au gens que rien n’est impossible ! Voila maintenant près de 6 mois que je me refais la course dans ma tête en me posant plusieurs interrogations sur cette course. Je me retrouve dans la même situation qu’en 2011 lorsque j’avais osé m’inscrire à l’Ironman de Nice. J’imprime tous les précédents classements de cette course pour en connaitre le niveau de chacun des participant qui ose s’y inscrire et regarde de près leur classement en natation. Ma plus grande peur. Je regarde le nombre d’abandon, il y en a environ 10 tous les ans. Ce n’est pas pour me rassurer. En voyant les dernier en natation qui sortent en 5h15-5h30, cela me rassure sur mes chances de réussir mais je peux lire aussi que ceux qui sortent en ces chrono, ce font généralement éliminer par la suite à cause des barrières horaire en vélo ou en course à pied. Cependant, le temps maximum est de 57 heures pour boucler ces 3 disciplines représentant au total 11.4 km de natation, suivi de 540 km de vélo et finir avec 126.6 km de course à pied. Je calcul et recalcule mes chances d’y arriver en prenant comme calcul mes chrono de Nice. En prenant mon chrono de 14h30, cela représente presque 45 heures d’effort en multipliant cette horaire par 3. Quarante cinq heures, soi 12 heures de rab par rapport à l’horaire des 57 heures. J’essai de me convaincre que je peux y arriver car ce n’est pas mon entourage qui m’encouragera ou me donnera vainqueur sur ce type d’épreuve. Moi-même, je ne voulais pas dans un premier temps m’inscrire directement à un triple Ironman. En vain, j’avais cherché à m’inscrire à un double, mais par faute de connaissance et n’en trouvant pas sur internet, je me suis rabattu sur l’inscription de ce triple Ironman. L’avant course Dans une semaine, se sera le départ pour l’Allemagne et il me faut encore régler quelques soucis de logistique. Alors que je m’y étais inscris l’année précédente mais par négligence de logiste, j’avais renoncé à m’y rendre. Lensahn, n’est pas la porte à côté. C’est à 1100 km de Paris. Pour le besoin de s’y rendre, j’ai loué un camping car et mon frère ainsi qu’une amie on accepter de m’y accompagner. J’étais vraiment content de ne pas m’y rendre seul, surtout que je ne parle pas un mot anglais. Mon frère bilingue me sera d’une grande utilité sur place. Alors que la dernière semaine d’avant course est crucial dans la préparation de la logistique, il me faut rien oublier. Révision complète du vélo, je pars également avec un deuxième vélo de secours prêté  par un camarade de la caserne ainsi qu’un deuxième jeu de roue. Il faut penser à tout et ne rien oublier. Tout est presque près. Les 2 vélos chargés, les valises, le plein d’essence ok, c’est parti pour 1100 km de route dans une super ambiance en musique. Alors que nous n’avons pas encore quitté le département des Yvelines (78), que je me fais déjà arrêter par la police pour excès de vitesse de 20 km/h, 110 au lieu de 90 km/h. Ca commence bien ! Amande reçu, nous voila reparti direction l’Allemagne et nouveau soucis quelques kilomètre plus tard. Week en de départ en vacances, nous sommes pris dans les embouteillages en périphérie de Paris. Improbable ou pas, voilà que le camping car se met à chauffer, alors que nous n’avons même parcouru 50 km, l’aiguille du liquide de refroidissement indique 130° et le voyant rouge s’allume. Petit moment de panique. Et si le moteur se mettait à fumer et que j’avais fais un joint de culasse. Se périple de 1100 km me fait déjà moins rire et je baisse ma vitesse à 80 km/h en espérant faire aussi baisser la température du moteur. Tout doucement la température baisse en dessous des 90° et le voyant s’éteins. Ouf, nous allons pouvoir continuer l’aventure. Cela va être long jusqu’à destination. Ne pas pouvoir rouler à plus 80 km/h pendant plus de 1000 km, ce n’est pas gagné. Bref, l’essentiel à cet instant est d’arriver à bon port. Parti à 11 heure de Paris, nous n’arriveront que le lendemain en début d’après midi, après presque 30 heures de route. Horrible. Nous arrivons à destination et je suis déjà fatigué du trajet avant même d’avoir pu commencer la course. Après avoir tourné 30 minutes dans la ville, nous trouvons enfin un emplacement et proche du départ. Nous allons pouvoir nous reposer tout les 3 et profiter des dernière 24 heures qu’ils nous restent avant le départ de la compétition. La journée du lendemain sera occuper aux dernières finissions de la logistique, avec l’achat des dernières courses pour les ravitaillements, préparation des affaires de course et surtout le débriefing de course avec l’organisation. Nous avons tous rendez-vous à la piscine, lieu du départ de la course pour la visite médical d’avant course et aussi recevoir les consignes de courses de l’organisation. Sur place, ma seule préoccupation est de retrouver l’autre français pour enfin discuter dans ma langue et m’expliquer le déroulement de la course. Il m’explique les grandes lignes de la course et me montre où se situe le deuxième français. Ma seule question qui me traquace à ce moment est l’horaire éliminatoire de la natation. Il m’indique 6 heures et cela me rassure. Ca devrait pouvoir le faire pour moi, enfin j’espère en me rassurant. La bonne humeur règne dans les troupes et chacun attend de passer devant le médecin pour une petite piqure et une prise de nos constantes. Dans la file d’attente, je fais

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