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Championnat de France amateur de boxe Thaïlandaise 
8 avril 2012

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma dernière compétition officielle de boxe Thailandaise au championnat de France amateur qui s’est déroulé à Paris. « Au combat, tout le monde a peur. La seule différence est dans la direction qu’on prend pour l’affronter »  – Jean Anouilh Une confiance en moi et un retour à la compétition Voilà 3 ans que je ne suis pas remonté sur un ring. Trois ans de perdu à courir pour le travail ou autres objectifs de course à pied. Trois ans à m’entrainer seul à répéter mes gammes de pieds poings en caserne autour d’exercices ludique ou autre sac de frappe. Je n’arrive plus à trouver ni la motivation ni la niaque de m’inscrire dans un club de boxe. Marre de devoir une nouvelle fois me contraindre à devoir respecter des horaires, des contraintes d’entrainements, des allers-retours… Ma vie est déjà en elle-même un combat au quotidien mais sans club, pas de compétition. Sur un dernier élan de motivation, pourquoi ne pas revenir au moins pour voir en j’en suis. Après quelques mois de réflexion, et sur la motivation d’un ami qui est inscrit dans une salle de boxe Thaïlandaise, je saute la pas de le suivre et de m’inscrire dans sa salle de boxe. Dès le premier entrainement, je suis rapidement mis en confiance par l’entraineur Stéphane Jauffret. Après m’avoir fait connaissance, je lui indique que ma motivation à venir m’entrainer, passera par les combats. Ca tombe bien, il a le même point de vu que moi. Rapidement, il m’indique que dans trois mois, il y aura les championnats de France de boxe thaïlandaise amateur. Moi ça me va très bien, un combat, c’est un combat. Je prends, c’est validé pour moi. L’entraineur m’intègre vite à son pôle de combattant et l’ambiance y est vraiment très familiale et conviviale. Tous les entrainements, se font dans la bonne humeur mais avec un grand sérieux. Sans aucune retenu, chacun progresse à son allure et c’est en mode « rincée », que je termine chaque entrainement. Je retrouve rapidement mes automatismes et aussi un bon cardiaux. Les semaines d’entrainement passent et l’on se rapproche doucement de la compétition. Pour cette compétition, nous seront 4 du club à participer au championnat de France de boxe Thaïlandaise. Pendant plusieurs année j’ai combattu en -75 kg, mais un gars du club est déjà inscrit dans cette catégorie. Pas de soucis, au final ça me va très bien et décide de m’inscrire en -81 kg. Au moins pas de prise de tête à devoir me contraindre à faire un régime et devoir me privée de bonnes choses alimentaire. C’est ça de moins à devoir gérer. Les combats Ca y est, la compétition on y est. Direction la prestigieuse salle Japy à Paris pour la compétition. Arrivé sur place, la traditionnelle pesé, pour une fois, validé sans problème pour moi, ainsi que le passage devant le médecin pour la prise de pou et de tension. Et la traditionnelle, phrase du docteur me concernant Comme à mon habitude, j’ai toujours eu une tension très basse avant un combat, surement du à ma concentration d’avant combat ou à ma zen attitude. Enfin, peu importe, le docteur me donne le feu vert pour combattre. Reste plus cas attendre maintenant le début de la compétition. Chacun occupe son temps à sa manière, pour ma part avec une petite sieste.  Rapidement les combattants sont appelés pour un petit débriefing d’avant combat. La compétition va enfin pouvoir commencer. Il n’y a pas beaucoup de boxeur engagé dans la compétition et c’est rapidement que mon nom va être appelé pour combattre. Nous sommes tous justes 15 compétiteurs dans ma catégorie de poids. Pas terrible. Le tableau est assez clément pour moi, puisque je suis exempt du premier tour. Me voilà directement en quart de final. Ca y est, plus de trois ans après, me revoilà sur un ring de boxe et cette fois-ci en boxe thaïlandaise. Face à moi, un adversaire dont j’ignore totalement son expérience et peut importe au final, c’est vraiment le dernier des soucis de savoir qui je serai amené à combattre, surtout qu’il s’agit d’un niveau amateur. L’arbitre fait le tour des combattants pour savoir si tout va bien et comme à son habitude, il donnera le début du combat par la traditionnel « Fight ! ». Le combat est lancé pour 3 reprises de 2 minutes. Ce combat ne fera pas partie des 30 glorieuses de mes combats, mais j’arriverai à bout de mon adversaire sans pour autant avoir rencontré de grandes difficultés. Combat gagné aux points. Me voilà déjà en demi-finale. Je retourne dans les gradins, sans bobos apparent et attends impatiemment le prochain combat pour ne pas me refroidir. Apres presque une heure d’attente on me rappel à nouveau pour venir combattre pour les demi-finales. Destin ou pas, mon adversaire du jour c’est blessé lors de son précédent combat et ma voila propulsé en quelques secondes en finale. Je n’aurai vraiment pas du employer de grand moyen cette fois-ci pour arriver à ce stade de la compétition. La finale nous voilà et cette fois-ci mon adversaire est beaucoup plus imposant que le précédent ! Il mesure bien un bon mètre quatre vingt dix, rien à voir avec l’autre. Là il va falloir casser la distance si je veux pourvoir l’en approcher. Mon adversaire maitrise à la perfection la distance et je n’arriverai qu’à très peu de fois à le toucher. Après 3 minutes de 3 reprises de combat intense, les arbitres déclarent mon adversaire gagnant aux points. Voilà, c’est fini pour moi. Après 3 mois d’entrainement à renouer avec la compétition, c’est chose faite par une place symbolique de 2ème au championnat de France de boxe Thaïlandaise. J’aurai plus ou moins réussi mon retour, mais j’en veux encore plus et surtout des combats plus prestigieux. Le club organisera un stage en Thaïlande pour nous perfectionner, stage dont je ne pourrai pas participer à cause de mon planning professionnel et l’aventure boxe se terminera encore une fois en

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Palme d’honneur
Pompier le plus sportif et le plus fêtard
03 décembre 2011

Dans cet article, je t’invite à venir revivre les récompenses symboliques que j’ai reçues lors de la Sainte Barbe chez les pompiers à  la casener de Plaisir (78). « Les fous ouvrent souvent les voient qu’empruntent ensuite les sages »  – Lao-Tseu Une récompense symbolique mais qui fait énormément plaisir La Sainte Barbe de la caserne de Plaisir arrive pour clôturer l’année 2011. Elle aura pour nom « Le Festival de Cannes ». Je vais enfin pouvoir savourer la fin d’une année autour d’une belle fête avec mes collègues et amis pompiers. Le thème choisi cette année est le Festival de Cannes. Comme à son accoutumé, la caserne de Plaisir à vu les choses en grand, en très grand pour pas dire. Cette année à la différence des Saintes Barbes précédente, une cérémonie aura lieu, afin de décerner des trophées, comme lors du Festival de Cannes, « du vrai ». Les trophées choisis par nos soins, ne seront évidemment pas le meilleur film, ou meilleur scénario ou encore meilleur acteur, mais bien des trophées bien plus originaux. Les thèmes seront les suivants : Autant de trophée à remettre, qu’à célébrer par la suite autour d’une bonne soirée et d’un bon verre. Les votes auront durées près d’un mois où chacun prends soin d’attribuer à la personne le méritant. Tout ceci se fait d’une une super ambiance et de plus agrémente une soirée, déjà magique. La soirée est déjà bien entamée, qu’il est temps pour le jury de la Sainte Barbe, ou plutôt du Festival de Cannes de faire le dépouillement des urnes afin de remettre les trophées. Lors de la remise des prix, je me verrai remettre 2 trophées à toute attente (a ma grande surprise). Dans un premier temps, je serai appelé pour la palme du plus fêtard. Malgré une année où je m’étais bien investi côté sport, c’est que j’en avais pas oublié aussi de faire la fête régulièrement avec les collègues pompiers ou autres amis. Trophée qui m’aura bien fait rire et qui restera une belle anecdote dans mon parcoure pompier à Plaisir. Le reste des trophées sont remis un par un aux autres élus et arrive un dernier trophée dont l’amicale c’était caché de le dévoiler. Le trophée de la palme d’honneur de la soirée, pour le pompier le plus sportif. Au micro, mon nom est appelé. L’amicale avait voulu me remercier pour la saison sportive que j’avais faite et aussi d’avoir porté au plus haut, les couleurs de la caserne de Plaisir lors de ma course du Tor des géants sans oublier mon accomplissement à l’ironman de Nice. Ce trophée me touche beaucoup plus que le trophée du plus fêtard, et je le prends comme une belle récompense et un point final à ma saison sportive 2011. Place à la soirée maintenant et à festoyer avec les amis. Il faut arroser ça, comme il se doit et ça tombe bien, on vient de me remettre le trophée du pus fêtard, à moi de le prouver. Que la fête commence !

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Tor des géants
11 septembre 2011

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course, lors du prestigieux Tor des géants. L’un des Trails considéré comme le plus dur au monde avec ses 330 km et 24.000 mètres de dénivelé positif se déroulant dans 34 communes de la Vallée d’Aoste. « Quand tu es arrivé au sommet de la montagne, ce n’est pas fini. Continue de grimper, il y a encore le ciel et les étoiles à conquérir »  – Proverbe Chinois Envi d’aller encore plus haut et plus loin. Ont y aient ! Oubliez mon succès à l’ironman de Nice. Il faut passer au plateau final. Celui-ci à pour nom « Tor des géants ». Petit retour en arrière… Nous sommes en 2010, pour la deuxième fois consécutive, je m’inscris à l’UTMB. En 2010, celui-ci ne ce déroulera pas comme prévu, puisqu’il la course sera arrêté au kilomètre 20. Je n’ai pas envi de m’y réinscrire une troisième fois. Je n’ai plus vraiment confiance aux organisateurs de cette course. L’annulé un an auparavant et pourquoi cela se reproduirait pas encore cette année ?! Néanmoins le plateau de Chamonix m’attire toujours et j’entends parler de la PTL (Petite trotte à Léon). Une course de 320 km par équipe de 2 ou 3, en autonomie total. Certes cette course est organisée aussi par ceux de l’UTMB, mais le faite d’une autonomie total me rassure quant à une non annulation de la course. De ce pas, je me mets à chercher un ou deux équipier en guise de binôme. Dans mes proches, le tour de la question est vite passé au crible et vite balayé. Trouver quelqu’un, près à vous suivre pour une course de plus de 300 km de montagne avec plus de 20.000 km de dénivelé positif, n’est pas chose simple. Je m’en remets à internet et poste une annonce pour trouver un « débile » comme moi. Mon premier contact sera un Russe, mais se désistera au bout de quelques semaines. Plus tard, un Belge me contactera désireux de m’accompagner. Celui-ci s’appel Claude Lambin. Nous faisons connaissance sur notre vécu sportif et savoir si nos niveaux sportifs son comparable. Il est important de trouver un binôme avec un niveau cohérent avec le votre. Il m’indique, qu’il vient de terminé la première édition du Tor des géant qui a eu lieu en 2010 et que suite à une logistique beaucoup trop importante, l’épreuve du Tor des géants, risque de ne pas se renouveler en 2011 mais plutôt en 2012. Volontiers, nous allons nous inscrire à la PTL 2011. Après quelques semaines, encore une fois, changement de musique. Il m’indique qu’il se désiste de la PTL car il vient d’apprendre que le Tor des géants est reconduit en 2011. Il m’explique un peu le tracé et m’encourage à m’y inscrire. Pour moi c’est vendu. Un mois plus tard, les inscriptions débuteront et en moins de 24 heures, tout était clôturé. 600 personnes avaient déjà réservé ! Ouf ! J’ai mon dossard. Je commence à en parler autour de moi. Le président adjoint de l’amicale des pompiers de Plaisir, Aurélien Chevalier, ne tarde pas à me contacter pour vouloir me sponsoriser à l’effigie du CIS Plaisir. La caserne ne mettra pas longtemps à me répondre favorablement pour me suivre dans mon projet fou. Pour la course, je serai équipé de vêtements à l’effigie du logo de la caserne. Belle preuve de confiance en moi. A cet instant, il me faut vraiment terminer cette course pour les remercier de leur confiance. Au travail. La tour d’instruction de la caserne de Plaisir pour principale lieu d’entrainement Nous sommes en janvier et j’ai 8 mois devant moi pour me préparer à une telle épreuve. Deux fois les distances de l’UTMB ou bien deux fois la distance de la diagonale des fous. Rien que ça ! A ce moment là, les première questions, sans réponses…comment me préparer à cette course, moi qui a peu de temps à consacrer au sport au vu de mon rythme professionnelle qui est déjà infernale. Je décide de repartir sur les mêmes principes d’entrainement que pour celui de l’UTMB. Je vais m’isoler certain soir et week end sur la bute de Trappes (78) et m’efforce de la monter encore et encore pendant plusieurs heures pour habituer mes jambes à manger du dénivelé. Mes soirs et week end de garde à la caserne, je passe presque toute mes soirée, isolé seul à la frontal, les pieds lesté avec 1 kg à chaque cheville sans en oublier mon bip d’intervention à monter et descendre pendant plusieurs heures la tour d’instruction, jusque minuit passé pour certain soir. Les week end, j’y passerai jusqu’à 4 heures non stop les après midi encore à monter et descendre les marches. Exercices des plus pénible mais je dois réussir cette course et l’entrainement passera par ce succès. Je n’ai pas la chance d’avoir la montagne en bas de chez moi pour mes entrainement. Je dois bricoler avec ce qui met propose, avec ce qui est à ma porté. Durant ces 8 mois de pseudo préparation, je me suis tout de même bien aguerri les jambes et mes succès aux 80 kilomètres de l’éco trail de Paris et surtout mon succès à l’Ironman de Nice deux mois avant la course, m’ont permis d’avoir une confiance en moi des plus irréprochable. Nous arrivons sans la dernière ligne droite avant la course et outre la finalisation de ma préparation physique, je dois aussi gérer la logistique, qui est loin d’être mon point fort à cause d’un budget dès plus serré. Encore une fois, je vais devoir m’en retourner à du rustique. L’hôtel ce n’est pas possible pour moi. Je réserve un emplacement de tente au camping où j’ai l’habitude de séjournée lors de mes week end à Chamonix. Pas de place non plus pour prendre dans mes affaires un matelas. L’avant dernière nuit d’avant course, se passera à même le sol. Négligence de ma part ou budget, cela aura été un très mauvais choix que de passer une mauvaise nuit dans le froid et sans aucun

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Ironman de Nice
26 juin 2011

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon tout premier Ironman à Nice avec sa célèbre Promenade des Anglais et ses eaux claires de la Méditerranée. Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. « Seuls ceux qui prennent le risque d’aller trop loin peuvent véritablement savoir jusqu’où ils peuvent aller »  –Michael Aguilar Un défi improbable et inoubliable ! Nous sommes fin 2008 et je me trouve à la caserne des pompiers de Plaisir devant mon ordinateur pour une inscription à l’Ironman de Nice 2009. J’appel l’organisation pour savoir si c’est possible de s’inscrire à l’Ironman de Nice sans même n’avoir jamais fait de triathlon. L’interlocuteur, m’annonce qu’il n’y a pas de sélection comme pour les Ultra Trail avec un certain nombre de point à cumuler pour les grosses compétitions. N’importe qui peut prétendre s’y inscrire mais qu’une grosse expérience triathlon est tout de même vivement et même fortement conseillée. C’est compris pour moi et à ce moment là, je touche du bout des doigts ce premier rêve. Je pourrai m’y inscrire sans problème. Je rempli avec quelques hésitations les champs d’inscription obligatoire en me posant beaucoup de questions à savoir si je serai capable de relever un tel défis. Le prix de l’inscription me freine beaucoup et mon niveau sportif ne me donne pas cette confiance dont j’ai besoin pour franchir ce cap. Je décide tout de même de continuer jusqu’à arriver au règlement où l’on me demande près de 500 euros. Je suis à nouveau pris d’hésitation et me met à cogiter beaucoup afin de valider mon inscription. Je réfléchi, et là mon bip d’intervention se met à sonner pour partir sur intervention. Je décide de tout annuler et remettrai mon inscription à plus tard. En faite par manque de confiance en moi et n’ayant pas trouvé de personne pour me pousser à accomplir un tel défis, je n’irai pas plus loin. Cette fois-ci, nous sommes en 2010, 2 ans se sont écoulés depuis la dernière fois où j’avais voulu m’y inscrire. Je cogite encore à nouveau et me rappel de mon inscription deux ans auparavant que j’avais avorté par manque de confiance. Cette fois-ci hors de question de faire la même erreur. Mon niveau en natation et en vélo est toujours aussi médiocre, mon compte bancaire pas forcément florissant mais tant pis, je veux me prouver que je suis capable d’y arriver. Je décide de prendre mes responsabilités et m’inscris à cette fameuse course avec cependant une petite boule au ventre. Où je vais ? Dans quoi je me suis fourré ? Fini de se poser des questions, je dois assumer mes choix et me préparer à devenir finisher. Il faut maintenant, pensez à la préparation.  Comment ce préparer à une telle épreuve. Nous sommes en décembre il me reste environ six mois avant le jour J et je n’ai pas de vélo et je sais tout juste nager la brasse. En attendant de me mettre à nager et de commencer le vélo je décide de reprendre intensivement mes entrainements de course à pied. Par ailleurs je n’en parle à personne de mon inscription. Je me renseigne sur le prix des vélos de course et décide d’en acquérir un d’occasion, je n’ai pas un gros budget celui-ci m’en coûtera 500 € d’occasion. Certes ce n’est pas le vélo rêvé pour faire un ironman mais à moi il me va très bien. Me reste plus qu’à l’équiper et aussi m’acheter des affaires de cyclistes. Pour la natation je décide dans un premier temps de commencer les entraînements petits à petit en allant nager des distances de 2 km pour savoir comment je réagis dans l’eau. Malgré ma brasse pas très dynamique je m’en sors plutôt bien et je ne suis aucunement essoufflé. Durant les vacances de printemps j’en profiterai enfin pour descendre mon vélo chez mes parents à Perpignan et enfin commencer mon entraînement pour l’ironman. Nous sommes à trois mois du jour J. Première fois pour moi que je monte sur un vélo de course avec des cales de pied. Je me vois encore accrocher un mur en train de m’entraîner à d’éclipser mes pieds avant de partir. Le vélo, je ne suis vraiment pas à l’aise dessus. Pendant mes deux semaines de vacances j’en aurai profité pour grimper quelques cols en montagne et aussi rendre visite à des amis à Narbonne, qui auront été au finalement mes plus grandes sorties, soi 80 km, que j’aurai effectué seulement à tout juste 8 reprises. J’aurais totalisé une centaine de kilomètres certes pas énormes pour une telle épreuve mais cela n’aura permis de retrouver des sensations sur mon vélo et de reprendre un peu de confiance en moi. Aussi je commence à m’entraîner en natation sur des distances de 4 km et mes chronos en piscine certes pas terrible mais pour une première j’arrive à nager 1h50 c’est-à-dire avec 25 minutes de moins que la barrière horaire éliminatoire en natation, prévu à 2h15. Comme pour le vélo, j’aurai effectué à 5 reprises des distances de 4 km. Cela m’avais complètement rassuré de savoir que je serai dans les temps et cela me convenais largement. Je n’en demandais pas d’avantage. Je suis vraiment rassuré cependant il me reste à cet instant tout juste deux mois de préparation avant l’échéance finale. Je continue de temps en temps les sorties à vélo et aussi mes entraînements de natation. Peu de monde est au courant de mon inscription. Je n’ai vraiment pas envi de me mettre une pression supplémentaire en devant gérer les aprioris et critiques des autres. Je l’annoncerai le moment venu quant j’aurai suffisamment confiance en moi et en cette compétition pour passer outre ces critiques. J’avais eu raison de mon silence, car quant j’en ai parlé pour l’une des première fois à un camarade de la caserne, celui-ci, n’a pas tardé à en rigoler et à ma critiquer et ceci, presque jusqu’à l’échéance final. Peut importe les critiques, il faut juste m’en servir de moteur !

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Eco Trail de Paris : 80 km
26 mars 2011

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 80 km de l’Eco Trail de Paris, avec un départ depuis la base de loisir de St Quentin-en-Yvelines et une prestigieuse arrivée au 1er étage de la Tour Eiffel. « L’important, ce n’est pas ce qu’on réussit, c’est ce qu’on essaie »  Marcel Achard Gommer mon chrono de 2010 ! Paris et son Trail nature, nous y revoilà ! Et cette année avec des supporters de première classe. Mon meilleur ami accompagné de sa femme et se sœur. Pas le droit de se louper et de décevoir. Cette fois-ci je me dois de me rapprocher des 10 heures de course voire même passé en dessous. Voilà près d’un an que je n’ai pas fais de Trail et sur ce point, je n’ai aucune excuse de mauvaise récupération de course à pied. C’est vraiment tout frais que je m’aligne au dépars des 80 kilomètres. Fini les mauvais souvenir de l’année dernière où je m’étais aligné au dépars de la course avec la gueule de bois. Je suis décidé à en découdre avec le chrono cette fois-ci. Ce Trail sonne pour moi comme mon premier test grandeur nature de l’année. Pour cette année 2011, j’ai trois course de prévu et ce Trail de 80 km est l’étape la plus simple, alors pas le droit de passer à côté. Outre cette course, il me faudra pour cette année surmonter l’épreuve de l’Ironman de Nice pour lequel je suis engagé et aussi le prestigieux Ultra Trail « Tor des géants », juste 4 fois la distance de l’éco Trail avec 15 fois plus de dénivelé ! Passer au travers de cette course, serai juste une catastrophe pour la confiance. J’entends briller avec mes moyens à cette course pour lancer ma saison sportive. La course Le dépars est donné et je n’ai qu’une seul chose en tête retrouver mes amis le plus rapidement possible au pied de la tour Eiffel et aller fêter ça avec eux. Les 21 premier kilomètre, où se trouve le premier ravitaillement s’avale assez facilement et c’est en moins de 2 heures que j’y arriverai. Je ne m’attarde pas, juste de quoi me ravitailler et hop, je repars jusqu’au prochain ravitaillement. La suite du parcours n’est pas aussi roulante et les premières difficultés de la course vont vite apparaitre. L’ambiance au sein des coureur est toujours aussi bonne et les sourire de certain, on laissé place à certaine grimace sur le visage. Malgré les quelques difficulté qui se mettent sur notre chemin. Les kilomètres continues de s’enchainer assez facilement jusqu’à mi course. Là encore, tout va bien, pas de crampe au programme, ni de bobos et c’est sereinement que je continu ma course avec toujours pour objectif de passer sous la barre des 10 heures. Je suis encore bien dans les cordes. Me reste plus qu’à franchir les dernières difficultés qu’impose la course et nous voilà arriver sur les quai de Seine où enfin nous pouvons distinguer la Tour Eiffel. L’arrivée se rapproche enfin. Reste plus cas avaler les dernières lignes droite de plusieurs kilomètre qui semble interminable et passer sous la barre des 10 heures de courses va vraiment se jouer très serré. Une chose est sur, je vais nettement améliorer mon chrono de l’an passé. Reste plus qu’à tout donner jusqu’à l’arrivé même si je n’ai plus rien dans les jambes. Au final, après 10 heures et 15 minutes de course, je retrouve mes amis en bas de la tour Eiffel. Un dernière effort jusqu’au 1er étage de la tour Eiffel, pour savourer le passage de la ligne d’arrivée. Ca y est j’ai fini et avec presque une heure de moins que l’année dernière. Place à un petit apéro de fin de course, pour fêter ça !

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UTMB : 166 km
27 août 2010

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course, lors du prestigieux UTMB. L’un des Trails considéré le plus prestigieux au monde avec ses 170 km et 9500 mètres de dénivelé positif autour du Mt Blanc. « Si l’on n’apprend pas à échouer, on échoue à apprendre »  – Tal Ben-Shahar Envi de remettre ça ! Digne d’un championnat du monde. Sur les coups de 18h30, visage fermé où l’angoisse glisse fugitivement, ils vont tenter d’abattre ces barrières, bâties par la routine d’un quotidien où ils se sentent enfermés. Peu de choses pour les accompagner. Juste une paire de chaussures, un sac à dos qui sangle les épaules et leurs convictions en bandoulière. Place du triangle de l’Amitié à Chamonix, face au Mont Blanc, ils seront ces ‘’conquérants de l’inutile’’. Ces trailers, qu’ils se rêvaient il y a quelques temps encore, en fouettant l’asphalte le dimanche matin. Ceux finalement sans qui l’Ultra Trail du Mont Blanc serait resté une feuille blanche dans un calepin. Car s’il fallait un projet, né dans la démesure, pour raconter une histoire, il fallait aussi des hommes et des femmes pour en noircir les chapitres. Et depuis sept ans, cette fièvre pour l’effort au long cours, qui consume chaque année les artères de Chamonix à la fin du mois d’août, enivre la planète Trail. L’épreuve  offrira un plateau d’une densité jamais égalée. Une liste de postulant qui fait penser à un championnat du monde de l’Ultra Trail. Cependant, nous sommes 2300 participants à l’UTMB à s’élancés dans Chamonix à 18h30. Mais la course n’aura duré tout juste une ou deux heures. Vers 21 heure, on apprend l’annulation de l’épreuve en raison des conditions météo qui se sont dégradées et d’un ‘’éboulement’’ survenu sur le parcours de la course du côté du col de la Seigne. La superbe musique d’Evangelis, tirés du film 1492, avait pourtant donné une dimension presque mystique au départ de la 8ème édition de l’UTMB, course reine de l’Ultra Trail. La météo, qui se sera montrée bien défavorable, a décidé que cette année, il n’y aurait pas de course. Scandaleux ! La course a commencé depuis tout juste deux heures, que dans le peloton devant moi, nous entendons des rumeurs de fin de course. Je crois à une plaisanterie, mais la réalité quelques minutes plus tard, s’avérera vrai. Pourquoi arrêter la course ? Que se passe t-il ? Les questions se posent et personnes pour nous en donner les raisons. Je ne réalise pas. Comment est-ce possible ? Les raison qui seraient invoqué seraient les conditions météo et un « éboulement de terre ». Les coureurs sont partagés, certains évoque la raison alors que d’autre comme moi crie au scandale. Devoir arrêter une course pour un simple éboulement de terre qui aurai été facilement détournable ou pour des conditions météo soi disant trop dangereuse. Pour ma part je ne peux pas accepter cela. Il s’agit bien d’une course autour du Mt Blanc et non pas d’une course autour d’un stade de foot. Les conditions météo, sont connues d’avance. La montagne à plus de 2000 mètres d’altitude, ce n’est pas les cocotiers. Ce n’est pas à la montagne de s’adapter à l’être humain mais bien à l’être humain de prendre conscience de savoir dans quoi il s’engage. Cependant les organisateur, sont dépités de leur décision, qui n’a pas du être facile à prendre et se retrouvent vite débordé de question, pour lesquelles, ils n’ont pas toujours réponses. Ils font leurs maximums pour limiter la casse. Un message SMS sera envoyé à tous les coureurs à 03h du matin, leur signifiant, qu’un nouveau départ se organisé au petit matin pour une course beaucoup plus courte. Pour ma part, je dors en tente et toutes mes affaires sont trempées. Je n’ai plus la tête à cette fête et reste sur ma déception de l’annulation de la course. Plus tard, pour les coureurs, qui n’auront pas pris le dépars de cette nouvelle course, une enveloppe de 100 euros, nous parviendra en dédommagement, mais à quoi bon. Ca ne gommera pas les sacrifices de chacun dans la préparation de la course, ni même un billet de train ou avion pour certain. C’est un échec total pour tout le monde.  Vouloir participer aux 166 km de l’UTMB, ce n’est pas s’amuser dans la cour d’une récréation. Il faut prendre conscience des difficultés de la montagne. Les organisateurs, de plus en plus s’adaptent aux coureurs par peur de danger ou autres accidents qu’ils pourraient se produire pendant la course. Il serai bien d’inverser les rôles et de ne pas tomber dans une spirale où devoir arrêter les courses à la moindre difficulté viendrai une habitude. N’oublions pas que de participer à l’UTMB à un coup financier non des moindres et pour certain des sacrifices sur leur vie de famille suite à une grosse préparation physique qui les a éloigné de leur famille. Je ne parle même pas des coureurs qui viennent des 4 coins du monde. Certains viennent de l’autre bout du monde et on du poser une semaine de vacances. Il est temps que chacun prenne conscience des sacrifices des uns et des autres à participer à une telle épreuve ainsi que les organisateurs à devoir annulé les courses à la première difficulté météo. Mais comment en vouloir, aux organisateurs, qui sans eux, d’aussi belles courses ne verraient pas le jour. Il faut vraiment que chacun se recentre sur les difficultés des courses de montagne et à ne plus les arrêter pour un rien. La montagne c’est des températures négatives, du froid, une météo aléatoire, de la neige, des éboulements de pierres ou autres avalanche. Sinon il y a aussi des courses de semi-marathon en agglomération pour ceux qui ne voudraient pas voir la réalité de la montagne en face. Que l’UTMB retrouve sa noblesse avec ces lois de la montagne.

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Marathon de Paris
11 avril 2010

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Marathon de Paris. Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « Le succès : 1 % d’inspiration et 99 % de transpiration »  – Thomas Edison Me rapprocher des 3h15 min De toutes les couleurs ! Paris en a vu de toutes les couleurs, sur les coup de 7h30 du mat’ quant le flot incessant des 37.000 forçats du bitume commença à prendre possession des Champs-Elysées, par vagues successives, un peu plus d’une heure avant le grand lâcher dans les rues de la Capitale. Les tronchent pas rasées et les yeux cernés des fêtards, à peine sortis de leur boite, n’avaient rien à voir avec le sourire éclatant des milliers de marathoniens qui sortaient des bouches du métro. La grande fête. Celle des amoureux de la course à pied. Celle qui vient couronner deux, trois, voire quatre mois de préparation, de doute parfois aussi. Il y a surtout, nous, les anonymes du peloton, qui donnez corps, couleurs et densité à l’épreuve parisienne. Tout juste 3 semaines, qui s’épare les 80 km de l’éco de Paris au marathon de Paris. Pas des mieux pour préparer une course de 42 km. Enfin bon, c’est ainsi et pas autrement, alors il va falloir composer avec ! Sur place, je retrouve un contingent de la Brigade, mon ami Pierre Yves Ancel. J’ai toujours le même objectif de mes débuts en marathon, faire 3 heure 15 minutes. Pour mon deuxième marathon, je n’ai pas fais de préparation spécifique marathon, mais je me suis juste contenté à mon habitude, de m’entretenir physiquement en course à pied avec mes sorties habituels d’une heure et pas plus. La course Sur place, c’est toujours la même ambiance, je retrouve des collègues de différentes casernes. Comme à son habitude, « les pompiers de Paris », dont je fais partie, auront l’honneur de faire une chaine humaine pour séparer les coureurs élites du restant du peloton. Moment magique que de voir l’élite mondial de la course à pied entrain de finir de s’échauffer devant vous et de vous dire que vous partirez juste derrière eux. C’est vraiment un beau privilège. La chaine humaine se forment et dans quelques instant, le dépars de la course sera donné. Ca y est nous voila parti pour 42 kilomètres. A nous Paris. Les élites partent sur un rythme de 20 km/h, tandis que moi, aspiré par les coureurs, je suis à 15km/h. J’enchaine les kilomètres, en asseyant de me rapprocher le plus possible de mon objectif de chrono et guette de temps en temps les donneurs d’allure avec leur ballon horaire dans le dos. Nous sommes à mi parcours et les donneurs d’allure de 03h15, ne m’ont toujours pas doublé. Bon signe pour la suite. Jusqu’au 25 kilomètres, tout se passera bien mais arrivé aux trentièmes kilomètres, ça devient vraiment dur, très dur d’ailleurs. Les donneurs d’allure de 03h15 me dépasseront les uns après les autres et encore une fois c’est bien au mental qu’il va falloir ne pas craquer. Le ravitaillement du 35ème kilomètre arrive et se sera pour moi l’occasion de marcher et de me reposer, je suis vidé. Tans bien que mal, je repartirai jusqu’au 40ème après encore une fois une pose ravitaillement. Je finirai au mental les deux derniers kilomètres. Moi qui m’étais aguerri en Trail, l’effort marathon est totalement différent de celui d’un trail. Parcourir sans presque s’arrêter 42 km sur du bitume, c’est vraiment traumatisant et dur. Un bain de foule sera là en récompense de cette effort et c’est en 03h40 min finalement que je finirai mon marathon en même temps que mon contingent Pierre-Yves. Au final, ça restera une belle course et malgré en chrono en de ça de ce que j’espérais, ça restera une expérience de prise et des kilomètres aux compteurs pour la suite. Il y aura cette année encore 30815 vainqueurs. Pour toujours.

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Eco Trail de Paris : 80 km
20 mars 2010

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 80 km de l’Eco Trail de Paris, avec un départ depuis la base de loisir de St Quentin-en-Yvelines et une prestigieuse arrivée au 1er étage de la Tour Eiffel. « Qu’est ce qui conditionne la réussite ? La capacité à soutenir un effort continu  – Henry Ford Pour le fun et à domicile Un Trail à Paris ! Pourquoi pas ? On m’en avait déjà parlé un an auparavant, mais pour des raisons de planning, je n’avais pu m’y inscrire. Pourquoi pas cette année ! C’est à 15 min de chez moi et après tout se sera l’occasion de découvrir le domaine forestier de la région, vu que 80% de la course se fait en sous bois. De la base Régionale de loisirs de Saint Quentin en Yvelines, en passant par le bois de la Roussière, la forêt Domaniale de Versailles, le Bois de Pont Colbert, la forêt Domaniale de Meudon, le Domaine de l’Observatoire de Meudon, la forêt Domaniale de Fausse Reposes, le Haras de Jardy, le Domaine de  Cloud, L’Ile  Saint Germain, les Quai de Seine…pour terminer au 1er étage de la Tour Eiffel. L’occasion ou jamais que de pouvoir monter au premier étage de la Tour Eiffel, qui pour la course a été privatisé. Royale ! Ce Trail est réputé pour être assez roulant et sans trop de difficulté apparente, avec uniquement 1600 mètres de dénivelé positif. Pas énorme pour une course qui fait 80 km. Très vite, une question se pose comme à mon habite. Le chrono dans tout ça ! Combien ? Je fais rapidement la comparaison de ce Trail avec celui des Templiers qui fait près de 70 km. Certes celui-ci fais 10 km de plus mais avec un dénivelé beaucoup moindre. Après un calcul assez rapide dans ma tête, je me dis que me rapprocher des 10 heures voir même passer sous la barre des 10 heures n’est pas inaccessible. Après tout, la course le dira ! Et oui, car le hasard de mon planning, fera que l’anniversaire d’un ami dont je ne pouvais manquer occasion, sera programmé juste la veille de la course ! Pas top pour préparer au mieux une course de 80 km. Tan pis, c’est les règles. Apres une soirée et quelques abus qui s’en suivront, il faut maintenant passer à autre chose et se mettre dans la course. Et c’est moins d’être facile. La course Dans ma tête sonne encore la soirée d’hier soir et je n’ai qu’une envi, retourné me coucher. Il va me falloir assumer et payer la soirée d’hier soir. Pour le chrono des 10 heures que je m’étais fixé, il va falloir le revoir à la hausse. Non sans stress, je me rends à pied de mon domicile, sur la ligne de départ avec un gros mal de tête. Je m’aperçois vite que je risque de rater le dépars de la course si je n’accélère pas mes foulées. Arrivé à hauteur de la base de loisir de Saint Quentin en Yvelines, un passant en voiture, me voyant en retard pour la course, se propose de me prendre en voiture pour m’accompagner le plus rapidement possible afin de prendre le départ avec les autres coureurs. Arrivé sur les lieux, pas le temps de cogiter ou autres, j’ai juste le temps de me positionner dans la foule, que le dépars de la course est donné. Ouf, il était moins une ! Rien ne va au dépars de la course, il me tarde l’arrivé pour aller me coucher. Tan pis pour moi, je dois l’assumer en terminant la course et pour le chrono on verra, ce n’est plus une priorité. Les 30 premiers kilomètres sont laborieux et à mis chemin je commence enfin à digérer ma soirée et a me mettre dans la course. Malgré ça, je là subis mais m’accroche tant bien que mal. Je sais que je serai au premier étage de la Tour Eiffel ! La course suis son cour avec ces galères mais peu importe, les kilomètres s’enchaine et après 11 heures de course, me voila avec le privilège de gravir le 1er étages de la Tour Eiffel pour franchir la ligne d’arrivée et ainsi devenir finisher. Une belle fierté quant même. Apres tout, 11 heures d’effort, ce n’est pas donné à tout le monde, de plus dans mon état d’avant course. Je reste satisfais de ma prestation et pense même remettre ça l’année prochaine si mon planning me le permettra. Retour à la maison, une bonne douche et enfin je retrouve mon lit que j’avais quitté trop prématurément.

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Trail Blanc de Ft Romeu
1er édition 38 Km
17 janvier 2010

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 40 km lors de la Romeufontaine en plein cœur du Parc Naturel régional des Pyrénées Catalanes, et le majestueux barrage des Bouillouses. « L’art d’être tantôt très audacieux et tantôt très prudent est l’art de réussir »  – Napoléon Bonaparte Ne pas rester sur un échec ! Un village en fête. Voilà le credo des organisateurs de la première monture du nouveau Trail de Font Romeu Altitude. Si l’an dernier, la plupart des concurrents avaient vécu l’enfer, avec des zones où la neige atteignait un mètre, pour cette année, le terrain sera essentiellement damé ou tassé. Si le plateau est moins clinquant que l’an dernier, la meute de trailers pourra compter sur deux lièvres de luxe durant les premiers hectomètres : les locaux Kilian Jornet et Mireia Miro, deux des meilleurs trailers du monde qui se sont beaucoup investi dans les tracés. Font Romeu me revoilà pour la troisième fois. Troisième fois, pourtant qui m’étais juré de ne plus venir y participer tellement le tracé est dur et que courir dans la neige, ce n’est pas ma tasse de thé. Mais bon peu importe, le plus important pour moi, ce n’est pas cette course mais bien au contraire de pouvoir retrouver mes parents le temps d’un week end. Pour la souffrance de la course, on verra plus tard. Encore une fois, mes parents s’occupent impeccablement de la logistique et je n’ai rein à m’occuper. Royale non ?! Ce week end, sonne comme festif et retrouvaille de la famille. Au programme, c’est chocolat chaud, crêpes et le soir restaurant avec au menu, non pas des pattes ou autres repas diététique de course à pied mais bien une bonne tartiflette ou autre plat montagnard. De quoi dormir le ventre plein. Dans les rues de Ft Romeu, je suis même amené à croiser la Légende du Trail, Jornet Kilian, rien que ça. Petite photo obligatoire en guise de souvenir. Cette année, je reprends mes habitudes de course, se sera des affaires bien chaude et camelbak compris. Fini de partir sans sac à dos et de plus avec une tenue légère comme l’an passé. Comme à son habitude, les températures frisent avec le négatif et l’enneigement du parcours est total. Reste plus qu’à passer une bonne nuit pour arriver le plus frais possible sur la ligne de départ. La course Le jour J à sonner et c’est sous un froid glacial que mes parents m’accompagnent sur le départ de la course. J’y retrouverai Jornet Kilian pas plus réveillé que moi mais surement beaucoup plus affuté ! Après un discours de sa part et de sa camarade de course Mireia Miro, ils se feront un plaisir de donner un « faux » départ de la course jusqu’au lycée climatique de Ft Romeu où là sera donné le vrai départ de la course, auxquelles, ils ne prendront pas le départ. Le départ est donné et comme à son habitude, c’est sur un rythme assez tranquille que nous partons. Le froid glacial ainsi que le terrain nous s’y obligent. Apres deux heures de course, je commence, comme à mon habitude à subir cette course. Pas grave, le paysage montagneux sous la neige est tellement magnifique que l’on arrive à en oublier la galère de la course. Je surveille de près ma montre et ne veut pas retomber dans les travers de mon élimination de l’année précédente. Je retrouve mes parents à différents endroit de la course qui m’annonce que je suis large au niveau chrono. Rassurant pour la suite de la course. Cependant je reste loin de mes sensation de 2008 pour ma première expérience neige. Je franchirai la ligne d’arrivé à la 66ème place sur un peu plus de deux cent coureurs, loin de ma 47ème place en 2008 sur plus de deux cents coureurs. Tan pis, j’aurai au moins réussi à ne pas finir sur un échec et d’avoir à nouveau terminé cette course.  Mes parents sortiront vainqueur de ce week end en voyant leur fils finisher de la course tout en ayant passé un bon week end festif. Ceci dit, revenir ou pas, l’année prochaine pour une 4ème édition, on verra…

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Trail des Templiers
25 octobre 2009

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 70 km lors du prestigieux festival des Templiers dans la ville de Nant (12). « Il y a plus de courage que de talent dans la plupart des réussites »  – Félix Leclerc Envi de revivre les émotions de mon tout premier Trail Comment ne pas revivre ma toute première expérience en Trail, celle qui ma transporté dans ce sport, à la découverte de la nature et de moi-même. J’avais besoin de retourner à Nant dans l’Aveyron pour revivre mon Trail de 2007. Accompagné ou seul, peut importe, il me faut y retourner pour retrouver cette ambiance si particulière et magique. Deux ans se sont écoulés depuis 2007 et au sein de la caserne des pompiers de St Denis, il y a eu du changement et de nouvelles têtes. La cohésion deux ans auparavant n’est plus là et les nouveaux arrivants ne sont pas de la partie pour vouloir me suivre sur une distance de 70 km. Tan pis, je m’en rapporterai à ma motivation de vouloir vivre et revivre cette expérience Trail, cette expérience humaine. Se sera seul, que je me rendrai à Nant. C’est beaucoup moins drôle et moins marrant que d’y aller avec des camarades, mais il me faut continuer d’avancer et de vivre de grands moments dans ce sport. Cette année, fini le confort du mini bus, fini l’hôtel et son lit douillé, se sera en mode rustique que je me rendrai sur place. Direction la gare SNCF. Là-bas, une petite voiture de location m’attend  un peu plus loin dans une agence pour me rendre sur la ville de Nant. Pour l’hôtel, la voiture fera très bien l’affaire, car devoir s’y rendre seul, le souci, c’est le coup financier. Il ne faut pas être trop gourmant et savoir se satisfaire du minimum. Me voila arrivé sur place, il me reste plus cas récupérer mon dossard, me caler des sandwiches, qui feront office de mon repas du soir et préparer mon sac pour le lendemain. Je m’aperçois vite que sur le parking, je ne suis pas le seul dans cette situation à avoir opté pour l’hôtel voiture. Après une courte nuit, où j’ai eu énormément de mal à trouver le sommeil et à fermer les yeux, il est déjà temps de se préparer pour le dépars. J’avale vite de quoi prendre des forces pour la course et me dirige vers le départ où déjà des centaines de coureurs ont pris place. Chacun raconte ces campagnes, d’autres encore endormis, recherche une deuxième motivation et d’autre sont entrain de revisiter leur futur course. Pour ma part, je me calle dans la foule, m’imprègne de l’ambiance et guette ma montre sur l’horaire du départ. 09h23 comme chrono il y a deux ans. Cette fois ci, l’objectif est de passer sous la barre des 09h00 de course. Deux ans se sont écoulé, et cette fois ci j’ai un premier vécu Trail, alors oui, il me faut améliorer mon chrono. Toutes les frontales sont allumés, le speakeur, chauffe l’ambiance avec son micro et à son habituel, c’est sous une chanson d’ERA, que le départ sera donné. Enfin ! La course Je retrouve l’ambiance et cette même chaleur humaine d’auparavant et sous ma fougue je me laisse transporter par l’allure des plus aguerrie. Me voila partie pour 68 km de bonheur à la conquête de devenir finisher. Comme à mon habitude, je pars assez vite mais le tracé du parcours obtiendra gain de cause sur mes jambes et c’est tout naturellement que je ralentirai. Les kilomètres s’enchainent avec simplicité, je suis dans ma course et dans monde, les soucis sont oubliés et laissé de côté…au moins pendant la durée de la course. Au fil de la course, je suis légèrement en retard sur le chrono que je m’étais fixé, mais garde toujours espoir de rattraper mon temps perdu. J’essai de rattraper des groupes de coureurs et de rester dans leur sillage mais cela deviens de plus en plus dur. Et pour cause, élément que je n’avais pas pris en considération ou plutôt que je n’avais pas voulu tenir compte, c’est que 2 mois auparavant, je terminais les 166 km de l’UTMB. Mon physique n’étais pas encore assez aguerri pour cumuler et digérer de tel effort en aussi peu de temps. De plus « la nuit blanche » passé la veille dans la voiture, où je n’ai quasiment pas dormi, se fait sentir sur l’organisme. Ça sera confirmé à l’arrivée, malgré une belle course en 09h45, soi juste 22 min de plus que pour ma première édition. C’est avec quelques regrées que je franchi la ligne d’arrivée, mais les applaudissements et réconfort des spectateurs, vous font vite oublier votre chrono. Reste plus cas reprendre des forces, aller me changer et retour aussi expéditif que pour venir. Pas le temps de ce douché, il me faut pas trainer pour aller rendre la voiture de location et reprendre mon train pour Paris. Encore une belle expérience, que d’avoir terminé cette belle course et il est temps pour moi de me projeter sur un nouveau Trail…Dans deux mois Ft Romeu me revoilà pour gommer mon échec de l’année dernière.

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