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Deca Ironman
Leon – Mexique
19 octobre 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Déca Ultra-Triathlon à Leon au Mexique pour la 7ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 38km de natation, 1800km de vélo et 422km de course à pied.  7ème manche de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon Le final ! Nous y sommes, le rendez vous tant attendu est arrivé ! La 9′ et dernière manche des Championnats du monde d’ultra triathlon. Cette fois-ci, il s’agit d’un déca ironman, dans la version un ironman par jour pendant 10 jours. Pour espérer devenir une nouvelle fois finisher, il me faudra exécuter chaque jour, 3.8 km de natation, 180 km de vélo, et finir par un marathon et cela pendant 10 jours consécutifs sans le moindre jour de repos ! Je suis prêt à relever ce nouveau défi. Enfin, prêt est un bien grand motVoilà maintenant près de 2 mois qu’a eu lieu ma dernière compétition. Le double ironman en Lituanie et depuis c’est le néant total en préparation sportive. Mes activités professionnelles m’empêchent de m’entrainer. Aucune sortie vélo en 2 mois et encore moins en natation. Seule la course à pied sortira son épingle du jeu avec seulement 6-7 sorties. Rien de sérieux et de très rassurant avant une telle manifestation sportive. Je connais bien ce genre de situation et je sais aussi que j’irai chercher ma force ailleurs. La seule interrogation qui me perturbe un peu, est de savoir comment le corps humain va réussir à récupérer au quotidien d’un ironman ? Je me souviens encore parfaitement de l’expérience de mes 3 ironman et surtout dans l’état physique où j’étais à chaque fois au moment de franchir la ligne d’arrivée. Devoir en refaire un deuxième, le lendemain aurait été tous simplement impossible. Alors devoir faire cela pendant 10 jours… ! Comment ?Pour se faire et lever mes interrogations, j’étudie dans un premier temps le classement du déca ironman de l’année précédente et je m’aperçois rapidement, qu’en lisant les temps de course de chacun que le corps humain à l’air de s’habituer facilement à un tel effort. Effectivement, je peux lire qu’au fil des jours, les chronos se stabilisent, avec même une légère amélioration sur les derniers jours. De quoi me rassurer. Pour lever mes dernières interrogation, rien de mieux que s’entretenir avec un finisher de cette épreuve. Pour l’occasion, je demande des conseils au Français Francis Toulouje, déjà finisher de 2 déca ironman et encore engagé cette année sur celui du Mexique. Il me rapporte le même discours et constat que mon étude sur les classements. De quoi être un peu rassuré. Cependant, pour ma part, avant que mon corps ne s’habitue à enchainement de tel épreuve au quotidien, il faudra qu’il se réhabitue à monter sur un vélo et à enchainer la course à pied par la suite. Peu importe, je m’engage dans cette compétition dans la même optique que mes précédentes sorties, c’est-à-dire avec de la joie, du plaisir et surtout ma volonté de ne rien lâcher et d’aller au bout ! Cérémonie d’ouverture Faire connaissance avec les athlètes et le déroulement de la compétition Me voila arrivé au Mexique depuis maintenant 48 heures avec pour « seul bagage » pour m’aider durant ces 10 jours, mon amie Monika. Nous avons bien récupéré du voyage et surtout des 7 heures du décalage horaire. Sur place, je retrouve quelques amis avec qui j’ai déjà disputé certaines épreuves des Championnats du monde. Je fais également la connaissance de nouveaux athlètes, avec encore une fois leur particularité pour certain. Rapidement, je découvre le troisième Français engagé sur le Déca ironman. Il s’agit de Dominique Bénassi (Le Corse). Un unijambiste. Pour ma compagne, Dominique n’a pas l’air de lui être inconnu et rapidement elle me monte plusieurs vidéos sur ses différents Trail et autres ironman déjà effectué I Je tombe des nues ! Un surhomme ce mec Je comprends mieux sa soif du déca ironman. Cela sera l’occasion pour moi d’apprendre de son handicap et aussi de son mental pour réussir à continuer à s’élever au plus haut niveau. La cérémonie se poursuit autour d’un bon repas avec une super ambiance. Chacun fait connaissance. C’est aussi l’occasion de découvrir le parcours, les bénévoles et les instructions de course. Pour cette manifestation sportive, nous serons 14 au départ du déca ironman et il y aura également 6 athlètes pour le départ du quintuple ironman. Remise des cadeaux de bienvenue, dossard retiré (N’6), nous nous dirigeons vers les lieux de la compétition pour y préparer la logistique de course et prendre possession de notre logement pour les 10 jours à venir. Pas de place pour le confort ma récupération se fera sous une tente et sur un matelas gonflable. Les conditions d’hébergement sont basiques mais l’option du camping était la seule solution qui s’offrait à moi. Matériels checkés, il ne reste plus qu’à passer une dernière « bonne nuit » avant le début des festivités ! 1er Ironman Bien rentrer dans la compétition Le grand jour est arrivé ! Pour cette première journée, nous sommes 20 athlètes à nous élancer pour 3.8 km de natation. Avec nous, les participants du quintuple ironman sont également présents pour ces 5 premiers jours. Pour cette première épreuve, il faudra effectuer 6 boucles de 635 mètres chacune en eau vive dans le lac du parc Métropolis de Léon à près de 2000 mètres d’altitude. L’eau est assez froide mais nous comptons tous sur notre combinaison pour survivre. Cependant les malheurs de notre ami Français, Dominique Bénassi, l’unijambiste, ne font que commencer ! Alors que le départ va être donné, il n’a toujours pas reçu ses bagages ! Pas de combinaison et encore moins son vélo. Il doit se jeter dans cette eau froide avec un simple maillot de bain et en t-shirt. Et pour se réchauffer, seuls sa motivation et son mental. Tout le monde est fin prêt pour l’ouverture de se déca ironman et comme pour chaque compétition, l’Allemand Tristan Vincent, interprète, cette fois l’hymne Mexicain

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Double Ironman
Panevezys – Lituanie
28 Août 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon double Ultra-Triathlon à Panevezys en Lituanie pour la 6ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 7.6km de natation, 360km de vélo et 84.4km de course à pied. « Félicitez-vous d’avoir fait quelque chose d’étrange et d’extravaguant qui a brisé la monotonie de votre époque » -Emerson 6ème manche de la Coupe du monde d’ultra triathlon De la Slovénie à la Lituanie… A peine finisher du double Ironman de Murska Sobota en Slovénie, qu’il me faut déjà me projeter sur celui de la Lituanie. Tout juste 8 jours pour récupérer et préparer à nouveau mon matériel pour cette nouvelle et dernière échéance avant le déca Ironman au Mexique. Après trois jours de repos du côté de Budapest en Hongrie, me voila reparti du côté de la Lituanie à Paneveshys en avion. Du double Ironman en Slovénie, je ne garde aucune courbature et physiquement je me sens très bien. Je profite de ces 8 jours pour faire deux sorties d’une heure en course à pied et passer quelques heures au jacuzzi et hammam. Récupération faite, direction l’aéroport de Budapest pour rallier celui de Vilnius en Lituanie. Une cérémonie d’ouverture digne des Jeux Olympique ! Tout juste arrivé à l’aéroport de Vilnius, un organisateur m’attend pour me déposer à l’hôtel réservé par ses soins. Cent cinquante kilomètres plus tard me voila enfin sur les lieux. L’hôtel (c Le Romantique » porte bien son nom. La grande classe avec un super accueil pour tout juste 20 euros la nuit. De quoi bien se reposer et décompresser 3 jours avant le départ de la course. La suite du séjour sera grandiose. Je découvre le personnel mis à ma disposition pour me guider dans cette compétition. Après une journée découverte et farnienté dans la ville, la première échéance, est le rendez-vous chez le médecin pour y relever mon taux d’hématocrite. Ensuite les organisateurs viennent nous récupérer à l’hôtel pour nous accompagner au centre commercial de la ville pour y exposer nos vélos, assister au débriefing de course et nous remettre nos dossards et divers cadeaux souvenir. Présentation de la course faite, nous repartons cette fois-ci tous ensemble dans un bus pour’ une visite de la ville et nous faire acclamer par les riverains. De retour sur le lieu de la compétition, c’est l’effervescence ! Incroyable ! Des milliers de personnes sont présentes pour l’évènement qu’ils n’auraient raté pour rien au monde. Chaque athlète est accompagné par des enfants habillés en tenue traditionnelle. Toutes les disciplines sportives de la ville sont représentées et viennent défiler avec nous. Pour l’occasion, la France est mis à l’honneur. Mon collègue et moi-même, sommes invités à continuer cette cérémonie d’ouverture en bateaux. Nous partons faire un tour du lac, au rythme du tambour, pendant que les autres pays continuent leur défilé le long des berges. De retour sur la terre ferme, nous sommes invités à nous rendre sur une grande scène pour la présentation des athlètes et des pays. Encore une fois, la France est invitée à monter en premier. Sur scène, les organisateurs, ont sorti le grand jeu. Fumée, ambiance chauffée à bloc, remise de cadeau devant des milliers de spectateurs pour nous applaudir F Chaque pays nous rejoint sur la scène, pendant que j’immortalise ces moments magiques. Cérémonie terminée, tous les athlètes sont conviés à rejoindre le restaurant de l’hôtel « Le Romantique » pour un buffet de pâtes offert par l’organisation. Le ventre bien plein, il est temps d’aller se coucher après ces quelques heures remplies d’émotions et de sourires. Et la récupération dans tout ça…! Huit heures de sommeil plus tard, pasta partir digérée, il est temps de se lever pour refaire le plein de vitamines et de sucre lent pour cette nouvelle échéance et surtout ces 7.6 km de nage pour commencer ! Après mes 03h55 de nage en Hongrie et mes 04h05 huit jours plutôt en Slovénie, combien vais-je faire cette fois-ci ? Voila la question qui me trotte dans la tête, en plus de savoir si j’ai suffisamment récupéré avant cette nouvelle épreuve. Pour ne rien arranger à tout ça, mon vélo vient me jouer des tours à 45 minutes du départ de l’épreuve ! Impossible de passer les vitesses ! C’est la stupeur ! Heureusement, l’organisation a tout prévu ! L’un des organisateur à de bonnes connaissances en mécanique vélo et après 15 minutes à bidouiller et faire différents réglages, me voilà reparti avec un vélo presque neuf… ouf ! Je peux continuer de me préparer tranquillement avec le reste de mon équipe mise à ma disposition. Le temps passe et il va falloir commencer à se préparer pour l’épreuve de la natation. Combinaison enfilée, pommade anti irritation mise, je suis prêt pour les 7.6 km de natation. Dernière accolade avec les autres athlètes, imniortalisation en photo de l’évènement et le coup d’envoi est donné à 10h. Nous sommes 17 à nous élancer. Il faudra pour arriver à bout de ces 7.6 km de nage, effectuer à la distance de 475 m en forme de rectangle à 16 reprises. Le coup de pétard retenti et annonce l’ouverture de cette septième manche des championnats du monde d’ultra triathlon. Me voilà parti pour 3h30 voir 4h00 de natation. J’ai prévu un ravitaillement à mi-course pour reprendre un maximum d’énergie et ainsi voir si une amélioration du chronomètre est possible. Rapidement je me fais distancer. Nous sommes trois à rester en bout de course. Les premiers ne tardent pas à me prendre un tour, puis deux, puis trois… Je me sens bien et j’ignore encore si je suis en avance ou en retard sur mes chronos habituels. C’est au bout du Sème kilomètre et de mon premier arrêt ravitaillement que l’on me signale mon temps et ma position. Heureuse surprise, j’ai plus de 30 minutes d’avances sur mes derniers chronos ! Je repars motivé pour mes 5 derniers tours et mes derniers 3000 mètres à effectuer. Une heure plus tard, je sors de

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Double Ironman
Murska Sobota – Slovénie
20 Août 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon quintuple Ultra-Triathlon à Murska Sobota en Slovénie pour la 5ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 7.6km de natation, 360km de vélo et 84.4km de course à pied. La grande leçon de la vie, c’est que parfois ce sont les fous, plus que les sages, qui ont raison » -Winston Churchill 5ème manche de la Coupe du monde d’ultra triathlon. Récit et confidence Deux double ironman en l’espace de 8 jours à 1500 km l’un de l’autre.Un mois après ma dernière sortie lors du triple ironman de Lensahn qui comptait pour la 5’n’e épreuve des championnats du monde d’Ultra triathlon, me voilà de nouveau en selle pour la Erne et 7èn » épreuve, qui se dérouleront cette fois-ci à Murska Sobota en Slovénie pour un double ironman, suivi une semaine après, d’un autre double ironman à Paneveshys en Lituanie. Rien de nouveaux pour moi dans cette compétition. Je suis maintenant bien rodé après avoir participé lors de cette saison à 3 doubles ironman et à 1 triple. C’est en pleine confiance et en pleine forme que je me rends sur place pour ce voyage de 1500 km en voiture pour ce premier rendez-vous sans la moindre appréhension. Mon objectif est clair. Rester dans le rythme de la compétition et engendrer un maximum de confiance pour préparer au mieux le rendez-vous de l’année. Le Déca ironman qui aura lieu au Mexique fin octobre. Autre point que je veux améliorer, mes points au classement mondial. Rappelons que sur les 9 épreuves que propose l’ LUTA, seules les 4 meilleures courses seront retenues. Avant même ces 2 nouvelles échéances, je suis déjà à 4 course et ces 2 nouveaux rendez-vous, me permettront peut être d’effacer l’un de ces résultats, afin d’en augmenter le nombre de points. Les règles sont écrites et bien prédéfinies, il me reste plus qu’à donner le maximum de moi-même. Les athlètes mis à l’honneur Sur place, la plupart des athlètes ont pris place à l’hôtel Diana, avec sa piscine intérieure et autres sauna et jacuzzi. Rien de mieux pour aborder une compétition ! J’y retrouve mes amis avec qui, depuis le début de saison nous nous tirons « la bourre » lors des compétitions. Comme toujours l’ambiance est bonne enfant et après une bonne journée de détente, nous nous retrouvons tous ensemble pour le dîner. Le lendemain, fini les amusements. Il faut préparer le vélo, se présenter à la vérification de celui-ci, retirer les dossards et se présenter au traditionnel briefing de course. Formalités validées, la fête reprend ses droits avec la cérémonie d’ouverture. Pour l’occasion, la ville et l’organisation de la course ont prévu les choses en grand. Pour commencer, un défilé ut organisé jusqu’au stade de football municipal et chaque pays est représenté par une personne habillé en tenue traditionnelle. Sur place, un speaker prend la parole pour chauffer le public venu en masse et fait la présentation des athlètes. S’en suit un spectacle dans les airs avec des parachutistes qui viennent se poser au mètre près sur le terrain de football. Tout le monde est détendu et on en oublierait presque la compétition. Pour clôturer le tout et avant de nous séparer, nous nous retrouvons pour la traditionnelle pasta party dans les vestiaires du stade pour faire le plein de sucre lent avant le jour J. Repas terminé, la fête touche à sa fin et il est temps pour chacun de retrouver son hôtel pour une dernière nuit paisible. L’appréhension des 7.6 km de nage en eaux vive ! Contrairement à ma dernière sortie lors du triple ironman de Lensahn, cette fois-ci le départ de la course ne sera pas matinal. Celui-ci sera donné à midi. Moi qui ne suis pas un lève tôt, cela me va très bien. Sur place, c’est déjà la course. Il faut préparer la logistique de course pour le vélo qui se trouve à 3 km du départ de la natation et prévoir aussi celui de la course à pied qui sera à un endroit différent. Il ne faut vraiment rien négliger ! Tout est ok. Je donne mes dernières consignes à mon équipe et me dirige tranquillement à vélo au départ de la natation. Les choses sérieuses commencent maintenant par ma transformation en nageur de combat. J’observe le lac et le tracé à suivre pour cette première épreuve de 7.6 km. Je ne suis pas très confiant quant à devoir nager en eau vive, qui me rappelle de mauvais souvenir, où j’avais du nager 1 heure de plus qu’en piscine à cette même épreuve quelques mois plutôt en Hongrie ! Il faudra pour en finir avec la natation, effectuer pourtant 20 tours de 380 mètres en forme de triangle. Tout le monde prend place sur le départ et à midi précise, le coup de sifflet retentit. Les 40 athlètes se jettent à l’eau et c’est parti pour 7.6 km de nage. Dès le début de cette première épreuve, je prends soin de lever régulièrement la tête, pour ne pas dévier et éviter ainsi de nager plus que la distance prévue. Lors de cette première partie de nage, je suis satisfait de ma navigation et me projette sur une sortie en moins de 3h30. La réalité sera toute autre. En faisant le point auprès des arbitres et de mon équipe sur mon chrono et sur mon nombre de tours restant, je suis encore une nouvelle fois en retard et c’est bien sur une base de 4h00 que je suis réglé. Pour compliqué le tout, une fringale vient perturber la fin de mon épreuve et je sors lamentablement à la dernière place en 4h05, à la limite de me faire éliminer par la barrière horaire des 04h00 ! Je suis vraiment déçu par mon chrono et je dois dès à présent m’empresser de me changer et me sécher pour prendre le départ du vélo le plus rapidement possible. 360 km de vélo pour rattraper le temps perdu en natation Sur

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Triple Ironman
Lensahn – Allemagne
24 juillet 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon quintuple Ultra-Triathlon à Colmar en France pour la 4ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 11.4km de natation, 540km de vélo et 126.6km de course à pied. Il est des choses qui ne paraissent impossible que tant qu’on ne les a pas tentées – André Gide 4ème manche de la coupe du monde d’ultra triathlon Un an après mon premier ultra triathlon Voilà un an, en 2014, je découvrais pour la première fois la discipline de l’ultra triathlon avec cette course prestigieux, le triple Ironman de Lensahn en Allemagne, terminé brillamment en 50 heures à la 29ème place sur 50 participants. Un an s’est écoulé depuis mon premier Ultra triathlon et 3 doubles ironman sont passés par là pour m’aguerrir dans la discipline. Cette 5ème épreuve des Championnats du monde me donne à nouveau rendez-vous avec le triple ironman de Lensahn. Pour cette nouvelle échéance, je suis pleins d’ambitions avec une envie de bien faire et aussi de gommer ma contre performance quelques semaines auparavant, lors du double ironman de Velence en Hongrie. Tout juste trois semaines se sont écoulées depuis cette dernière compétition et sur un plan physique mon corps a plutôt bien récupéré pour être en possession de toutes mes capacités athlétiques pour ce nouveau challenge totalisant 678 km d’efforts. Prêt pour cette grande fête Sur place, je retrouve beaucoup de mes amis venus également se confronter à cet ultra triathlon d’une autre dimension. Comme à son habitude l’ambiance est à la fête et à la bonne humeur. Venu deux jours en avance pour m’acclimater à la course et finir de préparer ma logistique d’avant course, je suis fin prêt pour participer à cette fête dans les meilleures conditions. Une première journée est dédiée à la récupération au bord de la piscine où se déroulera la première échéance tandis que la seconde journée sera dédiée aux briefings de course avec la traditionnelle cérémonie d’ouverture. Cette année, nous serons 3 français à prendre le départ. Pour l’un, c’est son premier ultra triathlon, tandis que le second effectuera son deuxième ultra triathlon. Trois français à l’expérience modeste mais remplis d’ambition pour briller pendant cette épreuve. La cérémonie sera l’occasion de faire connaissance avec tous les athlètes et de se retrouver autour d’un bon repas d’avant course. Dossard récupéré, photos souvenirs prises, sucres lents avalés, il est temps d’aller dormir avant le coup d’envoi demain matin 07h00. 11.4 km de natation en guise de petit déjeuner Le lendemain c’est une toute autre histoire. Le réveil sonne à 5h00 et c’est  le commencement d’une longue et dure journée. Moi qui ne suis pas matinal et qui de plus n’aime pas nager, je me prépare à affronter 228 longueurs de 50 mètres en piscine pour la première épreuve de cet ultra triathlon. Les paupières encore collées, je finis de préparer mes affaires et m’enfile un gros petit déjeuner, de quoi tenir au moins 11.4 km de nage. Sur place personne ne manque à l’appel et chacun finit ses derniers réglages de vélo et de préparer minutieusement sa logistique de course pour les ravitaillements. Les arbitres de course prennent place de l’autre côté de la piscine pour comptabiliser les longueurs de chaque athlète et c’est dans une eau à 23° que je me jette pour finir de me réveiller et effectuer 2-3 longueurs, histoire de… Cette année contrairement à l’année dernière, je ne suis plus dans la 6ème ligne d’eau, celle des cancres mais bien à la 5ème/6. J’ai depuis légèrement progressé. L’épreuve le dira. 7h00 ! Le coup d’envoi de ce 24ème Ultra triathlon de Lensahn est donné dans une ambiance chauffée à bloc par le public. Ca y est, les 45 athlètes s’élancent pour 11.4 km de nage dans ce bassin de 50 mètres. Moi qui ai déjà côtoyé cette distance l’année dernière, je sais que cette première épreuve sera très longue. Effectivement, j’avais mis 4h45 minutes en 2014 et pour cette année, je me base sur le même chrono avant de pouvoir crier victoire. Le chronomètre me donnera d’ailleurs raison. Après avoir nagé les 9-10 premiers kilomètres sans accroche et la moindre pose, les 2 derniers kilomètres sont les plus difficiles avec les premières douleurs dans les avants bras. Le panneau des 100 derniers mètres, vient me délivrer. Je viens à bout de ces 228 longueurs avec exactement le même chrono qu’en 2014 : 4h45 minutes. Je suis à cet instant 38ème /45. Sans perdre de temps, je sors de la piscine et m’en vais en trottinant rejoindre mon vélo et me changer pour enfiler ma tenue de cycliste. Quelques minutes plus tard, me voilà parti pour 112 boucles de 4.82 km, représentant 540 km. Prendre mon mal en patience pendant 540 km à vélo Cette deuxième épreuve est surement la plus difficile, car la plus longue autant en distance qu’en temps horaire et donc très « inconfortable ». Imaginez-vous assis pendant 540 km sur une selle pas plus longue de 20 cm ! Cela rend cette épreuve très douloureuse. Il va falloir passer outre ces douleurs physiques pour parvenir au bout de cette deuxième épreuve. Pour moi, se sera de loin la plus difficile. Je ne suis pas un grand rouleur et mon vélo, pas tout récent, ne me facilite pas la tâche. Les 180 premiers kilomètres sont très convainquant car j’arrive à m’aligner sur le même rythme que mes principaux concurrents, à un rythme de 29-30 km/h de moyenne. Je parviens à gagner quelques places jusqu’à passer à la 31ème place, soit 7 places de gagnées sur cette première distance Ironman de 180 km. Le souci c’est qu’il reste 360 km à parcourir et les pauses commencent à se multiplier car la fatigue se fait ressentir! Me voilà déjà à 13 heures d’efforts. La suite sera tout autre. Fini de m’aligner sur l’allure de mes concurrents, je suis contraint de lever le pied et rapidement, cela se ressent au classement. Je retrouve vite la 35-36ème place du classement. Impossible d’élever mon niveau.

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Double Ironman
Velence – Hongrie
03 juillet 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon double Ultra-Triathlon à Velence en Hongrie pour la 3ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 7.6km de natation, 360km de vélo et 84.4km de course à pied. Une seconde avant de réussir, il était encore en situation d’échec. Ne baissez donc pas les bras car vous n’êtes qu’à un pas de la réussite ! – Michael Aguilar 3ème manche de la coupe du monde d’ultra triathlon La course dans la course Tout juste 3 semaines après mon dernier double Ironman à Emsdetten en Allemagne où j’avais du avaler l’équivalent de 452 km en 28h50, il me faut à nouveau remettre le couvert pour un nouveau double ironman. Cette fois ci, celui-ci se trouve à Velence en Hongrie. Pour cette troisième course, il va falloir s’organiser autrement. Pas de logistique pour m’accompagner et sur place, je serai le seul français au départ de cette 3ème épreuve des mondiaux d’ultra triathlon. Outre la course, je vais devoir aussi gérer les 3300 km A/R qui sépare la destination finale à mon lieu de départ, Paris. Pour rallier Velence, je m’y rendrai en voiture avec tout mon nécessaire pour la compétition. Bien plus simple pour moi que de devoir prendre l’avion avec tout mon barda. Le départ de la compétition est prévu le vendredi 3 juillet à 10h00. Pour cela je prendrai la route le mardi après-midi, tout juste après mon travail, et ainsi faire la première étape de cette avant course par 1650 km de voiture en solo. Rien de très pratique pour préparer une compétition au mieux mais c’est bien le seul choix qui s’offre à moi si je veux continuer cette aventure. La route se fera en 2 étapes sans accroche et j’arriverai à destination le mercredi soir après plus de 16 heures de routes. L’urgence à présent est à la récupération et à emmagasiner un maximum de sommeil dans les 36 prochaines heures avant la course. Première mission, trouver rapidement un lieu pour dormir. Je ne tarde pas à trouver un hôtel pour m’accueillir et enfin je peu souffler pour enfin penser à moi. Le calme avant la tempête Après une bonne nuit de sommeil, la tête est à la course et aux derniers préparatifs de celle-ci. Cette journée sera consacré au briefing de course, retrait des dossards, présentations des athlètes et on finira par la traditionnelle pasta party. Une bonne journée détente et de repos qui me fera le plus grand bien avant l’échéance à venir. Sur place je retrouve mes amis de course et comme à son habitude, l’ambiance est à la rigolade. La soirée se terminera par un concert de rock avant de penser sérieusement à aller se coucher avant l’épreuve fatidique. Le jour J arrive sous un soleil de plomb ! Alors qu’il n’est que 09h00 du matin, les températures affichent déjà des 25° à l’ombre. Plus tard pendant la course, il fera jusqu’à 45° en plein soleil ! Pour moi les ennuis commencent et ce sera le début d’une longue série ! Venue seul en Hongrie, il me faut tout gérer. Logistique, ravitaillement, éventuelle défaillance physique ou mécanique. Je n’ai pas le temps de pense à la course. Je ne dois rien laisser au hasard dans ma logistique et je dois parer à tout éventuel imprévu.  D’un côté, j’organise mon ravitaillement pour le vélo et de l’autre côté du parc je dois organiser mes affaires de rechange pour la transition natation-vélo. Rien d’évidant de devoir jongler entre deux endroit éloigner de 500 mètres. Après 45 min à courir dans tous les sens, me voilà près pour la course. Il me reste au chrono tout juste 15 min pour enfiler ma combinaison et enfin me plonger dans ma course. Le début d’une longue série de soucis… Pour cette compétition, la natation ne s’effectuera pas en piscine mais bien dans un lac. Au total, il faudra parcourir 16 tours de 470 mètres, délimité par 4 bouées. 10 heures, le coup d’envoi est donné pour les 34 participants. Rapidement je retrouve mes marques dans cette eau à la température plutôt clémente. Mes premières désillusions, ne vont pas tarder… Je m’aperçois vite que je n’arrive pas à nager droit. Fini la ligne au fond de l’eau que l’on peut trouver en piscine pour nous guider. Je me fais rapidement distancer par les autres nageurs. J’essai de prendre les bouées en repère pour me guider mais en vain. Cette première épreuve devient vite un cauchemar ! Les tours de bouées défilent et je m’aperçois vite qu’au niveau du chrono, je ne suis plus du tout dans le coup. Pire, alors que je pense avoir fini avec cette épreuve, les arbitres m’indique qu’il me reste encore un tour à effectuer. Moi qui pensais en avoir terminé, je dois encore effectuer près de 500 mètres. Stupeur, je suis déjà à plus de 3h35 de natations, pour 04h00 maximum avant de se faire éliminer ! Moi qui pensais sortir de l’eau en 02h45, je n’ai du coup pas prévu la moindre alimentation pendant la natation. Je commence sérieusement à fatiguer et dans un dernier élan, je donnerai tout pour ne pas me faire éliminer pour cette première épreuve, chose qui aurait été catastrophique ! 03h53 de natation et me voilà sorti de l’eau ! Pas le temps de souffler, je dois vite retirer ma combinaison, mettre ma tenue de cycliste, manger une banane afin de reprendre un minimum de force et tout juste 5 minutes plus tard, me voilà sur mon vélo pour 360 km… de cauchemar ! Et pendant ce temps, ma nourriture prend le soleil C’est parti pour 26 tours de 13.86 km. Je pars à la découverte du parcours et les premiers tours se passent plutôt bien. Pas de courbature en vue, ni de jambes lourdes, tout va presque pour le mieux. Après quelques tours, mon premier arrêt à mon stand pour un ravitaillement s’impose. Nouvelle désillusion, le soleil à tourné et ma nourriture est exposé en plein soleil. Pastèque, melon et eaux, ont pris un

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Double Ironman
Emsdetten – Allemagne
12 juin 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon quintuple Ultra-Triathlon à Emsdetten en Allemagne pour la 2ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 7.6km de natation, 360km de vélo et 84.4km de course à pied. La persévérance, c’est ce qui rend l’impossible possible, le possible probable et le probable réalité    – Léon Trotsky 2ème manche de la coupe du monde d’ultra triathlon Récit et confidence Trois mois après la première manche des Championnats du monde d’Ultra triathlon qui s’est tenue en Floride, me revoilà pour cette seconde épreuve en Allemagne à Emsdetten pour mon second double ironman de la saison. Au programme, 7.6 km de natation, 360 km de vélo et 84.4 km de course à boucler en moins de 34 heures.Depuis la première épreuve en mars dernier, j’ai continué de m’affuter en participant au 50 km de l’Eco trail de Paris et au Marathon de Paris pour rester dans le rythme de la compétition.Mon rythme de travail assez soutenu ces derniers temps m’empêche d’arriver en pleine forme à cette compétition. Heureusement, je n’ai pas de blessure mais je sais que je vais devoir composer avec ma fatigue du moment et faire face aux distances colossales de cette seconde épreuve. Je pars en Allemagne accompagné d’un caméraman La course débute le samedi 13 juin à 07h00. Je me rends à Emsdetten en voiture en présence d’un caméraman le vendredi 12 juin. Arrivés sur les lieux, c’est déjà la course. Prise en compte de l’hôtel, préparatif de la course, dernières formalités à régler et nous voilà partis sur le site de la compétition pour retirer le dossard et prendre la température.Sur place, comme à son habitude, l’ambiance est très détendue, festive. Une fois le dossard retiré, quelques photos souvenir dans la boite, je m’en vais jouer au jeu du petit reporter avec le caméraman et aussi retrouver mes deux autres collègues Français pour des interviews. L’après midi se termine sur un briefing de course. Comme d’habitude, les Allemands ont prévu les choses en grand : présentation des athlètes, hymnes nationaux et photos de groupe pour immortaliser le tout avant de se retrouver autour d’une « pasta party » et d’une bonne bière locale.Il est temps maintenant d’aller rejoindre l’hôtel pour y passer une dernière nuit dans un lit confortable et de finir de régler les derniers détails d’avant course.Tout juste endormi, voilà le réveil qui me rappelle qu’il faut déjà se préparer pour la course. Il est 05h30 et dans une heure trente minutes je dois me jeter à l’eau pour 7.6 km de nage. Petit déjeuner avalé, voiture chargée, je me rends sur les lieux du crime. Natation : 3h00 à faire le vide Sur place, c’est la course. Je ne suis vraiment pas en avance, j’ai juste 10 minutes devant moi pour finir de me préparer et surtout ne pas rater mon départ. J’enfile rapidement ma combinaison, dépose mon vélo dans les racks appropriés et m’en vais rejoindre les autres athlètes.Ma ligne d’eau enfin trouvée, je peux souffler en attendant les dernières minutes avant le coup de sifflet annonçant le départ de la course. Ca y est, c’est parti pour 7.6 km de nage, soit 152 longueurs en bassin de 50 mètres, ce qui va représenter presque 3h00 d’efforts pour cette première épreuve. 3h00 à faire le vide, à penser à autre chose que la course, à compter les carreaux de la piscine, à prendre mon mal en patience avant de pouvoir sortir de l’eau. Cette épreuve, se déroule sans accroche, sur un rythme régulier et sans effectuer la moindre pose pour éviter toute perte de temps. Comme prévu, je sors de l’eau en 03h00 à la 44ème place sur 55. Beaucoup de concurrents sont déjà depuis bien longtemps sur leur vélo. Il me faut faire au plus vite pour rattraper le temps perdu afin de ne pas me faire trop distancer. A certain moment, je m’endors sur mon vélo. Combinaison enlevée, tenue de cycliste enfilée, j’enjambe mon vélo et c’est parti pour 360 km. Pour cette épreuve, je vais devoir effectuer 76 boucles de 4.7 km. Le temps est encore au soleil, mais cela commence à se gâter au 50ème kilomètre. La pluie vient perturber cette fête pendant plus de 3 heures, des trombes d’eau qui rajoutent une difficulté supplémentaire à cette course. Le vélo, ce n’est vraiment pas mon fort et cette pluie, je m’en serais bien passé. Tant pis, il faut composer avec les aléas de la course. Les premiers 180 km se déroulent cependant assez bien et j’arrive à accrocher un 29 km/h de moyenne et surtout à rattraper mon retard sur quelques coureurs. La seconde partie, sera toute autre. Les jambes commencent à souffrir et au bout de 10 heures d’efforts, les premières fatigues se font ressentir. A certain moment, je m’endors sur mon vélo. Mon allure chute considérablement et c’est épuisé que je viens à bout de ces 360 km. Il m’aura fallu 14h53 d’endurance pour y arriver. Enfin je peux poser ce maudit vélo et me préparer à ma discipline reine : la course à pied. Course à pied : je suis passé de la 33ème à la 20ème place. Transformation effectuée en mode basket, c’est parti pour 84.4 km. A cet instant, je suis 38ème au classement et je vais devoir cravacher dur pour effectuer une belle remontée si je veux rester au contact des meilleurs au classement mondial. Pour cette dernière épreuve, il me faudra effectuer un tour de 1.4 km à 60 reprises. Tout juste quelques kilomètres effectués et je parviens déjà à remonter sur quelques coureurs. Cependant, je suis à 20h00 d’efforts et la fatigue vient à nouveau perturber ma course. Je n’avance plus et m’endors en courant. Pendant l’heure qui suivra, je serais contraint de m’arrêter à 2 reprises pour dormir 15 minutes à chaque fois. Je termine tant bien que mal ce premier marathon et me prépare mentalement à en effectuer un deuxième mais dans une toute autre optique. Cette fois ci, je

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Marathon de Paris
12 avril 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Marathon de Paris. Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « Il est préférable d’essayer de réussir que de réussir à essayer »Michael Aguilar Fidèle a cette épreuve mythique Me revoilà sur le bitume parisien pour ma hème édition du marathon de Paris. Le marathon le plus couru en Europe avec cette année, pour la 39ème édition, 54.000 coureurs prêts à en découdre avec les 42.195 km à travers les rues de Paris. Ce marathon_ n’est pas qu’une course. C’est aussi une immense fête, rythmée par les orchestres et supporters venus nous soutenir dans l’effort tout au long du parcours pour nous faire oublier la douleur de cette épreuve. A côté de cela, le marathon c’est aussi, pour certains, le défit d’une vie, d’un challenge, d’un pari, d’un surpassement de soi-même avec pour unique but: devenir finisher de cette épreuve reine et dire j’y étais et je l’ai fais Pour ma part, ce marathon, c’est l’occasion de retrouver des amis pompiers et d’essayer comme tous les ans de me rapprocher des 03h15 Pas de blessure en vue avant cette épreuve. Les jambes sont encore un peu lourdes, dues au 50 km de l’éco trail. deux semaines auparavant mais je reste confiant quant à réaliser un chrono correct. Je m’élance dans la première vague, pas très loin des élites regroupant les Kényans et Ethiopiens, grands favoris de cette épreuve. La course 09h45 sonne le départ de la course depuis l’avenue des Champs Elysée. Nous nous laissons entrainer par le public avant de laisser la régulation automatique des jambes pour aller au bout de la course. Je pars sur un rythme assez soutenu dans le but de passer au semi-marathon avec le moins de retard possible et me rapprocher de la barre des 03h20. Au 10 km, je suis bien sur mon chrono avec un passage en 42 minutes. La suite continue sur le même rythme avec un passage au semi-marathon en Olh 32 minutes. Jusque là, tout se passe plutôt bien. Je ne ressens pas de problème au niveau de la mécanique jusqu’à ce fameux 25ème kilomètre. Alors que je ne suis pas encore arrivé au fameux mur des 30 kilomètres, je suis pris d’une fringale et les jambes commencent à faire des siennes. Tant pis, c’est le jeu. Je sais aussi que le prochain ravitaillement sera dans moins de 3 kilomètres. Ravitaillement en vu, j’en profite pour rétablira ce point négatif. La suite se passe beaucoup mieux, le mur des 30 kilomètres aussi. Malgré des jambes de plus en plus lourdes, je continue ma course sereinement. Mes foulées diminuent de plus en plus au fil des kilomètres et il me presse d’en découdre avec la course. Dernier petit arrêt rapide au 35ème kilomètre pour un nouveau ravitaillement afin de tenir jusqu’à l’arrivée. Le public se fait sentir de plus en plus, montre de la voix dans ces encouragements. Il ne reste que quelques kilomètres pour enfin savourer ce bain de foule avec le public. Dernière ligne droite, dernier virage et l’arrivée est en vue. C’est fait. Je suis finisher pour ma 6ème participation au marathon de Paris mais je n’aurai pas réussi à battre mon record de 03h25. Je termine tout de même avec un honorable chrono de 03h27.Enfin je peux savourer l’après ligne d’arriver et récupérer la médaille tant convoitée de finisher.Bonne chose de faite. Il va falloir penser récupérer au plus vite afin de reprendre le chemin de l’entrainement pour mon double Ironman qui se profile dans 2 mois en Allemagne pour la 2ème épreuve des championnats du monde d’Ultra-triathlon.

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Eco Trait de Paris
50 km
22 mars 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 50 km à l’Eco Trail de Paris, avec un départ depuis le château de Versailles et une prestigieuse arrivée à la Tour Eiffel. Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 80 km à l’Eco Trail de Paris, avec un départ depuis la base Régionale de Loisirs de St Quentin-en-Yvelines (78) et une prestigieuse arrivée à la Tour Eiffel « Il ne faut pas être le meilleur que tous les autres. ll faut être meilleur que ce que l’on pensait pouvoir être » -Ken Venturi Pour le plaisir d’une cohésion pompier Nous y voilà, 6 engagés de la caserne de Plaisir pour les 50 km de l’éco trail. Objectif de la course, commencer à 6 et terminer à 6 en prenant du plaisir sans oublier une pensée pour notre collègue Brice qui est hospitalisé. Voila les consignes de course. Tout le monde est content de se retrouver pour cet évènement. Chacun est fin prêt pour en découdre avec les 50 km. Alors que certains abordent la course avec déjà beaucoup d’expérience au compteur, pour d’autres, c’est le saut dans le grand bain. Jolie challenge que de commencer directement par une distance de 50 km. 11 en faut beaucoup plus pour décourager la volonté et l’enthousiasme des pompiers de Plaisir. La course Réunis sur la ligne de départ, l’ambiance est à la rigolade et à. la bonne humeur. Pour cet évènement, nous sommes près de 2000 coureurs à prendre le départ depuis les jardins du château de Versailles pour les 50 km. Le parcours, nous amènera à passer par la forêt de Meudon, en passant par Buc, Viroflay, le parc de Saint Cloud, puis nous finirons par les quais de Seine. pour enfin, aller saluer la Tour Eiffel. Pour ma part, je pars sur un rythme assez soutenu 13-14 km/h que je garderai jusqu’au 30ème km. J’ai les jambes et mon double iront-mn, 2 semaines auparavant ne me gêne pas trop. Je suis content d’avoir bien récupéré. Cependant les 30 km passés, les jambes me rappellent qu’elles commencent à fatiguer. II faut faire avec et ne rien lâcher. Après tout c’est quoi 20 km ? L’arrivée n’est plus très loin et je m’accroche pour ne pas trop faire chuter mon rythme passé de 13 km/h à 11 km/h. La fin est dure ! Surtout que le finish n’a rien de grandiose. Courir près de 10 km sur les quais de Seine en travaux et avec la circulation des voitures, n’est pas très amusant. Peu importe, au loin et depuis déjà quelques kilomètres, je peux apercevoir la dame de fer, l’objectif Dernier coup de fouet et me voilà arrivé à quelques mètres de la ligne d’arrivé. Ma montre affiche un chrono de 04 heures et 45 minutes. A l’arrivée, je peux lire que je suis 152ème sur près de 2000. Je suis content de moi, même si je sais que les 04 heures 30 minutes fixéés au début auraient été envisageable avec moins de fatigue dans les jambes. Peu importe, je ne suis pas blessé et je suis fier de ma course accomplie. Place aux photos souvenir et surtout retrouver les autres collègues encore en course. Le plan comptable est très satisfaisant, nous sommes partis à 6 et nous sommes arrivés à 6. Des plus expérimentés aux plus novices, tout le monde a relevé son challenge de terminer la course en prenant du plaisir. Place au repos pour certains et à l’apéro pour d’autres. Pour ma part, je vais devoir récupérer rapidement en vue du marathon de Paris dans 2 semaines.

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Double Ironman
Floride – USA
06 mars 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon double Ultra-Triathlon à Colmar en France pour la 1ère épreuve de la coupe du monde. Au programme : 7.6km de natation, 360km de vélo et 84.4km de course à pied. « Tout ce que vous avez toujours voulu est juste de l’autre côté de la peur »  – George Addair 1ère manche de la coupe du monde d’ultra triathlon Récit et confidence Tout juste 7 mois ce sont écoulés entre mon premier triple Ironman à Lensahn en Allemagne et ce double Ironman en Floride, qui annonce le début des championnats du monde 2015.Sept mois où il m’a fallu faire le point sur de multiples paramètres sportifs. Aurais-je le temps de pouvoir participer à une saison complète qui se déroule dans les 4 coins du monde ? Aurais-je les moyens financiers ? Mon travail et mes activités, me permettront t-ils de pouvoir m’entrainer assidument durant toute une saison d’ultra triathlon ? Est-ce vraiment raisonnable, tant de sacrifice ? Autant de questions sans réponse. Mais cette envie de challenge qui m’anime à finalement pris le dessus. Peu importe si je n’ai pas de réponse à toutes ces questions, je veux relever ce challenge et voir où je me situe. Peu importe ce que ça m’en coutera. Les solutions, je les trouverai dans le temps et en avançant.Cette première épreuve des championnats du monde, n’est pas des plus simples et je suis confronté à de multiples difficultés. La première qui me pose le plus de soucis, s’appelle la logistique. Pas évident d’organiser un tel séjour sans compter les contraintes que demande la course, quant on ne parle pas un seul mot anglais. C’est à moi de tous organiser, jusqu’au moindre détail ou presque.La deuxième difficulté, sera la période de l’hiver où il n’est pas très évident de faire une bonne préparation physique pour être prêt à ce type de compétition. Il va falloir pourtant jongler avec tout ça pour être fin prêt le jour J.Heureusement, je peux compter sur l’aide précieuse de mon frère pour ce qui est des réservations et aussi sur l’autre athlète français, Guy Rossi, qui connait cette compétition comme ça poche pour y avoir participé des dizaines de fois. Il m’aura beaucoup rassuré et guidé pour me mettre dans les meilleures conditions possible jusqu’à mon arrivée.Billet d’avion réservé, hôtel réservé et voiture réservé, je peux enfin me projeter sur l’essentiel…m’entrainer ! L’avant course Arrivé sur les terres américaines après un périple de 13 heures, ces lots d’imprévus et de soucis réglés me voilà enfin soulagé. Je vais pouvoir me concentrer sur la course !Dès le lendemain et dès la première heure, je fais la connaissance du deuxième athlète français engagé sur la course. Il s’agit de Guy Rossi, alias The Legende, comme on le surnomme, par son palmarès dès plus impressionnant. Pas le temps de me repoer et de récupérer du voyage avec ces 6 heures de décalage horaire, il me propose de venir l’accompagner pour une sortie vélo-course à pied. Allez c’est parti. Profitons de cette sortie pour faire connaissance et apprendre de son expérience et de ces précieux conseils qui pourra me dire. Là je découvre un homme de 67 ans avec plus de 100 Ultras triathlon à son actif et toujours animé avec la même passion et la même joie de pratiquer la discipline de l’ultra.J’observe le personnage ainsi que son matériel et au fil de nos échanges et de ces conseils, une amitié se crée. Je sais que si je veux progresser dans ce domaine de l’ultra triathlon, Guy me sera d’une aide précieuse. C’est vraiment un atout pour moi que de pouvoir côtoyer un athlète de sa trempe.Petit réveil musculaire terminé, c’est à la piscine qu’il me donnera rendez vous pour un dernier entrainement. Encore une fois, il ne laisse rien au hasard. Prise de pouls et tension avant chaque séance de sport, qui sera ensuite notifiée sur son carnet de bord. On reconnaît bien là, l’ancien professeur de sport. Journée terminée, tout est ok pour les derniers réglages. La veille de la course, plus question de laisser place au hasard. Toute la logistique de course doit être minutieusement préparée. Cette journée laissera également place à la traditionnelle pasta party d’avant course où tous les athlètes se réuniront pour une présentation de la course et une présentation individuel de chacun.On y est, la compétition peu commencer ! La course 05h00 du matin et le réveil est là pour me rappeler que je dois me préparer pour ce double Ironman.Arrivé sur place, c’est la course contre la montre. L’organisation nous appelle à nous rassembler pour les dernières consignes et l’hymne Américain est joué, avant d’immortaliser le tout avec une photo de groupe dans la piscine.Nous récupérons chacun un bonnet de couleurs différentes pour que les arbitres puissent nous identifier facilement pour le comptage de nos longueurs. Reste plus qu’à rejoindre nos lignes d’eau respective par rapport à nos prévisions respectives des chronos.Dernier souffle, dernière observation des uns et des autres et c’est partie pour 7.6 km de natation. Nous sommes près de 50 à nous élancer dans 6 lignes d’eau.Je pars en 3ème position sur ma ligne et je garderai cette position jusqu’à la fin de la natation. Un peu plus de 2h50 plus tard et voila que j’en termine avec l’épreuve de la natation à la 25ème place. Je suis content de ma prestation. Je dois maintenant faire mon retard en vélo et surtout en course à pieds. Pas le temps de se reposer, je cours me changer au vestiaire et enfile ma tenue de cycliste. C’est parti pour 360 km de vélo.Je quitte la piscine pour rejoindre une piste cyclable qui nous mènera quelques kilomètres plus tard dans un parc. La suite de la compétition se déroulera ici ainsi que l’épreuve de la course à pied. Dans le parc, m’y attendent 31 boucles d’environ 11 km. Le parcours est plat et la nature qui nous entoure très agréable à regarder. Ca tombe bien, il me

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Trail hivernal du Sancy
18 janvier 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 30 km au Trail hivernal du Sancy au Mont- Dore entre le panorama sur la chaîne des Puy de Sancy et le plateau du Guéry. « Homme des plaines, pourquoi donc gravis-tu la montagne ? C’est pour mieux apprécier la plaine »  – Proverbe Népalais Le Mt Dore, la nostalgie de mon enfance 30 kilomètres avec 1300 mètres de dénivelé positif dans la neige, voici le programme du dimanche 18 janvier 2015 en guise de première course de l’année en compagnie de mon pote Thomas Joubaire de la caserne de Plaisir. Voilà près de 5 mois que nous avons réservé nos inscriptions et attendons avec impatiente ce week end, qui annonce également le début d’une grosse saison sportive. Quoi de mieux pour début de saison, que de la commencer par un petit Trail en montage et de plus dans la neige pour ce mettre en jambe pour les prochaine courses à venir. C’est entre un panorama sur la chaîne des Puy de Sancy et le plateau du Guéry que nous seront plus de 1400 coureurs à nous affronter pour l’occasion. Les participants viennent pour la plus part de la région mais aussi de toute la France, et des pays voisin comme la Belgique et de Suisse. Parmi les coureurs de marque, il y a notamment Anne-Lise Rousset (vainqueur CCC 2014), Patrick Bringer, venu défendre sa victoire en 2014 sur le 30 km face à Nicolas Martin, le vice champion de France de trail 2014). Nous partons de la région parisienne pour rejoindre la ville du Mt Dore où nous avons établis notre camp de base dans un petit appartement loué pour l’occasion. Notre garde pompier terminé pour chacun, nous partons en voiture direction l’Auvergne pour rejoindre la ville du Mt Dore. Après 5 heures de voiture en musique et en rigolade à ce remémoré nos différentes courses de Trail, nous voilà arrivé à destination où nous prenons place dans notre beau petit F2. Sur place, les températures n’ont plus rien à voir avec celle de Paris. Nous avons perdu plus de 10°. Nous sommes vendredi soir et nous avons une soirée à nous avant de ce mettre dans la course. Nous en profitons pour aller nous faire un petit restaurant montagnard avec au menu une bonne truffade accompagné d’une bonne bouteille de vin blanc et finir par le détour d’une petite Rhumerie pour boire un coup avec les locaux. L’ambiance y est à la rigolade et chacun y va de ces pronostique pour savoir qui sera le meilleur de nous deux lors de la course. Le lendemain, autre décor. Fini avec le petit apéro d’après repas. Petite randonnée de deux heures pour ce mettre en jambe et aussi profiter du paysage et du décor enneigé. S’en suivra une bonne pizza artisanale et des achats de la nourriture pour la course pour être fin prêt. 16h00,  il est temps d’aller retirer nos dossards, présenter notre matériel obligatoire et de prendre la température de la course. L’ambiance y est familiale et détendu. Dossard retiré et divers renseignements pris sur la course, il est temps de rentrer à l’appartement pour ce mettre au vert. Pour moi, se sera une sieste de 2 heures, alors que mon collègue Thomas en profitera pour préparer son sac. Tout fini, il est l’heure d’aller retrouver tous les coureurs du Trail autour d’une pasta party organisé par la course. Nous finirons la soirée au Casino pour jouer aux machines à sous. 10 euros de misé chacun pour 20 euros de perdu. La chance du débutant n’aura pas. La fatigue nous rappel à l’ordre et il est temps d’aller au lit pour être en forme lors du réveil à 07h00. Jour J, le réveil y est plutôt difficile et chacun y va de sa préparation nutritionnelle d’avant course pour préparer son petit déjeuné. Moi, se sera comme à mon habitude chocolat au lait et biscuit alors que mon collègue optera plutôt pour un plat de patte. Tenue enfilé, dernier détail finalisé, nous allons rejoindre le départ à 5 minutes de l’appartement. La course Sur place, nous sommes près de 1450 participants. Tout le monde y va de ces photos, de ces applaudissements pour ce motivé ou autre cris de guerre. Certain on le visage fermé alors que d’autre ne tienne plus en place et attendent avec impatiente que le départ de la course soi donné. Le départ sera donné avec 5 minutes de retard car l’organisateur aura du mal à faire reculer tout le monde derrière la ligne de départ tellement nous sommes nombreux. Ca y est, le départ de la course retenti et c’est sur un rythme de 15 km/h que nous partons alors que la tête de course ne doit pas être loin des 18 km/h. Le début de la course est relativement simple et bien roulante. Nous sommes encore dans la ville et attaquons par un léger dénivelé négatif. La suite du parcours sera tout autre. Sortie de la ville, nous attaquons par une bonne côte où le rythme de course baissera radicalement en intensité. Je suis encore au côté de mon collègue mais nous aborderont chacun à notre manière les première difficultés. Dans les sous bois qui nous amènerons dans l’arrière pays du Mt Dore, il n’y aura plus un mot dans le peloton de course. Ca respire fort, de 15 km/h, nous sommes passé à tout juste 10 km/h et il est de plus en plus difficile de doubler tellement les chemins sont étroit et accidenté dut au verglas. En ce début de course, j’ai les jambes et de bonnes sensations. Je suis beaucoup plus à l’aise que les autres Trailer dans les monté. J’en profite pour faire une remonté au classement. Sur le plat, tout ce passe très bien aussi, j’arrive à maintenir un 14-15 km/h et à rattrape mon début de course un peu timide en intensité. Les premières difficultés, me concernant viendront des descentes. Je suis un très mauvais descendeur et je redoute sans cesse la

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