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Double Ironman
Floride – USA
10 mars 2022

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon double Ultra-Triathlon en Floride, aux USA pour la 1ère épreuve de la coupe du monde. Au programme : 7.6km de natation, 360km de vélo et 84.4km de course à pied. 1ère manche de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon   Depuis six ans, je n’avais ni nagé, ni pédalé, et pratiqué peu de sport hormis le vélo elliptique et la course à pied. À présent, je m’entraînais dès que possible. Reprendre six ans après avoir tout arrêté brutalement n’est pas rationnel, je sentais que c’était bizarre et que mon corps ne comprenait pas. Je devais aussi réapprendre tout ce qui concerne l’organisation logistique, l’équipe, l’équipement. J’ai ressorti le vélo de la cave. Stéphane, qui j’ai accompagné dans l’immobilier jusqu’à ce qu’il devienne rentier, m’a gentiment proposé de m’accompagner en Floride pour assurer ma logistique. Le circuit était le même qu’en 2016. Ramener mon corps ici six ans après était étrange. J’ai senti comme un petit beug. J’ai retrouvé la famille de l’ultra triathlon. J’étais confiant grâce à ma solide expérience, mais mon surpoids constituait la grande inconnue. J’allais devoir accepter d’être simplement finisher de l’épreuve, sans viser le podium. Je ne savais même pas si je pourrais rentrer dans mon ancienne combinaison pour l’épreuve de nage, avec 15 kilos de trop. Ne serais-je pas trop serré ? C’est parti et les premiers mètres ont été catastrophiques : j’étais boudiné, j’étouffais. J’ai dû arrêter le crawl et ai continué à la brasse. Au final, pourtant, je m’en suis bien sorti : j’ai mis seulement dix minutes de plus qu’en 2016 pour parcourir ces 6,7 kilomètres : 3h45 au lieu de 3h35. Par contre, j’avais les épaules en feu et de fortes douleurs dans les cervicales. Cela m’a fortement impacté sur la suite : à vélo, je ne parvenais pas à trouver les bonnes positions. Pour autant, là encore, cela s’est bien passé. Je n’ai pas souffert du décalage horaire, je ne me suis pas assoupi au guidon ; j’étais satisfait de terminer ce parcours de 360 kilomètres en 17 heures. Restait la course à pied, sur 84,4 kilomètres. Nous devions effectuer ce circuit en 36 heures. En 2016, cela m’avait pris 35h40. De nouveau, n’étant pas très rapide au début, j’étais limité, j’ai accéléré dans la dernière partie et fini en 35h45. J’éprouvais une énorme satisfaction d’avoir terminé dans les temps, mais avec la déception de ne pas gagner alors que le premier n’avait pas véritablement brillé. Sur 12 inscrits, nous étions 8 à finir dans les temps et j’étais classé 5ème. Pas mal du tout. Je suis rentré en France très motivé pour la suite. J’allais continuer avec sérénité. J’avais déjà perdu trois kilos en Floride. J’ai continué les entraînements. La deuxième épreuve, inédite, se déroulait au Brésil : un quintuple Ironman. Les organisateurs proposaient deux formules : tout d’un coup ou un Ironman par jour durant cinq jours. Je me suis rabattu sur cette deuxième option. Cependant, je passais quand même d’un double à un quintuple Ironman. Comment mon corps allait-il réagir ? J’avais souffert en Floride. Je me suis dit que je ne devais pas m’inquiéter, cette épreuve allait me permettre de voir où j’en étais. J’ai continué à « envoyer des sms au corps » pour le mettre en condition mais, même si cela avait été difficile, j’avais terminé la course en moins de 36 heures. J’étais rassuré : le corps avait répondu présent après ces six années de pause et les belles sensations étaient revenues. J’avais fait le bon choix. Pourtant, 2022 n’était pas le moment le plus approprié pour reprendre la compétition de haut niveau : j’étais désormais marié, ma femme et moi développions des projets professionnels de tous les côtés, nous avions eu un enfant en décembre 2021… Mes parents ne comprenaient pas du tout cette reprise de la compétition de haut niveau dans un tel contexte. Ils m’ont quand même souhaité bonne chance. Je leur ai expliqué que cela me permettrait de retrouver mon poids idéal et la forme, et que je ne me mettais pas la pression. Cela a semblé leur convenir. La saison allait cependant être longue et éprouvante. La deuxième épreuve se déroulait au Brésil, un mois plus tard. La logistique était plus difficile à gérer que les kilomètres à avaler, pour moi. Si loin, c’est tout sauf évident. Et puis, un quintuple Ironman, c’est-à-dire cinq fois 3,8 kilomètres de nage, 180 à vélo et un marathon, quotidiennement, dans un pays inconnu et trop vite, trop tôt dans la saison, c’était un pari osé. Or, j’étais obligé d’y participer, si je voulais chercher le podium, a fortiori sa plus haute marche, je ne pouvais pas faire l’impasse sur telle ou telle course. Je devais impérativement réussir cette épreuve, au minimum en être finisher. Concrètement, pour le classement des championnats, les organisateurs prennent en compte les quatre meilleurs épreuves de chaque sportif et chaque course supplémentaire apporte 20 points de plus. Voici les résultats officiels sur le site de la Fédération Internationale d’Ultra-Triathlon : -> https://www.iutasport.com/ultra-triathlon-results/results-2022/results-double-ultra-triathlon-in-florida-2022

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Marathon de Paris
17 octobre 2021

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Marathon de Paris pour mon come-back en sport après 4 ans d’inactivité sportive. Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. Marathon de Paris 2021 Le Marathon de Paris 2021, un événement très attendu, s’est déroulé le 17 octobre, marquant un retour triomphal après une interruption due à la pandémie mondiale. Cette édition a été spéciale non seulement pour les organisateurs et les participants, mais aussi pour la ville de Paris, qui a accueilli à nouveau des milliers de coureurs dans ses rues emblématiques. Préparation et Anticipation Après une année 2020 sans marathon, l’excitation et l’anticipation étaient palpables. Les coureurs, qu’ils soient élites ou amateurs, se sont préparés intensément, surmontant les défis posés par les restrictions liées à la COVID-19. Les organisateurs ont également dû s’adapter, mettant en place des mesures sanitaires strictes pour assurer la sécurité de tous. Le Jour de la Course Le jour du marathon, Paris s’est réveillée sous un ciel clair, promettant des conditions idéales pour la course. Dès l’aube, les rues ont commencé à se remplir de participants enthousiastes, se préparant pour l’un des plus grands défis de leur vie. Le Parcours Le parcours du Marathon de Paris est réputé pour sa beauté, traversant des sites emblématiques tels que les Champs-Élysées, la Place de la Concorde, le Louvre, et la Tour Eiffel. En 2021, le parcours n’a pas déçu, offrant aux coureurs une expérience mémorable à travers l’histoire et la culture parisiennes. Les Performances Le Kenyan Elisha Rotich a remporté le marathon masculin avec un temps impressionnant de 2 heures 4 minutes et 23 secondes, battant le record de l’épreuve. Chez les femmes, l’Éthiopienne Tigist Memuye a triomphé avec un temps de 2 heures 26 minutes et 12 secondes. Ces performances remarquables ont été le point culminant d’une journée déjà extraordinaire. L’Esprit du Marathon Au-delà des performances des élites, le Marathon de Paris 2021 a été une célébration de l’esprit du marathon. Des milliers de coureurs amateurs, venus de divers horizons, ont pris part à l’événement, chacun avec sa propre histoire et ses motivations. Pour beaucoup, franchir la ligne d’arrivée était un accomplissement personnel, un témoignage de leur résilience et de leur détermination. Les Défis et les Réussites Le marathon n’est pas seulement une épreuve physique, mais aussi mentale. Les participants ont dû surmonter la fatigue, la douleur, et parfois le doute. Cependant, l’encouragement du public, l’atmosphère festive et la solidarité entre les coureurs ont aidé beaucoup à atteindre leur objectif. Les Histoires Personnelles Chaque participant avait une histoire unique. Certains couraient pour des causes caritatives, d’autres pour honorer la mémoire d’un être cher, ou simplement pour se mettre au défi. Ces histoires personnelles ont ajouté une dimension émotionnelle à l’événement, rappelant que le marathon est plus qu’une course, c’est une expérience humaine. La Conclusion Le Marathon de Paris 2021 s’est conclu sur une note positive, avec des milliers de coureurs franchissant la ligne d’arrivée, épuisés mais heureux. Les sourires, les larmes de joie et les célébrations ont témoigné de l’importance de cet événement pour tous ceux qui y ont participé. Vers l’Avenir En regardant vers l’avenir, le Marathon de Paris 2021 restera dans les mémoires comme une édition symbolique de résilience et de renaissance. Il a non seulement marqué le retour du marathon dans la capitale française, mais a également symbolisé un pas en avant vers la normalité après une période difficile à l’échelle mondiale. En résumé, le Marathon de Paris 2021 a été bien plus qu’une simple course. Il a été une célébration de la force humaine, de la persévérance et de l’unité, offrant un message d’espoir et d’inspiration pour l’avenir.

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Marathon de Carcassonne
4 juin 2017

Dans cet article, je t’invite à venir découvrir le Marathon de Carcassonne. Au programme : 42.2km de course à pied dans un cadre historique et culturel exceptionnel. Marathon de Carcassonne 2017 Le Marathon de Carcassonne 2017, qui s’est déroulé le 4 juin, a été un événement mémorable, combinant sport et tourisme dans un cadre historique et culturel exceptionnel. Cette course a offert aux participants une expérience unique, les emmenant à travers des sites emblématiques de la région. Le Cadre Historique Carcassonne, avec sa célèbre Cité Médiévale classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, a offert un décor spectaculaire pour le marathon. Les coureurs ont eu l’opportunité unique de traverser des lieux chargés d’histoire, comme le Canal du Midi, également classé à l’UNESCO, ajoutant une dimension culturelle à l’épreuve sportive. La Course Le Marathon de Carcassonne 2017 a proposé plusieurs distances : le marathon complet (42,2 km), le semi-marathon (21 km), et une course de 10 km, permettant ainsi à un large éventail de coureurs, des élites aux amateurs, de participer. La ligne de départ, située près des remparts de la Cité fortifiée, a donné le ton pour une course exceptionnelle. Les Participants Des coureurs de divers horizons ont participé à cet événement, chacun avec ses propres objectifs et motivations. Certains visaient des records personnels ou des qualifications, tandis que d’autres couraient pour le plaisir, la santé, ou des causes caritatives. Le Parcours Le parcours du marathon a été soigneusement conçu pour mettre en valeur la beauté et l’histoire de Carcassonne. Les coureurs ont traversé des sites pittoresques, y compris la Bastide Saint-Louis et le Pont Vieux, offrant une expérience de course à la fois exigeante et enrichissante. Les Défis Comme pour tout marathon, les participants ont dû faire face à des défis physiques et mentaux. La préparation pour un tel événement demande des mois d’entraînement rigoureux, et le jour de la course, les coureurs ont dû gérer leur endurance, leur rythme, et leur stratégie pour atteindre la ligne d’arrivée. L’Atmosphère L’atmosphère du Marathon de Carcassonne 2017 était festive et accueillante, avec des spectateurs venus encourager les coureurs tout au long du parcours. Cette ambiance positive a grandement contribué à l’expérience globale de la course. Les Histoires Personnelles Derrière chaque dossard, il y avait une histoire personnelle. Des coureurs qui ont surmonté des obstacles personnels aux débutants qui ont franchi la ligne d’arrivée de leur premier marathon, chaque participant a apporté sa propre touche à l’événement. Conclusion Le Marathon de Carcassonne 2017 a été plus qu’une simple course. Il a été une célébration du sport, de la culture, et de la communauté, offrant une expérience inoubliable à tous ceux qui y ont participé. L’événement a non seulement mis en valeur la beauté et l’histoire de Carcassonne, mais a également rassemblé des personnes de tous horizons, unies par leur amour de la course à pied. En résumé, le Marathon de Carcassonne 2017 a été un événement marquant, combinant avec succès le sport, la culture et le tourisme, et laissant des souvenirs impérissables à tous ceux qui ont pris part à cette aventure unique.

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Marathon de Montauban
26 mars 2017

Dans cet article, je t’invite à venir découvrir le Marathon de Montauban pour son 10ème anniversaire. Au programme : 42.2km de course à pied dans un cadre historique et culturel exceptionnel. Marathon de Montauban 2017 Le Marathon de Montauban 2017, qui s’est tenu le 26 mars, a été un événement marquant dans le calendrier des courses longue distance en France. Cette édition a attiré des coureurs de tous niveaux, offrant des parcours variés incluant un marathon complet, un semi-marathon et un 10 km, permettant ainsi à un large éventail de participants de s’engager dans cette fête du running. L’Atmosphère de la Course Montauban, avec son riche patrimoine culturel et historique, a offert un cadre magnifique pour la course. L’atmosphère était électrique dès le début, avec des coureurs enthousiastes et des spectateurs venus en nombre pour soutenir les participants. L’événement a non seulement mis en valeur la ville mais a également contribué à renforcer la communauté locale autour du sport. Les Participants Au total, 2 785 coureurs ont franchi la ligne d’arrivée dans les différentes catégories. Le marathon a vu 294 finishers, le semi-marathon 954, et le 10 km a attiré le plus grand nombre de participants avec 1 537 arrivants. Cette diversité a montré l’attrait du Marathon de Montauban pour tous les types de coureurs, des élites aux amateurs. Le Parcours Le parcours du marathon a traversé des lieux emblématiques de Montauban, offrant aux coureurs une expérience à la fois pittoresque et exigeante. Le tracé a été conçu pour mettre en valeur la beauté de la ville tout en présentant un défi adapté à la distance de la course. L’Esprit de la Course L’esprit du Marathon de Montauban était centré sur la célébration du sport et de la persévérance. Les coureurs ont partagé une camaraderie unique, s’encourageant mutuellement et célébrant leurs accomplissements. Cet esprit a été particulièrement visible à la ligne d’arrivée, où les émotions étaient palpables. Les Défis Comme pour tout marathon, les participants ont dû surmonter des défis physiques et mentaux. La préparation pour un marathon demande des mois d’entraînement et de dévouement, et le jour de la course, la gestion de l’endurance, de la nutrition et de la stratégie de course a été cruciale pour de nombreux coureurs. Les Histoires Personnelles Chaque coureur avait une histoire unique à raconter. Pour certains, c’était leur premier marathon, pour d’autres, une étape dans leur parcours de course à pied. Ces histoires personnelles ont ajouté une dimension humaine à l’événement, rappelant que chaque participant avait surmonté ses propres obstacles pour être là. La Conclusion Le Marathon de Montauban 2017 s’est conclu sur une note positive, avec des sentiments de réussite et de satisfaction parmi les participants. Les organisateurs et les bénévoles ont été félicités pour leur travail acharné et leur engagement à faire de l’événement un succès. Vers l’Avenir En regardant vers l’avenir, le Marathon de Montauban 2017 a laissé un héritage durable, inspirant les futurs participants et contribuant à la culture du running dans la région. L’événement a non seulement célébré le sport, mais a également renforcé les liens communautaires et promu un mode de vie sain. En résumé, le Marathon de Montauban 2017 a été un événement mémorable, marquant les esprits par son ambiance festive, ses performances impressionnantes, et son impact positif sur la communauté. Il a servi de rappel puissant de ce que le sport peut apporter en termes de santé, de bonheur et d’unité.

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Marathon de Toulouse
23 octobre 2016

Dans cet article, je t’invite à venir découvrir le Marathon de Toulouse pour sa 10ème édition. Au programme : 42.2km de course à pied dans un cadre historique et culturel exceptionnel. Marathon de Toulouse 2016 Le Marathon de Toulouse Métropole 2016, tenu le 23 octobre, a marqué sa 10ème édition en offrant une expérience mémorable aux coureurs et spectateurs. Avec un parcours traversant la charmante ville de Toulouse, l’événement a attiré une large participation et a célébré l’esprit du marathon dans un cadre urbain vibrant. L’Événement Le Marathon de Toulouse Métropole 2016 a proposé plusieurs courses pour répondre aux besoins de différents coureurs : le marathon complet (42,195 km), un marathon en relais, un semi-marathon, et un 10 km. Cette diversité a permis à un plus grand nombre de personnes de participer, quels que soient leur niveau et leurs objectifs. La Participation Au total, 6 005 participants ont franchi la ligne d’arrivée dans les différentes catégories. Le marathon a vu 2 646 arrivants, le marathon relais 395, le semi-marathon 1 557, et le 10 km a attiré 1 407 coureurs. Cette participation massive a témoigné de la popularité croissante de l’événement. Le Parcours Le parcours du marathon a offert une vue magnifique sur la ville de Toulouse, passant par des sites emblématiques et des quartiers pittoresques. Les coureurs ont pu apprécier la beauté architecturale et le charme de la ville tout en relevant le défi de la course. L’Atmosphère L’atmosphère du marathon était festive et accueillante, avec des spectateurs venus en nombre pour encourager les coureurs. Cette ambiance positive a contribué à l’expérience globale de la course, offrant un soutien moral important aux participants. Les Défis Comme pour tout marathon, les participants ont dû surmonter des défis physiques et mentaux. La préparation pour un marathon exige des mois d’entraînement rigoureux, et le jour de la course, la gestion de l’endurance, de la nutrition et de la stratégie de course a été cruciale pour de nombreux coureurs. Les Histoires Personnelles Chaque coureur avait une histoire unique à raconter. Pour certains, c’était leur premier marathon, pour d’autres, une étape dans leur parcours de course à pied. Ces histoires personnelles ont ajouté une dimension humaine à l’événement, rappelant que chaque participant avait surmonté ses propres obstacles pour être là. La Conclusion Le Marathon de Toulouse Métropole 2016 s’est conclu sur une note positive, avec des sentiments de réussite et de satisfaction parmi les participants. Les organisateurs et les bénévoles ont été félicités pour leur travail acharné et leur engagement à faire de l’événement un succès. Vers l’Avenir En regardant vers l’avenir, le Marathon de Toulouse Métropole 2016 a laissé un héritage durable, inspirant les futurs participants et contribuant à la culture du running dans la région. L’événement a non seulement célébré le sport, mais a également renforcé les liens communautaires et promu un mode de vie sain. En résumé, le Marathon de Toulouse Métropole 2016 a été un événement mémorable, marquant les esprits par son ambiance festive, ses performances impressionnantes, et son impact positif sur la communauté. Il a servi de rappel puissant de ce que le sport peut apporter en termes de santé, de bonheur et d’unité.

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Quintuple Ironman
Leon – Mexique
10 octobre 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon quintuple Ultra-Triathlon à Leon au Mexique pour la 5ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 19km de natation, 900km de vélo et 211km de course à pied. 5ème manche de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon Faits divers au Mexique en 2016 ! Je voulais ardemment être vainqueur de la coupe du monde d’ultra triathlon en 2016 et à l’issue de l’avant-dernière épreuve, un double déca Iron man où j’étais arrivé troisième, en Suisse, c’était déjà « presque » acquis. La toute dernière manche se déroulait à Leon, « la ville du cuir », au Mexique. Dans l’absolu, je n’avais pas besoin d’y participer, à la condition expresse que les deux athlètes qui me suivaient sur le podium n’y participent pas non plus. J’ai hésité car mes finances étaient à plat et participer à cette course au Mexique me coûtait entre trois et quatre mille euros. Mais je me suis souvenu que Ghislain Maréchal avait connu la même situation en 2013 : il était premier et voyant que le deuxième et le troisième ne s’inscrivaient pas au Mexique, il a fait l’impasse sur cette épreuve. Les deux autres s’y sont présentés et inscrits au dernier moment… et Ghislain Maréchal a fini troisième ! Une catastrophe, après tant d’efforts consentis durant toute la saison. J’ai donc décidé d’y aller pour assurer mon titre. Pas besoin d’y briller, être finisher suffirait. Je me suis penché sur les dépenses, afin de les minimiser. J’ai demandé à Beto, l’organisateur, s’il pouvait me prêter un vélo, ce qui me permettait d’économiser 300 € de frais de transport aérien en n’apportant pas le mien. Il a accepté, très gentiment, et j’ai découvert à l’arrivée qu’il ne s’était pas moqué de moi, c’était du bon matériel. Lorsque je me suis présenté au Mexique, trois jours avant le top départ, le deuxième et le troisième n’étaient toujours pas inscrits. Cela s’est confirmé lors de la remise des dossards et de la cérémonie d’ouverture. Cela signifiait que j’étais d’ores et déjà le nouveau vainqueur de la coupe du monde. Pour le célébrer, Beto m’a adjugé le dossard numéro 1, symboliquement. La course de Leon se présentait sous la forme d’un quintuple Iron man en continu, un format encore inédit pour moi. Nous étions dix participants devant parcourir 19 kilomètres à la nage, puis 900 à vélo et 211 en course à pied. Puisque je terminais la saison sans aucune pression, je pouvais tester ces distances à mon rythme, sans forcer. Le bassin de natation ne mesurait que 25 mètres, ce qui est peu, et il était couvert ; il faisait très chaud, dans l’eau comme dans l’air. Parmi les participants, il y avait Guy Rossi, la légende de l’ultra triathlon, alors âgé de 68 ans. Il a arrêté la compétition l’année suivante. J’étais content de pouvoir l’approcher. Je suis sorti de l’eau en 9h23 en dixième et dernière position, comme souvent. J’ai mis douze minutes pour me changer et enfourcher le vélo et c’est parti pour 900 kilomètres de boucles autour d’un lac, sur des routes un peu défoncées. Ce circuit était quand même roulant. Les 300 premiers kilomètres se sont déroulés sans souci, après quoi j’ai commencé à avoir un peu mal aux épaules et aux cervicales, une douleur amplifiée par les réglages très superficiels du vélo, qui n’était pas le mien. Il n’était pas parfaitement adapté à ma morphologie et ma position. J’ai pris le temps de m’arrêter afin de m’étirer. Les tours se sont enchaînés, je suis remonté à la cinquième place. A la fin des 900 kilomètres, il m’est apparu que je pouvais envisager un podium. Autant finir la saison en beauté ! La course à pied a démarré, sur le même circuit que le vélo mais sous la forme d’un aller/retour sur un tronçon d’un kilomètre et demi. Pas vraiment transcendant. J’ai pris la troisième place et considérant que les deux premiers étaient trop loin, intouchables, j’ai décidé d’en rester là, c’était très bien ainsi. Mais pendant cette course à pied, il y a eu un gros fait divers, avec d’étonnantes répercussions. Beto proposait un autre format de course en parallèle du nôtre : un quintuple Iron man également mais à raison d’un part jour, sur cinq jours. Dix autres athlètes avaient choisi cette version. Le cinquième jour, deux d’entre eux finissaient leurs tours de vélo, un Finlandais et un Argentin, lorsque, dans une descente, un petit gamin mexicain a déboulé quasiment sous les roues du Finlandais qui a pilé et est passé par-dessus son guidon, faisant chuter l’Argentin, lequel s’est sérieusement écorché la jambe. Le Finlandais était encore plus gravement blessé au visage, il était urgent de le recoudre au niveau de la mâchoire. Beto a appelé les secours et une ambulance est arrivée. Il a prévenu son frère, chirurgien à l’hôpital voisin, que ces deux blessés allaient être transférés aux urgences incessamment. L’hôpital manquait de personnel mais, par un extraordinaire clin d’œil du destin, l’athlète argentin était chirurgien. C’est donc lui qui a opéré son pote finlandais, ayant simplement enfilé une blouse de chirurgien sur sa tenue de vélo après qu’on lui ait désinfecté et pansé la jambe ! Il faut le faire, quand même. Il a posé 22 points de suture sur la mâchoire du Finlandais avant de lui bander le visage. Ils auraient pu en rester là mais non, Beto est allé les récupérer, à leur demande, et ils ont fini la course à vélo puis couru 42 kilomètres. Dans l’effort, quelques points de suture ont lâché, le pansement du Finlandais a commencé à s’imbiber de sang. Le spectacle était donc impressionnant mais le public ne s’en est aucunement offusqué : tout ça se passait justement… le week-end d’Halloween ! Les gens ont cru à un déguisement. Ils ont dû le trouver très réaliste… Ces deux athlètes particulièrement méritants ont terminé la course ensemble. De mon côté, j’étais arrivé troisième, comme prévu. Et je garde de cette épreuve un autre souvenir surréaliste : on surnommait Guy Rossi « la

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Semi-Marathon de Toulouse
18 septembre 2016

Dans cet article, je t’invite à venir découvrir le Semi-Marathon de Toulouse. Au programme : 21.1km de course à pied dans un cadre historique et culturel exceptionnel. Semi-marathon de Toulouse 2016 Le Semi-Marathon de Toulouse 2016, qui s’est tenu le 23 octobre, a été un événement marquant dans le calendrier des courses de la ville, attirant des coureurs de tous niveaux pour une épreuve à la fois compétitive et festive. Préparation et Anticipation Dans les mois précédant le semi-marathon, les rues de Toulouse ont été témoins d’une augmentation de l’activité des coureurs, se préparant pour l’événement. Les participants, qu’ils soient locaux ou venus de loin, ont partagé une excitation commune, se préparant physiquement et mentalement pour le défi à venir. Le Jour de la Course Le jour du semi-marathon, Toulouse s’est réveillée sous un ciel clair, promettant des conditions idéales pour la course. Dès l’aube, les rues ont commencé à se remplir de participants enthousiastes, se préparant pour l’un des plus grands défis de leur vie. Le Parcours Le parcours du semi-marathon a offert aux coureurs une vue magnifique sur la ville de Toulouse, passant par des sites emblématiques et des quartiers pittoresques. Les coureurs ont pu apprécier la beauté architecturale et le charme de la ville tout en relevant le défi de la course. Les Participants Le semi-marathon a attiré une large gamme de participants, des coureurs élites visant des records personnels aux amateurs cherchant à compléter leur premier semi-marathon. Cette diversité a enrichi l’événement, apportant ensemble une communauté de coureurs avec des histoires et des objectifs variés. L’Atmosphère L’atmosphère du semi-marathon était festive et accueillante, avec des spectateurs venus en nombre pour encourager les coureurs. Cette ambiance positive a contribué à l’expérience globale de la course, offrant un soutien moral important aux participants. Les Histoires Personnelles Chaque coureur avait une histoire unique à raconter. Pour certains, c’était leur premier semi-marathon, pour d’autres, une étape dans leur parcours de course à pied. Ces histoires personnelles ont ajouté une dimension humaine à l’événement, rappelant que chaque participant avait surmonté ses propres obstacles pour être là. La Conclusion Le Semi-Marathon de Toulouse 2016 s’est conclu sur une note positive, avec des sentiments de réussite et de satisfaction parmi les participants. Les organisateurs et les bénévoles ont été félicités pour leur travail acharné et leur engagement à faire de l’événement un succès.

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Double Déca Ironman
Buchs – Suisse
24 août 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon double déca Ultra-Triathlon à Buchs en Suisse pour la 4ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 76km de natation, 3600km de vélo et 844km de course à pied. 4ème manche de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon La quatrième épreuve était la plus importante du circuit : un double déca Ironman, c’est-à-dire un Ironman par jour pendant vingt jours d’affilée ! J’avais participé à un déca Ironman en 2015. Là, c’était carrément le double ! De la folie. J’avais mis plus de 18 heures par jour à réaliser cet ultra triathlon quotidien, ne dormant que 2 ou 3 heures par jour. J’avais fini sur les rotules et là, cela allait être le double ! Les premiers jours allaient être importants, je devais bien démarrer avant que la fatigue ne s’installe. Outre ce double déca en Suisse, il y a aux mêmes dates un double Ironman en Lituanie, qui a le label « championnats du monde ». Les points sont multipliés par 1,5. Les concurrents ont donc le choix entre ce double Ironman ou prendre le risque de courir 20 jours, ce qui nécessite quasiment un mois de disponibilité et coûte dans les 5000 €. Tout le monde ne peut se le permettre. Sachant que je voulais être champion, j’ai pris le temps et réuni les moyens nécessaires. Il me restait à être finisher de cette incroyable épreuve, auquel cas je gagnerais bien plus de points que les concurrents qui s’alignaient au départ en Lituanie. J’avais dû consentir quelques concessions au logement pour limiter le budget, en optant pour un camping sous tente. Ma copine et moi sommes arrivés tard et avons monté la tente dans la nuit. Toutes les heures, les cloches de l’église voisine sonnaient. Vingt nuits comme ça, cela ne paraissait pas envisageable, seulement tous les hébergements du secteur affichaient complet. Le premier jour de la compétition s’est bien passé. Je m’étais fixé de ne pas dépasser 14 heures par Ironman afin de m’accorder au moins huit heures de sommeil. Parcours vélo magnifique, peu de dénivelés, pas de voiture. Superbe. Parcours de course à pied aussi agréable. De nouveau, le lendemain, j’ai fini en moins de 14 heures malgré un coup de fatigue. Ma petite amie a sympathisé avec un organisateur et évoqué notre problème de cloches. Il a proposé de nous loger dans son chalet proche, au même prix que le camping. Nous avons déménagé le soir, bénéficiant d’un confort incomparable, au troisième étage de son vaste chalet. Tous les matins, un petit-déjeuner copieux était prêt à notre réveil. Un gros coup de pouce pour la suite. Le troisième jour, mon corps commençait à s’habituer aux efforts, à intégrer le fait que j’allais lui demander les mêmes chaque jour suivant. A partir du cinquième jour, c’est devenu un plaisir, tout était fluide. J’ai aisément maintenu mes chronos. C’était même de plus en plus facile. Le dixième jour, j’ai fini en 11h30 ! Nous n’étions plus que quatre athlètes en lice et j’étais deuxième. Si je conservais cette place, j’allais gagner le championnat du monde. Seulement, le dixième jour, j’ai trop forcé, les trois jours suivant ont été durs : pour la première fois de ma vie, j’ai souffert de tendinites. J’ai dû lever le pied et le troisième athlète m’est passé devant au quinzième jour. En course à pied, j’étais à la peine, je terminais en marche rapide. Le dix-huitième jour, je me sentais mieux mais je ne pouvais plus reprendre le deuxième place. J’ai conforté la troisième pour, au moins, monter sur le podium. Et j’en ai été très fier. Le lendemain, jour de la cérémonie de clôture, après une bonne nuit, j’ai savouré le moment. Je savais que lors du prochain classement mondial, je serais en première position. Seuls trois ou quatre concurrents pouvaient ensuite me repasser devant, au Mexique. S’ils ne s’y inscrivaient pas, je pouvais faire l’impasse sur ce quintuple Ironman et économiser environ 3000 €. Il se trouve qu’un Français avait vécu la même situation l’année précédente et constatant que les deux athlètes pouvant lui reprendre la première place ne s’y inscrivaient pas, il avait fait le pari de ne pas se rendre au Mexique. Pari perdu : les deux autres se sont inscrits au dernier moment et lui ont raflé le titre. Il m’avait raconté cette mésaventure, aussi ai-je préféré assurer le coup. Je me suis inscrit à cette dernière grande épreuve. Voici les résultats officiels sur le site de la Fédération Internationale d’Ultra-Triathlon : -> https://www.iutasport.com/ultra-triathlon-results/results-2016/results-double-deca-ultra-triathlon-day-in-buchs-2016 CÉRÉMONIE D’OUVERTURE IRONMAN N°1 IRONMAN N°2 IRONMAN N°3 IRONMAN N°4 IRONMAN N°5 IRONMAN N°6 IRONMAN N°7 IRONMAN N°8 IRONMAN N°9 IRONMAN N°10 IRONMAN N°11 IRONMAN N°12 IRONMAN N°13 IRONMAN N°14 IRONMAN N°15 IRONMAN N°16 IRONMAN N°17 IRONMAN N°18 IRONMAN N°19 IRONMAN N°20 CÉRÉMONIE DE FERMETURE

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Triple Ironman
Lensahn – Allemagne
29 juillet 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon triple Ultra-Triathlon à Lensahn en Allemagne pour la 3ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 11.4km de natation, 540km de vélo et 126.6km de course à pied. 3ème manche de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon La troisième épreuve se déroulait en Allemagne, trois semaines après l’Autriche, fin juillet. Entre-temps, j’avais bien entretenu mon capital physique par quelques footings de récupération. Je repartais, confiant, pour un triple Ironman, les mêmes distances qu’en Autriche. Et c’est la troisième fois que je venais concourir à Lensahn. Au programme : nage en piscine, vélo sur un bel asphalte et peu de dénivelés, course à pied autour d’un pâté de maisons avec un bon public et à travers la place du village où stationnaient des food trucks pour nous ravitailler. C’était la 30ème édition, les organisateurs étaient extrêmement bien rôdés, tout était parfait. Le temps maximum autorisé était de 57 heures, mon objectif était d’y parvenir en moins de 50 heures, le temps qu’il m’avait fallu lors de mes deux premières participations. J’ai nagé en 5h30, content de mon chrono qui me plaçait en 44ème position sur 50 participants. J’ai pris place sur mon nouveau vélo et me suis lancé pour 560 kilomètres. Cela s’est beaucoup mieux passé qu’en Autriche puisque j’ai fini le vélo à la 30ème place au général, or, le parcours de course à pied m’avait très bien réussi en 2014 et 2015, je m’étais régalé. Je savais que j’allais monter dans le classement et en effet, j’ai enchaîné les tours et remonté les places. Je me sentais bien, le corps équilibré. J’ai fini 12ème au général, en 47 heures.  J’étais ravi, cela me confortait dans mon projet : j’avais réellement les moyens de remporter cette coupe du monde d’ultra-triathlon. Lensahn avait vraiment lancé mon championnat. Par contre, la position sur mon vélo ne m’était pas adapté. Je devais changer mes prolongateur et effectuer de nouveaux réglages pour gagner en confort et en vitesse. Voici les résultats officiels sur le site de la Fédération Internationale d’Ultra-Triathlon : -> https://www.iutasport.com/ultra-triathlon-results/results-2016/results-triple-ultra-triathlon-in-lensahn-2016

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Traversée de la Manche à la nage
22 juillet 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma traversée de la Manche à la nage. L’Everest de la natation. Au programme, 34 km de nage entre Douvres et Wissant. En mai 2016, j’ai participé à l’Olympic race, au départ du mythique stade d’Athènes. Il s’agit d’un ultra marathon de 180 kilomètres sur bitume. Il a fait froid, c’était dur et je n’ai terminé qu’à 20 minutes de la barrière horaire, mais encore une fois, j’ai vécu une expérience extraordinaire. Et cela m’a servi pour le challenge suivant : la traversée de la Manche à la nage. Nou logions en effet dans un bel hôtel avec piscine à proximité de la mer. Il faisait beau et chaud et j’ai décidé d’aller nager en mer. Impossible de rentrer dans cette eau à 20° ! J’ai bloqué à mi-cuisses. Qu’est-ce que ce serait dans la Manche ! Le règlement de l’épreuve impose maillot, lunettes et bonnet de bains, pour concourir officiellement. De retour de Grèce, j’ai contacté l’organisateur de cette traversée pour signaler que je ne la ferais pas dans les conditions officielles, je porterais une combinaison intégrale. La traversée de la Manche était programmée en juillet 2016, avec cette particularité que l’on nage en individuel, à tour de rôle, et que l’on connaît la semaine où cela va se passer, mais pas le jour, ni l’heure de départ. J’en rêvais depuis l’Ironman de Nice en 2011. Ce n’est pas la natation qui m’intéressait intrinsèquement, mais le défi mythique, le dépassement de soi. Il me semblait que rien ne pouvait m’arrêter et je suis retombé dans mes travers de 2011 : j’ignorais totalement à quoi m’attendre et le sous-estimais probablement un peu. Quelques jours avant l’épreuve, j’ai lu le livre de Philippe Croizon : « J’ai traversé la Manche à la nage ». Un sacré exploit pour ce célèbre athlète amputé des quatre membres. Il évoquait le côté un peu mafieux de l’organisation. Pour les Anglais, c’est une course à l’argent, qui se déroule systématiquement de Grande-Bretagne vers la France, la France interdisant le départ de ses côtes. Cela coûte dans les 5000 € et on paye beaucoup de choses en espèces, de la main à la main. Il y a des ordres de passage et notre tour peut très bien passer, par exemple en cas de mauvaise météo, sans qu’un remboursement soit envisageable. On reçoit au dernier moment un sms qui indique « Ce sera tel jour à tel heure, rendez-vous en tel lieu ». C’est le côté un peu obscur de cette épreuve. Je suis allé en Grande-Bretagne en juillet et me suis installé dans un hôtel miteux en prévenant l’organisation que j’étais là, après quoi j’ai attendu. Au quatrième jour, un Français au fort accent anglais m’a invité à boire un verre et questionné : qui je suis, comment je nage, en combien de temps je pensais traverser… J’ai répondu « dans les 20 heures », tout en estimant qu’il m’en faudrait plutôt 25 ou 30. Réponse jugée satisfaisante par mon interlocuteur qui a conclu : OK, on te recontactera. Pour l’instant, personne n’a dû passer son tour. Un après-midi, j’ai nagé en maillot de bains et bonnet : j’ai tenu dix minutes et suis ressorti frigorifié. Le lendemain matin, j’ai reçu le fameux sms : « Départ ce soir à 23 heures. RV à tel endroit ». Pour les repas, j’avais prévu une pizza et des salades. Je savais que je serais en hypothermie, que j’allais vomir et que je serais piqué par des méduses. Je m’y suis préparé psychologiquement, grâce à quoi, lorsque c’est arrivé, je n’ai pas abandonné. Au point de rendez-vous, le Français était là avec le capitaine du bateau de l’organisation. Ce monsieur, un Anglais pas franchement convivial, semblait détester les Français. Il m’a ordonné de me changer rapidement en expliquant, traduit par son acolyte, que j’allais devoir sauter du bateau, gagner la plage, y monter ostensiblement afin qu’ils le constatent, puis démarrer la traversée. Il faisait froid et nuit. Etrange atmosphère… C’est parti. En nageant, j’ai vite eu froid, néanmoins j’étais heureux, c’était fou, un rêve se réalisait. Au bout de quatre ou cinq heures, en me retournant, j’avais l’impression de ne guère avoir avancé, les côtés anglaises semblaient bien proches. Le moment du premier ravitaillement est venu. On digère mal en position horizontale, j’ai vomi une demi-heure plus tard. Je l’avais anticipé et accepté, pas de souci, de même que j’avais souffert d’hypothermie. Il ne manquait plus que les piqûres de méduses. L’une m’a piqué au menton, la deuxième, beaucoup plus douloureuse, au poignet gauche. En ligne droite, la distance est de trente kilomètres mais avec les courants, on en nage plutôt quarante, en « S ». Au bout de vingt kilomètres, le capitaine, me trouvant trop lent, m’a annoncé que c’était fini, m’offrant un choix : Ou tu nages encore une heure puis nous rentrons en Angleterre en bateau, ou tu montes à bord dès à présent et je t’amène près des côtes françaises pour te montrer le trajet qui te restait. Je savais que j’allais y arriver s’il me laissait le temps de nager à mon rythme, mais j’étais trop épuisé pour négocier efficacement, j’ai donc dû me résoudre à regagner le bateau et il m’a montré la fin du trajet. Il m’a laissé nager le dernier kilomètre pour marcher sur le sable français. Des gens étaient là et m’ont félicité. Je leur ai expliqué la réalité : J’ai fait la deuxième moitié du trajet en bateau, hélas. Ah ! Désolé. Ce monsieur m’a expliqué qu’il avait effectué la traversée et s’apprêtait à faire l’aller-retour. Nous avons discuté de son entraînement et cela m’a fait du bien. Je suis ensuite retourné à bord et nous avons regagné la Grande-Bretagne. Les deux organisateurs étaient froids, distants, je n’ai même pas eu droit à un véritable « au revoir ». Cela m’a déçu. Je ne crois pas pouvoir un jour retenter la traversée sans combinaison, en revanche, j’ai en tête de participer au triathlon réputé le plus dur du monde, appelé « Arch to Arc » ou encore l’Enduroman, avec traversée de la Manche et

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