TOUS MES RESULTATS

TOUS MES RESULTATS

Double Ironman
Velence – Hongrie
03 juillet 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon double Ultra-Triathlon à Velence en Hongrie pour la 3ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 7.6km de natation, 360km de vélo et 84.4km de course à pied. Une seconde avant de réussir, il était encore en situation d’échec. Ne baissez donc pas les bras car vous n’êtes qu’à un pas de la réussite ! – Michael Aguilar 3ème manche de la coupe du monde d’ultra triathlon La course dans la course Tout juste 3 semaines après mon dernier double Ironman à Emsdetten en Allemagne où j’avais du avaler l’équivalent de 452 km en 28h50, il me faut à nouveau remettre le couvert pour un nouveau double ironman. Cette fois ci, celui-ci se trouve à Velence en Hongrie. Pour cette troisième course, il va falloir s’organiser autrement. Pas de logistique pour m’accompagner et sur place, je serai le seul français au départ de cette 3ème épreuve des mondiaux d’ultra triathlon. Outre la course, je vais devoir aussi gérer les 3300 km A/R qui sépare la destination finale à mon lieu de départ, Paris. Pour rallier Velence, je m’y rendrai en voiture avec tout mon nécessaire pour la compétition. Bien plus simple pour moi que de devoir prendre l’avion avec tout mon barda. Le départ de la compétition est prévu le vendredi 3 juillet à 10h00. Pour cela je prendrai la route le mardi après-midi, tout juste après mon travail, et ainsi faire la première étape de cette avant course par 1650 km de voiture en solo. Rien de très pratique pour préparer une compétition au mieux mais c’est bien le seul choix qui s’offre à moi si je veux continuer cette aventure. La route se fera en 2 étapes sans accroche et j’arriverai à destination le mercredi soir après plus de 16 heures de routes. L’urgence à présent est à la récupération et à emmagasiner un maximum de sommeil dans les 36 prochaines heures avant la course. Première mission, trouver rapidement un lieu pour dormir. Je ne tarde pas à trouver un hôtel pour m’accueillir et enfin je peu souffler pour enfin penser à moi. Le calme avant la tempête Après une bonne nuit de sommeil, la tête est à la course et aux derniers préparatifs de celle-ci. Cette journée sera consacré au briefing de course, retrait des dossards, présentations des athlètes et on finira par la traditionnelle pasta party. Une bonne journée détente et de repos qui me fera le plus grand bien avant l’échéance à venir. Sur place je retrouve mes amis de course et comme à son habitude, l’ambiance est à la rigolade. La soirée se terminera par un concert de rock avant de penser sérieusement à aller se coucher avant l’épreuve fatidique. Le jour J arrive sous un soleil de plomb ! Alors qu’il n’est que 09h00 du matin, les températures affichent déjà des 25° à l’ombre. Plus tard pendant la course, il fera jusqu’à 45° en plein soleil ! Pour moi les ennuis commencent et ce sera le début d’une longue série ! Venue seul en Hongrie, il me faut tout gérer. Logistique, ravitaillement, éventuelle défaillance physique ou mécanique. Je n’ai pas le temps de pense à la course. Je ne dois rien laisser au hasard dans ma logistique et je dois parer à tout éventuel imprévu.  D’un côté, j’organise mon ravitaillement pour le vélo et de l’autre côté du parc je dois organiser mes affaires de rechange pour la transition natation-vélo. Rien d’évidant de devoir jongler entre deux endroit éloigner de 500 mètres. Après 45 min à courir dans tous les sens, me voilà près pour la course. Il me reste au chrono tout juste 15 min pour enfiler ma combinaison et enfin me plonger dans ma course. Le début d’une longue série de soucis… Pour cette compétition, la natation ne s’effectuera pas en piscine mais bien dans un lac. Au total, il faudra parcourir 16 tours de 470 mètres, délimité par 4 bouées. 10 heures, le coup d’envoi est donné pour les 34 participants. Rapidement je retrouve mes marques dans cette eau à la température plutôt clémente. Mes premières désillusions, ne vont pas tarder… Je m’aperçois vite que je n’arrive pas à nager droit. Fini la ligne au fond de l’eau que l’on peut trouver en piscine pour nous guider. Je me fais rapidement distancer par les autres nageurs. J’essai de prendre les bouées en repère pour me guider mais en vain. Cette première épreuve devient vite un cauchemar ! Les tours de bouées défilent et je m’aperçois vite qu’au niveau du chrono, je ne suis plus du tout dans le coup. Pire, alors que je pense avoir fini avec cette épreuve, les arbitres m’indique qu’il me reste encore un tour à effectuer. Moi qui pensais en avoir terminé, je dois encore effectuer près de 500 mètres. Stupeur, je suis déjà à plus de 3h35 de natations, pour 04h00 maximum avant de se faire éliminer ! Moi qui pensais sortir de l’eau en 02h45, je n’ai du coup pas prévu la moindre alimentation pendant la natation. Je commence sérieusement à fatiguer et dans un dernier élan, je donnerai tout pour ne pas me faire éliminer pour cette première épreuve, chose qui aurait été catastrophique ! 03h53 de natation et me voilà sorti de l’eau ! Pas le temps de souffler, je dois vite retirer ma combinaison, mettre ma tenue de cycliste, manger une banane afin de reprendre un minimum de force et tout juste 5 minutes plus tard, me voilà sur mon vélo pour 360 km… de cauchemar ! Et pendant ce temps, ma nourriture prend le soleil C’est parti pour 26 tours de 13.86 km. Je pars à la découverte du parcours et les premiers tours se passent plutôt bien. Pas de courbature en vue, ni de jambes lourdes, tout va presque pour le mieux. Après quelques tours, mon premier arrêt à mon stand pour un ravitaillement s’impose. Nouvelle désillusion, le soleil à tourné et ma nourriture est exposé en plein soleil. Pastèque, melon et eaux, ont pris un

Lire
TOUS MES RESULTATS

Double Ironman
Emsdetten – Allemagne
12 juin 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon quintuple Ultra-Triathlon à Emsdetten en Allemagne pour la 2ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 7.6km de natation, 360km de vélo et 84.4km de course à pied. La persévérance, c’est ce qui rend l’impossible possible, le possible probable et le probable réalité    – Léon Trotsky 2ème manche de la coupe du monde d’ultra triathlon Récit et confidence Trois mois après la première manche des Championnats du monde d’Ultra triathlon qui s’est tenue en Floride, me revoilà pour cette seconde épreuve en Allemagne à Emsdetten pour mon second double ironman de la saison. Au programme, 7.6 km de natation, 360 km de vélo et 84.4 km de course à boucler en moins de 34 heures.Depuis la première épreuve en mars dernier, j’ai continué de m’affuter en participant au 50 km de l’Eco trail de Paris et au Marathon de Paris pour rester dans le rythme de la compétition.Mon rythme de travail assez soutenu ces derniers temps m’empêche d’arriver en pleine forme à cette compétition. Heureusement, je n’ai pas de blessure mais je sais que je vais devoir composer avec ma fatigue du moment et faire face aux distances colossales de cette seconde épreuve. Je pars en Allemagne accompagné d’un caméraman La course débute le samedi 13 juin à 07h00. Je me rends à Emsdetten en voiture en présence d’un caméraman le vendredi 12 juin. Arrivés sur les lieux, c’est déjà la course. Prise en compte de l’hôtel, préparatif de la course, dernières formalités à régler et nous voilà partis sur le site de la compétition pour retirer le dossard et prendre la température.Sur place, comme à son habitude, l’ambiance est très détendue, festive. Une fois le dossard retiré, quelques photos souvenir dans la boite, je m’en vais jouer au jeu du petit reporter avec le caméraman et aussi retrouver mes deux autres collègues Français pour des interviews. L’après midi se termine sur un briefing de course. Comme d’habitude, les Allemands ont prévu les choses en grand : présentation des athlètes, hymnes nationaux et photos de groupe pour immortaliser le tout avant de se retrouver autour d’une « pasta party » et d’une bonne bière locale.Il est temps maintenant d’aller rejoindre l’hôtel pour y passer une dernière nuit dans un lit confortable et de finir de régler les derniers détails d’avant course.Tout juste endormi, voilà le réveil qui me rappelle qu’il faut déjà se préparer pour la course. Il est 05h30 et dans une heure trente minutes je dois me jeter à l’eau pour 7.6 km de nage. Petit déjeuner avalé, voiture chargée, je me rends sur les lieux du crime. Natation : 3h00 à faire le vide Sur place, c’est la course. Je ne suis vraiment pas en avance, j’ai juste 10 minutes devant moi pour finir de me préparer et surtout ne pas rater mon départ. J’enfile rapidement ma combinaison, dépose mon vélo dans les racks appropriés et m’en vais rejoindre les autres athlètes.Ma ligne d’eau enfin trouvée, je peux souffler en attendant les dernières minutes avant le coup de sifflet annonçant le départ de la course. Ca y est, c’est parti pour 7.6 km de nage, soit 152 longueurs en bassin de 50 mètres, ce qui va représenter presque 3h00 d’efforts pour cette première épreuve. 3h00 à faire le vide, à penser à autre chose que la course, à compter les carreaux de la piscine, à prendre mon mal en patience avant de pouvoir sortir de l’eau. Cette épreuve, se déroule sans accroche, sur un rythme régulier et sans effectuer la moindre pose pour éviter toute perte de temps. Comme prévu, je sors de l’eau en 03h00 à la 44ème place sur 55. Beaucoup de concurrents sont déjà depuis bien longtemps sur leur vélo. Il me faut faire au plus vite pour rattraper le temps perdu afin de ne pas me faire trop distancer. A certain moment, je m’endors sur mon vélo. Combinaison enlevée, tenue de cycliste enfilée, j’enjambe mon vélo et c’est parti pour 360 km. Pour cette épreuve, je vais devoir effectuer 76 boucles de 4.7 km. Le temps est encore au soleil, mais cela commence à se gâter au 50ème kilomètre. La pluie vient perturber cette fête pendant plus de 3 heures, des trombes d’eau qui rajoutent une difficulté supplémentaire à cette course. Le vélo, ce n’est vraiment pas mon fort et cette pluie, je m’en serais bien passé. Tant pis, il faut composer avec les aléas de la course. Les premiers 180 km se déroulent cependant assez bien et j’arrive à accrocher un 29 km/h de moyenne et surtout à rattraper mon retard sur quelques coureurs. La seconde partie, sera toute autre. Les jambes commencent à souffrir et au bout de 10 heures d’efforts, les premières fatigues se font ressentir. A certain moment, je m’endors sur mon vélo. Mon allure chute considérablement et c’est épuisé que je viens à bout de ces 360 km. Il m’aura fallu 14h53 d’endurance pour y arriver. Enfin je peux poser ce maudit vélo et me préparer à ma discipline reine : la course à pied. Course à pied : je suis passé de la 33ème à la 20ème place. Transformation effectuée en mode basket, c’est parti pour 84.4 km. A cet instant, je suis 38ème au classement et je vais devoir cravacher dur pour effectuer une belle remontée si je veux rester au contact des meilleurs au classement mondial. Pour cette dernière épreuve, il me faudra effectuer un tour de 1.4 km à 60 reprises. Tout juste quelques kilomètres effectués et je parviens déjà à remonter sur quelques coureurs. Cependant, je suis à 20h00 d’efforts et la fatigue vient à nouveau perturber ma course. Je n’avance plus et m’endors en courant. Pendant l’heure qui suivra, je serais contraint de m’arrêter à 2 reprises pour dormir 15 minutes à chaque fois. Je termine tant bien que mal ce premier marathon et me prépare mentalement à en effectuer un deuxième mais dans une toute autre optique. Cette fois ci, je

Lire
TOUS MES RESULTATS

Marathon de Paris
12 avril 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Marathon de Paris. Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « Il est préférable d’essayer de réussir que de réussir à essayer »Michael Aguilar Fidèle a cette épreuve mythique Me revoilà sur le bitume parisien pour ma hème édition du marathon de Paris. Le marathon le plus couru en Europe avec cette année, pour la 39ème édition, 54.000 coureurs prêts à en découdre avec les 42.195 km à travers les rues de Paris. Ce marathon_ n’est pas qu’une course. C’est aussi une immense fête, rythmée par les orchestres et supporters venus nous soutenir dans l’effort tout au long du parcours pour nous faire oublier la douleur de cette épreuve. A côté de cela, le marathon c’est aussi, pour certains, le défit d’une vie, d’un challenge, d’un pari, d’un surpassement de soi-même avec pour unique but: devenir finisher de cette épreuve reine et dire j’y étais et je l’ai fais Pour ma part, ce marathon, c’est l’occasion de retrouver des amis pompiers et d’essayer comme tous les ans de me rapprocher des 03h15 Pas de blessure en vue avant cette épreuve. Les jambes sont encore un peu lourdes, dues au 50 km de l’éco trail. deux semaines auparavant mais je reste confiant quant à réaliser un chrono correct. Je m’élance dans la première vague, pas très loin des élites regroupant les Kényans et Ethiopiens, grands favoris de cette épreuve. La course 09h45 sonne le départ de la course depuis l’avenue des Champs Elysée. Nous nous laissons entrainer par le public avant de laisser la régulation automatique des jambes pour aller au bout de la course. Je pars sur un rythme assez soutenu dans le but de passer au semi-marathon avec le moins de retard possible et me rapprocher de la barre des 03h20. Au 10 km, je suis bien sur mon chrono avec un passage en 42 minutes. La suite continue sur le même rythme avec un passage au semi-marathon en Olh 32 minutes. Jusque là, tout se passe plutôt bien. Je ne ressens pas de problème au niveau de la mécanique jusqu’à ce fameux 25ème kilomètre. Alors que je ne suis pas encore arrivé au fameux mur des 30 kilomètres, je suis pris d’une fringale et les jambes commencent à faire des siennes. Tant pis, c’est le jeu. Je sais aussi que le prochain ravitaillement sera dans moins de 3 kilomètres. Ravitaillement en vu, j’en profite pour rétablira ce point négatif. La suite se passe beaucoup mieux, le mur des 30 kilomètres aussi. Malgré des jambes de plus en plus lourdes, je continue ma course sereinement. Mes foulées diminuent de plus en plus au fil des kilomètres et il me presse d’en découdre avec la course. Dernier petit arrêt rapide au 35ème kilomètre pour un nouveau ravitaillement afin de tenir jusqu’à l’arrivée. Le public se fait sentir de plus en plus, montre de la voix dans ces encouragements. Il ne reste que quelques kilomètres pour enfin savourer ce bain de foule avec le public. Dernière ligne droite, dernier virage et l’arrivée est en vue. C’est fait. Je suis finisher pour ma 6ème participation au marathon de Paris mais je n’aurai pas réussi à battre mon record de 03h25. Je termine tout de même avec un honorable chrono de 03h27.Enfin je peux savourer l’après ligne d’arriver et récupérer la médaille tant convoitée de finisher.Bonne chose de faite. Il va falloir penser récupérer au plus vite afin de reprendre le chemin de l’entrainement pour mon double Ironman qui se profile dans 2 mois en Allemagne pour la 2ème épreuve des championnats du monde d’Ultra-triathlon.

Lire
TOUS MES RESULTATS

Eco Trait de Paris
50 km
22 mars 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 50 km à l’Eco Trail de Paris, avec un départ depuis le château de Versailles et une prestigieuse arrivée à la Tour Eiffel. Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 80 km à l’Eco Trail de Paris, avec un départ depuis la base Régionale de Loisirs de St Quentin-en-Yvelines (78) et une prestigieuse arrivée à la Tour Eiffel « Il ne faut pas être le meilleur que tous les autres. ll faut être meilleur que ce que l’on pensait pouvoir être » -Ken Venturi Pour le plaisir d’une cohésion pompier Nous y voilà, 6 engagés de la caserne de Plaisir pour les 50 km de l’éco trail. Objectif de la course, commencer à 6 et terminer à 6 en prenant du plaisir sans oublier une pensée pour notre collègue Brice qui est hospitalisé. Voila les consignes de course. Tout le monde est content de se retrouver pour cet évènement. Chacun est fin prêt pour en découdre avec les 50 km. Alors que certains abordent la course avec déjà beaucoup d’expérience au compteur, pour d’autres, c’est le saut dans le grand bain. Jolie challenge que de commencer directement par une distance de 50 km. 11 en faut beaucoup plus pour décourager la volonté et l’enthousiasme des pompiers de Plaisir. La course Réunis sur la ligne de départ, l’ambiance est à la rigolade et à. la bonne humeur. Pour cet évènement, nous sommes près de 2000 coureurs à prendre le départ depuis les jardins du château de Versailles pour les 50 km. Le parcours, nous amènera à passer par la forêt de Meudon, en passant par Buc, Viroflay, le parc de Saint Cloud, puis nous finirons par les quais de Seine. pour enfin, aller saluer la Tour Eiffel. Pour ma part, je pars sur un rythme assez soutenu 13-14 km/h que je garderai jusqu’au 30ème km. J’ai les jambes et mon double iront-mn, 2 semaines auparavant ne me gêne pas trop. Je suis content d’avoir bien récupéré. Cependant les 30 km passés, les jambes me rappellent qu’elles commencent à fatiguer. II faut faire avec et ne rien lâcher. Après tout c’est quoi 20 km ? L’arrivée n’est plus très loin et je m’accroche pour ne pas trop faire chuter mon rythme passé de 13 km/h à 11 km/h. La fin est dure ! Surtout que le finish n’a rien de grandiose. Courir près de 10 km sur les quais de Seine en travaux et avec la circulation des voitures, n’est pas très amusant. Peu importe, au loin et depuis déjà quelques kilomètres, je peux apercevoir la dame de fer, l’objectif Dernier coup de fouet et me voilà arrivé à quelques mètres de la ligne d’arrivé. Ma montre affiche un chrono de 04 heures et 45 minutes. A l’arrivée, je peux lire que je suis 152ème sur près de 2000. Je suis content de moi, même si je sais que les 04 heures 30 minutes fixéés au début auraient été envisageable avec moins de fatigue dans les jambes. Peu importe, je ne suis pas blessé et je suis fier de ma course accomplie. Place aux photos souvenir et surtout retrouver les autres collègues encore en course. Le plan comptable est très satisfaisant, nous sommes partis à 6 et nous sommes arrivés à 6. Des plus expérimentés aux plus novices, tout le monde a relevé son challenge de terminer la course en prenant du plaisir. Place au repos pour certains et à l’apéro pour d’autres. Pour ma part, je vais devoir récupérer rapidement en vue du marathon de Paris dans 2 semaines.

Lire
TOUS MES RESULTATS

Double Ironman
Floride – USA
06 mars 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon double Ultra-Triathlon à Colmar en France pour la 1ère épreuve de la coupe du monde. Au programme : 7.6km de natation, 360km de vélo et 84.4km de course à pied. « Tout ce que vous avez toujours voulu est juste de l’autre côté de la peur »  – George Addair 1ère manche de la coupe du monde d’ultra triathlon Récit et confidence Tout juste 7 mois ce sont écoulés entre mon premier triple Ironman à Lensahn en Allemagne et ce double Ironman en Floride, qui annonce le début des championnats du monde 2015.Sept mois où il m’a fallu faire le point sur de multiples paramètres sportifs. Aurais-je le temps de pouvoir participer à une saison complète qui se déroule dans les 4 coins du monde ? Aurais-je les moyens financiers ? Mon travail et mes activités, me permettront t-ils de pouvoir m’entrainer assidument durant toute une saison d’ultra triathlon ? Est-ce vraiment raisonnable, tant de sacrifice ? Autant de questions sans réponse. Mais cette envie de challenge qui m’anime à finalement pris le dessus. Peu importe si je n’ai pas de réponse à toutes ces questions, je veux relever ce challenge et voir où je me situe. Peu importe ce que ça m’en coutera. Les solutions, je les trouverai dans le temps et en avançant.Cette première épreuve des championnats du monde, n’est pas des plus simples et je suis confronté à de multiples difficultés. La première qui me pose le plus de soucis, s’appelle la logistique. Pas évident d’organiser un tel séjour sans compter les contraintes que demande la course, quant on ne parle pas un seul mot anglais. C’est à moi de tous organiser, jusqu’au moindre détail ou presque.La deuxième difficulté, sera la période de l’hiver où il n’est pas très évident de faire une bonne préparation physique pour être prêt à ce type de compétition. Il va falloir pourtant jongler avec tout ça pour être fin prêt le jour J.Heureusement, je peux compter sur l’aide précieuse de mon frère pour ce qui est des réservations et aussi sur l’autre athlète français, Guy Rossi, qui connait cette compétition comme ça poche pour y avoir participé des dizaines de fois. Il m’aura beaucoup rassuré et guidé pour me mettre dans les meilleures conditions possible jusqu’à mon arrivée.Billet d’avion réservé, hôtel réservé et voiture réservé, je peux enfin me projeter sur l’essentiel…m’entrainer ! L’avant course Arrivé sur les terres américaines après un périple de 13 heures, ces lots d’imprévus et de soucis réglés me voilà enfin soulagé. Je vais pouvoir me concentrer sur la course !Dès le lendemain et dès la première heure, je fais la connaissance du deuxième athlète français engagé sur la course. Il s’agit de Guy Rossi, alias The Legende, comme on le surnomme, par son palmarès dès plus impressionnant. Pas le temps de me repoer et de récupérer du voyage avec ces 6 heures de décalage horaire, il me propose de venir l’accompagner pour une sortie vélo-course à pied. Allez c’est parti. Profitons de cette sortie pour faire connaissance et apprendre de son expérience et de ces précieux conseils qui pourra me dire. Là je découvre un homme de 67 ans avec plus de 100 Ultras triathlon à son actif et toujours animé avec la même passion et la même joie de pratiquer la discipline de l’ultra.J’observe le personnage ainsi que son matériel et au fil de nos échanges et de ces conseils, une amitié se crée. Je sais que si je veux progresser dans ce domaine de l’ultra triathlon, Guy me sera d’une aide précieuse. C’est vraiment un atout pour moi que de pouvoir côtoyer un athlète de sa trempe.Petit réveil musculaire terminé, c’est à la piscine qu’il me donnera rendez vous pour un dernier entrainement. Encore une fois, il ne laisse rien au hasard. Prise de pouls et tension avant chaque séance de sport, qui sera ensuite notifiée sur son carnet de bord. On reconnaît bien là, l’ancien professeur de sport. Journée terminée, tout est ok pour les derniers réglages. La veille de la course, plus question de laisser place au hasard. Toute la logistique de course doit être minutieusement préparée. Cette journée laissera également place à la traditionnelle pasta party d’avant course où tous les athlètes se réuniront pour une présentation de la course et une présentation individuel de chacun.On y est, la compétition peu commencer ! La course 05h00 du matin et le réveil est là pour me rappeler que je dois me préparer pour ce double Ironman.Arrivé sur place, c’est la course contre la montre. L’organisation nous appelle à nous rassembler pour les dernières consignes et l’hymne Américain est joué, avant d’immortaliser le tout avec une photo de groupe dans la piscine.Nous récupérons chacun un bonnet de couleurs différentes pour que les arbitres puissent nous identifier facilement pour le comptage de nos longueurs. Reste plus qu’à rejoindre nos lignes d’eau respective par rapport à nos prévisions respectives des chronos.Dernier souffle, dernière observation des uns et des autres et c’est partie pour 7.6 km de natation. Nous sommes près de 50 à nous élancer dans 6 lignes d’eau.Je pars en 3ème position sur ma ligne et je garderai cette position jusqu’à la fin de la natation. Un peu plus de 2h50 plus tard et voila que j’en termine avec l’épreuve de la natation à la 25ème place. Je suis content de ma prestation. Je dois maintenant faire mon retard en vélo et surtout en course à pieds. Pas le temps de se reposer, je cours me changer au vestiaire et enfile ma tenue de cycliste. C’est parti pour 360 km de vélo.Je quitte la piscine pour rejoindre une piste cyclable qui nous mènera quelques kilomètres plus tard dans un parc. La suite de la compétition se déroulera ici ainsi que l’épreuve de la course à pied. Dans le parc, m’y attendent 31 boucles d’environ 11 km. Le parcours est plat et la nature qui nous entoure très agréable à regarder. Ca tombe bien, il me

Lire
TOUS MES RESULTATS

Trail hivernal du Sancy
18 janvier 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 30 km au Trail hivernal du Sancy au Mont- Dore entre le panorama sur la chaîne des Puy de Sancy et le plateau du Guéry. « Homme des plaines, pourquoi donc gravis-tu la montagne ? C’est pour mieux apprécier la plaine »  – Proverbe Népalais Le Mt Dore, la nostalgie de mon enfance 30 kilomètres avec 1300 mètres de dénivelé positif dans la neige, voici le programme du dimanche 18 janvier 2015 en guise de première course de l’année en compagnie de mon pote Thomas Joubaire de la caserne de Plaisir. Voilà près de 5 mois que nous avons réservé nos inscriptions et attendons avec impatiente ce week end, qui annonce également le début d’une grosse saison sportive. Quoi de mieux pour début de saison, que de la commencer par un petit Trail en montage et de plus dans la neige pour ce mettre en jambe pour les prochaine courses à venir. C’est entre un panorama sur la chaîne des Puy de Sancy et le plateau du Guéry que nous seront plus de 1400 coureurs à nous affronter pour l’occasion. Les participants viennent pour la plus part de la région mais aussi de toute la France, et des pays voisin comme la Belgique et de Suisse. Parmi les coureurs de marque, il y a notamment Anne-Lise Rousset (vainqueur CCC 2014), Patrick Bringer, venu défendre sa victoire en 2014 sur le 30 km face à Nicolas Martin, le vice champion de France de trail 2014). Nous partons de la région parisienne pour rejoindre la ville du Mt Dore où nous avons établis notre camp de base dans un petit appartement loué pour l’occasion. Notre garde pompier terminé pour chacun, nous partons en voiture direction l’Auvergne pour rejoindre la ville du Mt Dore. Après 5 heures de voiture en musique et en rigolade à ce remémoré nos différentes courses de Trail, nous voilà arrivé à destination où nous prenons place dans notre beau petit F2. Sur place, les températures n’ont plus rien à voir avec celle de Paris. Nous avons perdu plus de 10°. Nous sommes vendredi soir et nous avons une soirée à nous avant de ce mettre dans la course. Nous en profitons pour aller nous faire un petit restaurant montagnard avec au menu une bonne truffade accompagné d’une bonne bouteille de vin blanc et finir par le détour d’une petite Rhumerie pour boire un coup avec les locaux. L’ambiance y est à la rigolade et chacun y va de ces pronostique pour savoir qui sera le meilleur de nous deux lors de la course. Le lendemain, autre décor. Fini avec le petit apéro d’après repas. Petite randonnée de deux heures pour ce mettre en jambe et aussi profiter du paysage et du décor enneigé. S’en suivra une bonne pizza artisanale et des achats de la nourriture pour la course pour être fin prêt. 16h00,  il est temps d’aller retirer nos dossards, présenter notre matériel obligatoire et de prendre la température de la course. L’ambiance y est familiale et détendu. Dossard retiré et divers renseignements pris sur la course, il est temps de rentrer à l’appartement pour ce mettre au vert. Pour moi, se sera une sieste de 2 heures, alors que mon collègue Thomas en profitera pour préparer son sac. Tout fini, il est l’heure d’aller retrouver tous les coureurs du Trail autour d’une pasta party organisé par la course. Nous finirons la soirée au Casino pour jouer aux machines à sous. 10 euros de misé chacun pour 20 euros de perdu. La chance du débutant n’aura pas. La fatigue nous rappel à l’ordre et il est temps d’aller au lit pour être en forme lors du réveil à 07h00. Jour J, le réveil y est plutôt difficile et chacun y va de sa préparation nutritionnelle d’avant course pour préparer son petit déjeuné. Moi, se sera comme à mon habitude chocolat au lait et biscuit alors que mon collègue optera plutôt pour un plat de patte. Tenue enfilé, dernier détail finalisé, nous allons rejoindre le départ à 5 minutes de l’appartement. La course Sur place, nous sommes près de 1450 participants. Tout le monde y va de ces photos, de ces applaudissements pour ce motivé ou autre cris de guerre. Certain on le visage fermé alors que d’autre ne tienne plus en place et attendent avec impatiente que le départ de la course soi donné. Le départ sera donné avec 5 minutes de retard car l’organisateur aura du mal à faire reculer tout le monde derrière la ligne de départ tellement nous sommes nombreux. Ca y est, le départ de la course retenti et c’est sur un rythme de 15 km/h que nous partons alors que la tête de course ne doit pas être loin des 18 km/h. Le début de la course est relativement simple et bien roulante. Nous sommes encore dans la ville et attaquons par un léger dénivelé négatif. La suite du parcours sera tout autre. Sortie de la ville, nous attaquons par une bonne côte où le rythme de course baissera radicalement en intensité. Je suis encore au côté de mon collègue mais nous aborderont chacun à notre manière les première difficultés. Dans les sous bois qui nous amènerons dans l’arrière pays du Mt Dore, il n’y aura plus un mot dans le peloton de course. Ca respire fort, de 15 km/h, nous sommes passé à tout juste 10 km/h et il est de plus en plus difficile de doubler tellement les chemins sont étroit et accidenté dut au verglas. En ce début de course, j’ai les jambes et de bonnes sensations. Je suis beaucoup plus à l’aise que les autres Trailer dans les monté. J’en profite pour faire une remonté au classement. Sur le plat, tout ce passe très bien aussi, j’arrive à maintenir un 14-15 km/h et à rattrape mon début de course un peu timide en intensité. Les premières difficultés, me concernant viendront des descentes. Je suis un très mauvais descendeur et je redoute sans cesse la

Lire
TOUS MES RESULTATS

Ultra Trail 
100 miles du sud de la France
12 octobre 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Ultra-Trail des 100 miles du sud de la France. Course offrant l’opportunité unique de relier physiquement la mer à la montagne. « Que faut-il faire lorsqu’on a vraiment tout essayé et qu’on a échoué sur tout, mais que l’on sait avoir raison ? On essai encore.   – Thomas Edison Revivre les bons moments d’un Ultra Trail Ca y est, nous y sommes. Dernière course de l’année avant un break de 2-3 mois. Je ne me suis pas spécialement préparé pour l’évènement mais j’ai vraiment envi de finir sur une bonne note et je suis vraiment confiant qu’en en la réussite pour cette course. Voila 3 ans, depuis mon dernier succès au Tor des géants, que je ne me suis pas confronté à un ultra trail. Pour un retour à cette discipline, je n’ai peut être pas choisi l’un des plus simple avec au programme 166 km et 7500 de dénivelé positif. Nous sommes 400 à nous s’élancer de Font Romeu pour la première édition d’Ultra Trail dont le tracé part de la montagne pour rejoindre la mer à Argelès sur mer en empruntant une partie du GR 10. Le dépars de cette course, pour une fois n’est pas matinal. Le départ est donné à 15h00. Arrivé sur les lieux de bonne heure, je suis l’un des premiers à me plier à la traditionnelle vérification du matériel. Pas de reproche à me faire, je peux dore et déjà me mettre en tenue de combat et aller déposer mes 3 sacs qui me suivront tout au long de la course. Sac que je pourrai récupérer aux bases de vie pour prendre des affaires propres et en adéquation aux différentes conditions météos que nous rencontrerons sur le tracé. A 10 heures tout est bouclé et il faut maintenant patienter jusqu’au départ de la course. Chocolat chaud, lecture des actualités en attendant la pasta partie d’avant course suivi d’une petite sieste d’après repas (où comme à mon habitude je n’arriverai pas à fermer les yeux) et les 15h00 arriveront tout doucement. La course Le départ approche et l’organisateur appel tous les coureurs à prendre place derrière la ligne de départ afin que nous soyons tous bipés pour le chronométrage. Chose faite, dernière recommandation de course et le départ va être donné par les élèves du lycée climatique de Ft Romeu venu pour l’occasion. Ca y est, nous voilà tous partie pour une grande aventure humaine de 166 km pour les plus courageux. La course part sur un rythme plutôt tranquille mais assez soutenu. Je me suis positionné parmi les premiers et je fais ma place dans les 10 pour les premiers kilomètres. Les coureurs ont l’air serein et concentré sur leur course. Les kilomètres passent et je rétrograde dans l’arrière de la course, à mon juste niveau. La mise en jambe se passe plutôt bien. Je n’ai pas de ressenti niveau douleur et le parcours reste relativement roulant pour les premiers kilomètres. Tout va bien pour le moment. Nous passons par le Fort de Mont-Louis où viennent s’entrainer les Commandos. La course est bien balisée pour le moment et les premiers ravitaillements ne se font pas attendre. Niveau météo, le temps est assez couvert et arrivé en fin d’après-midi, les températures ressenties sont assez fraiches. La nuit arrive, les écarts se creusent parmi les coureurs et le balisage laisse vraiment à désirer.  La pluie revient à nouveau sur le col del Pal et doucement nous arrivons à la première base de vie au kilomètre 45 dans le village de Py. Au refuge, il est temps de faire le point sur mon physique. Je suis trempé et le physique n’est pas au mieux. Je ne m’étais pas fixé d’objectif niveau chrono mais je sais que je suis bien en deçà de mon niveau. Première chose à faire, se changer pour repartir au sec et ensuite aller se ravitailler pour repartir dans les meilleures conditions et retrouver le moral déjà bien entamé. Dans la tête ce n’est pas ça et je cogite à beaucoup d’autres choses que la course. Inconsciemment je suis sorti de la course, mais s’en doute je refuse de l’accepter et repart comme si de rien n’était. Après plus de 30 minutes de pose, je décide de repartir. Le cœur n’y est pas, mais je dois pourtant y retourner. La pluie en enfin cessé et j’attaque la partie qui contourne le Canigou. Les kilomètres passent et le terrain très technique n’avantage en rien ma condition morale. Je ne parviens pas à courir et à m’accrocher avec un peloton et me retrouve souvent seul. La nuit est longue et tout doucement j’arrive au niveau du refuge des Cortalets. C’est la dégringolade au classement. Je me rapproche dangereusement des barrières horaires synonymes d’élimination. Je n’arrive plus à avancer mais refuse d’abdiquer. Je n’avais vraiment pas prévu ce scénario. Alors que j’avais plus de 5 heures d’avances sur les premières barrières horaires, puis 3 heures d’avances, voila maintenant au kilomètre 65, qu’il ne me reste tout juste 45 min d’avance avant l’élimination. Je ne suis pas le seul à être dans cette situation, où certain on déjà arrêté, tandis que pour la grande partie des autres coureur, leur retard est également conséquent sur leur prévisionnel. Il n’est pas question d’arrêter car physiquement tout va presque « normalement » pour en être rendu à plus de 70 kilomètres mais au fil des kilomètres je continue de perdre du temps sur les barrières horaires. Un peu plus d’une heure se son écoulé et arrivé au kilomètre 75-80, me voilà arrivé a la limite de la barrière horaire. Je peux encore continue car mathématiquement je ne suis pas éliminé mais avec juste 5-10 minutes d’avances sur les barrières horaire, je sais que je ne suis pas capable d’inversé la tendance sur encore près de 90 kilomètres à parcourir et un moral dans les chaussettes. A cet instant je suis d’avantage préoccupé par d’autre soucis personnel que de continuer la course et devoir m’arrêter

Lire
TOUS MES RESULTATS

Ascension du Mt Blanc en solitaire 
6 septembre 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma toute première ascension du Mt Blanc en solitaire. Objectif atteindre les 4810 mètres du toit de l’Europe. « Brûler les ponts derrière vous et voyez comme vous travaillez bien quand vous ne pouvez pas reculer »  Sur un coup de tête L’ascension du mont Blanc voilà maintenant trois ans que j’y pense depuis avoir dû arrêter à 3200 m sur ordre du guide pour mauvais temps. J’étais dégoûté. Moi qui me faisais à l’idée d’arriver au sommet. Voilà maintenant deux ans que chaque été je désire refaire cette ascension mais souvent par manque de temps et de budget je n’arrive pas à le planifier. Nous sommes en juillet 2014 et j’envisage de l’organiser pour 2015. Je suis encore sur ma lancé de ma réussite du triple Ironman de Lensahn et j’ai envi de d’autre challenges sportif. Après mûre réflexion devoir encore attendre un an me paraît trop long et je n’aime pas remettre au lendemain ce que je pourrais faire de suite. La décision est prise je l’organiserai moi-même et dès cette année. J’appelle dans un premier temps le refuge des Rousses pour savoir s’il reste des places disponibles et  planifier un budget pour ce week-end. Après divers renseignements les tarifs indiqués me semblent corrects pour mon budget et je décide de bloquer une date dans mon planning. Je prends des renseignements sur Internet sur le matériel les vêtements le parcours les conseils des personnes qui l’ont déjà réalisé et à cœurs veillant je prends mes responsabilités et décide d’y aller seul. L’ascension du mont Blanc me paraît largement accessible. J’aurais aimé partager cette expérience avec une personne mais au final je me rends contre qu’amener une personne avec moi et avec mon inexpérience de la montagne peut paraitre suicidaire pour elle ou pour nous. Au final c’est bien tout seul que j’irai  là-haut. Le refuge tête Rousses est réserver, mes billets de train achetés, me reste plus qu’à trouver un hôtel pour la nuit du vendredi au samedi. Je suis à la veille de partir et mon sac n’est toujours pas fait. Je prends tous ce qui me semblera utile pour cette ascension en évitant de trop me charger aussi. Chamonix j’arrive. Je connais bien le trajet en train et aussi les lieux pour y avoir séjournée à 4 reprises pour des Trails. Arrivé sur place il me faut trouver un hôtel pas trop cher. Celui-ci sera vite trouvé après un détour par l’office de tourisme. Il me faut penser dès à présent à mon ascension. C’est bien beau d’être arrivé à Chamonix mais je n’ai plus aucun souvenir du chemin que je dois emprunter pour aller au sommet du mont Blanc. Je retourne à l’office du tourisme me documenter et demander les voix à emprunter pour aller au sommet. Rapidement sur la carte, je me repère grâce au petit train. Je sais que c’est là-bas que je dois me rendre, c’est-à-dire aux Houches. J’ai encore toute l’après midi devant moi pour aller faire une reconnaissance avant mon départ de demain. Sans perdre de temps, je m’équipe et je me rends aux Houches par bus. Arrivé sur place, je commence à reconnaitre le décor. Je décide de ne pas prendre le téléphérique qui monte jusqu’à Bellevue à 1794 mètres d’altitude.  Je décide de m’y rendre à pied par un petit chemin de randonné. Une heure et demis plus tard, me voila arrivé au niveau du petit train qui monte jusqu’au nid d’aigle à 2380 mètres d’altitude. A présent je me reconnais et je suis rassuré quant au chemin à emprunter pour rallier le nid d’aigle et sur le chemin à prendre pour aller jusqu’au refuge tête Rousse. Je peux retourner tranquillement sur Chamonix. Le départ de mon bus pour les Houches sera prévu  à 10h00 le lendemain. Direction l’ascension du Mt Blanc Le lendemain, le réveil retenti, comme le début d’une nouvelle aventure. Je n’ai pas de pression particulière. Je sais que la pression viendra lors du réveil au refuge pour le départ de l’ascension. Je prends mon bus direction les Houches. Je m’arrête dans un magasin de sport en bas du téléphérique pour la location de mon matériel. Chaussure, piolet et crampons de loués. Je peux enfin aller m’aventurer au sommet du Mt Blanc. Pour monter jusqu’à Bellevue je décide cette fois-ci d’emprunter le téléphérique pour m’économiser 1h30 de marche. Et le téléphérique, c’est sympa aussi. Après 15 minutes de monté, me voilà arrivé à Bellevue pour le départ du petit train. Petit train, qui au final ne prendrai pas. Mes jambes me font signent qu’elles ont envi de marcher. Je décide d’emprunter le petit chemin qui longe la ligne de chemin de fer, et je m’en vais direction le terminus pour arriver au nid d’aigle à 2380 mètres d’altitude. Apres plus de 2 heures de marche et quelques poses photos, me voilà arrivé au terminus du train. Les choses sérieuses vont se mettre petit à petit en place. La randonné qui m’attend est des plus simples. Je rencontre beaucoup de groupe de randonneur qui montent pour certain et qui descendent pour d’autres. Je reconnais parfaitement le tracé que nous avions emprunté 3 ans auparavant avec mes collègues. Apres environ 2 heures de randonné, j’aperçois le refuge des Rousses dans le brouillard et la neige est bien présente. Je suis à cet instant à 3187 mètres d’altitude. Il est tout juste 17h00 et je vais pouvoir bien me reposer avant le départ de cette nuit. Ma question qui se pose à ce moment est de savoir s’il y aura un casier de libre pour que je puisse laisser mes affaires en sécurité et surtout ne pas tout emmener demain pour l’ascension. Arrivé dans les vestiaires, peu nombreux sont les casiers de libre. Peu importe, j’en ai trouvé un. Ouf ! Mon premier reflexe est d’enlever mes chaussures et de me mettre à l’aise en empruntant une paire de Crocs mis à disposition par le refuge. J’en profite pour ranger mes affaires

Lire
TOUS MES RESULTATS

Triple Ironman
Lensahn – Allemagne
26 juillet 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon triple Ultra-Triathlon à Lensahn en Allemagne pour ma 1ère participation lors d’une coupe du monde. Au programme : 11.4km de natation, 540km de vélo et 126.6km de course à pied. « Ne suivez pas le chemin des autres. Allez au contraire là où il n’y a pas de chemin et laissez une piste »  – Gandhi Continuer de grandir et montrer au gens que rien n’est impossible ! Voila maintenant près de 6 mois que je me refais la course dans ma tête en me posant plusieurs interrogations sur cette course. Je me retrouve dans la même situation qu’en 2011 lorsque j’avais osé m’inscrire à l’Ironman de Nice. J’imprime tous les précédents classements de cette course pour en connaitre le niveau de chacun des participant qui ose s’y inscrire et regarde de près leur classement en natation. Ma plus grande peur. Je regarde le nombre d’abandon, il y en a environ 10 tous les ans. Ce n’est pas pour me rassurer. En voyant les dernier en natation qui sortent en 5h15-5h30, cela me rassure sur mes chances de réussir mais je peux lire aussi que ceux qui sortent en ces chrono, ce font généralement éliminer par la suite à cause des barrières horaire en vélo ou en course à pied. Cependant, le temps maximum est de 57 heures pour boucler ces 3 disciplines représentant au total 11.4 km de natation, suivi de 540 km de vélo et finir avec 126.6 km de course à pied. Je calcul et recalcule mes chances d’y arriver en prenant comme calcul mes chrono de Nice. En prenant mon chrono de 14h30, cela représente presque 45 heures d’effort en multipliant cette horaire par 3. Quarante cinq heures, soi 12 heures de rab par rapport à l’horaire des 57 heures. J’essai de me convaincre que je peux y arriver car ce n’est pas mon entourage qui m’encouragera ou me donnera vainqueur sur ce type d’épreuve. Moi-même, je ne voulais pas dans un premier temps m’inscrire directement à un triple Ironman. En vain, j’avais cherché à m’inscrire à un double, mais par faute de connaissance et n’en trouvant pas sur internet, je me suis rabattu sur l’inscription de ce triple Ironman. L’avant course Dans une semaine, se sera le départ pour l’Allemagne et il me faut encore régler quelques soucis de logistique. Alors que je m’y étais inscris l’année précédente mais par négligence de logiste, j’avais renoncé à m’y rendre. Lensahn, n’est pas la porte à côté. C’est à 1100 km de Paris. Pour le besoin de s’y rendre, j’ai loué un camping car et mon frère ainsi qu’une amie on accepter de m’y accompagner. J’étais vraiment content de ne pas m’y rendre seul, surtout que je ne parle pas un mot anglais. Mon frère bilingue me sera d’une grande utilité sur place. Alors que la dernière semaine d’avant course est crucial dans la préparation de la logistique, il me faut rien oublier. Révision complète du vélo, je pars également avec un deuxième vélo de secours prêté  par un camarade de la caserne ainsi qu’un deuxième jeu de roue. Il faut penser à tout et ne rien oublier. Tout est presque près. Les 2 vélos chargés, les valises, le plein d’essence ok, c’est parti pour 1100 km de route dans une super ambiance en musique. Alors que nous n’avons pas encore quitté le département des Yvelines (78), que je me fais déjà arrêter par la police pour excès de vitesse de 20 km/h, 110 au lieu de 90 km/h. Ca commence bien ! Amande reçu, nous voila reparti direction l’Allemagne et nouveau soucis quelques kilomètre plus tard. Week en de départ en vacances, nous sommes pris dans les embouteillages en périphérie de Paris. Improbable ou pas, voilà que le camping car se met à chauffer, alors que nous n’avons même parcouru 50 km, l’aiguille du liquide de refroidissement indique 130° et le voyant rouge s’allume. Petit moment de panique. Et si le moteur se mettait à fumer et que j’avais fais un joint de culasse. Se périple de 1100 km me fait déjà moins rire et je baisse ma vitesse à 80 km/h en espérant faire aussi baisser la température du moteur. Tout doucement la température baisse en dessous des 90° et le voyant s’éteins. Ouf, nous allons pouvoir continuer l’aventure. Cela va être long jusqu’à destination. Ne pas pouvoir rouler à plus 80 km/h pendant plus de 1000 km, ce n’est pas gagné. Bref, l’essentiel à cet instant est d’arriver à bon port. Parti à 11 heure de Paris, nous n’arriveront que le lendemain en début d’après midi, après presque 30 heures de route. Horrible. Nous arrivons à destination et je suis déjà fatigué du trajet avant même d’avoir pu commencer la course. Après avoir tourné 30 minutes dans la ville, nous trouvons enfin un emplacement et proche du départ. Nous allons pouvoir nous reposer tout les 3 et profiter des dernière 24 heures qu’ils nous restent avant le départ de la compétition. La journée du lendemain sera occuper aux dernières finissions de la logistique, avec l’achat des dernières courses pour les ravitaillements, préparation des affaires de course et surtout le débriefing de course avec l’organisation. Nous avons tous rendez-vous à la piscine, lieu du départ de la course pour la visite médical d’avant course et aussi recevoir les consignes de courses de l’organisation. Sur place, ma seule préoccupation est de retrouver l’autre français pour enfin discuter dans ma langue et m’expliquer le déroulement de la course. Il m’explique les grandes lignes de la course et me montre où se situe le deuxième français. Ma seule question qui me traquace à ce moment est l’horaire éliminatoire de la natation. Il m’indique 6 heures et cela me rassure. Ca devrait pouvoir le faire pour moi, enfin j’espère en me rassurant. La bonne humeur règne dans les troupes et chacun attend de passer devant le médecin pour une petite piqure et une prise de nos constantes. Dans la file d’attente, je fais

Lire
TOUS MES RESULTATS

Ironman de Nice
29 juin 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Ironman de Nice avec sa célèbre Promenade des Anglais et ses eaux claires de la Méditerranée. Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. « Agissez toujours comme s’il était impossible déchouer »   – Winston Churhill Effacer l’échec à l’Altriman de 2013 et revivre Nice  2011 ! Le film « De toutes nos forces », voilà ma dernière préparation auquel j’aurai eu recours pour préparer cette Ironman. Ou comment ne pas réussir à terminer l’Ironman de Nice. Impossible après le visionnage de ce film si émouvant et si touchant. Mon demi-échec de Bordeaux-Paris est derrière moi. Je n’ai qu’une seule chose en tête, revivre mon plus grand moment sportif « L’Ironman de Nice 2011 » Outre cette Ironman de Nice 2011 que je veux revivre, j’ai encore en tête l’échec de mon dernier Ironman, celui de Font Romeu en 2013. J’arrive à Nice par le train 2 jours avant la course, histoire de prendre du bon temps et de profiter de la plage. Dès mon arrivée, je m’empresse de retirer mon dossard et de prendre place dans la chambre de mon hôtel. Il me reste deux jours devant moi afin de me détendre un maximum et d’évacuer toute pression inutile d’avant course. J’en profite pour aller visiter les stands de la course, acheter quelques souvenir d’avant course, admirer les dernières technologies en vélo de course et me fondre dans l’ambiance de cet évènement. Pour l’occasion, mes parents ont voulu être présents pour revivre à leur façon, mon succès de 2011 et profiter de l’ambiance du week end. L’avant course J-1 et je suis toujours aussi détendu. Pas de panique cette année concernant l’essai de ma combinaison. Certes ça fait près d’un an que je n’ai pas nagé avec, mais je connais maintenant les sensations que cela procure. Je profite de cette dernière journée pour aller faire réviser mon vélo et être rassuré avant la course. Tout va bien, le vélo est ok et le bonhomme aussi. Dernier préparatif logistique sur le matériel et il est temps pour moi de me diriger vers le parc à vélo pour y déposer le mien. Dans le parc, c’est presque le salon de l’auto mais en version vélo, tellement il y a de vélo dernier cric. Aussi, je peux apercevoir près de mon emplacement, qu’un concourant y dépose un « Vélo bleu ». Ce sont les mêmes vélos qu’à Paris « les Vélibs ». Impressionnant ! Il va parcourir les 180 km de parcours de vélo avec un vélo de ville qui pèse 18 kg et avec juste 3 vitesses ! Après un échange avec cette personne, il m’indique que c’est la deuxième fois d’affilé qu’il s’engage sur l’Ironman de Nice avec un « Vélo Bleu » emprunté à la ville dans un but associatif. Le plus impressionnant, sont ces chronos. Oui, il lui faut moins de 7 heures pour faire 180 km alors que moi avec un vélo de course, il m’en faut plus de 7 heures et avec beaucoup plus de vitesse. Se sera l’anecdote du week end. Ca y est, tout est calé, me reste plus qu’à me diriger vers la plage pour un dernier après-midi détente et bronzage avant l’enfer de la course. Après 3 heures de farnienté, dernier moment en famille par une petite balade dans le vieux Nice avant de s’arrêter dans une bonne pizzeria. Histoire de ce faire un dernier plaisir nutritionnelle d’avant course. A côté de notre table, il y a du beau monde. A ma gauche il y a Stéphane Diagana, un ancien champion du monde du 400 mètres haies qui est venu pour l’occasion coacher son ami Richard Dacoury ancien basketteur professionnel et champion d’Europe avec Limoge. Le repas terminé, il est temps d’aller se mettre au vert pour demain et penser à bien dormir car dans quelques heures retentira le réveil pour annonce le début de l’épreuve. La course Comme il y a 3 ans, le réveil sonne à 5 heures mais cette fois avec beaucoup moins de stresse. Je sais ce qu’il m’attend et c’est avec beaucoup de tranquillité que je me rends avec mes parents au départ de la course après avoir pris un bon petit déjeuné. La température y est douce, je fini de me préparer, jette un coup d’œil sur mon vélo pour savoir si tout est ok et profite des dernières minutes qu’il me reste pour immortaliser le moment en photo. Ca y est, c’est l’heure d’aller se placer dans les couloirs attribués par rapport à notre chrono référence en natation. Rien de changé pour moi, je me positionne dans le couloir tout excentré à gauche, pour ceux qui nage en plus de 1h30. Il me reste plus de 10 minutes à attendre le départ de la course et cette fois-ci, je décide d’aller m’échauffer et de prendre la température de l’eau en combi histoire de retrouver quelques sensations. Après quelques longueurs, il est tems de rejoindre la ligne de départ et de prendre place derrière. Alors que le départ vient d’être donné pour les professionnelles, le notre se fera 5 minutes après. Les différents arbitres de course veille bien à ca que chaque concurrent soi bien derrière la ligne et enfin le départ est donné. Comme à mon habitude, je pars avec les premiers de mon couloir et après quelques brassé, je me fais rapidement doubler par des dizaines de concurrents et reçois par la même occasion de nombreux coups. Peu importe, je connais les règles du jeu et me concentre sur ma nage en essayant de me rapprocher le plus près des bouées pour éviter tout kilomètres supplémentaire. Contrairement à 2011, je suis assez à l’aise dans l’eau et nage avec beaucoup moins de difficulté qu’en brasse. Je commence vraiment à prendre mes marques en crawl. Après une première boucle et une sortie à l’Australienne, me reste plus qu’à finir la deuxième boucle, qui sera beaucoup plus simple que la première. Ceci est dut aux nombres de nageur en moins qui sont déjà loin

Lire