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Marathon de Toulouse
23 octobre 2016

Dans cet article, je t’invite à venir découvrir le Marathon de Toulouse pour sa 10ème édition. Au programme : 42.2km de course à pied dans un cadre historique et culturel exceptionnel. Marathon de Toulouse 2016 Le Marathon de Toulouse Métropole 2016, tenu le 23 octobre, a marqué sa 10ème édition en offrant une expérience mémorable aux coureurs et spectateurs. Avec un parcours traversant la charmante ville de Toulouse, l’événement a attiré une large participation et a célébré l’esprit du marathon dans un cadre urbain vibrant. L’Événement Le Marathon de Toulouse Métropole 2016 a proposé plusieurs courses pour répondre aux besoins de différents coureurs : le marathon complet (42,195 km), un marathon en relais, un semi-marathon, et un 10 km. Cette diversité a permis à un plus grand nombre de personnes de participer, quels que soient leur niveau et leurs objectifs. La Participation Au total, 6 005 participants ont franchi la ligne d’arrivée dans les différentes catégories. Le marathon a vu 2 646 arrivants, le marathon relais 395, le semi-marathon 1 557, et le 10 km a attiré 1 407 coureurs. Cette participation massive a témoigné de la popularité croissante de l’événement. Le Parcours Le parcours du marathon a offert une vue magnifique sur la ville de Toulouse, passant par des sites emblématiques et des quartiers pittoresques. Les coureurs ont pu apprécier la beauté architecturale et le charme de la ville tout en relevant le défi de la course. L’Atmosphère L’atmosphère du marathon était festive et accueillante, avec des spectateurs venus en nombre pour encourager les coureurs. Cette ambiance positive a contribué à l’expérience globale de la course, offrant un soutien moral important aux participants. Les Défis Comme pour tout marathon, les participants ont dû surmonter des défis physiques et mentaux. La préparation pour un marathon exige des mois d’entraînement rigoureux, et le jour de la course, la gestion de l’endurance, de la nutrition et de la stratégie de course a été cruciale pour de nombreux coureurs. Les Histoires Personnelles Chaque coureur avait une histoire unique à raconter. Pour certains, c’était leur premier marathon, pour d’autres, une étape dans leur parcours de course à pied. Ces histoires personnelles ont ajouté une dimension humaine à l’événement, rappelant que chaque participant avait surmonté ses propres obstacles pour être là. La Conclusion Le Marathon de Toulouse Métropole 2016 s’est conclu sur une note positive, avec des sentiments de réussite et de satisfaction parmi les participants. Les organisateurs et les bénévoles ont été félicités pour leur travail acharné et leur engagement à faire de l’événement un succès. Vers l’Avenir En regardant vers l’avenir, le Marathon de Toulouse Métropole 2016 a laissé un héritage durable, inspirant les futurs participants et contribuant à la culture du running dans la région. L’événement a non seulement célébré le sport, mais a également renforcé les liens communautaires et promu un mode de vie sain. En résumé, le Marathon de Toulouse Métropole 2016 a été un événement mémorable, marquant les esprits par son ambiance festive, ses performances impressionnantes, et son impact positif sur la communauté. Il a servi de rappel puissant de ce que le sport peut apporter en termes de santé, de bonheur et d’unité.

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Quintuple Ironman
Leon – Mexique
10 octobre 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon quintuple Ultra-Triathlon à Leon au Mexique pour la 5ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 19km de natation, 900km de vélo et 211km de course à pied. 5ème manche de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon Faits divers au Mexique en 2016 ! Je voulais ardemment être vainqueur de la coupe du monde d’ultra triathlon en 2016 et à l’issue de l’avant-dernière épreuve, un double déca Iron man où j’étais arrivé troisième, en Suisse, c’était déjà « presque » acquis. La toute dernière manche se déroulait à Leon, « la ville du cuir », au Mexique. Dans l’absolu, je n’avais pas besoin d’y participer, à la condition expresse que les deux athlètes qui me suivaient sur le podium n’y participent pas non plus. J’ai hésité car mes finances étaient à plat et participer à cette course au Mexique me coûtait entre trois et quatre mille euros. Mais je me suis souvenu que Ghislain Maréchal avait connu la même situation en 2013 : il était premier et voyant que le deuxième et le troisième ne s’inscrivaient pas au Mexique, il a fait l’impasse sur cette épreuve. Les deux autres s’y sont présentés et inscrits au dernier moment… et Ghislain Maréchal a fini troisième ! Une catastrophe, après tant d’efforts consentis durant toute la saison. J’ai donc décidé d’y aller pour assurer mon titre. Pas besoin d’y briller, être finisher suffirait. Je me suis penché sur les dépenses, afin de les minimiser. J’ai demandé à Beto, l’organisateur, s’il pouvait me prêter un vélo, ce qui me permettait d’économiser 300 € de frais de transport aérien en n’apportant pas le mien. Il a accepté, très gentiment, et j’ai découvert à l’arrivée qu’il ne s’était pas moqué de moi, c’était du bon matériel. Lorsque je me suis présenté au Mexique, trois jours avant le top départ, le deuxième et le troisième n’étaient toujours pas inscrits. Cela s’est confirmé lors de la remise des dossards et de la cérémonie d’ouverture. Cela signifiait que j’étais d’ores et déjà le nouveau vainqueur de la coupe du monde. Pour le célébrer, Beto m’a adjugé le dossard numéro 1, symboliquement. La course de Leon se présentait sous la forme d’un quintuple Iron man en continu, un format encore inédit pour moi. Nous étions dix participants devant parcourir 19 kilomètres à la nage, puis 900 à vélo et 211 en course à pied. Puisque je terminais la saison sans aucune pression, je pouvais tester ces distances à mon rythme, sans forcer. Le bassin de natation ne mesurait que 25 mètres, ce qui est peu, et il était couvert ; il faisait très chaud, dans l’eau comme dans l’air. Parmi les participants, il y avait Guy Rossi, la légende de l’ultra triathlon, alors âgé de 68 ans. Il a arrêté la compétition l’année suivante. J’étais content de pouvoir l’approcher. Je suis sorti de l’eau en 9h23 en dixième et dernière position, comme souvent. J’ai mis douze minutes pour me changer et enfourcher le vélo et c’est parti pour 900 kilomètres de boucles autour d’un lac, sur des routes un peu défoncées. Ce circuit était quand même roulant. Les 300 premiers kilomètres se sont déroulés sans souci, après quoi j’ai commencé à avoir un peu mal aux épaules et aux cervicales, une douleur amplifiée par les réglages très superficiels du vélo, qui n’était pas le mien. Il n’était pas parfaitement adapté à ma morphologie et ma position. J’ai pris le temps de m’arrêter afin de m’étirer. Les tours se sont enchaînés, je suis remonté à la cinquième place. A la fin des 900 kilomètres, il m’est apparu que je pouvais envisager un podium. Autant finir la saison en beauté ! La course à pied a démarré, sur le même circuit que le vélo mais sous la forme d’un aller/retour sur un tronçon d’un kilomètre et demi. Pas vraiment transcendant. J’ai pris la troisième place et considérant que les deux premiers étaient trop loin, intouchables, j’ai décidé d’en rester là, c’était très bien ainsi. Mais pendant cette course à pied, il y a eu un gros fait divers, avec d’étonnantes répercussions. Beto proposait un autre format de course en parallèle du nôtre : un quintuple Iron man également mais à raison d’un part jour, sur cinq jours. Dix autres athlètes avaient choisi cette version. Le cinquième jour, deux d’entre eux finissaient leurs tours de vélo, un Finlandais et un Argentin, lorsque, dans une descente, un petit gamin mexicain a déboulé quasiment sous les roues du Finlandais qui a pilé et est passé par-dessus son guidon, faisant chuter l’Argentin, lequel s’est sérieusement écorché la jambe. Le Finlandais était encore plus gravement blessé au visage, il était urgent de le recoudre au niveau de la mâchoire. Beto a appelé les secours et une ambulance est arrivée. Il a prévenu son frère, chirurgien à l’hôpital voisin, que ces deux blessés allaient être transférés aux urgences incessamment. L’hôpital manquait de personnel mais, par un extraordinaire clin d’œil du destin, l’athlète argentin était chirurgien. C’est donc lui qui a opéré son pote finlandais, ayant simplement enfilé une blouse de chirurgien sur sa tenue de vélo après qu’on lui ait désinfecté et pansé la jambe ! Il faut le faire, quand même. Il a posé 22 points de suture sur la mâchoire du Finlandais avant de lui bander le visage. Ils auraient pu en rester là mais non, Beto est allé les récupérer, à leur demande, et ils ont fini la course à vélo puis couru 42 kilomètres. Dans l’effort, quelques points de suture ont lâché, le pansement du Finlandais a commencé à s’imbiber de sang. Le spectacle était donc impressionnant mais le public ne s’en est aucunement offusqué : tout ça se passait justement… le week-end d’Halloween ! Les gens ont cru à un déguisement. Ils ont dû le trouver très réaliste… Ces deux athlètes particulièrement méritants ont terminé la course ensemble. De mon côté, j’étais arrivé troisième, comme prévu. Et je garde de cette épreuve un autre souvenir surréaliste : on surnommait Guy Rossi « la

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Semi-Marathon de Toulouse
18 septembre 2016

Dans cet article, je t’invite à venir découvrir le Semi-Marathon de Toulouse. Au programme : 21.1km de course à pied dans un cadre historique et culturel exceptionnel. Semi-marathon de Toulouse 2016 Le Semi-Marathon de Toulouse 2016, qui s’est tenu le 23 octobre, a été un événement marquant dans le calendrier des courses de la ville, attirant des coureurs de tous niveaux pour une épreuve à la fois compétitive et festive. Préparation et Anticipation Dans les mois précédant le semi-marathon, les rues de Toulouse ont été témoins d’une augmentation de l’activité des coureurs, se préparant pour l’événement. Les participants, qu’ils soient locaux ou venus de loin, ont partagé une excitation commune, se préparant physiquement et mentalement pour le défi à venir. Le Jour de la Course Le jour du semi-marathon, Toulouse s’est réveillée sous un ciel clair, promettant des conditions idéales pour la course. Dès l’aube, les rues ont commencé à se remplir de participants enthousiastes, se préparant pour l’un des plus grands défis de leur vie. Le Parcours Le parcours du semi-marathon a offert aux coureurs une vue magnifique sur la ville de Toulouse, passant par des sites emblématiques et des quartiers pittoresques. Les coureurs ont pu apprécier la beauté architecturale et le charme de la ville tout en relevant le défi de la course. Les Participants Le semi-marathon a attiré une large gamme de participants, des coureurs élites visant des records personnels aux amateurs cherchant à compléter leur premier semi-marathon. Cette diversité a enrichi l’événement, apportant ensemble une communauté de coureurs avec des histoires et des objectifs variés. L’Atmosphère L’atmosphère du semi-marathon était festive et accueillante, avec des spectateurs venus en nombre pour encourager les coureurs. Cette ambiance positive a contribué à l’expérience globale de la course, offrant un soutien moral important aux participants. Les Histoires Personnelles Chaque coureur avait une histoire unique à raconter. Pour certains, c’était leur premier semi-marathon, pour d’autres, une étape dans leur parcours de course à pied. Ces histoires personnelles ont ajouté une dimension humaine à l’événement, rappelant que chaque participant avait surmonté ses propres obstacles pour être là. La Conclusion Le Semi-Marathon de Toulouse 2016 s’est conclu sur une note positive, avec des sentiments de réussite et de satisfaction parmi les participants. Les organisateurs et les bénévoles ont été félicités pour leur travail acharné et leur engagement à faire de l’événement un succès.

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Double Déca Ironman
Buchs – Suisse
24 août 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon double déca Ultra-Triathlon à Buchs en Suisse pour la 4ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 76km de natation, 3600km de vélo et 844km de course à pied. 4ème manche de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon La quatrième épreuve était la plus importante du circuit : un double déca Ironman, c’est-à-dire un Ironman par jour pendant vingt jours d’affilée ! J’avais participé à un déca Ironman en 2015. Là, c’était carrément le double ! De la folie. J’avais mis plus de 18 heures par jour à réaliser cet ultra triathlon quotidien, ne dormant que 2 ou 3 heures par jour. J’avais fini sur les rotules et là, cela allait être le double ! Les premiers jours allaient être importants, je devais bien démarrer avant que la fatigue ne s’installe. Outre ce double déca en Suisse, il y a aux mêmes dates un double Ironman en Lituanie, qui a le label « championnats du monde ». Les points sont multipliés par 1,5. Les concurrents ont donc le choix entre ce double Ironman ou prendre le risque de courir 20 jours, ce qui nécessite quasiment un mois de disponibilité et coûte dans les 5000 €. Tout le monde ne peut se le permettre. Sachant que je voulais être champion, j’ai pris le temps et réuni les moyens nécessaires. Il me restait à être finisher de cette incroyable épreuve, auquel cas je gagnerais bien plus de points que les concurrents qui s’alignaient au départ en Lituanie. J’avais dû consentir quelques concessions au logement pour limiter le budget, en optant pour un camping sous tente. Ma copine et moi sommes arrivés tard et avons monté la tente dans la nuit. Toutes les heures, les cloches de l’église voisine sonnaient. Vingt nuits comme ça, cela ne paraissait pas envisageable, seulement tous les hébergements du secteur affichaient complet. Le premier jour de la compétition s’est bien passé. Je m’étais fixé de ne pas dépasser 14 heures par Ironman afin de m’accorder au moins huit heures de sommeil. Parcours vélo magnifique, peu de dénivelés, pas de voiture. Superbe. Parcours de course à pied aussi agréable. De nouveau, le lendemain, j’ai fini en moins de 14 heures malgré un coup de fatigue. Ma petite amie a sympathisé avec un organisateur et évoqué notre problème de cloches. Il a proposé de nous loger dans son chalet proche, au même prix que le camping. Nous avons déménagé le soir, bénéficiant d’un confort incomparable, au troisième étage de son vaste chalet. Tous les matins, un petit-déjeuner copieux était prêt à notre réveil. Un gros coup de pouce pour la suite. Le troisième jour, mon corps commençait à s’habituer aux efforts, à intégrer le fait que j’allais lui demander les mêmes chaque jour suivant. A partir du cinquième jour, c’est devenu un plaisir, tout était fluide. J’ai aisément maintenu mes chronos. C’était même de plus en plus facile. Le dixième jour, j’ai fini en 11h30 ! Nous n’étions plus que quatre athlètes en lice et j’étais deuxième. Si je conservais cette place, j’allais gagner le championnat du monde. Seulement, le dixième jour, j’ai trop forcé, les trois jours suivant ont été durs : pour la première fois de ma vie, j’ai souffert de tendinites. J’ai dû lever le pied et le troisième athlète m’est passé devant au quinzième jour. En course à pied, j’étais à la peine, je terminais en marche rapide. Le dix-huitième jour, je me sentais mieux mais je ne pouvais plus reprendre le deuxième place. J’ai conforté la troisième pour, au moins, monter sur le podium. Et j’en ai été très fier. Le lendemain, jour de la cérémonie de clôture, après une bonne nuit, j’ai savouré le moment. Je savais que lors du prochain classement mondial, je serais en première position. Seuls trois ou quatre concurrents pouvaient ensuite me repasser devant, au Mexique. S’ils ne s’y inscrivaient pas, je pouvais faire l’impasse sur ce quintuple Ironman et économiser environ 3000 €. Il se trouve qu’un Français avait vécu la même situation l’année précédente et constatant que les deux athlètes pouvant lui reprendre la première place ne s’y inscrivaient pas, il avait fait le pari de ne pas se rendre au Mexique. Pari perdu : les deux autres se sont inscrits au dernier moment et lui ont raflé le titre. Il m’avait raconté cette mésaventure, aussi ai-je préféré assurer le coup. Je me suis inscrit à cette dernière grande épreuve. Voici les résultats officiels sur le site de la Fédération Internationale d’Ultra-Triathlon : -> https://www.iutasport.com/ultra-triathlon-results/results-2016/results-double-deca-ultra-triathlon-day-in-buchs-2016 CÉRÉMONIE D’OUVERTURE IRONMAN N°1 IRONMAN N°2 IRONMAN N°3 IRONMAN N°4 IRONMAN N°5 IRONMAN N°6 IRONMAN N°7 IRONMAN N°8 IRONMAN N°9 IRONMAN N°10 IRONMAN N°11 IRONMAN N°12 IRONMAN N°13 IRONMAN N°14 IRONMAN N°15 IRONMAN N°16 IRONMAN N°17 IRONMAN N°18 IRONMAN N°19 IRONMAN N°20 CÉRÉMONIE DE FERMETURE

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Triple Ironman
Lensahn – Allemagne
29 juillet 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon triple Ultra-Triathlon à Lensahn en Allemagne pour la 3ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 11.4km de natation, 540km de vélo et 126.6km de course à pied. 3ème manche de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon La troisième épreuve se déroulait en Allemagne, trois semaines après l’Autriche, fin juillet. Entre-temps, j’avais bien entretenu mon capital physique par quelques footings de récupération. Je repartais, confiant, pour un triple Ironman, les mêmes distances qu’en Autriche. Et c’est la troisième fois que je venais concourir à Lensahn. Au programme : nage en piscine, vélo sur un bel asphalte et peu de dénivelés, course à pied autour d’un pâté de maisons avec un bon public et à travers la place du village où stationnaient des food trucks pour nous ravitailler. C’était la 30ème édition, les organisateurs étaient extrêmement bien rôdés, tout était parfait. Le temps maximum autorisé était de 57 heures, mon objectif était d’y parvenir en moins de 50 heures, le temps qu’il m’avait fallu lors de mes deux premières participations. J’ai nagé en 5h30, content de mon chrono qui me plaçait en 44ème position sur 50 participants. J’ai pris place sur mon nouveau vélo et me suis lancé pour 560 kilomètres. Cela s’est beaucoup mieux passé qu’en Autriche puisque j’ai fini le vélo à la 30ème place au général, or, le parcours de course à pied m’avait très bien réussi en 2014 et 2015, je m’étais régalé. Je savais que j’allais monter dans le classement et en effet, j’ai enchaîné les tours et remonté les places. Je me sentais bien, le corps équilibré. J’ai fini 12ème au général, en 47 heures.  J’étais ravi, cela me confortait dans mon projet : j’avais réellement les moyens de remporter cette coupe du monde d’ultra-triathlon. Lensahn avait vraiment lancé mon championnat. Par contre, la position sur mon vélo ne m’était pas adapté. Je devais changer mes prolongateur et effectuer de nouveaux réglages pour gagner en confort et en vitesse. Voici les résultats officiels sur le site de la Fédération Internationale d’Ultra-Triathlon : -> https://www.iutasport.com/ultra-triathlon-results/results-2016/results-triple-ultra-triathlon-in-lensahn-2016

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Traversée de la Manche à la nage
22 juillet 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma traversée de la Manche à la nage. L’Everest de la natation. Au programme, 34 km de nage entre Douvres et Wissant. En mai 2016, j’ai participé à l’Olympic race, au départ du mythique stade d’Athènes. Il s’agit d’un ultra marathon de 180 kilomètres sur bitume. Il a fait froid, c’était dur et je n’ai terminé qu’à 20 minutes de la barrière horaire, mais encore une fois, j’ai vécu une expérience extraordinaire. Et cela m’a servi pour le challenge suivant : la traversée de la Manche à la nage. Nou logions en effet dans un bel hôtel avec piscine à proximité de la mer. Il faisait beau et chaud et j’ai décidé d’aller nager en mer. Impossible de rentrer dans cette eau à 20° ! J’ai bloqué à mi-cuisses. Qu’est-ce que ce serait dans la Manche ! Le règlement de l’épreuve impose maillot, lunettes et bonnet de bains, pour concourir officiellement. De retour de Grèce, j’ai contacté l’organisateur de cette traversée pour signaler que je ne la ferais pas dans les conditions officielles, je porterais une combinaison intégrale. La traversée de la Manche était programmée en juillet 2016, avec cette particularité que l’on nage en individuel, à tour de rôle, et que l’on connaît la semaine où cela va se passer, mais pas le jour, ni l’heure de départ. J’en rêvais depuis l’Ironman de Nice en 2011. Ce n’est pas la natation qui m’intéressait intrinsèquement, mais le défi mythique, le dépassement de soi. Il me semblait que rien ne pouvait m’arrêter et je suis retombé dans mes travers de 2011 : j’ignorais totalement à quoi m’attendre et le sous-estimais probablement un peu. Quelques jours avant l’épreuve, j’ai lu le livre de Philippe Croizon : « J’ai traversé la Manche à la nage ». Un sacré exploit pour ce célèbre athlète amputé des quatre membres. Il évoquait le côté un peu mafieux de l’organisation. Pour les Anglais, c’est une course à l’argent, qui se déroule systématiquement de Grande-Bretagne vers la France, la France interdisant le départ de ses côtes. Cela coûte dans les 5000 € et on paye beaucoup de choses en espèces, de la main à la main. Il y a des ordres de passage et notre tour peut très bien passer, par exemple en cas de mauvaise météo, sans qu’un remboursement soit envisageable. On reçoit au dernier moment un sms qui indique « Ce sera tel jour à tel heure, rendez-vous en tel lieu ». C’est le côté un peu obscur de cette épreuve. Je suis allé en Grande-Bretagne en juillet et me suis installé dans un hôtel miteux en prévenant l’organisation que j’étais là, après quoi j’ai attendu. Au quatrième jour, un Français au fort accent anglais m’a invité à boire un verre et questionné : qui je suis, comment je nage, en combien de temps je pensais traverser… J’ai répondu « dans les 20 heures », tout en estimant qu’il m’en faudrait plutôt 25 ou 30. Réponse jugée satisfaisante par mon interlocuteur qui a conclu : OK, on te recontactera. Pour l’instant, personne n’a dû passer son tour. Un après-midi, j’ai nagé en maillot de bains et bonnet : j’ai tenu dix minutes et suis ressorti frigorifié. Le lendemain matin, j’ai reçu le fameux sms : « Départ ce soir à 23 heures. RV à tel endroit ». Pour les repas, j’avais prévu une pizza et des salades. Je savais que je serais en hypothermie, que j’allais vomir et que je serais piqué par des méduses. Je m’y suis préparé psychologiquement, grâce à quoi, lorsque c’est arrivé, je n’ai pas abandonné. Au point de rendez-vous, le Français était là avec le capitaine du bateau de l’organisation. Ce monsieur, un Anglais pas franchement convivial, semblait détester les Français. Il m’a ordonné de me changer rapidement en expliquant, traduit par son acolyte, que j’allais devoir sauter du bateau, gagner la plage, y monter ostensiblement afin qu’ils le constatent, puis démarrer la traversée. Il faisait froid et nuit. Etrange atmosphère… C’est parti. En nageant, j’ai vite eu froid, néanmoins j’étais heureux, c’était fou, un rêve se réalisait. Au bout de quatre ou cinq heures, en me retournant, j’avais l’impression de ne guère avoir avancé, les côtés anglaises semblaient bien proches. Le moment du premier ravitaillement est venu. On digère mal en position horizontale, j’ai vomi une demi-heure plus tard. Je l’avais anticipé et accepté, pas de souci, de même que j’avais souffert d’hypothermie. Il ne manquait plus que les piqûres de méduses. L’une m’a piqué au menton, la deuxième, beaucoup plus douloureuse, au poignet gauche. En ligne droite, la distance est de trente kilomètres mais avec les courants, on en nage plutôt quarante, en « S ». Au bout de vingt kilomètres, le capitaine, me trouvant trop lent, m’a annoncé que c’était fini, m’offrant un choix : Ou tu nages encore une heure puis nous rentrons en Angleterre en bateau, ou tu montes à bord dès à présent et je t’amène près des côtes françaises pour te montrer le trajet qui te restait. Je savais que j’allais y arriver s’il me laissait le temps de nager à mon rythme, mais j’étais trop épuisé pour négocier efficacement, j’ai donc dû me résoudre à regagner le bateau et il m’a montré la fin du trajet. Il m’a laissé nager le dernier kilomètre pour marcher sur le sable français. Des gens étaient là et m’ont félicité. Je leur ai expliqué la réalité : J’ai fait la deuxième moitié du trajet en bateau, hélas. Ah ! Désolé. Ce monsieur m’a expliqué qu’il avait effectué la traversée et s’apprêtait à faire l’aller-retour. Nous avons discuté de son entraînement et cela m’a fait du bien. Je suis ensuite retourné à bord et nous avons regagné la Grande-Bretagne. Les deux organisateurs étaient froids, distants, je n’ai même pas eu droit à un véritable « au revoir ». Cela m’a déçu. Je ne crois pas pouvoir un jour retenter la traversée sans combinaison, en revanche, j’ai en tête de participer au triathlon réputé le plus dur du monde, appelé « Arch to Arc » ou encore l’Enduroman, avec traversée de la Manche et

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Triple Ironman
Bad Blumau – Autriche
7 juillet 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon triple Ultra-Triathlon à Bad Blumau en Autriche pour la 2ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 11.4km de natation, 540km de vélo et 126.6km de course à pied. 2ème manche de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon A l’époque, j’habitais Toulouse et remontais à Paris prendre mes gardes de pompier volontaire à Plaisir une semaine par mois. De retour à la maison, je me suis dit : « Et si j’y allais à vélo ? ». Cela représentait environ 1600 kilomètres, aller-retour. Un tel trajet permettait à la fois de travailler mes jambes, de découvrir la France autrement et de me recentrer sur moi. Banco ! Cela m’a pris trois jours aller, trois jours retour, en dormant à l’hôtel. Une superbe expérience, qui s’est avérée utile, physiquement. En juillet, je suis parti en Autriche pour 11,4 kilomètres de nage, 540 à vélo et 126 de course à pied. Ma copine de l’époque m’a accompagné, pour assurer la logistique. Le lieu était magnifique : nous logions dans des thermes, un endroit zen. La natation se déroulait dans la piscine de 50 mètres de l’établissement, le vélo non loin et la course à pied autour des thermes. Comme en Floride, cela a mal commencé, sans remettre en cause mon objectif de gagner le championnat du monde. Après 5h30 de nage, je suis sorti de l’eau dans les derniers et ai enfourché mon vélo pour 540 kilomètres sur un tracé asphalte avec peu de dénivelés, mais j’ai quand même été moyen. Lors d’une boucle, j’ai vu de la fumée s’échapper d’une maison proche du trajet. A la boucle suivante, les pompiers étaient en action. A chaque passage suivant, j’ai dû descendre du vélo et passer à pied leurs gros tuyaux, perdant une bonne demi-heure, au final. Laborieusement, j’ai terminé le vélo en plus de 20 heures. Il fallait impérativement que je termine avant la barrière horaire de 57 heures. J’ai fini en 56 heures et demie. Nous étions le 9 juillet, c’était mon anniversaire. Ma copine a eu l’idée de faire signer mon diplômé de finisher par tous les autres athlètes, qui m’ont applaudi. Je suis rentré en France avec quelques points à la clé, mais un peu déçu de ne pas m’être classé au moins dans le top 10. Voici les résultats officiels sur le site de la Fédération Internationale d’Ultra-Triathlon : -> https://www.iutasport.com/ultra-triathlon-results/results-2016/results-triple-ultra-triathlon-in-bad-blumau-2016

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IronCorsaire
12 juin 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Ironman à St Malo dans un cadre historique avec ses paysages côtiers. Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. XXL Corsaire 2016 Une combinaison « magique » à l’Iron corsaire En 2016, ma priorité était de remporter ma première coupe du monde en ultra triathlon après avoir été sixième mondial et premier Français en 2015. J’avais la conviction que je pouvais décrocher le titre mondial et me suis inscrit à de nombreux Iron man pour l’obtenir.  Ma grand-mère habite Saint-Malo et participer à cet évènement sportif me permettait de la voir en passant quelques jours chez elle. Puisque cela se déroule un mois avant les grosses échéances du championnat mondial, je l’envisageais aussi comme un bon entraînement. J’étais ravi de nager à Saint-Malo, de circuler à vélo dans l’arrière-pays, de courir sur le Sillon. Tout me semblait parfait. Je suis parti de Toulouse en voiture en emportant tout mon équipement. Ma grand-mère était ravie de m’accueillir. Je l’étais tout autant de poser mon sac chez elle pour ces quelques jours ! La veille de l’épreuve, j’ai retiré mon dossard, puis préparé mon vélo et finalisé ma logistique. Je venais de m’acheter une nouvelle combinaison pour la natation, du matériel professionnel soldé à moins 50% dans un magasin qui fermait. En l’occurrence, ce ne serait pas du luxe dans un eau à 15° mais pour moi qui nage comme une clé de 12, cet équipement était vraiment au top et j’avais hâte de l’essayer en pleine mer. Le matin de la compétition, de bonne heure, j’ai déposé mon vélo et mes sacs à l’endroit prévu et rejoint les autres athlètes sur la plage. A 6 heures du matin l’air était frais. Aïe, aïe ! Le coup de départ a retenti à 07h00. Il fallait courir cent mètres dans le sable pour se jeter dans l’eau glaciale ; le moment le plus difficile de la course. Le parcours était peu visible, j’ai suivi les autres et je m’en suis correctement sorti. La particularité de cet Iron man, c’est qu’à mi-distance, soit à 1,9 kilomètre, nous devions sortir de l’eau et courir nous dégourdir bras et jambes sur la plage avant de revenir dans l’eau. On appelle cela une sortie à l’australienne. Sortant de l’eau, j’ai constaté que ma montre affichait 35 minutes et demandé aux autres, surpris : On est vraiment à mi-course ? Ben… oui. Ouaouh ! Ma combinaison était magique, j’avais gagné un petit quart d’heure sur mon temps habituel ! Cela m’a motivé puissance dix. J’avais hâte d’en découdre avec la deuxième moitié du parcours, convaincu que je le terminerais en 1h10 au lieu de 1h40. Je suis très précisément sorti de la mer au bout de 1h17, aux anges. Je me suis dépêché de me sécher et changer, tout fier, puis j’ai enfourché mon vélo pour 180 kilomètres. Je n’avais même pas pris la peine de repérer le parcours. Il s’est avéré très roulant, composé de trois boucles. J’ai mis 5h45 à les parcourir. Encore une petite demi-heure de gagnée sur mes chronos habituels. Les 42 kilomètres de course à pied se déroulaient sur le Sillon, au milieu d’une foule nous encourageant, avec une belle vue sur la mer. J’ai fini le marathon en 4h15 et ainsi terminé l’Iron man en 11h45. Mon record ! Tous les voyants étaient au vert pour aller chercher mon premier titre mondial en ultra-triathlon, j’évoluais sur un petit nuage. Ravi, j’ai partagé mon enthousiasme avec ma grand-mère. Ce week-end a vraiment été fabuleux. Et je me suis dit que le matériel joue énormément dans la réussite… Le lendemain, feuilletant le journal qui évoquait l’Iron corsaire, j’ai repéré un encadré qui a retenu mon attention : il y était précisé que les personnes chargées de définir le parcours de natation l’avaient accidentellement raccourci de 300-400 mètres. J’ai souri. Peut-être pas si magique que ça, ma nouvelle combinaison ! Si j’établissais un calcul tenant compte de mon chrono par rapport à la distance réelle et le refaisait en y ajoutant ces 500 mètres, cela me ramenait dans mes chronos habituels. Cependant, cette erreur m’avait motivé mentalement et fort de ce que je prenais pour une belle réussite, j’avais littéralement survolé les deux autres épreuves dont les distances étaient les bonnes, par contre. Depuis, quand ça va mal, j’essaye de tromper mon cerveau pour qu’il m’accorde un bon regain d’énergie, en me remémorant cette anecdote amusante. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.

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Ironman de Nice
06 juin 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Ironman de Nice avec sa célèbre Promenade des Anglais et ses eaux claires de la Méditerranée. Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. Ironman de Nice 2016 L’Ironman de Nice 2016, un événement majeur dans le calendrier du triathlon, a offert une expérience inoubliable aux athlètes et spectateurs. Se déroulant dans la magnifique ville de Nice, cet Ironman a combiné natation, cyclisme et course à pied dans un cadre spectaculaire, mettant à l’épreuve l’endurance et la détermination des participants. Le Cadre Nice, avec sa célèbre Promenade des Anglais et ses eaux claires de la Méditerranée, a offert un décor idéal pour l’Ironman. La ville, connue pour sa beauté et son climat agréable, a attiré des athlètes du monde entier, désireux de relever l’un des défis les plus exigeants du triathlon. La Course L’Ironman de Nice 2016 a commencé par une épreuve de natation de 3,8 km dans les eaux bleues de la Méditerranée. Les athlètes ont ensuite enchaîné avec 180 km de vélo, parcourant les collines et les paysages pittoresques de l’arrière-pays niçois. La course s’est conclue par un marathon de 42,2 km le long de la Promenade des Anglais, où les coureurs ont pu profiter d’une vue imprenable sur la mer. Les Participants L’événement a attiré une large gamme de participants, des athlètes professionnels aux amateurs. Chaque participant avait sa propre histoire, certains visant la victoire, d’autres simplement cherchant à terminer et à se surpasser. Les Défis L’Ironman est une épreuve exigeante, et les participants ont dû surmonter des défis physiques et mentaux considérables. La préparation pour un Ironman demande des mois, voire des années, d’entraînement rigoureux, et le jour de la course, la gestion de l’endurance, de la nutrition et de la stratégie a été cruciale. Les Histoires Personnelles Chaque athlète avait une histoire unique. Pour certains, c’était leur premier Ironman, pour d’autres, une étape dans leur parcours de triathlon. Ces histoires personnelles ont ajouté une dimension humaine à l’événement, rappelant que chaque participant avait surmonté ses propres obstacles pour être là. La Conclusion L’Ironman de Nice 2016 s’est conclu sur une note positive, avec des sentiments de réussite et de satisfaction parmi les participants. Les organisateurs et les bénévoles ont été félicités pour leur travail acharné et leur engagement à faire de l’événement un succès.

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Frenchman
28 mai 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Frenchman à Hourtin dans la région du Médoc près de Bordeaux. Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. Frenchman 2016 Un Ironman à Hourtin Toujours pour ma préparation concernant la coupe du monde de 2016, je me suis inscrit au « Frenchman » à Hourtin, près de Bordeaux, désireux d’habituer mon corps à la compétition intensive. J’y suis allé en voiture avec ma petite amie de l’époque. M’étant inscrit tardivement alors qu’il y près de 1000 participants plus le public, je n’ai pas trouvé à me loger à proximité. Nous dormions à 40 kilomètres du site de l’épreuve, dans une cabane perchée dans un arbre, au sein d’un parc. Cerise sur le gâteau, il n’y avait pas de lit mais une sorte de grand hamac. Pas terrible pour bien se reposer. Au bout d’une heure, ma copine est allée dormir dans la voiture. J’ai mis le réveil à 5 heures pour être au départ à 7 heures. Je n’avais pas dormi plus de quatre ou cinq heures, j’étais très fatigué. L’épreuve commençait par 3,8 kilomètres de nage de la plage jusqu’au port de Hourtin. L’ambiance était du tonnerre au milieu de cette foule joyeuse pressée d’en découdre. Dans cette foule, et cela en a surpris plus d’un, il y avait un nain. J’ai trouvé cela formidable. J’ai nagé 3,8 kilomètres et fini dans le dernier tiers du groupe, à 500 mètres devant le nain. Mon seul objectif était de faire mieux que lui. Je me suis changé et c’est parti pour trois boucles de 90 kilomètres à vélo dans l’arrière-pays. J’ai roulé à un bon rythme et doublé beaucoup de concurrents. En fin de journée, le marathon de 42 kilomètres démarrait. Le soleil chauffait en ce mois de mai, l’air était au moins à 35°. C’était assez dur. Au bout d’une douzaine de kilomètres, j’ai commencé à fatiguer, marchant de plus en plus mais continuant d’avancer. Malheureusement, je ne voyais plus le nain, j’ai supposé qu’il avait abandonné et plus tard, cela m’a été confirmé. Dommage. Pour ma part, j’ai terminé tranquillement en 13h39, ayant retrouvé une belle énergie pour parcourir les cinq derniers kilomètres. J’ai savouré le fait d’être finisher dans un chrono tout juste correct. L’organisateur, Benjamin Sanson, est d’origine hongroise, comme ma compagne de l’époque. Ils ont pris plaisir à échanger dans leur langue natale. La compétition terminée, pas le temps de méditer sur la beauté du monde, nous avons filé à Toulouse où je travaillais tôt le lendemain matin. J’ai toutefois dû m’arrêter durant ce trajet pour m’accorder une sieste de trois heures sur une aire de repos qui portait particulièrement bien son nom, ce jour-là ! Et le lendemain matin, je suis courageusement allé travailler. Pas le choix, j’avais conservé mes jours de vacances pour les compétitions internationales. J’ai assumé.

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