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Ultra Trail 
100 miles du sud de la France
12 octobre 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Ultra-Trail des 100 miles du sud de la France. Course offrant l’opportunité unique de relier physiquement la mer à la montagne. « Que faut-il faire lorsqu’on a vraiment tout essayé et qu’on a échoué sur tout, mais que l’on sait avoir raison ? On essai encore.   – Thomas Edison Revivre les bons moments d’un Ultra Trail Ca y est, nous y sommes. Dernière course de l’année avant un break de 2-3 mois. Je ne me suis pas spécialement préparé pour l’évènement mais j’ai vraiment envi de finir sur une bonne note et je suis vraiment confiant qu’en en la réussite pour cette course. Voila 3 ans, depuis mon dernier succès au Tor des géants, que je ne me suis pas confronté à un ultra trail. Pour un retour à cette discipline, je n’ai peut être pas choisi l’un des plus simple avec au programme 166 km et 7500 de dénivelé positif. Nous sommes 400 à nous s’élancer de Font Romeu pour la première édition d’Ultra Trail dont le tracé part de la montagne pour rejoindre la mer à Argelès sur mer en empruntant une partie du GR 10. Le dépars de cette course, pour une fois n’est pas matinal. Le départ est donné à 15h00. Arrivé sur les lieux de bonne heure, je suis l’un des premiers à me plier à la traditionnelle vérification du matériel. Pas de reproche à me faire, je peux dore et déjà me mettre en tenue de combat et aller déposer mes 3 sacs qui me suivront tout au long de la course. Sac que je pourrai récupérer aux bases de vie pour prendre des affaires propres et en adéquation aux différentes conditions météos que nous rencontrerons sur le tracé. A 10 heures tout est bouclé et il faut maintenant patienter jusqu’au départ de la course. Chocolat chaud, lecture des actualités en attendant la pasta partie d’avant course suivi d’une petite sieste d’après repas (où comme à mon habitude je n’arriverai pas à fermer les yeux) et les 15h00 arriveront tout doucement. La course Le départ approche et l’organisateur appel tous les coureurs à prendre place derrière la ligne de départ afin que nous soyons tous bipés pour le chronométrage. Chose faite, dernière recommandation de course et le départ va être donné par les élèves du lycée climatique de Ft Romeu venu pour l’occasion. Ca y est, nous voilà tous partie pour une grande aventure humaine de 166 km pour les plus courageux. La course part sur un rythme plutôt tranquille mais assez soutenu. Je me suis positionné parmi les premiers et je fais ma place dans les 10 pour les premiers kilomètres. Les coureurs ont l’air serein et concentré sur leur course. Les kilomètres passent et je rétrograde dans l’arrière de la course, à mon juste niveau. La mise en jambe se passe plutôt bien. Je n’ai pas de ressenti niveau douleur et le parcours reste relativement roulant pour les premiers kilomètres. Tout va bien pour le moment. Nous passons par le Fort de Mont-Louis où viennent s’entrainer les Commandos. La course est bien balisée pour le moment et les premiers ravitaillements ne se font pas attendre. Niveau météo, le temps est assez couvert et arrivé en fin d’après-midi, les températures ressenties sont assez fraiches. La nuit arrive, les écarts se creusent parmi les coureurs et le balisage laisse vraiment à désirer.  La pluie revient à nouveau sur le col del Pal et doucement nous arrivons à la première base de vie au kilomètre 45 dans le village de Py. Au refuge, il est temps de faire le point sur mon physique. Je suis trempé et le physique n’est pas au mieux. Je ne m’étais pas fixé d’objectif niveau chrono mais je sais que je suis bien en deçà de mon niveau. Première chose à faire, se changer pour repartir au sec et ensuite aller se ravitailler pour repartir dans les meilleures conditions et retrouver le moral déjà bien entamé. Dans la tête ce n’est pas ça et je cogite à beaucoup d’autres choses que la course. Inconsciemment je suis sorti de la course, mais s’en doute je refuse de l’accepter et repart comme si de rien n’était. Après plus de 30 minutes de pose, je décide de repartir. Le cœur n’y est pas, mais je dois pourtant y retourner. La pluie en enfin cessé et j’attaque la partie qui contourne le Canigou. Les kilomètres passent et le terrain très technique n’avantage en rien ma condition morale. Je ne parviens pas à courir et à m’accrocher avec un peloton et me retrouve souvent seul. La nuit est longue et tout doucement j’arrive au niveau du refuge des Cortalets. C’est la dégringolade au classement. Je me rapproche dangereusement des barrières horaires synonymes d’élimination. Je n’arrive plus à avancer mais refuse d’abdiquer. Je n’avais vraiment pas prévu ce scénario. Alors que j’avais plus de 5 heures d’avances sur les premières barrières horaires, puis 3 heures d’avances, voila maintenant au kilomètre 65, qu’il ne me reste tout juste 45 min d’avance avant l’élimination. Je ne suis pas le seul à être dans cette situation, où certain on déjà arrêté, tandis que pour la grande partie des autres coureur, leur retard est également conséquent sur leur prévisionnel. Il n’est pas question d’arrêter car physiquement tout va presque « normalement » pour en être rendu à plus de 70 kilomètres mais au fil des kilomètres je continue de perdre du temps sur les barrières horaires. Un peu plus d’une heure se son écoulé et arrivé au kilomètre 75-80, me voilà arrivé a la limite de la barrière horaire. Je peux encore continue car mathématiquement je ne suis pas éliminé mais avec juste 5-10 minutes d’avances sur les barrières horaire, je sais que je ne suis pas capable d’inversé la tendance sur encore près de 90 kilomètres à parcourir et un moral dans les chaussettes. A cet instant je suis d’avantage préoccupé par d’autre soucis personnel que de continuer la course et devoir m’arrêter

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Ascension du Mt Blanc en solitaire 
6 septembre 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma toute première ascension du Mt Blanc en solitaire. Objectif atteindre les 4810 mètres du toit de l’Europe. « Brûler les ponts derrière vous et voyez comme vous travaillez bien quand vous ne pouvez pas reculer »  Sur un coup de tête L’ascension du mont Blanc voilà maintenant trois ans que j’y pense depuis avoir dû arrêter à 3200 m sur ordre du guide pour mauvais temps. J’étais dégoûté. Moi qui me faisais à l’idée d’arriver au sommet. Voilà maintenant deux ans que chaque été je désire refaire cette ascension mais souvent par manque de temps et de budget je n’arrive pas à le planifier. Nous sommes en juillet 2014 et j’envisage de l’organiser pour 2015. Je suis encore sur ma lancé de ma réussite du triple Ironman de Lensahn et j’ai envi de d’autre challenges sportif. Après mûre réflexion devoir encore attendre un an me paraît trop long et je n’aime pas remettre au lendemain ce que je pourrais faire de suite. La décision est prise je l’organiserai moi-même et dès cette année. J’appelle dans un premier temps le refuge des Rousses pour savoir s’il reste des places disponibles et  planifier un budget pour ce week-end. Après divers renseignements les tarifs indiqués me semblent corrects pour mon budget et je décide de bloquer une date dans mon planning. Je prends des renseignements sur Internet sur le matériel les vêtements le parcours les conseils des personnes qui l’ont déjà réalisé et à cœurs veillant je prends mes responsabilités et décide d’y aller seul. L’ascension du mont Blanc me paraît largement accessible. J’aurais aimé partager cette expérience avec une personne mais au final je me rends contre qu’amener une personne avec moi et avec mon inexpérience de la montagne peut paraitre suicidaire pour elle ou pour nous. Au final c’est bien tout seul que j’irai  là-haut. Le refuge tête Rousses est réserver, mes billets de train achetés, me reste plus qu’à trouver un hôtel pour la nuit du vendredi au samedi. Je suis à la veille de partir et mon sac n’est toujours pas fait. Je prends tous ce qui me semblera utile pour cette ascension en évitant de trop me charger aussi. Chamonix j’arrive. Je connais bien le trajet en train et aussi les lieux pour y avoir séjournée à 4 reprises pour des Trails. Arrivé sur place il me faut trouver un hôtel pas trop cher. Celui-ci sera vite trouvé après un détour par l’office de tourisme. Il me faut penser dès à présent à mon ascension. C’est bien beau d’être arrivé à Chamonix mais je n’ai plus aucun souvenir du chemin que je dois emprunter pour aller au sommet du mont Blanc. Je retourne à l’office du tourisme me documenter et demander les voix à emprunter pour aller au sommet. Rapidement sur la carte, je me repère grâce au petit train. Je sais que c’est là-bas que je dois me rendre, c’est-à-dire aux Houches. J’ai encore toute l’après midi devant moi pour aller faire une reconnaissance avant mon départ de demain. Sans perdre de temps, je m’équipe et je me rends aux Houches par bus. Arrivé sur place, je commence à reconnaitre le décor. Je décide de ne pas prendre le téléphérique qui monte jusqu’à Bellevue à 1794 mètres d’altitude.  Je décide de m’y rendre à pied par un petit chemin de randonné. Une heure et demis plus tard, me voila arrivé au niveau du petit train qui monte jusqu’au nid d’aigle à 2380 mètres d’altitude. A présent je me reconnais et je suis rassuré quant au chemin à emprunter pour rallier le nid d’aigle et sur le chemin à prendre pour aller jusqu’au refuge tête Rousse. Je peux retourner tranquillement sur Chamonix. Le départ de mon bus pour les Houches sera prévu  à 10h00 le lendemain. Direction l’ascension du Mt Blanc Le lendemain, le réveil retenti, comme le début d’une nouvelle aventure. Je n’ai pas de pression particulière. Je sais que la pression viendra lors du réveil au refuge pour le départ de l’ascension. Je prends mon bus direction les Houches. Je m’arrête dans un magasin de sport en bas du téléphérique pour la location de mon matériel. Chaussure, piolet et crampons de loués. Je peux enfin aller m’aventurer au sommet du Mt Blanc. Pour monter jusqu’à Bellevue je décide cette fois-ci d’emprunter le téléphérique pour m’économiser 1h30 de marche. Et le téléphérique, c’est sympa aussi. Après 15 minutes de monté, me voilà arrivé à Bellevue pour le départ du petit train. Petit train, qui au final ne prendrai pas. Mes jambes me font signent qu’elles ont envi de marcher. Je décide d’emprunter le petit chemin qui longe la ligne de chemin de fer, et je m’en vais direction le terminus pour arriver au nid d’aigle à 2380 mètres d’altitude. Apres plus de 2 heures de marche et quelques poses photos, me voilà arrivé au terminus du train. Les choses sérieuses vont se mettre petit à petit en place. La randonné qui m’attend est des plus simples. Je rencontre beaucoup de groupe de randonneur qui montent pour certain et qui descendent pour d’autres. Je reconnais parfaitement le tracé que nous avions emprunté 3 ans auparavant avec mes collègues. Apres environ 2 heures de randonné, j’aperçois le refuge des Rousses dans le brouillard et la neige est bien présente. Je suis à cet instant à 3187 mètres d’altitude. Il est tout juste 17h00 et je vais pouvoir bien me reposer avant le départ de cette nuit. Ma question qui se pose à ce moment est de savoir s’il y aura un casier de libre pour que je puisse laisser mes affaires en sécurité et surtout ne pas tout emmener demain pour l’ascension. Arrivé dans les vestiaires, peu nombreux sont les casiers de libre. Peu importe, j’en ai trouvé un. Ouf ! Mon premier reflexe est d’enlever mes chaussures et de me mettre à l’aise en empruntant une paire de Crocs mis à disposition par le refuge. J’en profite pour ranger mes affaires

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Triple Ironman
Lensahn – Allemagne
26 juillet 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon triple Ultra-Triathlon à Lensahn en Allemagne pour ma 1ère participation lors d’une coupe du monde. Au programme : 11.4km de natation, 540km de vélo et 126.6km de course à pied. « Ne suivez pas le chemin des autres. Allez au contraire là où il n’y a pas de chemin et laissez une piste »  – Gandhi Continuer de grandir et montrer au gens que rien n’est impossible ! Voila maintenant près de 6 mois que je me refais la course dans ma tête en me posant plusieurs interrogations sur cette course. Je me retrouve dans la même situation qu’en 2011 lorsque j’avais osé m’inscrire à l’Ironman de Nice. J’imprime tous les précédents classements de cette course pour en connaitre le niveau de chacun des participant qui ose s’y inscrire et regarde de près leur classement en natation. Ma plus grande peur. Je regarde le nombre d’abandon, il y en a environ 10 tous les ans. Ce n’est pas pour me rassurer. En voyant les dernier en natation qui sortent en 5h15-5h30, cela me rassure sur mes chances de réussir mais je peux lire aussi que ceux qui sortent en ces chrono, ce font généralement éliminer par la suite à cause des barrières horaire en vélo ou en course à pied. Cependant, le temps maximum est de 57 heures pour boucler ces 3 disciplines représentant au total 11.4 km de natation, suivi de 540 km de vélo et finir avec 126.6 km de course à pied. Je calcul et recalcule mes chances d’y arriver en prenant comme calcul mes chrono de Nice. En prenant mon chrono de 14h30, cela représente presque 45 heures d’effort en multipliant cette horaire par 3. Quarante cinq heures, soi 12 heures de rab par rapport à l’horaire des 57 heures. J’essai de me convaincre que je peux y arriver car ce n’est pas mon entourage qui m’encouragera ou me donnera vainqueur sur ce type d’épreuve. Moi-même, je ne voulais pas dans un premier temps m’inscrire directement à un triple Ironman. En vain, j’avais cherché à m’inscrire à un double, mais par faute de connaissance et n’en trouvant pas sur internet, je me suis rabattu sur l’inscription de ce triple Ironman. L’avant course Dans une semaine, se sera le départ pour l’Allemagne et il me faut encore régler quelques soucis de logistique. Alors que je m’y étais inscris l’année précédente mais par négligence de logiste, j’avais renoncé à m’y rendre. Lensahn, n’est pas la porte à côté. C’est à 1100 km de Paris. Pour le besoin de s’y rendre, j’ai loué un camping car et mon frère ainsi qu’une amie on accepter de m’y accompagner. J’étais vraiment content de ne pas m’y rendre seul, surtout que je ne parle pas un mot anglais. Mon frère bilingue me sera d’une grande utilité sur place. Alors que la dernière semaine d’avant course est crucial dans la préparation de la logistique, il me faut rien oublier. Révision complète du vélo, je pars également avec un deuxième vélo de secours prêté  par un camarade de la caserne ainsi qu’un deuxième jeu de roue. Il faut penser à tout et ne rien oublier. Tout est presque près. Les 2 vélos chargés, les valises, le plein d’essence ok, c’est parti pour 1100 km de route dans une super ambiance en musique. Alors que nous n’avons pas encore quitté le département des Yvelines (78), que je me fais déjà arrêter par la police pour excès de vitesse de 20 km/h, 110 au lieu de 90 km/h. Ca commence bien ! Amande reçu, nous voila reparti direction l’Allemagne et nouveau soucis quelques kilomètre plus tard. Week en de départ en vacances, nous sommes pris dans les embouteillages en périphérie de Paris. Improbable ou pas, voilà que le camping car se met à chauffer, alors que nous n’avons même parcouru 50 km, l’aiguille du liquide de refroidissement indique 130° et le voyant rouge s’allume. Petit moment de panique. Et si le moteur se mettait à fumer et que j’avais fais un joint de culasse. Se périple de 1100 km me fait déjà moins rire et je baisse ma vitesse à 80 km/h en espérant faire aussi baisser la température du moteur. Tout doucement la température baisse en dessous des 90° et le voyant s’éteins. Ouf, nous allons pouvoir continuer l’aventure. Cela va être long jusqu’à destination. Ne pas pouvoir rouler à plus 80 km/h pendant plus de 1000 km, ce n’est pas gagné. Bref, l’essentiel à cet instant est d’arriver à bon port. Parti à 11 heure de Paris, nous n’arriveront que le lendemain en début d’après midi, après presque 30 heures de route. Horrible. Nous arrivons à destination et je suis déjà fatigué du trajet avant même d’avoir pu commencer la course. Après avoir tourné 30 minutes dans la ville, nous trouvons enfin un emplacement et proche du départ. Nous allons pouvoir nous reposer tout les 3 et profiter des dernière 24 heures qu’ils nous restent avant le départ de la compétition. La journée du lendemain sera occuper aux dernières finissions de la logistique, avec l’achat des dernières courses pour les ravitaillements, préparation des affaires de course et surtout le débriefing de course avec l’organisation. Nous avons tous rendez-vous à la piscine, lieu du départ de la course pour la visite médical d’avant course et aussi recevoir les consignes de courses de l’organisation. Sur place, ma seule préoccupation est de retrouver l’autre français pour enfin discuter dans ma langue et m’expliquer le déroulement de la course. Il m’explique les grandes lignes de la course et me montre où se situe le deuxième français. Ma seule question qui me traquace à ce moment est l’horaire éliminatoire de la natation. Il m’indique 6 heures et cela me rassure. Ca devrait pouvoir le faire pour moi, enfin j’espère en me rassurant. La bonne humeur règne dans les troupes et chacun attend de passer devant le médecin pour une petite piqure et une prise de nos constantes. Dans la file d’attente, je fais

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Ironman de Nice
29 juin 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Ironman de Nice avec sa célèbre Promenade des Anglais et ses eaux claires de la Méditerranée. Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. « Agissez toujours comme s’il était impossible déchouer »   – Winston Churhill Effacer l’échec à l’Altriman de 2013 et revivre Nice  2011 ! Le film « De toutes nos forces », voilà ma dernière préparation auquel j’aurai eu recours pour préparer cette Ironman. Ou comment ne pas réussir à terminer l’Ironman de Nice. Impossible après le visionnage de ce film si émouvant et si touchant. Mon demi-échec de Bordeaux-Paris est derrière moi. Je n’ai qu’une seule chose en tête, revivre mon plus grand moment sportif « L’Ironman de Nice 2011 » Outre cette Ironman de Nice 2011 que je veux revivre, j’ai encore en tête l’échec de mon dernier Ironman, celui de Font Romeu en 2013. J’arrive à Nice par le train 2 jours avant la course, histoire de prendre du bon temps et de profiter de la plage. Dès mon arrivée, je m’empresse de retirer mon dossard et de prendre place dans la chambre de mon hôtel. Il me reste deux jours devant moi afin de me détendre un maximum et d’évacuer toute pression inutile d’avant course. J’en profite pour aller visiter les stands de la course, acheter quelques souvenir d’avant course, admirer les dernières technologies en vélo de course et me fondre dans l’ambiance de cet évènement. Pour l’occasion, mes parents ont voulu être présents pour revivre à leur façon, mon succès de 2011 et profiter de l’ambiance du week end. L’avant course J-1 et je suis toujours aussi détendu. Pas de panique cette année concernant l’essai de ma combinaison. Certes ça fait près d’un an que je n’ai pas nagé avec, mais je connais maintenant les sensations que cela procure. Je profite de cette dernière journée pour aller faire réviser mon vélo et être rassuré avant la course. Tout va bien, le vélo est ok et le bonhomme aussi. Dernier préparatif logistique sur le matériel et il est temps pour moi de me diriger vers le parc à vélo pour y déposer le mien. Dans le parc, c’est presque le salon de l’auto mais en version vélo, tellement il y a de vélo dernier cric. Aussi, je peux apercevoir près de mon emplacement, qu’un concourant y dépose un « Vélo bleu ». Ce sont les mêmes vélos qu’à Paris « les Vélibs ». Impressionnant ! Il va parcourir les 180 km de parcours de vélo avec un vélo de ville qui pèse 18 kg et avec juste 3 vitesses ! Après un échange avec cette personne, il m’indique que c’est la deuxième fois d’affilé qu’il s’engage sur l’Ironman de Nice avec un « Vélo Bleu » emprunté à la ville dans un but associatif. Le plus impressionnant, sont ces chronos. Oui, il lui faut moins de 7 heures pour faire 180 km alors que moi avec un vélo de course, il m’en faut plus de 7 heures et avec beaucoup plus de vitesse. Se sera l’anecdote du week end. Ca y est, tout est calé, me reste plus qu’à me diriger vers la plage pour un dernier après-midi détente et bronzage avant l’enfer de la course. Après 3 heures de farnienté, dernier moment en famille par une petite balade dans le vieux Nice avant de s’arrêter dans une bonne pizzeria. Histoire de ce faire un dernier plaisir nutritionnelle d’avant course. A côté de notre table, il y a du beau monde. A ma gauche il y a Stéphane Diagana, un ancien champion du monde du 400 mètres haies qui est venu pour l’occasion coacher son ami Richard Dacoury ancien basketteur professionnel et champion d’Europe avec Limoge. Le repas terminé, il est temps d’aller se mettre au vert pour demain et penser à bien dormir car dans quelques heures retentira le réveil pour annonce le début de l’épreuve. La course Comme il y a 3 ans, le réveil sonne à 5 heures mais cette fois avec beaucoup moins de stresse. Je sais ce qu’il m’attend et c’est avec beaucoup de tranquillité que je me rends avec mes parents au départ de la course après avoir pris un bon petit déjeuné. La température y est douce, je fini de me préparer, jette un coup d’œil sur mon vélo pour savoir si tout est ok et profite des dernières minutes qu’il me reste pour immortaliser le moment en photo. Ca y est, c’est l’heure d’aller se placer dans les couloirs attribués par rapport à notre chrono référence en natation. Rien de changé pour moi, je me positionne dans le couloir tout excentré à gauche, pour ceux qui nage en plus de 1h30. Il me reste plus de 10 minutes à attendre le départ de la course et cette fois-ci, je décide d’aller m’échauffer et de prendre la température de l’eau en combi histoire de retrouver quelques sensations. Après quelques longueurs, il est tems de rejoindre la ligne de départ et de prendre place derrière. Alors que le départ vient d’être donné pour les professionnelles, le notre se fera 5 minutes après. Les différents arbitres de course veille bien à ca que chaque concurrent soi bien derrière la ligne et enfin le départ est donné. Comme à mon habitude, je pars avec les premiers de mon couloir et après quelques brassé, je me fais rapidement doubler par des dizaines de concurrents et reçois par la même occasion de nombreux coups. Peu importe, je connais les règles du jeu et me concentre sur ma nage en essayant de me rapprocher le plus près des bouées pour éviter tout kilomètres supplémentaire. Contrairement à 2011, je suis assez à l’aise dans l’eau et nage avec beaucoup moins de difficulté qu’en brasse. Je commence vraiment à prendre mes marques en crawl. Après une première boucle et une sortie à l’Australienne, me reste plus qu’à finir la deuxième boucle, qui sera beaucoup plus simple que la première. Ceci est dut aux nombres de nageur en moins qui sont déjà loin

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Ultra Raid vélo Bordeaux-Paris
31 mai 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course d’ultra cyclosportive entre Bordeaux et Paris. Epreuve de légende à travers une aventure de 630 km. « Je connais mes limites. C’est pourquoi je vais au-delà »  – Serge Gainsbourg Un défi complètement fou et absurde Voilà à quoi ressemble les mois qui on précédé la course Bordeaux-Paris. A beaucoup de rigolades et de moqueries, mais toujours très amicale. Amicale ou pas, ça devient fatiguant à la fin. C’est à ce moment là, que vous vous rendez vraiment compte que peut de gens vous connaissent, et de plus, vous vous apercevez vite que ces gens n’ont aucune confiance en eux, pour venir déverser sur vous, leur mépris. Que tu n’es pas confiance en toi, c’est une chose, mais ne vient te moquer ou chahuter ceux qui croient en leur capacité à s’élever. Peu importe, moi je suis dans ma bulle et ce n’est pas les moqueries de certain qui viendront me perturber, bien au contraire, ils m’ont donné l’envi d’aller plus haut, d’aller plus loin ! « Donnez-moi un sportif avec un objectif et je vous livrerai un homme qui marquera l’histoire. Donnez-moi un homme sans objectif et je vous livrerai un sportif », tel devrai être le comportement des gens dans la vie. Elever les gens dans leur quotidien professionnelle ou sportif ou lieu de les enfoncer ou de les jalouser ! Si eux, croient en leur projet ou en leur réussite à s’élever, alors accompagnez lès. Cependant, si j’ai pu m’inscrire à cette course, c’est notamment grâce à Christian Briey, alias Johnny, qui connaissait pourtant pour niveau « néant » en vélo mais croyait en ma capacité à relever un tel défit. J’ai été content qu’il vienne me proposer d’intégrer sa team et se challenge d’Ultra me plaisait. Certes, moi et le vélo ça fait 2, mais il s’agissait avant tout chose d’une course d’Ultra avant une course de vélo. Alors sans hésiter, j’ai dit OUI ! L’avant course Nous sommes en septembre et il me reste 8 mois pour me remettre à rouler pour être fin prêt le jour J. De septembre à décembre, j’aurai réussi à remonter sur mon vélo pour faire tout juste 250 km. Pas terrible mais les sensations ne sont pas si mauvaise que ça et je reste confiant dans ma préparation. Ensuite le grand froid hivernale, viendra perturber ma préparation ou plutôt ma motivation à continuer à m’entrainer et ces biens la course à pied qui me motive le plus. Après tout, courir régulièrement est un bon complément pour le vélo, à défaut de motivation pour aller rouler. Je ne suis pas stressé pour autant, c’est d’avantage les discutions et les comptes à rendre aux collègues qui me fatigue. Voilà à quoi ressemblais la discussion de tous les lundi matin. Les rapports et autres comptes rendus  d’entrainement. Pendant que d’autres enchainais les kilomètres, jusqu’à cumuler plus de 8000 km au compteur, moi je peinais à dépasser les 300 km. Pas terrible, mais je devais faire avec, c’est tout. Mon objectif de terminer cette course, était resté cependant inchangé dans ma tête. Les excuses des kilomètres ou de mes non entrainements, non merci, pas moi. J’allais juste composer avec ce manque d’entrainement et chercher la réussite de cette épreuve autre part, dans la tête. J’avais fini par être quelques peu exclu du groupe par mon manque d’investissement à rouler mais ma préparation était tout autre. Je comprenais la réaction de certain, mais s’il avait pris le temps de me connaitre et de m’écouter, il aurait abordé leur préparation autrement. Rouler, enchainer des milliers de kilomètre c’est bien, mais sans une bonne préparation mentale, pour les plus faible ou pour ceux qui ignore ce qu’un Ultra demande au corps, l’échec était prévisible. Un Ultra, peu importe la discipline pour laquelle tu t’engage. Vélo, course à pied, triathlon, c’est avant tout une course d’ultra et l’ultra est une discipline à part entière. Comprend ce qu’est une course d’Ultra, les exigences qu’elle demande au corps et au mental et ensuite tu pourras d’investir dans ta discipline, mais ne néglige pas la première au risque de ce casser les dents. Ceci dit, nous nous rapprochons de plus en plus de l’échéance et pour ma part je suis tout excité de découvrir la discipline de l’Ultra mais cette fois-ci à vélo et non plus à courir dans les montagnes. Nous prévoyons de finir cette course en moins de 32 heures et 32 heures d’effort me vont très bien. J’ai auparavant été confronté à des distances qui demandaient plus de 40 heures d’effort alors 32 heures, sur un vélo ou à courir ne me semble pas insurmontable. Il n’est plus question maintenant d’essayer de rattraper le temps perdu à vélo. Il est beaucoup trop tard et ma priorité est de partir à Bordeaux avec un vélo bien révisé et bien équipé. Ca y est nous y sommes. Le grand jour. Mon compteur affiche 431 kilomètres d’entrainement. Pitoyable ! Ca n’a pas été de ma volonté que  d’arriver le jour J avec celui qui aura parcouru le moins de kilomètre possible, mais un planning ultra chargé et manque de temps m’a fait défaut pour m’entrainer correctement. Peu importe, je suis aussi excité que mes collègue et j’amène avec moi ma bonne humeur et mon sourire à Bordeaux avec une confiance irréprochable. Certes je suis loin d’avoir le meilleur des vélos, mais je ne suis pas envieux des kilomètres parcouru de mes collègues, ni de leur vélo. Je vais leur faire découvrir ce qu’est un Ultra, enfin pour certain. Nous voilà tous réunion à la caserne pour le départ. Tous le monde est joyeux et excité du week end que nous allons passer ensemble. Nous avons rendez-vous près de Bordeaux dans la famille de l’un d’entre nous, où une chaleureuse maison nous attend pour une dernière bonne nuit avant cette course. Ca y est, nous quittons Paris, direction Bordeaux. Dans la camionnette prêtée par l’ASASPP (Association Sportive et Artistique des Sapeur Pompiers de Paris), chacun s’occupe à sa façon, lecture,

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Marathon de Paris
6 avril 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Marathon de Paris. Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « Qui craint de souffrir souffre déjà de ce qu’il craint »   – Montaigne Revenir au niveau de mes débuts Après plusieurs mois d’attentent nous y revoilà, près à en découdre avec ces 42 kilomètres. Cette année, j’y vais avec des collègues de la caserne, les frères Salgado et mon pote Ludo Crossard accompagné de sa femme. Comme tous ans, rendez au même endroit, pour retirer les dossards à la section ASASPP course à pied de la Brigade des sapeurs pompiers de Paris. Nous nous retrouvons tous les 5 et dans une bonne ambiance et immortalisons le moment autour de photos. Sans perdre de temps, nous nous dirigeons vers les sas des élites pour les voir s’échauffer et pourquoi, immortaliser un moment photo à leur côté. Chose faite après quelques minutes. J’aperçois quelques journalistes qui gravitent autour d’un coureur. Il s’agit de Békélé. Champion Olympique du 5000 et 10.000 mètre, rien que ça ! J’attends un petit moment de mou et me faufile jusqu’à lui où un ami me prend en photo à ces côté. C’est bon ! On peut dire que je lui aurais porté chance, car 2 heures et 5 minutes plus tard, il remportera la course, avec en récompense le record de l’épreuve du marathon. Bravo champion ! Retour à la course. La course Le départ va bientôt retentir et fini avec Békélé, je dois aussi penser à ma course. Ca y est, c’est parti et plus de 40.000 coureurs s’élancent dans les rues de Paris. Pour les derniers, ils mettront plus de 30 minutes avant de passer la ligne de départ. Moi je ne suis pas embêté par la foule. J’ai le privilège de partie derrière les élites mais très vite, je lès perds de vu, tellement leurs rythmes est élevés. Je pars tout de même sur un bon rythme, sur celui de mon premier marathon. J’évite de m’enflammer, mes les premiers kilomètres sont très convainquant. Je suis vraiment bien en jambes. Je n’ai pas fait de préparation spécifique marathon, au contraire de certains de mes camarades mais j’espère me rapprocher le plus près possible des 3 heures 15 de minutes de courses. Comme à notre habitude, nous sommes transportés tout au long de la course par les spectateurs et par les différents orchestres à chaque coin de rues. Tous se passent pour le mieux dans ma légère souffrance. Arrivé au mur des 30-35 kilomètres, ça commence à vraiment se durcir. Je m’accorde une petite marche de récup au kilomètre 35 et repars tant bien que mal jusqu’à la ligne d’arriver. Il me reste moins de 10 kilomètres à parcourir et mathématiquement, je suis toujours dans les temps pour approcher les 3 heures 15 minutes, mes plus les mètres passent et plus mon rythme s’essouffle. J’arrive à 3 heures 20 minutes de course sur le dernier kilomètre et je suis vraiment content de ce chrono, je savoure les derniers mètre à faire. Me voila arrivé à la dernière ligne droite avant de passer la ligne d’arrivé. Là je dépasse un Danois entrain de tituber. Il lui est impossible de s’exprimer tellement il est dans le mal. Je lui prends le bras pour l’aider à continuer d’avancer. Rapidement ma présence le rassure mais en oubli d’avancer, il se rattache à moi pour l’aider à finir la course. Le jeune homme est imposant et ne tiens presque plus sur ces jambes et moi je suis claqué. Je demande que l’on me donne des gèles magique pour le requinquer. Rien à faire, cela ne lui fait rien. Un autre coureur, me voyant en galère avec cet homme, décide de m’aider pour l’aider à terminer la course. A deux se sera mieux, sauf qu’à cet instant il ne tiens absolument plus sur ces jambes. Et rebelote, nouvelle galère. Deux autres personnes viendront pour nous aider à le porter avant de s’en aller quelques mètres plus tard. L’homme est tout juste conscient et il ne reste que 100 mètres à faire, j’ai les boules pour lui. Voyant sont état inconscient, il m’est délicat de forcer les gens à l’aider à terminer la course. Et s’il faisait un arrêt cardiaque ?! Il ne répond plus et est inconscient. Tant pis pour lui, se sera PLS (Position latérale de sécurité) et demande des secours. La croix rouge alerté par le public arrive rapidement sur les lieux avec une ambulance. Je leur laisse le relai et je continu mes derniers mètres pour finalement passer la ligne d’arrivé en 3 heures et 29 minutes. Sans cette incident de course, j’aurai surement battu mon record de 03 heures 25 minutes. Tant pis, se sera pour un autre marathon. En tout cas, je suis content de mon chrono et je retrouve mon niveau d’avant. Place à la récupération et place à la préparation de mon premier gros défi de 2014…L’Ultra Raid vélo Bordeaux-Paris de 620 kilomètres dans moins de 2 mois.

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Trail Blanc de Ft Romeu
19 janvier 2014

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 40 km lors de la Romeufontaine en plein cœur du Parc Naturel régional des Pyrénées Catalanes, et le majestueux barrage des Bouillouses. « Seule une existence vécue pour les autres est une existence utile »  – Albert Einstein Trail Blanc de Ft Romeu où je t’aime moi non plus 2014, on y est et cet année, les fêtes de Noël n’on pas laissé place à une prise de pois de 10 kg comme pour 2013 ! Pour ce Trail annuel, de magnifique sentiers et paysages seront proposés par une organisation motivée et dynamique. Nous emprunterons des pistes tassées et damées en majorité avec quelques passages en poudreuse, notamment sur les 40 km. Un environnement exceptionnel sur le haut plateau cerdan est garanti pour les participants. Au programme également une course nocturne de 5 km le veille. Voila 4 ans que je n’ai pas remis les pieds sur ce trail, depuis 2010 en faite. J’ai envi de le redécouvrir et se sera l’occasion pour moi de me mettre en jambe afin de préparer une grosse saison qui m’attend. Comme à l’accoutumé, ce week end,  sonne aussi comme des retrouvailles avec mes parents et mon frère qui ont fait le déplacement pour venir m’encourager et aussi passer un bon week end en famille. Nous partons tous les 4 de Perpignan, où 1 heure 30 minutes, nous séparent de Ft Romeu, lieu de la course. Cette année, Kilian Jornet n’est pas présent sur le site, du à ces obligations de compétition. La station de Font Romeu y est bien enneigée et toutes les conditions sont réunies pour que ce Trail dans la neige respecte ces engagements de Trail Blanc. Tout juste arrivée sur place, que je m’empresse d’aller retirer mon dossard pour être tranquille par la suite  pour pouvoir profite de l’après midi. Et stupeur, le règlement à quelques peu changer et depuis cette année, l’organisation de la coures c’est mis au même diapason que d’autre Trail, en établissent une liste de matériel obligatoire. Et le problème, c’est que je n’ai ni veste à double membrane, mais juste un vulgaire k-way et ils s’exigent un collant long pour que les jambes soi recouverte. Je n’ai amené dans mes valises, juste un simple short et cuissard. Expliquant ma situation à l’organisation, ils refusent de me donner mon dossard, tant que je ne me serai pas mis en règle avec le règlement. Cela devient de plus en plus fatiguant que de devoir encore et encore se plier à des règlements et de voir des organisations se couvrir de plus en plus. Il s’agit d’un Trail de 40 km à tout juste 2000 mètre d’altitude. Arrêtons avec toutes ces obligations de course. Tout c’est toujours bien passé auparavant, lorsque certain d’entre nous partions en short et tee-shirt. Laissons les règlements et obligation de côté et revenons en à l’esprit du sport et de laisser chacun s’exprimer par sa tenue vestimentaire. A ce rythme, on nous obligera bientôt de porter des tenus de telle ou telle marque ou de telles ou telles matières. Ces obligations, deviennent ridicules. Bref, il me faut trouver une solution et la solution est vite trouvée. Ils veulent se jouer d’un règlement, on va jouer. Or de question pour moi d’aller m’acheter un cuissard long chez l’exposant juste à côté « Salomon » à plus de 100 euros. Le règlement impose les jambes entièrement recouverte, alors en guise de cuissard pour recouvrir mes genoux et le bas de mes cuisses, je remonterai au maximum mes bas de contention et mes jambes seront entièrement recouvertes. Je peux à présent aller retirer mon dossard dans cette tenue pour leur montrer que j’ai bien suivi le règlement. Apres que 2 arbitres de courses se soient réunis pour en discuter, ils acceptent ma tenue et je peux enfin retirer mon dossard. Ca c’est fait. J’en profite également pour m’inscrire à la petite course nocturne de 5 km le soir même. Rien de mieux que de se mettre en jambes et de bien se dépenser pour ensuite aller manger un bon plat montagnard avec la conscience tranquille. Nous sommes une bonne centaine de coureur engagé sur ce cross et malgré ce vent qui rend l’atmosphère glacial, tous le monde est content de se retrouver pour l’évènement. Le départ est donné et la course part sur un rythme très soutenu. Pour le coup je me retrouve rapidement dans les 10 premiers de la course et tiendrais cette place jusqu’à mis course. Ensuite baisse de régime pour les 2 derniers kilomètres dont le froid me contraint de ralentir. J’ai les poumons qui brulent. Je fais un beau dernier finish et termine dans les 20 premiers. Place au restaurant maintenant et au ravitaillement. Au menu, un bon Mont Dore, rien de tel pour se mettre bien mentalement et bien aborder les 40 km de demain. Il va falloir des forces et du gras, le Mont Dore est le plat idéal pour ça. Apres une bonne soirée conviviale en famille et le ventre plein, il est temps d’aller au lit pour arriver le plus frais possible pour le départ de la course. La course Le départ du 40 km est donné au même endroit que pour le cross de 5 km. Après avoir immortalisé le départ de la course, celle-ci est donné. La course par sur un rythme assez soutenu et l’enneigement est presque à son maximum. Il devient dur à certain endroit d’avancer. Une partie d’équilibriste se met en place. Je retrouve mes galères de mes éditions précédente à courir dans la neige mais aussi le paysage et ces sapins enneigés et autres paysages digne des plus belles cartes postale de montagne. Niveau chrono, je retrouve mes temps de passage de mes précédentes années. Tout se passe pour le mieux et je suis content de mes sensations pour une première course de l’année et surtout après une saison noir en 2013. Au départ de cette course, nous étions près de 350 participants et durant presque

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Marathon de Toulouse
27 octobre 2013

Dans cet article, je t’invite à venir découvrir le Marathon de Toulouse. Au programme : 42.2km de course à pied dans un cadre historique et culturel exceptionnel de la ville Rose. « Un gagnant  est une personne qui a identifiés ses talents, a travaillé avec acharnement pour les développer et a utilisé ses capacités afin d’accomplir ses objectifs »   – Larry Bird Découvrir Toulouse et gommer mon dernier chrono du marathon de Paris Oh marathon ! Oh Toulouse ! 42.195 mètres ou 42 km 195 ! Combien de foulée va-t-il nous falloir pour arriver à nos fins ? Cet objectif avoué et préparé depuis tant de temps est enfin là ! Une foulée pour un mètre. Plus de 40.000 foulées donc et autant d’impact sur le bitume toulousain. Le marathon est un effort à nul autre pareil. A la fois seul au monde et tellement entouré. Le moindre passage en « zone rouge » et jamais plus vous ne pourrez vous en remettre. Chacun trouve son mur. Il ne faut jamais baisser les bras. Le mur d’un départ trop rapide, le mur de kilomètres trop longs, de kilomètres en trop… Sur le marathon, il se passe toujours quelque chose. L’imprévu fait partie du lot. Aussi je me retrouve en moi-même. Je reste concentré sur l’objectif et ne pense plus qu’à l’arrivée. J’entends mon souffle, je compte mes foulées, je calcule le temps qu’il me reste. Je vais casser le mur et tracer ma route sur le bitume toulousain. Voilà deux semaines qui sépare les 20 km de Paris en famille. Cette fois plus rien à voir avec cette viré en famille. Là, il s’agit de 42 km, et plus question de se balader. Il va falloir hausser le rythme et surtout gommer tous mes chronos infructueux de l’année 2013. Finir sur une bonne note pour bien commencer 2014 serai de bonne augure. Le marathon donnera son verdict. J’ai repris mes entrainements « d’entretient physique » comme je les appels et n’est pas eu forcément le temps de faire une grosse préparation physique pour l’évènement du jour. Ce marathon, je le voulais. Me voila toulousain de puis 5 mois et je connais mal la ville. Un marathon ici, me changera du traditionnel tracé du marathon de Paris que je connais maintenant par cœur et de plus celui-ci me permettra de me faire visiter la ville et ces alentour. J’avais tout bon lors de mon inscription. Malgré cette bonne volonté de mettre inscrit, entre temps, dans mon planning très charger, c’est calé un repas et une soirée que je ne peux pas manquer. Il va falloir assumer et jongler avec les 2 évènements. Ce relancer sportivement parlant, n’est pas le week end approprié. Je verrai bien au départ de la course les sensations que je ressens. La course Comme cela était prévu, le réveil se fait difficile. Sans tarder, je rejoins la ligne de départ à pied en partant de chez moi. Petit réveil musculaire qui ne me fera pas de mal. Je prends place parmi la foule et attend impatiemment entre quelques bâillements que l’organisation donne le départ de la course. Aller ca y est, c’est parti pour plus de 3500 participants qui nous qu’une seule obsession, en découdre avec les 42 km du bitume toulousain. J’essai de m’imposer un rythme soutenu pour me rapprocher des plus près des 3 heures 30 minutes de course, car à l’évidence faire moins me semble utopique. Et un chrono de 3 heures 30 minutes seront un beau retour pour moi à la compétition pour voir 2014 en plus grand. Après quelques kilomètres, mon corps ou plutôt mes jambes me stoppe vite dans mon enthousiasme d’un tel chrono. Je m’accroche tant bien que mal pour garder le plus longtemps cet objectif en vu. La course se durci de plus en plus. Je me fais doubler, plus que je ne double de personnes. Je ne suis vraiment pas à la rigolade, comme deux semaines auparavant avec ma famille. A mon tour de subir la course et de continuer d’avancer, le plus dignement et proprement possible. Les kilomètres s’enchainent plus ou moins difficilement avec des coups de moins bien à certain endroit et du mieux à d’autre moment. J’essai de gérer ma course au mieux pour garder cet esprit de compétition et accrocher le meilleur chrono possible. A chaque kilomètre qui passe, je guette ma montre pour faire le point et évaluer à combien de temps sera mon futur chrono. Et plus les kilomètre passent et plus je grimasse quant à mon futur chrono. Je termine mon année comme je l’avais commencé Et si, une nouvelle fois je franchissais la médiocrité de la barre des 4 heures ! J’y pense de plus en plus et continue de subir la course. J’en suis arrivé à un stade, où seul la délivrance de l’arrivée m’importe, peu importe le chrono. Après un large détour dans l’arrière pays toulousain, nous voilà revenu dans les rues de Toulouse, où comme à mon habitude, la clameur et encouragements des gens me fait accélérer le pas pour terminer en trombe sur la place du Capitole où la délivrance l’attend. Je passe la ligne d’arrivée en 4 heures et 8 minutes. Huit minutes de mieux qu’à mon dernier marathon mais cela reste un chrono, juste catastrophique. Enfin l’année 2013 se termine et il est temps de faire le point avec moi-même et mes piètres résultats de l’année. Pour 2014, ça doit changer et radicalement ! Et cela passera par la reprise de l’entrainement et d’un autre état d’esprit. Pour vérifier cela, je décide de planifier mon année 2014 et m’inscrire à un maximum de course ou autre chalenge que l’on me proposera. L’année 2014, se sera au menu, le Trail Blanc de Ft Romeu pour une mise en bouche, suivi du mythique marathon de Paris et refaire mes premiers chrono, un défi totalement absurde de relié paris depuis Bordeaux à vélo, moi qui n’aime pas le vélo, cela me va très bien comme challenge, revivre l’Ironman de Nice et pour finir m’aligner sur mon défis le plus

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20 km de Paris en famille
13 octobre 2013

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 20 km de Paris en famille, accompagné de mon frère et de mes parents. Au programme : 20km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « Vous ne sauriez croire avec qu’elle facilité l’impossible se fait dès qu’il est nécessaire »   – Anatole France 16 ans après la première course avec ma mère Voilà plusieurs années que je me suis mis à la course en suivant les traces de mes parents. Je suis resté nostalgique de la première course auquel j’avais participé avec ma mère au 20 kilomètres de Paris. A cette époque j’avais 16 ans et ma mère 49 ans. Cette année, cela ferai 16 ans entre cette première course et cette année 2013. Seize plus tard, refaire cette expérience me trottait dans la tête depuis déjà presque un an, date à laquelle j’avais proposé, un an plus tôt se projet à mes parents, de nous retrouver tous les 4 avec mon frère pour participer au 20 kilomètres de Paris. Nous avons tous les 4 pris de la bouteille. Mes 32 ans on laissé place à mes 16 ans de l’époque, de même pour ma mère qui en a cette année 65 ans et mon père 58 ans. Peu importe leur âges, mes parents sont toujours animé par la passion et les défis qu’impose le sport. Mes parents, de grands marcheur et tous inscris dans un club de marche Nordique, accepte se projet de me suivre sur la course ainsi que mon frère. Je suis vraiment content. Je vais pouvoir revivre cette course auquel j’avais participé 16 ans plutôt. Toute la famille est feint prête. Chacun c’est plus où moins préparé à sa manière de son côté. Pour moi, il s’agit plus de retrouver mes parents et mon frère autour d’une course à pied cohésion dans les rues de Paris qu’a une compétition. Même objectif pour mon frère, certes beaucoup moins aguerri que moi-même en course à pied mais les 20 km à effectué ne lui font aucunement peur. Pour mes parents, c’est tout autre. Même s’ils ont un bon niveau en marche, cela fait plusieurs années qu’ils ont arrêté de courir. Ils veulent vraiment faire honneur à leurs 2 enfants en mettant un point à terminer cette course. Comme je dis, commencer à 4 et finir à 4. La course Le jour de la course est là et tout le monde est prêt à relever ce défi. Mes parents viennent de Perpignan, mon frère de Toulouse et nous nous retrouvons tous les 4 au pied de la Tour Eiffel pour prendre place au départ de la course. De là, nous attendrons près d’une heure, une fois le départ de la course donné pour passer à notre tour la ligne de départ. Nous avons mal géré l’heure de notre rendez-vous, ce qui nous oblige à partir dans la dernière vague de course. Déjà que nous savions, que nous ne serions pas rapide, partir dans les derniers nous avantage à rien, surtout, que malgré la courte distance de 20 km, il y a des barrières horaires à respecter, donc attention quant même à ne pas prendre trop de retard. Ca y est, nous avons franchi la ligne de départ et je peux y voir de la rage sur le visage de ma mère à vouloir en découdre avec cette course. Elle en a oublié ces 2 hernies discales et son mal de dos quelques semaines auparavant, qu’elle avait bien cachées de me dire pour ne pas m’inquiéter. A quelques semaines avant le départ de la course, sa décision était indécise, tellement son dos la faisait souffrir. Peu importe, la douleur est oublié et elle se prend même à courir. Mon père reste légèrement en retrait et mon frère et moi alterneront pendant toutes la durée de la course à rester auprès de nos parents. Après quelques kilomètre, ma mère ralenti mais continu sur un rythme très soutenu et mon père prend les devants quelques mètres devant. La course continue et nos parents enchaine les kilomètres sans ce plaindre, au contraire, ils sont ravis de pourvoir faire cette course à nos côté. Au classement, nous ne tardons pas à prendre la dernière place de la course, et puis, des derniers, il en faut bien. Cela n’altère en rien la confiance, ni la niaque de mes parents. Peu importe la place, d’ailleurs, ils ne se rendent pas forcément compte qu’il n’y a plus personne dernière, car leur objectif est de regarder devant et non derrière. Pendant la course, pas le temps pour une pose pipi ou autre pose de récupération, nous somme très juste au niveau du chrono et les organisateurs, commencent petit à petit à démonter les portiques de chronométrage. Les techniciens sont obligés de rendre les routes à la circulation. Au fur et à mesure de la course, nous rejoignions petit à petit des groupes de coureurs, qui se greffent à nous et ainsi, nous continuons tous ensemble vers l’objectif de la ligne d’arrivée. Quelques grimasse, commencent à se faire lire sur les visages de certaines personnes. Mes parents, même si je sais de l’intérieur, qu’ils grimassent, ne font strictement rien paraitre et ne se plaigne pas, ils continuent d’avancer vers la victoire ; vers leur victoire. Ca y est, nous y sommes presque, mes parents accélère légèrement le rythme de course. Nous pouvons croiser ceux qui sont déjà finisher et c’est sous leurs applaudissements ainsi que ceux du public et des touristes, que nous terminons la course. Dans notre groupe, une femme est à bout et apres avoir été récupérer du sucre et de l’eau afin de la resucée, je reste un instant à ces côté pour l’aider à terminer la course. Elle reprend des couleurs et de mon côté je men vais rejoindre mes parents pour franchir la ligne d’arrivée ensemble sous les applaudissements des derniers spectateurs. Il était temps d’arriver car les organisateurs commençaient à démonter le décor d’arrivée. Ouf, au moins, pour immortaliser cette course,

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Altriman de Ft Romeu
17 juillet 2013

Dans cet article, je t’invite à venir revivre l’Altriman de Font Romeu (66). Surement l’un des Ironman les plus exigent au monde. Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. « Vous avez échoué ? Echouez donc encore et vous finirez par faire échec à l’échec »  – Michael Aguilar Envi de m’essayer à l’un des plus dur Ironman du monde L’Altriman des Angles, du fait de l’altitude, du climat, du dénivelé, est considéré comme l’une des épreuves la plus dur du monde. Enchainé 3.8 km de natation dans un lac à 16 degrés, puis 200 km de vélo avec 5200 mètres de dénivelée positive et terminer par un marathon, cela n’est pas donné à tous les sportifs. 05h30, le jour ne se frotte même pas encore les yeux. Départ au coup de fusil. Il fait encore nuit, l’eau est froide, ce qui n’enlève rien à l’envie d’en découdre. Une première épreuve à l’Australienne, deux boucles dans le lac, avec une sortie de l’eau entre les deux parcours. Le premier, sortira au bout de 55 minutes, puis c’est parti pour une longue course de vélo, qui ferait pâlir le Mont-Ventoux. Tour des Garrotxes pour la mise en jambes, puis col de Pailhères, col du Pradel, col de Garavel et la terrible « casse pattes » de Quérigut à 12%. La pluie et même la foudre s’invitent à la fête, durcissant le parcourt. Beau programme, sauf que mes dernières sortie en compétition, ce sont avéré comme un cuisant échec sportif. Cependant, il s’avère que j’arrive à Ft Romeu le moral à bloc avec une confiance infaillible. Depuis mes 2 dernières échec ou plutôt chrono médiocre, j’ai depuis perdu du poids et repris les entrainements de course à pied et de natation avec un peu plus de sérieux. En ce qui concerne le vélo, j’ai tout faux, je n’ai pas fait la moindre sortie ! Depuis l’Ironman de Nice, voilà deux ans que je ne suis pas monté sur un vélo. Entre temps, j’ai changé de vélo pour l’occasion et j’en ai racheté un pour la course, à un ami de la caserne. En faite, ce vélo, j’aurai fais uniquement une sortie de 50 kilomètres 5 jours avant la l’événement, juste histoire de dire et de vérifier si le passage des vitesses se fait bien et que la roue qui était voilé quelques semaines auparavant, ne l’ai plus. Durant ma seule sortie qui viendra en « préparation » à cette Ironman, j’aurai déraillé à deux reprises. Enfin cela ne m’alerte pas, je mets ça sur le coup de la mal chance et de plus, je n’y connais rein en mécanique de vélo. Le vélo me semble bien, les jambes répondent pas trop mal, certes uniquement sur 50 kilomètres mais ça me va à me rassurer. Est-ce que ce sera suffisant pour venir à bout d’une telle course ? Cela va être dur mais j’ai confiance en moi, j’ai au moins retrouvé ça. L’altriman de Ft Romeu, j’ai dans un premier temps, travaillé cette course sur You tube où j’ai pu visionner plusieurs vidéos afin de voir à quoi m’attendre sur place. Beaucoup d’amis à la caserne me mettent en garde par rapport au parcours vélo qui est réputé pour être très difficile et où le dénivelé est très élevé. Je m’en étais rendu compte mais je n’ai pas eu forcément le temps de me remettre d’aplomb en vélo. J’ai très peu roulé, pour dire quasiment pas et c’est un peu la fleur au fusil que je me rends sur cette course. En faite la confiance qui m’amine pour cette Ironman, est la confiance à avoir terminé Nice en 2011, surtout que depuis j’ai appris à nager le crawl, certes à ma manière mais j’avance quant même plus vite qu’en brasse. Donc au final être alaise à 2 épreuves sur 3 me suffit pour aborder cette course sereinement. Mon arrivée à Ft Romeu se fait en bus depuis Perpignan puis par 45 minutes de marches pour rejoindre mon hôtel, encore une fois chargé d’une gros sac et de vélo. J’arrive à l’hôtel, que je suis déjà rincée. Le temps de me rafraichir, que je dois partir récupérer mon dossard, et prendre les différentes consignes de course. Retour à l’hôtel, mes parents, viennent de me rejoindre et nous faisons connaissance avec certaines personnes, qui seront aussi aligné au dépars de la course. Un homme, un vieux briscard, me prends à part et m’explique méticuleusement le parcours de la course et ces pièges à éviter. Il a déjà fait cette course à plusieurs reprises et à un gros vécu en Ironman. Il insiste sur un point important, celui de la natation. Le lac dans lequel nous allons nager se trouve à 1600 mètres d’altitude et l’eau ne dépasse pas les 15-16 degrés. Le problème, à cette altitude est le manque d’oxygène dans l’eau. Il insiste beaucoup sur ce point mais j’ai du mal à me rendre compte des effets que cela va provoquer sur ma nage. Il insiste sur le faite que certain nageur non averti, risque de paniquer et certains se verront s’accrocher aux bateaux des arbitres pour reprendre leur souffle. C’est enregistré pour moi, on verra ça sur place le moment venu. La soirée se passe autour d’un bon repas festif en famille et ensuite par une bonne nuit. La course Le réveil sonne et la petite boule au ventre me rappel que je vais devoir me jeter à l’eau dès la première heure. Il ne fait pas très chaud et la température de l’eau est loin d’être très clémente. J’enfile ma combinaison, il fait encore nuit et nous prenons place au bord du lac. Le départ va bientôt être donné. Les bouées qui matérialisent le parcours sont éclairées par des fumigènes pour que nous puissions nous diriger vers elles. Ca y est le départ de la course est donné sous une trombe de fumigènes. Je suis bien plus allaise qu’à Nice car nous sommes beaucoup moins nombreux dans l’eau. Mais rapidement, un souci

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