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Ultra Raid vélo Bordeaux-Paris
31 mai 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course d’ultra cyclosportive entre Bordeaux et Paris. Epreuve de légende à travers une aventure de 630 km. « Je connais mes limites. C’est pourquoi je vais au-delà »  – Serge Gainsbourg Un défi complètement fou et absurde Voilà à quoi ressemble les mois qui on précédé la course Bordeaux-Paris. A beaucoup de rigolades et de moqueries, mais toujours très amicale. Amicale ou pas, ça devient fatiguant à la fin. C’est à ce moment là, que vous vous rendez vraiment compte que peut de gens vous connaissent, et de plus, vous vous apercevez vite que ces gens n’ont aucune confiance en eux, pour venir déverser sur vous, leur mépris. Que tu n’es pas confiance en toi, c’est une chose, mais ne vient te moquer ou chahuter ceux qui croient en leur capacité à s’élever. Peu importe, moi je suis dans ma bulle et ce n’est pas les moqueries de certain qui viendront me perturber, bien au contraire, ils m’ont donné l’envi d’aller plus haut, d’aller plus loin ! « Donnez-moi un sportif avec un objectif et je vous livrerai un homme qui marquera l’histoire. Donnez-moi un homme sans objectif et je vous livrerai un sportif », tel devrai être le comportement des gens dans la vie. Elever les gens dans leur quotidien professionnelle ou sportif ou lieu de les enfoncer ou de les jalouser ! Si eux, croient en leur projet ou en leur réussite à s’élever, alors accompagnez lès. Cependant, si j’ai pu m’inscrire à cette course, c’est notamment grâce à Christian Briey, alias Johnny, qui connaissait pourtant pour niveau « néant » en vélo mais croyait en ma capacité à relever un tel défit. J’ai été content qu’il vienne me proposer d’intégrer sa team et se challenge d’Ultra me plaisait. Certes, moi et le vélo ça fait 2, mais il s’agissait avant tout chose d’une course d’Ultra avant une course de vélo. Alors sans hésiter, j’ai dit OUI ! L’avant course Nous sommes en septembre et il me reste 8 mois pour me remettre à rouler pour être fin prêt le jour J. De septembre à décembre, j’aurai réussi à remonter sur mon vélo pour faire tout juste 250 km. Pas terrible mais les sensations ne sont pas si mauvaise que ça et je reste confiant dans ma préparation. Ensuite le grand froid hivernale, viendra perturber ma préparation ou plutôt ma motivation à continuer à m’entrainer et ces biens la course à pied qui me motive le plus. Après tout, courir régulièrement est un bon complément pour le vélo, à défaut de motivation pour aller rouler. Je ne suis pas stressé pour autant, c’est d’avantage les discutions et les comptes à rendre aux collègues qui me fatigue. Voilà à quoi ressemblais la discussion de tous les lundi matin. Les rapports et autres comptes rendus  d’entrainement. Pendant que d’autres enchainais les kilomètres, jusqu’à cumuler plus de 8000 km au compteur, moi je peinais à dépasser les 300 km. Pas terrible, mais je devais faire avec, c’est tout. Mon objectif de terminer cette course, était resté cependant inchangé dans ma tête. Les excuses des kilomètres ou de mes non entrainements, non merci, pas moi. J’allais juste composer avec ce manque d’entrainement et chercher la réussite de cette épreuve autre part, dans la tête. J’avais fini par être quelques peu exclu du groupe par mon manque d’investissement à rouler mais ma préparation était tout autre. Je comprenais la réaction de certain, mais s’il avait pris le temps de me connaitre et de m’écouter, il aurait abordé leur préparation autrement. Rouler, enchainer des milliers de kilomètre c’est bien, mais sans une bonne préparation mentale, pour les plus faible ou pour ceux qui ignore ce qu’un Ultra demande au corps, l’échec était prévisible. Un Ultra, peu importe la discipline pour laquelle tu t’engage. Vélo, course à pied, triathlon, c’est avant tout une course d’ultra et l’ultra est une discipline à part entière. Comprend ce qu’est une course d’Ultra, les exigences qu’elle demande au corps et au mental et ensuite tu pourras d’investir dans ta discipline, mais ne néglige pas la première au risque de ce casser les dents. Ceci dit, nous nous rapprochons de plus en plus de l’échéance et pour ma part je suis tout excité de découvrir la discipline de l’Ultra mais cette fois-ci à vélo et non plus à courir dans les montagnes. Nous prévoyons de finir cette course en moins de 32 heures et 32 heures d’effort me vont très bien. J’ai auparavant été confronté à des distances qui demandaient plus de 40 heures d’effort alors 32 heures, sur un vélo ou à courir ne me semble pas insurmontable. Il n’est plus question maintenant d’essayer de rattraper le temps perdu à vélo. Il est beaucoup trop tard et ma priorité est de partir à Bordeaux avec un vélo bien révisé et bien équipé. Ca y est nous y sommes. Le grand jour. Mon compteur affiche 431 kilomètres d’entrainement. Pitoyable ! Ca n’a pas été de ma volonté que  d’arriver le jour J avec celui qui aura parcouru le moins de kilomètre possible, mais un planning ultra chargé et manque de temps m’a fait défaut pour m’entrainer correctement. Peu importe, je suis aussi excité que mes collègue et j’amène avec moi ma bonne humeur et mon sourire à Bordeaux avec une confiance irréprochable. Certes je suis loin d’avoir le meilleur des vélos, mais je ne suis pas envieux des kilomètres parcouru de mes collègues, ni de leur vélo. Je vais leur faire découvrir ce qu’est un Ultra, enfin pour certain. Nous voilà tous réunion à la caserne pour le départ. Tous le monde est joyeux et excité du week end que nous allons passer ensemble. Nous avons rendez-vous près de Bordeaux dans la famille de l’un d’entre nous, où une chaleureuse maison nous attend pour une dernière bonne nuit avant cette course. Ca y est, nous quittons Paris, direction Bordeaux. Dans la camionnette prêtée par l’ASASPP (Association Sportive et Artistique des Sapeur Pompiers de Paris), chacun s’occupe à sa façon, lecture,

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Marathon de Paris
6 avril 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Marathon de Paris. Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « Qui craint de souffrir souffre déjà de ce qu’il craint »   – Montaigne Revenir au niveau de mes débuts Après plusieurs mois d’attentent nous y revoilà, près à en découdre avec ces 42 kilomètres. Cette année, j’y vais avec des collègues de la caserne, les frères Salgado et mon pote Ludo Crossard accompagné de sa femme. Comme tous ans, rendez au même endroit, pour retirer les dossards à la section ASASPP course à pied de la Brigade des sapeurs pompiers de Paris. Nous nous retrouvons tous les 5 et dans une bonne ambiance et immortalisons le moment autour de photos. Sans perdre de temps, nous nous dirigeons vers les sas des élites pour les voir s’échauffer et pourquoi, immortaliser un moment photo à leur côté. Chose faite après quelques minutes. J’aperçois quelques journalistes qui gravitent autour d’un coureur. Il s’agit de Békélé. Champion Olympique du 5000 et 10.000 mètre, rien que ça ! J’attends un petit moment de mou et me faufile jusqu’à lui où un ami me prend en photo à ces côté. C’est bon ! On peut dire que je lui aurais porté chance, car 2 heures et 5 minutes plus tard, il remportera la course, avec en récompense le record de l’épreuve du marathon. Bravo champion ! Retour à la course. La course Le départ va bientôt retentir et fini avec Békélé, je dois aussi penser à ma course. Ca y est, c’est parti et plus de 40.000 coureurs s’élancent dans les rues de Paris. Pour les derniers, ils mettront plus de 30 minutes avant de passer la ligne de départ. Moi je ne suis pas embêté par la foule. J’ai le privilège de partie derrière les élites mais très vite, je lès perds de vu, tellement leurs rythmes est élevés. Je pars tout de même sur un bon rythme, sur celui de mon premier marathon. J’évite de m’enflammer, mes les premiers kilomètres sont très convainquant. Je suis vraiment bien en jambes. Je n’ai pas fait de préparation spécifique marathon, au contraire de certains de mes camarades mais j’espère me rapprocher le plus près possible des 3 heures 15 de minutes de courses. Comme à notre habitude, nous sommes transportés tout au long de la course par les spectateurs et par les différents orchestres à chaque coin de rues. Tous se passent pour le mieux dans ma légère souffrance. Arrivé au mur des 30-35 kilomètres, ça commence à vraiment se durcir. Je m’accorde une petite marche de récup au kilomètre 35 et repars tant bien que mal jusqu’à la ligne d’arriver. Il me reste moins de 10 kilomètres à parcourir et mathématiquement, je suis toujours dans les temps pour approcher les 3 heures 15 minutes, mes plus les mètres passent et plus mon rythme s’essouffle. J’arrive à 3 heures 20 minutes de course sur le dernier kilomètre et je suis vraiment content de ce chrono, je savoure les derniers mètre à faire. Me voila arrivé à la dernière ligne droite avant de passer la ligne d’arrivé. Là je dépasse un Danois entrain de tituber. Il lui est impossible de s’exprimer tellement il est dans le mal. Je lui prends le bras pour l’aider à continuer d’avancer. Rapidement ma présence le rassure mais en oubli d’avancer, il se rattache à moi pour l’aider à finir la course. Le jeune homme est imposant et ne tiens presque plus sur ces jambes et moi je suis claqué. Je demande que l’on me donne des gèles magique pour le requinquer. Rien à faire, cela ne lui fait rien. Un autre coureur, me voyant en galère avec cet homme, décide de m’aider pour l’aider à terminer la course. A deux se sera mieux, sauf qu’à cet instant il ne tiens absolument plus sur ces jambes. Et rebelote, nouvelle galère. Deux autres personnes viendront pour nous aider à le porter avant de s’en aller quelques mètres plus tard. L’homme est tout juste conscient et il ne reste que 100 mètres à faire, j’ai les boules pour lui. Voyant sont état inconscient, il m’est délicat de forcer les gens à l’aider à terminer la course. Et s’il faisait un arrêt cardiaque ?! Il ne répond plus et est inconscient. Tant pis pour lui, se sera PLS (Position latérale de sécurité) et demande des secours. La croix rouge alerté par le public arrive rapidement sur les lieux avec une ambulance. Je leur laisse le relai et je continu mes derniers mètres pour finalement passer la ligne d’arrivé en 3 heures et 29 minutes. Sans cette incident de course, j’aurai surement battu mon record de 03 heures 25 minutes. Tant pis, se sera pour un autre marathon. En tout cas, je suis content de mon chrono et je retrouve mon niveau d’avant. Place à la récupération et place à la préparation de mon premier gros défi de 2014…L’Ultra Raid vélo Bordeaux-Paris de 620 kilomètres dans moins de 2 mois.

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Trail Blanc de Ft Romeu
19 janvier 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 40 km lors de la Romeufontaine en plein cœur du Parc Naturel régional des Pyrénées Catalanes, et le majestueux barrage des Bouillouses. « Seule une existence vécue pour les autres est une existence utile »  – Albert Einstein Trail Blanc de Ft Romeu où je t’aime moi non plus 2014, on y est et cet année, les fêtes de Noël n’on pas laissé place à une prise de pois de 10 kg comme pour 2013 ! Pour ce Trail annuel, de magnifique sentiers et paysages seront proposés par une organisation motivée et dynamique. Nous emprunterons des pistes tassées et damées en majorité avec quelques passages en poudreuse, notamment sur les 40 km. Un environnement exceptionnel sur le haut plateau cerdan est garanti pour les participants. Au programme également une course nocturne de 5 km le veille. Voila 4 ans que je n’ai pas remis les pieds sur ce trail, depuis 2010 en faite. J’ai envi de le redécouvrir et se sera l’occasion pour moi de me mettre en jambe afin de préparer une grosse saison qui m’attend. Comme à l’accoutumé, ce week end,  sonne aussi comme des retrouvailles avec mes parents et mon frère qui ont fait le déplacement pour venir m’encourager et aussi passer un bon week end en famille. Nous partons tous les 4 de Perpignan, où 1 heure 30 minutes, nous séparent de Ft Romeu, lieu de la course. Cette année, Kilian Jornet n’est pas présent sur le site, du à ces obligations de compétition. La station de Font Romeu y est bien enneigée et toutes les conditions sont réunies pour que ce Trail dans la neige respecte ces engagements de Trail Blanc. Tout juste arrivée sur place, que je m’empresse d’aller retirer mon dossard pour être tranquille par la suite  pour pouvoir profite de l’après midi. Et stupeur, le règlement à quelques peu changer et depuis cette année, l’organisation de la coures c’est mis au même diapason que d’autre Trail, en établissent une liste de matériel obligatoire. Et le problème, c’est que je n’ai ni veste à double membrane, mais juste un vulgaire k-way et ils s’exigent un collant long pour que les jambes soi recouverte. Je n’ai amené dans mes valises, juste un simple short et cuissard. Expliquant ma situation à l’organisation, ils refusent de me donner mon dossard, tant que je ne me serai pas mis en règle avec le règlement. Cela devient de plus en plus fatiguant que de devoir encore et encore se plier à des règlements et de voir des organisations se couvrir de plus en plus. Il s’agit d’un Trail de 40 km à tout juste 2000 mètre d’altitude. Arrêtons avec toutes ces obligations de course. Tout c’est toujours bien passé auparavant, lorsque certain d’entre nous partions en short et tee-shirt. Laissons les règlements et obligation de côté et revenons en à l’esprit du sport et de laisser chacun s’exprimer par sa tenue vestimentaire. A ce rythme, on nous obligera bientôt de porter des tenus de telle ou telle marque ou de telles ou telles matières. Ces obligations, deviennent ridicules. Bref, il me faut trouver une solution et la solution est vite trouvée. Ils veulent se jouer d’un règlement, on va jouer. Or de question pour moi d’aller m’acheter un cuissard long chez l’exposant juste à côté « Salomon » à plus de 100 euros. Le règlement impose les jambes entièrement recouverte, alors en guise de cuissard pour recouvrir mes genoux et le bas de mes cuisses, je remonterai au maximum mes bas de contention et mes jambes seront entièrement recouvertes. Je peux à présent aller retirer mon dossard dans cette tenue pour leur montrer que j’ai bien suivi le règlement. Apres que 2 arbitres de courses se soient réunis pour en discuter, ils acceptent ma tenue et je peux enfin retirer mon dossard. Ca c’est fait. J’en profite également pour m’inscrire à la petite course nocturne de 5 km le soir même. Rien de mieux que de se mettre en jambes et de bien se dépenser pour ensuite aller manger un bon plat montagnard avec la conscience tranquille. Nous sommes une bonne centaine de coureur engagé sur ce cross et malgré ce vent qui rend l’atmosphère glacial, tous le monde est content de se retrouver pour l’évènement. Le départ est donné et la course part sur un rythme très soutenu. Pour le coup je me retrouve rapidement dans les 10 premiers de la course et tiendrais cette place jusqu’à mis course. Ensuite baisse de régime pour les 2 derniers kilomètres dont le froid me contraint de ralentir. J’ai les poumons qui brulent. Je fais un beau dernier finish et termine dans les 20 premiers. Place au restaurant maintenant et au ravitaillement. Au menu, un bon Mont Dore, rien de tel pour se mettre bien mentalement et bien aborder les 40 km de demain. Il va falloir des forces et du gras, le Mont Dore est le plat idéal pour ça. Apres une bonne soirée conviviale en famille et le ventre plein, il est temps d’aller au lit pour arriver le plus frais possible pour le départ de la course. La course Le départ du 40 km est donné au même endroit que pour le cross de 5 km. Après avoir immortalisé le départ de la course, celle-ci est donné. La course par sur un rythme assez soutenu et l’enneigement est presque à son maximum. Il devient dur à certain endroit d’avancer. Une partie d’équilibriste se met en place. Je retrouve mes galères de mes éditions précédente à courir dans la neige mais aussi le paysage et ces sapins enneigés et autres paysages digne des plus belles cartes postale de montagne. Niveau chrono, je retrouve mes temps de passage de mes précédentes années. Tout se passe pour le mieux et je suis content de mes sensations pour une première course de l’année et surtout après une saison noir en 2013. Au départ de cette course, nous étions près de 350 participants et durant presque

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Marathon de Toulouse
27 octobre 2013

Dans cet article, je t’invite à venir découvrir le Marathon de Toulouse. Au programme : 42.2km de course à pied dans un cadre historique et culturel exceptionnel de la ville Rose. « Un gagnant  est une personne qui a identifiés ses talents, a travaillé avec acharnement pour les développer et a utilisé ses capacités afin d’accomplir ses objectifs »   – Larry Bird Découvrir Toulouse et gommer mon dernier chrono du marathon de Paris Oh marathon ! Oh Toulouse ! 42.195 mètres ou 42 km 195 ! Combien de foulée va-t-il nous falloir pour arriver à nos fins ? Cet objectif avoué et préparé depuis tant de temps est enfin là ! Une foulée pour un mètre. Plus de 40.000 foulées donc et autant d’impact sur le bitume toulousain. Le marathon est un effort à nul autre pareil. A la fois seul au monde et tellement entouré. Le moindre passage en « zone rouge » et jamais plus vous ne pourrez vous en remettre. Chacun trouve son mur. Il ne faut jamais baisser les bras. Le mur d’un départ trop rapide, le mur de kilomètres trop longs, de kilomètres en trop… Sur le marathon, il se passe toujours quelque chose. L’imprévu fait partie du lot. Aussi je me retrouve en moi-même. Je reste concentré sur l’objectif et ne pense plus qu’à l’arrivée. J’entends mon souffle, je compte mes foulées, je calcule le temps qu’il me reste. Je vais casser le mur et tracer ma route sur le bitume toulousain. Voilà deux semaines qui sépare les 20 km de Paris en famille. Cette fois plus rien à voir avec cette viré en famille. Là, il s’agit de 42 km, et plus question de se balader. Il va falloir hausser le rythme et surtout gommer tous mes chronos infructueux de l’année 2013. Finir sur une bonne note pour bien commencer 2014 serai de bonne augure. Le marathon donnera son verdict. J’ai repris mes entrainements « d’entretient physique » comme je les appels et n’est pas eu forcément le temps de faire une grosse préparation physique pour l’évènement du jour. Ce marathon, je le voulais. Me voila toulousain de puis 5 mois et je connais mal la ville. Un marathon ici, me changera du traditionnel tracé du marathon de Paris que je connais maintenant par cœur et de plus celui-ci me permettra de me faire visiter la ville et ces alentour. J’avais tout bon lors de mon inscription. Malgré cette bonne volonté de mettre inscrit, entre temps, dans mon planning très charger, c’est calé un repas et une soirée que je ne peux pas manquer. Il va falloir assumer et jongler avec les 2 évènements. Ce relancer sportivement parlant, n’est pas le week end approprié. Je verrai bien au départ de la course les sensations que je ressens. La course Comme cela était prévu, le réveil se fait difficile. Sans tarder, je rejoins la ligne de départ à pied en partant de chez moi. Petit réveil musculaire qui ne me fera pas de mal. Je prends place parmi la foule et attend impatiemment entre quelques bâillements que l’organisation donne le départ de la course. Aller ca y est, c’est parti pour plus de 3500 participants qui nous qu’une seule obsession, en découdre avec les 42 km du bitume toulousain. J’essai de m’imposer un rythme soutenu pour me rapprocher des plus près des 3 heures 30 minutes de course, car à l’évidence faire moins me semble utopique. Et un chrono de 3 heures 30 minutes seront un beau retour pour moi à la compétition pour voir 2014 en plus grand. Après quelques kilomètres, mon corps ou plutôt mes jambes me stoppe vite dans mon enthousiasme d’un tel chrono. Je m’accroche tant bien que mal pour garder le plus longtemps cet objectif en vu. La course se durci de plus en plus. Je me fais doubler, plus que je ne double de personnes. Je ne suis vraiment pas à la rigolade, comme deux semaines auparavant avec ma famille. A mon tour de subir la course et de continuer d’avancer, le plus dignement et proprement possible. Les kilomètres s’enchainent plus ou moins difficilement avec des coups de moins bien à certain endroit et du mieux à d’autre moment. J’essai de gérer ma course au mieux pour garder cet esprit de compétition et accrocher le meilleur chrono possible. A chaque kilomètre qui passe, je guette ma montre pour faire le point et évaluer à combien de temps sera mon futur chrono. Et plus les kilomètre passent et plus je grimasse quant à mon futur chrono. Je termine mon année comme je l’avais commencé Et si, une nouvelle fois je franchissais la médiocrité de la barre des 4 heures ! J’y pense de plus en plus et continue de subir la course. J’en suis arrivé à un stade, où seul la délivrance de l’arrivée m’importe, peu importe le chrono. Après un large détour dans l’arrière pays toulousain, nous voilà revenu dans les rues de Toulouse, où comme à mon habitude, la clameur et encouragements des gens me fait accélérer le pas pour terminer en trombe sur la place du Capitole où la délivrance l’attend. Je passe la ligne d’arrivée en 4 heures et 8 minutes. Huit minutes de mieux qu’à mon dernier marathon mais cela reste un chrono, juste catastrophique. Enfin l’année 2013 se termine et il est temps de faire le point avec moi-même et mes piètres résultats de l’année. Pour 2014, ça doit changer et radicalement ! Et cela passera par la reprise de l’entrainement et d’un autre état d’esprit. Pour vérifier cela, je décide de planifier mon année 2014 et m’inscrire à un maximum de course ou autre chalenge que l’on me proposera. L’année 2014, se sera au menu, le Trail Blanc de Ft Romeu pour une mise en bouche, suivi du mythique marathon de Paris et refaire mes premiers chrono, un défi totalement absurde de relié paris depuis Bordeaux à vélo, moi qui n’aime pas le vélo, cela me va très bien comme challenge, revivre l’Ironman de Nice et pour finir m’aligner sur mon défis le plus

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20 km de Paris en famille
13 octobre 2013

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 20 km de Paris en famille, accompagné de mon frère et de mes parents. Au programme : 20km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « Vous ne sauriez croire avec qu’elle facilité l’impossible se fait dès qu’il est nécessaire »   – Anatole France 16 ans après la première course avec ma mère Voilà plusieurs années que je me suis mis à la course en suivant les traces de mes parents. Je suis resté nostalgique de la première course auquel j’avais participé avec ma mère au 20 kilomètres de Paris. A cette époque j’avais 16 ans et ma mère 49 ans. Cette année, cela ferai 16 ans entre cette première course et cette année 2013. Seize plus tard, refaire cette expérience me trottait dans la tête depuis déjà presque un an, date à laquelle j’avais proposé, un an plus tôt se projet à mes parents, de nous retrouver tous les 4 avec mon frère pour participer au 20 kilomètres de Paris. Nous avons tous les 4 pris de la bouteille. Mes 32 ans on laissé place à mes 16 ans de l’époque, de même pour ma mère qui en a cette année 65 ans et mon père 58 ans. Peu importe leur âges, mes parents sont toujours animé par la passion et les défis qu’impose le sport. Mes parents, de grands marcheur et tous inscris dans un club de marche Nordique, accepte se projet de me suivre sur la course ainsi que mon frère. Je suis vraiment content. Je vais pouvoir revivre cette course auquel j’avais participé 16 ans plutôt. Toute la famille est feint prête. Chacun c’est plus où moins préparé à sa manière de son côté. Pour moi, il s’agit plus de retrouver mes parents et mon frère autour d’une course à pied cohésion dans les rues de Paris qu’a une compétition. Même objectif pour mon frère, certes beaucoup moins aguerri que moi-même en course à pied mais les 20 km à effectué ne lui font aucunement peur. Pour mes parents, c’est tout autre. Même s’ils ont un bon niveau en marche, cela fait plusieurs années qu’ils ont arrêté de courir. Ils veulent vraiment faire honneur à leurs 2 enfants en mettant un point à terminer cette course. Comme je dis, commencer à 4 et finir à 4. La course Le jour de la course est là et tout le monde est prêt à relever ce défi. Mes parents viennent de Perpignan, mon frère de Toulouse et nous nous retrouvons tous les 4 au pied de la Tour Eiffel pour prendre place au départ de la course. De là, nous attendrons près d’une heure, une fois le départ de la course donné pour passer à notre tour la ligne de départ. Nous avons mal géré l’heure de notre rendez-vous, ce qui nous oblige à partir dans la dernière vague de course. Déjà que nous savions, que nous ne serions pas rapide, partir dans les derniers nous avantage à rien, surtout, que malgré la courte distance de 20 km, il y a des barrières horaires à respecter, donc attention quant même à ne pas prendre trop de retard. Ca y est, nous avons franchi la ligne de départ et je peux y voir de la rage sur le visage de ma mère à vouloir en découdre avec cette course. Elle en a oublié ces 2 hernies discales et son mal de dos quelques semaines auparavant, qu’elle avait bien cachées de me dire pour ne pas m’inquiéter. A quelques semaines avant le départ de la course, sa décision était indécise, tellement son dos la faisait souffrir. Peu importe, la douleur est oublié et elle se prend même à courir. Mon père reste légèrement en retrait et mon frère et moi alterneront pendant toutes la durée de la course à rester auprès de nos parents. Après quelques kilomètre, ma mère ralenti mais continu sur un rythme très soutenu et mon père prend les devants quelques mètres devant. La course continue et nos parents enchaine les kilomètres sans ce plaindre, au contraire, ils sont ravis de pourvoir faire cette course à nos côté. Au classement, nous ne tardons pas à prendre la dernière place de la course, et puis, des derniers, il en faut bien. Cela n’altère en rien la confiance, ni la niaque de mes parents. Peu importe la place, d’ailleurs, ils ne se rendent pas forcément compte qu’il n’y a plus personne dernière, car leur objectif est de regarder devant et non derrière. Pendant la course, pas le temps pour une pose pipi ou autre pose de récupération, nous somme très juste au niveau du chrono et les organisateurs, commencent petit à petit à démonter les portiques de chronométrage. Les techniciens sont obligés de rendre les routes à la circulation. Au fur et à mesure de la course, nous rejoignions petit à petit des groupes de coureurs, qui se greffent à nous et ainsi, nous continuons tous ensemble vers l’objectif de la ligne d’arrivée. Quelques grimasse, commencent à se faire lire sur les visages de certaines personnes. Mes parents, même si je sais de l’intérieur, qu’ils grimassent, ne font strictement rien paraitre et ne se plaigne pas, ils continuent d’avancer vers la victoire ; vers leur victoire. Ca y est, nous y sommes presque, mes parents accélère légèrement le rythme de course. Nous pouvons croiser ceux qui sont déjà finisher et c’est sous leurs applaudissements ainsi que ceux du public et des touristes, que nous terminons la course. Dans notre groupe, une femme est à bout et apres avoir été récupérer du sucre et de l’eau afin de la resucée, je reste un instant à ces côté pour l’aider à terminer la course. Elle reprend des couleurs et de mon côté je men vais rejoindre mes parents pour franchir la ligne d’arrivée ensemble sous les applaudissements des derniers spectateurs. Il était temps d’arriver car les organisateurs commençaient à démonter le décor d’arrivée. Ouf, au moins, pour immortaliser cette course,

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Altriman de Ft Romeu
17 juillet 2013

Dans cet article, je t’invite à venir revivre l’Altriman de Font Romeu (66). Surement l’un des Ironman les plus exigent au monde. Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. « Vous avez échoué ? Echouez donc encore et vous finirez par faire échec à l’échec »  – Michael Aguilar Envi de m’essayer à l’un des plus dur Ironman du monde L’Altriman des Angles, du fait de l’altitude, du climat, du dénivelé, est considéré comme l’une des épreuves la plus dur du monde. Enchainé 3.8 km de natation dans un lac à 16 degrés, puis 200 km de vélo avec 5200 mètres de dénivelée positive et terminer par un marathon, cela n’est pas donné à tous les sportifs. 05h30, le jour ne se frotte même pas encore les yeux. Départ au coup de fusil. Il fait encore nuit, l’eau est froide, ce qui n’enlève rien à l’envie d’en découdre. Une première épreuve à l’Australienne, deux boucles dans le lac, avec une sortie de l’eau entre les deux parcours. Le premier, sortira au bout de 55 minutes, puis c’est parti pour une longue course de vélo, qui ferait pâlir le Mont-Ventoux. Tour des Garrotxes pour la mise en jambes, puis col de Pailhères, col du Pradel, col de Garavel et la terrible « casse pattes » de Quérigut à 12%. La pluie et même la foudre s’invitent à la fête, durcissant le parcourt. Beau programme, sauf que mes dernières sortie en compétition, ce sont avéré comme un cuisant échec sportif. Cependant, il s’avère que j’arrive à Ft Romeu le moral à bloc avec une confiance infaillible. Depuis mes 2 dernières échec ou plutôt chrono médiocre, j’ai depuis perdu du poids et repris les entrainements de course à pied et de natation avec un peu plus de sérieux. En ce qui concerne le vélo, j’ai tout faux, je n’ai pas fait la moindre sortie ! Depuis l’Ironman de Nice, voilà deux ans que je ne suis pas monté sur un vélo. Entre temps, j’ai changé de vélo pour l’occasion et j’en ai racheté un pour la course, à un ami de la caserne. En faite, ce vélo, j’aurai fais uniquement une sortie de 50 kilomètres 5 jours avant la l’événement, juste histoire de dire et de vérifier si le passage des vitesses se fait bien et que la roue qui était voilé quelques semaines auparavant, ne l’ai plus. Durant ma seule sortie qui viendra en « préparation » à cette Ironman, j’aurai déraillé à deux reprises. Enfin cela ne m’alerte pas, je mets ça sur le coup de la mal chance et de plus, je n’y connais rein en mécanique de vélo. Le vélo me semble bien, les jambes répondent pas trop mal, certes uniquement sur 50 kilomètres mais ça me va à me rassurer. Est-ce que ce sera suffisant pour venir à bout d’une telle course ? Cela va être dur mais j’ai confiance en moi, j’ai au moins retrouvé ça. L’altriman de Ft Romeu, j’ai dans un premier temps, travaillé cette course sur You tube où j’ai pu visionner plusieurs vidéos afin de voir à quoi m’attendre sur place. Beaucoup d’amis à la caserne me mettent en garde par rapport au parcours vélo qui est réputé pour être très difficile et où le dénivelé est très élevé. Je m’en étais rendu compte mais je n’ai pas eu forcément le temps de me remettre d’aplomb en vélo. J’ai très peu roulé, pour dire quasiment pas et c’est un peu la fleur au fusil que je me rends sur cette course. En faite la confiance qui m’amine pour cette Ironman, est la confiance à avoir terminé Nice en 2011, surtout que depuis j’ai appris à nager le crawl, certes à ma manière mais j’avance quant même plus vite qu’en brasse. Donc au final être alaise à 2 épreuves sur 3 me suffit pour aborder cette course sereinement. Mon arrivée à Ft Romeu se fait en bus depuis Perpignan puis par 45 minutes de marches pour rejoindre mon hôtel, encore une fois chargé d’une gros sac et de vélo. J’arrive à l’hôtel, que je suis déjà rincée. Le temps de me rafraichir, que je dois partir récupérer mon dossard, et prendre les différentes consignes de course. Retour à l’hôtel, mes parents, viennent de me rejoindre et nous faisons connaissance avec certaines personnes, qui seront aussi aligné au dépars de la course. Un homme, un vieux briscard, me prends à part et m’explique méticuleusement le parcours de la course et ces pièges à éviter. Il a déjà fait cette course à plusieurs reprises et à un gros vécu en Ironman. Il insiste sur un point important, celui de la natation. Le lac dans lequel nous allons nager se trouve à 1600 mètres d’altitude et l’eau ne dépasse pas les 15-16 degrés. Le problème, à cette altitude est le manque d’oxygène dans l’eau. Il insiste beaucoup sur ce point mais j’ai du mal à me rendre compte des effets que cela va provoquer sur ma nage. Il insiste sur le faite que certain nageur non averti, risque de paniquer et certains se verront s’accrocher aux bateaux des arbitres pour reprendre leur souffle. C’est enregistré pour moi, on verra ça sur place le moment venu. La soirée se passe autour d’un bon repas festif en famille et ensuite par une bonne nuit. La course Le réveil sonne et la petite boule au ventre me rappel que je vais devoir me jeter à l’eau dès la première heure. Il ne fait pas très chaud et la température de l’eau est loin d’être très clémente. J’enfile ma combinaison, il fait encore nuit et nous prenons place au bord du lac. Le départ va bientôt être donné. Les bouées qui matérialisent le parcours sont éclairées par des fumigènes pour que nous puissions nous diriger vers elles. Ca y est le départ de la course est donné sous une trombe de fumigènes. Je suis bien plus allaise qu’à Nice car nous sommes beaucoup moins nombreux dans l’eau. Mais rapidement, un souci

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Marathon de Paris
7 avril 2013

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Marathon de Paris. Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « Quant on veut constamment, fermement, on réussit toujours »  – Napoléon Bonaparte Limiter la casse et se remettre rapidement en question Trois semaines séparent les 80 kilomètre de l’éco Trail de Paris, du marathon. J’ai pris un grosse claque dans la gueule après avoir battu lamentablement mon record en 11 heures 12 minutes. Trois semaines, où je n’ai pas eu le temps de me remettre à l’entrainement, ni même perdre du poids. A quoi va ressembler ce marathon ? Mes objectifs de mes 3 premiers marathon à vouloir le faire en 3 heures 15 minutes est vite oublié. Objectif, limiter la casse et éviter à nouveau le ridicule. La course Au dépars de la course, comme à mon habitude, le sourire et la bonne humeur m’anime, je n’ai rien perdu de ma bonne humeur. Je m’y rends avec des amis de la caserne et une nouvelle fois, malgré mon niveau plus que médiocre, j’ai toujours ce privilège de faire parti de la chaine humaine qui sépare les élites du restant des coureurs. L’ambiance y est toujours aussi bonne et conviviale. Le dépars est donné et pour la première fois, je ne m’enflamme pas par le dépars de la course mais pense à m’économiser jusqu’à l’arrivée. Rien de changer par rapport à mon niveau de 3 semaines auparavant, les jambes sont resté au lit, le mental en a marre de devoir rattraper les lacunes de mon physique, enfin bon c’est Bagdad dans mon corps. Il n’existe plus aucune cohésion entre muscle, poids et mental. Chacun se rejette la fautes. Les kilomètres passent doucement et dans la douleur et au fur et à mesure des kilomètres, je me rends vite à l’évidence que je risque de battre un nouveau record des plus pitoyables en marathon. Les derniers kilomètres se font vraiment de plus en plus dur et je suis contrains de m’arrêter de plus en plus. Les 4 heures de courses se rapproche à ma montre et je n’en reviens pas de voir ce piètre chrono, surtout que la course n’est toujours pas terminé. Apres des énième poses, je passerai la ligne d’arrivée en 04 heures 16 minutes. Je viens de perdre 45 minutes au chrono par rapport à mon dernier marathon. Je viens en seulement un mois, de prendre une deuxième claque. J’espère que par la suite, il me sera aussi facile d’améliorer mes meilleurs chronos en marathon de 45 minutes, de la même manière que j’ai pu perdre 45 minutes ces dernières semaines. Je suis soulagé de passer la ligne d’arrivé et d’en finir avec cette mascarade. Vivement que je retrouve mon niveau, mais quand ? Et ce n’est pas avec dans 3 mois mon alignement à l’un des plus dur Ironman du monde, que je vais être rassuré. A suivre…

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Eco Trail de Paris
16 mars 2013

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 80 km de l’Eco Trail de Paris, avec un départ depuis la base de loisir de St Quentin-en-Yvelines et une prestigieuse arrivée à la Tour Eiffel. « La vie est un risque, celui qui n’a pas risqué n’a pas vécu »  – Sœur Emmanuelle Le début d’une descente sportive aux enfers Deux semaines se sont écoulées depuis ma piètre performance au semi-marathon de Paris. Je ne me fais d’ailleurs guère d’illusion pour ce trail de 80 kilomètres. Incapable de hausser le taux sur une course de 21 kilomètres, alors à quoi va ressembler ce trail qui demande un effort d’environ 10 heures de course ! De plus 3 semaines auparavant je me suis cassé une coté (la 9ème), la douleur est supportable mais une petite gêne se fait quant même sentir. Pour cette course, je suis accompagné de mon oncle de Perpignan avec qui j’étais déjà devenu finisher de la CCC (98km) en 2008. Outre mon oncle, j’ai réussi à amener dans mes valises, un autre grand débile des défis. Il se nomme Thomas Ludwig. Lui aussi, n’est guère entrainé à une telle course, mais peu importe, c’est vraiment le dernier de ces soucis et décide de s’aligner avec moi au dépars de la course. Pour mon oncle, c’est tout autre, lui vient avec un objectif : Me battre et courir la course en moins de 09 heures 30 minutes. Il a mis la barre très haute pour moi. Peu importe, j’essaierai de rivaliser avec lui le plus longtemps possible. Pour cette année, petit changement pour l’éco Trail de Paris. Fini l’arrivée au premier étage de la Tour Eiffel. Celle-ci est en rénovation et l’arrivée cette année se fera à quelques mètres de la Tour Eiffel le long des quais de seine sous une Tour Eiffel confectionné pour la cause en ballon de baudruche. La course Nous nous retrouvons tous les trois au dépars de l’éco Trail. Nous sommes en forme malgré les fraicheurs de mars. Avant le dépars, souvenir photos et vidéos comme à son habitude. Nous sommes enfin près et le dépars va être donné. C’est parti pour 80 km de course. Nous partons tous les 3 ensembles. Après quelques kilomètres de courses, mon oncle hausse légèrement le rythme et je pars avec lui. Mon pote Ludwig restera légèrement en retrais et j’arriverais à suivre mon oncle jusqu’au 35ème kilomètre. Kilomètre 35 et après un dernier souvenir photos par les photographes de l’organisation, mon oncle prend ces distances. Impossible pour moi de continuer de le suivre. Nous continuons tous les 3 à notre rythme. Aucun de nous trois rencontrerons de difficultés majeures et après 9 heures 16 minutes bien en deçà du chrono qu’il voulait réaliser, mon oncle franchit la ligne d’arrivée. Avec mon ami Ludwig, nous échangeons les appels téléphoniques pour connaitre le temps qui nous sépare. J’ai un peu plus de 30 minutes d’avance sur lui et à cet instant, il reste une vingtaine de kilomètre de course à pied. Quoi faire, ralentir un peu et finir avec lui ou terminer en solo avec 30 minutes d’avances sur mon ami. A quoi bon, pour le chrono, il n’y a plus rien à espérer, il s’annonce même pire que ma première édition. Au final j’opte pour ralentir un peu afin de laisser mon pote me rejoindre et finir ensemble. Nous finirons la course ensemble en nous motivant chacun et après un beau final de 10 km côte à côte, nous terminerons la course en 11 heures 12 minutes, soi presque une heure de plus que deux ans auparavant. Mes non entrainements et ma prise de poids auront eu raison de mon mental. Ma piètre condition physique aura eu raison de ce chrono. L’année 2013 commence mal et s’annonce très longue et dur mentalement si je ne relève pas la tête. Malgré cette désillusion, cela restera un bon moment que d’avoir partager cette course aux côté de mon oncle et de mon pote Ludwig. Félicitation à mon oncle pour son super chrono de 09 heures 16 minutes et aussi, pour nous avoir attendu près de 2 heures. Félicitation à toi aussi Ludwig, qui te sera aligné au dépars de cette course sans même t’être entrainé ni préparé auparavant. Merci à vous deux. On a commencé à 3 et on a fini à 3. Ca c’est fait !

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Semi-marathon de Paris
03 mars 2013

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Semi-marathon de Paris. Au programme : 21.1km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « Qu’il est dur d’échouer, mais le pire est de n’avoir jamais tenté de réussir »  – Franklin Roosevelt Une saison sportive qui s’annonce difficile Une nouvelle année sportive commence et c’est bien loin de tout enthousiasme que je la prépare. Au programme de cette année, 4 courses majeures, 2 marathons, un Ironman et un Trail longue distance. Ces compétition programmés en 2012, où j’avais l’envi de progresser, de voir grand et plus loin. Sauf que pour 2013, rien ne se passe comme 2012. Un planning professionnel très chargé et surtout un manque de motivation à m’entrainer me diminue physiquement. Et ce manque de motivation se traduira par une prise de 10 kg. Mon poids de forme étant de 78 kg en temps normal, me voilà à presque 88 kg. Pas d’entrainement et cette prise de poids, vont rendre mon année 2013 et cette première course de 21 km très dur. Peu importe, toutes mes inscriptions ont été validées et il est trop tard pour faire machine arrière. Je vais devoir composer avec se surpoids et surtout se manque de motivation à m’entrainer. Il faut absolument que je garde goût de l’effort et le contact avec le dépassement de soi. Malgré ça, je sais que le plaisir sera présent, et c’est bien là l’essentiel. Comme si cela n’était pas suffisant, je me présente à la course avec tout juste 1h30 de sommeil. Dur de devoir gérer un planning de travail ultra chargé. La course Sur place, rien ne va. J’ai qu’une seul envi, retourner là, où j’avais commencé ma nuit et la reprendre avec détermination. Cette option, sera réalisable mais pas avant avoir du avaler 21.1 kilomètres. Je dois me remettre à cette triste réalité. Je regrette vraiment cette inscription. De plus, je pars dans le dernier sas et je devrais patienter près d’une heure avant de pouvoir partir. Mon tour est enfin arrivé et dès les premiers mettre la course ce durcit déjà et je n’arrive pas à suivre le rythme imposé par mes collègues alors que je suis bien meilleurs qu’eux en temps normal. C’est moche. Peut importe je prends la course kilomètre par kilomètre et je ne pense uniquement qu’au franchissement de cette ligne d’arrivé synonyme de pouvoir aller me recoucher. Mo calvaire prendra fin 1 heure et 49 minutes plus tard, soi 17 minutes de plus que mon meilleur chrono, alors que je mettais inscris dans l’optique de l’améliorer. Triste réalité et triste début de saison. Il me reste deux semaines pour tourner cette page ou plutôt se fiasco et rebondir sur les 80 kilomètres de l’éco trail de Paris pour gommer ce début de saison catastrophique. Réponse dans 2 semaines… !

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Marathon de Paris
15 avril 2012

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Marathon de Paris. Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « La logique vous conduira d’un point A à un point B, l’imagination et l’audace vous conduiront où vous le désirez »  – Albert Einstein Continuer sur ma lancé de 2011 Avril, le rendez-vous incontournable du marathon de Paris. C’est pour moi, mon 3ème marathon et j’ai toujours en tête de vouloir me rapprocher des 3 heures 15 minutes ou au moins faire mieux que l’année dernière où j’avais du me contenter d’un chrono de 3 heures 40 minutes. Je ne suis pas au mieux de ma condition physique du à des douleurs et hématome aux jambes avec mes deux combats une semaine auparavant. Mais peu importe, rêve ou espoir, il me faut garder cet objectif en ligne de mire. Comme  pour les années précédentes, je m’y rends avec des amis de la caserne où encore une fois, j’airai comme chaque année, le privilège de faire la barrière humaine entre les élites et le restant du peloton. La course Nous sommes encore près de 40.000 coureurs, qui le temps d’une journée, auront le privilège de foulée le bitume de Paris sans y être gêné par la circulation ambiante des voitures et de la pollution. Paris est à nous. L’ambiance y est bonne et détendu, j’y retrouve mes camarades de caserne lors du retrait des dossards et tranquillement, nous nous dirigeons vers les sas de dépars. Il n’y a pas de pression particulière mais juste de l’excitation à vouloir en découdre avec ce marathon. Le dépars est donné et comme à son habitude, nous nous faisons aspirer par les premiers et partons sur un rythme assez rapide. Mon corps sera vite me dire de ma calmer et c’est tout naturellement que je ralentirai mon allure après quelques kilomètres d’euphorie. La course se passe bien jusqu’au fameux mur des 30-35ème kilomètres. Là encore une fois c’est la panne sèche, obligé de m’arrêter marcher au deux derniers ravitaillement. Je ne suis plus dans les temps imparti pour espérer un chrono de 3 heures 15 minutes, mais tout de même sur un bon rythme pour améliorer mon dernier chrono et pourquoi passer sous les 3 heures 30 minutes. La dernière ligne droite donnera son verdict et je passerai la ligne d’arrivée en 3 heures 33 minutes. Bien en de ça de mes objectifs, mes tant pis, je garde le rythme à enchainer les compétitions et ce ne sera que parti remise pour l’année prochaine, enfin je l’espère. Place à la récupération maintenant.

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