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Marathon de Paris
7 avril 2013

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Marathon de Paris. Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « Quant on veut constamment, fermement, on réussit toujours »  – Napoléon Bonaparte Limiter la casse et se remettre rapidement en question Trois semaines séparent les 80 kilomètre de l’éco Trail de Paris, du marathon. J’ai pris un grosse claque dans la gueule après avoir battu lamentablement mon record en 11 heures 12 minutes. Trois semaines, où je n’ai pas eu le temps de me remettre à l’entrainement, ni même perdre du poids. A quoi va ressembler ce marathon ? Mes objectifs de mes 3 premiers marathon à vouloir le faire en 3 heures 15 minutes est vite oublié. Objectif, limiter la casse et éviter à nouveau le ridicule. La course Au dépars de la course, comme à mon habitude, le sourire et la bonne humeur m’anime, je n’ai rien perdu de ma bonne humeur. Je m’y rends avec des amis de la caserne et une nouvelle fois, malgré mon niveau plus que médiocre, j’ai toujours ce privilège de faire parti de la chaine humaine qui sépare les élites du restant des coureurs. L’ambiance y est toujours aussi bonne et conviviale. Le dépars est donné et pour la première fois, je ne m’enflamme pas par le dépars de la course mais pense à m’économiser jusqu’à l’arrivée. Rien de changer par rapport à mon niveau de 3 semaines auparavant, les jambes sont resté au lit, le mental en a marre de devoir rattraper les lacunes de mon physique, enfin bon c’est Bagdad dans mon corps. Il n’existe plus aucune cohésion entre muscle, poids et mental. Chacun se rejette la fautes. Les kilomètres passent doucement et dans la douleur et au fur et à mesure des kilomètres, je me rends vite à l’évidence que je risque de battre un nouveau record des plus pitoyables en marathon. Les derniers kilomètres se font vraiment de plus en plus dur et je suis contrains de m’arrêter de plus en plus. Les 4 heures de courses se rapproche à ma montre et je n’en reviens pas de voir ce piètre chrono, surtout que la course n’est toujours pas terminé. Apres des énième poses, je passerai la ligne d’arrivée en 04 heures 16 minutes. Je viens de perdre 45 minutes au chrono par rapport à mon dernier marathon. Je viens en seulement un mois, de prendre une deuxième claque. J’espère que par la suite, il me sera aussi facile d’améliorer mes meilleurs chronos en marathon de 45 minutes, de la même manière que j’ai pu perdre 45 minutes ces dernières semaines. Je suis soulagé de passer la ligne d’arrivé et d’en finir avec cette mascarade. Vivement que je retrouve mon niveau, mais quand ? Et ce n’est pas avec dans 3 mois mon alignement à l’un des plus dur Ironman du monde, que je vais être rassuré. A suivre…

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Eco Trail de Paris
16 mars 2013

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 80 km de l’Eco Trail de Paris, avec un départ depuis la base de loisir de St Quentin-en-Yvelines et une prestigieuse arrivée à la Tour Eiffel. « La vie est un risque, celui qui n’a pas risqué n’a pas vécu »  – Sœur Emmanuelle Le début d’une descente sportive aux enfers Deux semaines se sont écoulées depuis ma piètre performance au semi-marathon de Paris. Je ne me fais d’ailleurs guère d’illusion pour ce trail de 80 kilomètres. Incapable de hausser le taux sur une course de 21 kilomètres, alors à quoi va ressembler ce trail qui demande un effort d’environ 10 heures de course ! De plus 3 semaines auparavant je me suis cassé une coté (la 9ème), la douleur est supportable mais une petite gêne se fait quant même sentir. Pour cette course, je suis accompagné de mon oncle de Perpignan avec qui j’étais déjà devenu finisher de la CCC (98km) en 2008. Outre mon oncle, j’ai réussi à amener dans mes valises, un autre grand débile des défis. Il se nomme Thomas Ludwig. Lui aussi, n’est guère entrainé à une telle course, mais peu importe, c’est vraiment le dernier de ces soucis et décide de s’aligner avec moi au dépars de la course. Pour mon oncle, c’est tout autre, lui vient avec un objectif : Me battre et courir la course en moins de 09 heures 30 minutes. Il a mis la barre très haute pour moi. Peu importe, j’essaierai de rivaliser avec lui le plus longtemps possible. Pour cette année, petit changement pour l’éco Trail de Paris. Fini l’arrivée au premier étage de la Tour Eiffel. Celle-ci est en rénovation et l’arrivée cette année se fera à quelques mètres de la Tour Eiffel le long des quais de seine sous une Tour Eiffel confectionné pour la cause en ballon de baudruche. La course Nous nous retrouvons tous les trois au dépars de l’éco Trail. Nous sommes en forme malgré les fraicheurs de mars. Avant le dépars, souvenir photos et vidéos comme à son habitude. Nous sommes enfin près et le dépars va être donné. C’est parti pour 80 km de course. Nous partons tous les 3 ensembles. Après quelques kilomètres de courses, mon oncle hausse légèrement le rythme et je pars avec lui. Mon pote Ludwig restera légèrement en retrais et j’arriverais à suivre mon oncle jusqu’au 35ème kilomètre. Kilomètre 35 et après un dernier souvenir photos par les photographes de l’organisation, mon oncle prend ces distances. Impossible pour moi de continuer de le suivre. Nous continuons tous les 3 à notre rythme. Aucun de nous trois rencontrerons de difficultés majeures et après 9 heures 16 minutes bien en deçà du chrono qu’il voulait réaliser, mon oncle franchit la ligne d’arrivée. Avec mon ami Ludwig, nous échangeons les appels téléphoniques pour connaitre le temps qui nous sépare. J’ai un peu plus de 30 minutes d’avance sur lui et à cet instant, il reste une vingtaine de kilomètre de course à pied. Quoi faire, ralentir un peu et finir avec lui ou terminer en solo avec 30 minutes d’avances sur mon ami. A quoi bon, pour le chrono, il n’y a plus rien à espérer, il s’annonce même pire que ma première édition. Au final j’opte pour ralentir un peu afin de laisser mon pote me rejoindre et finir ensemble. Nous finirons la course ensemble en nous motivant chacun et après un beau final de 10 km côte à côte, nous terminerons la course en 11 heures 12 minutes, soi presque une heure de plus que deux ans auparavant. Mes non entrainements et ma prise de poids auront eu raison de mon mental. Ma piètre condition physique aura eu raison de ce chrono. L’année 2013 commence mal et s’annonce très longue et dur mentalement si je ne relève pas la tête. Malgré cette désillusion, cela restera un bon moment que d’avoir partager cette course aux côté de mon oncle et de mon pote Ludwig. Félicitation à mon oncle pour son super chrono de 09 heures 16 minutes et aussi, pour nous avoir attendu près de 2 heures. Félicitation à toi aussi Ludwig, qui te sera aligné au dépars de cette course sans même t’être entrainé ni préparé auparavant. Merci à vous deux. On a commencé à 3 et on a fini à 3. Ca c’est fait !

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Semi-marathon de Paris
03 mars 2013

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Semi-marathon de Paris. Au programme : 21.1km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « Qu’il est dur d’échouer, mais le pire est de n’avoir jamais tenté de réussir »  – Franklin Roosevelt Une saison sportive qui s’annonce difficile Une nouvelle année sportive commence et c’est bien loin de tout enthousiasme que je la prépare. Au programme de cette année, 4 courses majeures, 2 marathons, un Ironman et un Trail longue distance. Ces compétition programmés en 2012, où j’avais l’envi de progresser, de voir grand et plus loin. Sauf que pour 2013, rien ne se passe comme 2012. Un planning professionnel très chargé et surtout un manque de motivation à m’entrainer me diminue physiquement. Et ce manque de motivation se traduira par une prise de 10 kg. Mon poids de forme étant de 78 kg en temps normal, me voilà à presque 88 kg. Pas d’entrainement et cette prise de poids, vont rendre mon année 2013 et cette première course de 21 km très dur. Peu importe, toutes mes inscriptions ont été validées et il est trop tard pour faire machine arrière. Je vais devoir composer avec se surpoids et surtout se manque de motivation à m’entrainer. Il faut absolument que je garde goût de l’effort et le contact avec le dépassement de soi. Malgré ça, je sais que le plaisir sera présent, et c’est bien là l’essentiel. Comme si cela n’était pas suffisant, je me présente à la course avec tout juste 1h30 de sommeil. Dur de devoir gérer un planning de travail ultra chargé. La course Sur place, rien ne va. J’ai qu’une seul envi, retourner là, où j’avais commencé ma nuit et la reprendre avec détermination. Cette option, sera réalisable mais pas avant avoir du avaler 21.1 kilomètres. Je dois me remettre à cette triste réalité. Je regrette vraiment cette inscription. De plus, je pars dans le dernier sas et je devrais patienter près d’une heure avant de pouvoir partir. Mon tour est enfin arrivé et dès les premiers mettre la course ce durcit déjà et je n’arrive pas à suivre le rythme imposé par mes collègues alors que je suis bien meilleurs qu’eux en temps normal. C’est moche. Peut importe je prends la course kilomètre par kilomètre et je ne pense uniquement qu’au franchissement de cette ligne d’arrivé synonyme de pouvoir aller me recoucher. Mo calvaire prendra fin 1 heure et 49 minutes plus tard, soi 17 minutes de plus que mon meilleur chrono, alors que je mettais inscris dans l’optique de l’améliorer. Triste réalité et triste début de saison. Il me reste deux semaines pour tourner cette page ou plutôt se fiasco et rebondir sur les 80 kilomètres de l’éco trail de Paris pour gommer ce début de saison catastrophique. Réponse dans 2 semaines… !

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Marathon de Paris
15 avril 2012

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Marathon de Paris. Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « La logique vous conduira d’un point A à un point B, l’imagination et l’audace vous conduiront où vous le désirez »  – Albert Einstein Continuer sur ma lancé de 2011 Avril, le rendez-vous incontournable du marathon de Paris. C’est pour moi, mon 3ème marathon et j’ai toujours en tête de vouloir me rapprocher des 3 heures 15 minutes ou au moins faire mieux que l’année dernière où j’avais du me contenter d’un chrono de 3 heures 40 minutes. Je ne suis pas au mieux de ma condition physique du à des douleurs et hématome aux jambes avec mes deux combats une semaine auparavant. Mais peu importe, rêve ou espoir, il me faut garder cet objectif en ligne de mire. Comme  pour les années précédentes, je m’y rends avec des amis de la caserne où encore une fois, j’airai comme chaque année, le privilège de faire la barrière humaine entre les élites et le restant du peloton. La course Nous sommes encore près de 40.000 coureurs, qui le temps d’une journée, auront le privilège de foulée le bitume de Paris sans y être gêné par la circulation ambiante des voitures et de la pollution. Paris est à nous. L’ambiance y est bonne et détendu, j’y retrouve mes camarades de caserne lors du retrait des dossards et tranquillement, nous nous dirigeons vers les sas de dépars. Il n’y a pas de pression particulière mais juste de l’excitation à vouloir en découdre avec ce marathon. Le dépars est donné et comme à son habitude, nous nous faisons aspirer par les premiers et partons sur un rythme assez rapide. Mon corps sera vite me dire de ma calmer et c’est tout naturellement que je ralentirai mon allure après quelques kilomètres d’euphorie. La course se passe bien jusqu’au fameux mur des 30-35ème kilomètres. Là encore une fois c’est la panne sèche, obligé de m’arrêter marcher au deux derniers ravitaillement. Je ne suis plus dans les temps imparti pour espérer un chrono de 3 heures 15 minutes, mais tout de même sur un bon rythme pour améliorer mon dernier chrono et pourquoi passer sous les 3 heures 30 minutes. La dernière ligne droite donnera son verdict et je passerai la ligne d’arrivée en 3 heures 33 minutes. Bien en de ça de mes objectifs, mes tant pis, je garde le rythme à enchainer les compétitions et ce ne sera que parti remise pour l’année prochaine, enfin je l’espère. Place à la récupération maintenant.

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Championnat de France amateur de boxe Thaïlandaise 
8 avril 2012

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma dernière compétition officielle de boxe Thailandaise au championnat de France amateur qui s’est déroulé à Paris. « Au combat, tout le monde a peur. La seule différence est dans la direction qu’on prend pour l’affronter »  – Jean Anouilh Une confiance en moi et un retour à la compétition Voilà 3 ans que je ne suis pas remonté sur un ring. Trois ans de perdu à courir pour le travail ou autres objectifs de course à pied. Trois ans à m’entrainer seul à répéter mes gammes de pieds poings en caserne autour d’exercices ludique ou autre sac de frappe. Je n’arrive plus à trouver ni la motivation ni la niaque de m’inscrire dans un club de boxe. Marre de devoir une nouvelle fois me contraindre à devoir respecter des horaires, des contraintes d’entrainements, des allers-retours… Ma vie est déjà en elle-même un combat au quotidien mais sans club, pas de compétition. Sur un dernier élan de motivation, pourquoi ne pas revenir au moins pour voir en j’en suis. Après quelques mois de réflexion, et sur la motivation d’un ami qui est inscrit dans une salle de boxe Thaïlandaise, je saute la pas de le suivre et de m’inscrire dans sa salle de boxe. Dès le premier entrainement, je suis rapidement mis en confiance par l’entraineur Stéphane Jauffret. Après m’avoir fait connaissance, je lui indique que ma motivation à venir m’entrainer, passera par les combats. Ca tombe bien, il a le même point de vu que moi. Rapidement, il m’indique que dans trois mois, il y aura les championnats de France de boxe thaïlandaise amateur. Moi ça me va très bien, un combat, c’est un combat. Je prends, c’est validé pour moi. L’entraineur m’intègre vite à son pôle de combattant et l’ambiance y est vraiment très familiale et conviviale. Tous les entrainements, se font dans la bonne humeur mais avec un grand sérieux. Sans aucune retenu, chacun progresse à son allure et c’est en mode « rincée », que je termine chaque entrainement. Je retrouve rapidement mes automatismes et aussi un bon cardiaux. Les semaines d’entrainement passent et l’on se rapproche doucement de la compétition. Pour cette compétition, nous seront 4 du club à participer au championnat de France de boxe Thaïlandaise. Pendant plusieurs année j’ai combattu en -75 kg, mais un gars du club est déjà inscrit dans cette catégorie. Pas de soucis, au final ça me va très bien et décide de m’inscrire en -81 kg. Au moins pas de prise de tête à devoir me contraindre à faire un régime et devoir me privée de bonnes choses alimentaire. C’est ça de moins à devoir gérer. Les combats Ca y est, la compétition on y est. Direction la prestigieuse salle Japy à Paris pour la compétition. Arrivé sur place, la traditionnelle pesé, pour une fois, validé sans problème pour moi, ainsi que le passage devant le médecin pour la prise de pou et de tension. Et la traditionnelle, phrase du docteur me concernant Comme à mon habitude, j’ai toujours eu une tension très basse avant un combat, surement du à ma concentration d’avant combat ou à ma zen attitude. Enfin, peu importe, le docteur me donne le feu vert pour combattre. Reste plus cas attendre maintenant le début de la compétition. Chacun occupe son temps à sa manière, pour ma part avec une petite sieste.  Rapidement les combattants sont appelés pour un petit débriefing d’avant combat. La compétition va enfin pouvoir commencer. Il n’y a pas beaucoup de boxeur engagé dans la compétition et c’est rapidement que mon nom va être appelé pour combattre. Nous sommes tous justes 15 compétiteurs dans ma catégorie de poids. Pas terrible. Le tableau est assez clément pour moi, puisque je suis exempt du premier tour. Me voilà directement en quart de final. Ca y est, plus de trois ans après, me revoilà sur un ring de boxe et cette fois-ci en boxe thaïlandaise. Face à moi, un adversaire dont j’ignore totalement son expérience et peut importe au final, c’est vraiment le dernier des soucis de savoir qui je serai amené à combattre, surtout qu’il s’agit d’un niveau amateur. L’arbitre fait le tour des combattants pour savoir si tout va bien et comme à son habitude, il donnera le début du combat par la traditionnel « Fight ! ». Le combat est lancé pour 3 reprises de 2 minutes. Ce combat ne fera pas partie des 30 glorieuses de mes combats, mais j’arriverai à bout de mon adversaire sans pour autant avoir rencontré de grandes difficultés. Combat gagné aux points. Me voilà déjà en demi-finale. Je retourne dans les gradins, sans bobos apparent et attends impatiemment le prochain combat pour ne pas me refroidir. Apres presque une heure d’attente on me rappel à nouveau pour venir combattre pour les demi-finales. Destin ou pas, mon adversaire du jour c’est blessé lors de son précédent combat et ma voila propulsé en quelques secondes en finale. Je n’aurai vraiment pas du employer de grand moyen cette fois-ci pour arriver à ce stade de la compétition. La finale nous voilà et cette fois-ci mon adversaire est beaucoup plus imposant que le précédent ! Il mesure bien un bon mètre quatre vingt dix, rien à voir avec l’autre. Là il va falloir casser la distance si je veux pourvoir l’en approcher. Mon adversaire maitrise à la perfection la distance et je n’arriverai qu’à très peu de fois à le toucher. Après 3 minutes de 3 reprises de combat intense, les arbitres déclarent mon adversaire gagnant aux points. Voilà, c’est fini pour moi. Après 3 mois d’entrainement à renouer avec la compétition, c’est chose faite par une place symbolique de 2ème au championnat de France de boxe Thaïlandaise. J’aurai plus ou moins réussi mon retour, mais j’en veux encore plus et surtout des combats plus prestigieux. Le club organisera un stage en Thaïlande pour nous perfectionner, stage dont je ne pourrai pas participer à cause de mon planning professionnel et l’aventure boxe se terminera encore une fois en

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Palme d’honneur
Pompier le plus sportif et le plus fêtard
03 décembre 2011

Dans cet article, je t’invite à venir revivre les récompenses symboliques que j’ai reçues lors de la Sainte Barbe chez les pompiers à  la casener de Plaisir (78). « Les fous ouvrent souvent les voient qu’empruntent ensuite les sages »  – Lao-Tseu Une récompense symbolique mais qui fait énormément plaisir La Sainte Barbe de la caserne de Plaisir arrive pour clôturer l’année 2011. Elle aura pour nom « Le Festival de Cannes ». Je vais enfin pouvoir savourer la fin d’une année autour d’une belle fête avec mes collègues et amis pompiers. Le thème choisi cette année est le Festival de Cannes. Comme à son accoutumé, la caserne de Plaisir à vu les choses en grand, en très grand pour pas dire. Cette année à la différence des Saintes Barbes précédente, une cérémonie aura lieu, afin de décerner des trophées, comme lors du Festival de Cannes, « du vrai ». Les trophées choisis par nos soins, ne seront évidemment pas le meilleur film, ou meilleur scénario ou encore meilleur acteur, mais bien des trophées bien plus originaux. Les thèmes seront les suivants : Autant de trophée à remettre, qu’à célébrer par la suite autour d’une bonne soirée et d’un bon verre. Les votes auront durées près d’un mois où chacun prends soin d’attribuer à la personne le méritant. Tout ceci se fait d’une une super ambiance et de plus agrémente une soirée, déjà magique. La soirée est déjà bien entamée, qu’il est temps pour le jury de la Sainte Barbe, ou plutôt du Festival de Cannes de faire le dépouillement des urnes afin de remettre les trophées. Lors de la remise des prix, je me verrai remettre 2 trophées à toute attente (a ma grande surprise). Dans un premier temps, je serai appelé pour la palme du plus fêtard. Malgré une année où je m’étais bien investi côté sport, c’est que j’en avais pas oublié aussi de faire la fête régulièrement avec les collègues pompiers ou autres amis. Trophée qui m’aura bien fait rire et qui restera une belle anecdote dans mon parcoure pompier à Plaisir. Le reste des trophées sont remis un par un aux autres élus et arrive un dernier trophée dont l’amicale c’était caché de le dévoiler. Le trophée de la palme d’honneur de la soirée, pour le pompier le plus sportif. Au micro, mon nom est appelé. L’amicale avait voulu me remercier pour la saison sportive que j’avais faite et aussi d’avoir porté au plus haut, les couleurs de la caserne de Plaisir lors de ma course du Tor des géants sans oublier mon accomplissement à l’ironman de Nice. Ce trophée me touche beaucoup plus que le trophée du plus fêtard, et je le prends comme une belle récompense et un point final à ma saison sportive 2011. Place à la soirée maintenant et à festoyer avec les amis. Il faut arroser ça, comme il se doit et ça tombe bien, on vient de me remettre le trophée du pus fêtard, à moi de le prouver. Que la fête commence !

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Tor des géants
11 septembre 2011

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course, lors du prestigieux Tor des géants. L’un des Trails considéré comme le plus dur au monde avec ses 330 km et 24.000 mètres de dénivelé positif se déroulant dans 34 communes de la Vallée d’Aoste. « Quand tu es arrivé au sommet de la montagne, ce n’est pas fini. Continue de grimper, il y a encore le ciel et les étoiles à conquérir »  – Proverbe Chinois Envi d’aller encore plus haut et plus loin. Ont y aient ! Oubliez mon succès à l’ironman de Nice. Il faut passer au plateau final. Celui-ci à pour nom « Tor des géants ». Petit retour en arrière… Nous sommes en 2010, pour la deuxième fois consécutive, je m’inscris à l’UTMB. En 2010, celui-ci ne ce déroulera pas comme prévu, puisqu’il la course sera arrêté au kilomètre 20. Je n’ai pas envi de m’y réinscrire une troisième fois. Je n’ai plus vraiment confiance aux organisateurs de cette course. L’annulé un an auparavant et pourquoi cela se reproduirait pas encore cette année ?! Néanmoins le plateau de Chamonix m’attire toujours et j’entends parler de la PTL (Petite trotte à Léon). Une course de 320 km par équipe de 2 ou 3, en autonomie total. Certes cette course est organisée aussi par ceux de l’UTMB, mais le faite d’une autonomie total me rassure quant à une non annulation de la course. De ce pas, je me mets à chercher un ou deux équipier en guise de binôme. Dans mes proches, le tour de la question est vite passé au crible et vite balayé. Trouver quelqu’un, près à vous suivre pour une course de plus de 300 km de montagne avec plus de 20.000 km de dénivelé positif, n’est pas chose simple. Je m’en remets à internet et poste une annonce pour trouver un « débile » comme moi. Mon premier contact sera un Russe, mais se désistera au bout de quelques semaines. Plus tard, un Belge me contactera désireux de m’accompagner. Celui-ci s’appel Claude Lambin. Nous faisons connaissance sur notre vécu sportif et savoir si nos niveaux sportifs son comparable. Il est important de trouver un binôme avec un niveau cohérent avec le votre. Il m’indique, qu’il vient de terminé la première édition du Tor des géant qui a eu lieu en 2010 et que suite à une logistique beaucoup trop importante, l’épreuve du Tor des géants, risque de ne pas se renouveler en 2011 mais plutôt en 2012. Volontiers, nous allons nous inscrire à la PTL 2011. Après quelques semaines, encore une fois, changement de musique. Il m’indique qu’il se désiste de la PTL car il vient d’apprendre que le Tor des géants est reconduit en 2011. Il m’explique un peu le tracé et m’encourage à m’y inscrire. Pour moi c’est vendu. Un mois plus tard, les inscriptions débuteront et en moins de 24 heures, tout était clôturé. 600 personnes avaient déjà réservé ! Ouf ! J’ai mon dossard. Je commence à en parler autour de moi. Le président adjoint de l’amicale des pompiers de Plaisir, Aurélien Chevalier, ne tarde pas à me contacter pour vouloir me sponsoriser à l’effigie du CIS Plaisir. La caserne ne mettra pas longtemps à me répondre favorablement pour me suivre dans mon projet fou. Pour la course, je serai équipé de vêtements à l’effigie du logo de la caserne. Belle preuve de confiance en moi. A cet instant, il me faut vraiment terminer cette course pour les remercier de leur confiance. Au travail. La tour d’instruction de la caserne de Plaisir pour principale lieu d’entrainement Nous sommes en janvier et j’ai 8 mois devant moi pour me préparer à une telle épreuve. Deux fois les distances de l’UTMB ou bien deux fois la distance de la diagonale des fous. Rien que ça ! A ce moment là, les première questions, sans réponses…comment me préparer à cette course, moi qui a peu de temps à consacrer au sport au vu de mon rythme professionnelle qui est déjà infernale. Je décide de repartir sur les mêmes principes d’entrainement que pour celui de l’UTMB. Je vais m’isoler certain soir et week end sur la bute de Trappes (78) et m’efforce de la monter encore et encore pendant plusieurs heures pour habituer mes jambes à manger du dénivelé. Mes soirs et week end de garde à la caserne, je passe presque toute mes soirée, isolé seul à la frontal, les pieds lesté avec 1 kg à chaque cheville sans en oublier mon bip d’intervention à monter et descendre pendant plusieurs heures la tour d’instruction, jusque minuit passé pour certain soir. Les week end, j’y passerai jusqu’à 4 heures non stop les après midi encore à monter et descendre les marches. Exercices des plus pénible mais je dois réussir cette course et l’entrainement passera par ce succès. Je n’ai pas la chance d’avoir la montagne en bas de chez moi pour mes entrainement. Je dois bricoler avec ce qui met propose, avec ce qui est à ma porté. Durant ces 8 mois de pseudo préparation, je me suis tout de même bien aguerri les jambes et mes succès aux 80 kilomètres de l’éco trail de Paris et surtout mon succès à l’Ironman de Nice deux mois avant la course, m’ont permis d’avoir une confiance en moi des plus irréprochable. Nous arrivons sans la dernière ligne droite avant la course et outre la finalisation de ma préparation physique, je dois aussi gérer la logistique, qui est loin d’être mon point fort à cause d’un budget dès plus serré. Encore une fois, je vais devoir m’en retourner à du rustique. L’hôtel ce n’est pas possible pour moi. Je réserve un emplacement de tente au camping où j’ai l’habitude de séjournée lors de mes week end à Chamonix. Pas de place non plus pour prendre dans mes affaires un matelas. L’avant dernière nuit d’avant course, se passera à même le sol. Négligence de ma part ou budget, cela aura été un très mauvais choix que de passer une mauvaise nuit dans le froid et sans aucun

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Ironman de Nice
26 juin 2011

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon tout premier Ironman à Nice avec sa célèbre Promenade des Anglais et ses eaux claires de la Méditerranée. Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. « Seuls ceux qui prennent le risque d’aller trop loin peuvent véritablement savoir jusqu’où ils peuvent aller »  –Michael Aguilar Un défi improbable et inoubliable ! Nous sommes fin 2008 et je me trouve à la caserne des pompiers de Plaisir devant mon ordinateur pour une inscription à l’Ironman de Nice 2009. J’appel l’organisation pour savoir si c’est possible de s’inscrire à l’Ironman de Nice sans même n’avoir jamais fait de triathlon. L’interlocuteur, m’annonce qu’il n’y a pas de sélection comme pour les Ultra Trail avec un certain nombre de point à cumuler pour les grosses compétitions. N’importe qui peut prétendre s’y inscrire mais qu’une grosse expérience triathlon est tout de même vivement et même fortement conseillée. C’est compris pour moi et à ce moment là, je touche du bout des doigts ce premier rêve. Je pourrai m’y inscrire sans problème. Je rempli avec quelques hésitations les champs d’inscription obligatoire en me posant beaucoup de questions à savoir si je serai capable de relever un tel défis. Le prix de l’inscription me freine beaucoup et mon niveau sportif ne me donne pas cette confiance dont j’ai besoin pour franchir ce cap. Je décide tout de même de continuer jusqu’à arriver au règlement où l’on me demande près de 500 euros. Je suis à nouveau pris d’hésitation et me met à cogiter beaucoup afin de valider mon inscription. Je réfléchi, et là mon bip d’intervention se met à sonner pour partir sur intervention. Je décide de tout annuler et remettrai mon inscription à plus tard. En faite par manque de confiance en moi et n’ayant pas trouvé de personne pour me pousser à accomplir un tel défis, je n’irai pas plus loin. Cette fois-ci, nous sommes en 2010, 2 ans se sont écoulés depuis la dernière fois où j’avais voulu m’y inscrire. Je cogite encore à nouveau et me rappel de mon inscription deux ans auparavant que j’avais avorté par manque de confiance. Cette fois-ci hors de question de faire la même erreur. Mon niveau en natation et en vélo est toujours aussi médiocre, mon compte bancaire pas forcément florissant mais tant pis, je veux me prouver que je suis capable d’y arriver. Je décide de prendre mes responsabilités et m’inscris à cette fameuse course avec cependant une petite boule au ventre. Où je vais ? Dans quoi je me suis fourré ? Fini de se poser des questions, je dois assumer mes choix et me préparer à devenir finisher. Il faut maintenant, pensez à la préparation.  Comment ce préparer à une telle épreuve. Nous sommes en décembre il me reste environ six mois avant le jour J et je n’ai pas de vélo et je sais tout juste nager la brasse. En attendant de me mettre à nager et de commencer le vélo je décide de reprendre intensivement mes entrainements de course à pied. Par ailleurs je n’en parle à personne de mon inscription. Je me renseigne sur le prix des vélos de course et décide d’en acquérir un d’occasion, je n’ai pas un gros budget celui-ci m’en coûtera 500 € d’occasion. Certes ce n’est pas le vélo rêvé pour faire un ironman mais à moi il me va très bien. Me reste plus qu’à l’équiper et aussi m’acheter des affaires de cyclistes. Pour la natation je décide dans un premier temps de commencer les entraînements petits à petit en allant nager des distances de 2 km pour savoir comment je réagis dans l’eau. Malgré ma brasse pas très dynamique je m’en sors plutôt bien et je ne suis aucunement essoufflé. Durant les vacances de printemps j’en profiterai enfin pour descendre mon vélo chez mes parents à Perpignan et enfin commencer mon entraînement pour l’ironman. Nous sommes à trois mois du jour J. Première fois pour moi que je monte sur un vélo de course avec des cales de pied. Je me vois encore accrocher un mur en train de m’entraîner à d’éclipser mes pieds avant de partir. Le vélo, je ne suis vraiment pas à l’aise dessus. Pendant mes deux semaines de vacances j’en aurai profité pour grimper quelques cols en montagne et aussi rendre visite à des amis à Narbonne, qui auront été au finalement mes plus grandes sorties, soi 80 km, que j’aurai effectué seulement à tout juste 8 reprises. J’aurais totalisé une centaine de kilomètres certes pas énormes pour une telle épreuve mais cela n’aura permis de retrouver des sensations sur mon vélo et de reprendre un peu de confiance en moi. Aussi je commence à m’entraîner en natation sur des distances de 4 km et mes chronos en piscine certes pas terrible mais pour une première j’arrive à nager 1h50 c’est-à-dire avec 25 minutes de moins que la barrière horaire éliminatoire en natation, prévu à 2h15. Comme pour le vélo, j’aurai effectué à 5 reprises des distances de 4 km. Cela m’avais complètement rassuré de savoir que je serai dans les temps et cela me convenais largement. Je n’en demandais pas d’avantage. Je suis vraiment rassuré cependant il me reste à cet instant tout juste deux mois de préparation avant l’échéance finale. Je continue de temps en temps les sorties à vélo et aussi mes entraînements de natation. Peu de monde est au courant de mon inscription. Je n’ai vraiment pas envi de me mettre une pression supplémentaire en devant gérer les aprioris et critiques des autres. Je l’annoncerai le moment venu quant j’aurai suffisamment confiance en moi et en cette compétition pour passer outre ces critiques. J’avais eu raison de mon silence, car quant j’en ai parlé pour l’une des première fois à un camarade de la caserne, celui-ci, n’a pas tardé à en rigoler et à ma critiquer et ceci, presque jusqu’à l’échéance final. Peut importe les critiques, il faut juste m’en servir de moteur !

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Eco Trail de Paris : 80 km
26 mars 2011

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 80 km de l’Eco Trail de Paris, avec un départ depuis la base de loisir de St Quentin-en-Yvelines et une prestigieuse arrivée au 1er étage de la Tour Eiffel. « L’important, ce n’est pas ce qu’on réussit, c’est ce qu’on essaie »  Marcel Achard Gommer mon chrono de 2010 ! Paris et son Trail nature, nous y revoilà ! Et cette année avec des supporters de première classe. Mon meilleur ami accompagné de sa femme et se sœur. Pas le droit de se louper et de décevoir. Cette fois-ci je me dois de me rapprocher des 10 heures de course voire même passé en dessous. Voilà près d’un an que je n’ai pas fais de Trail et sur ce point, je n’ai aucune excuse de mauvaise récupération de course à pied. C’est vraiment tout frais que je m’aligne au dépars des 80 kilomètres. Fini les mauvais souvenir de l’année dernière où je m’étais aligné au dépars de la course avec la gueule de bois. Je suis décidé à en découdre avec le chrono cette fois-ci. Ce Trail sonne pour moi comme mon premier test grandeur nature de l’année. Pour cette année 2011, j’ai trois course de prévu et ce Trail de 80 km est l’étape la plus simple, alors pas le droit de passer à côté. Outre cette course, il me faudra pour cette année surmonter l’épreuve de l’Ironman de Nice pour lequel je suis engagé et aussi le prestigieux Ultra Trail « Tor des géants », juste 4 fois la distance de l’éco Trail avec 15 fois plus de dénivelé ! Passer au travers de cette course, serai juste une catastrophe pour la confiance. J’entends briller avec mes moyens à cette course pour lancer ma saison sportive. La course Le dépars est donné et je n’ai qu’une seul chose en tête retrouver mes amis le plus rapidement possible au pied de la tour Eiffel et aller fêter ça avec eux. Les 21 premier kilomètre, où se trouve le premier ravitaillement s’avale assez facilement et c’est en moins de 2 heures que j’y arriverai. Je ne m’attarde pas, juste de quoi me ravitailler et hop, je repars jusqu’au prochain ravitaillement. La suite du parcours n’est pas aussi roulante et les premières difficultés de la course vont vite apparaitre. L’ambiance au sein des coureur est toujours aussi bonne et les sourire de certain, on laissé place à certaine grimace sur le visage. Malgré les quelques difficulté qui se mettent sur notre chemin. Les kilomètres continues de s’enchainer assez facilement jusqu’à mi course. Là encore, tout va bien, pas de crampe au programme, ni de bobos et c’est sereinement que je continu ma course avec toujours pour objectif de passer sous la barre des 10 heures. Je suis encore bien dans les cordes. Me reste plus qu’à franchir les dernières difficultés qu’impose la course et nous voilà arriver sur les quai de Seine où enfin nous pouvons distinguer la Tour Eiffel. L’arrivée se rapproche enfin. Reste plus cas avaler les dernières lignes droite de plusieurs kilomètre qui semble interminable et passer sous la barre des 10 heures de courses va vraiment se jouer très serré. Une chose est sur, je vais nettement améliorer mon chrono de l’an passé. Reste plus qu’à tout donner jusqu’à l’arrivé même si je n’ai plus rien dans les jambes. Au final, après 10 heures et 15 minutes de course, je retrouve mes amis en bas de la tour Eiffel. Un dernière effort jusqu’au 1er étage de la tour Eiffel, pour savourer le passage de la ligne d’arrivée. Ca y est j’ai fini et avec presque une heure de moins que l’année dernière. Place à un petit apéro de fin de course, pour fêter ça !

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UTMB : 166 km
27 août 2010

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course, lors du prestigieux UTMB. L’un des Trails considéré le plus prestigieux au monde avec ses 170 km et 9500 mètres de dénivelé positif autour du Mt Blanc. « Si l’on n’apprend pas à échouer, on échoue à apprendre »  – Tal Ben-Shahar Envi de remettre ça ! Digne d’un championnat du monde. Sur les coups de 18h30, visage fermé où l’angoisse glisse fugitivement, ils vont tenter d’abattre ces barrières, bâties par la routine d’un quotidien où ils se sentent enfermés. Peu de choses pour les accompagner. Juste une paire de chaussures, un sac à dos qui sangle les épaules et leurs convictions en bandoulière. Place du triangle de l’Amitié à Chamonix, face au Mont Blanc, ils seront ces ‘’conquérants de l’inutile’’. Ces trailers, qu’ils se rêvaient il y a quelques temps encore, en fouettant l’asphalte le dimanche matin. Ceux finalement sans qui l’Ultra Trail du Mont Blanc serait resté une feuille blanche dans un calepin. Car s’il fallait un projet, né dans la démesure, pour raconter une histoire, il fallait aussi des hommes et des femmes pour en noircir les chapitres. Et depuis sept ans, cette fièvre pour l’effort au long cours, qui consume chaque année les artères de Chamonix à la fin du mois d’août, enivre la planète Trail. L’épreuve  offrira un plateau d’une densité jamais égalée. Une liste de postulant qui fait penser à un championnat du monde de l’Ultra Trail. Cependant, nous sommes 2300 participants à l’UTMB à s’élancés dans Chamonix à 18h30. Mais la course n’aura duré tout juste une ou deux heures. Vers 21 heure, on apprend l’annulation de l’épreuve en raison des conditions météo qui se sont dégradées et d’un ‘’éboulement’’ survenu sur le parcours de la course du côté du col de la Seigne. La superbe musique d’Evangelis, tirés du film 1492, avait pourtant donné une dimension presque mystique au départ de la 8ème édition de l’UTMB, course reine de l’Ultra Trail. La météo, qui se sera montrée bien défavorable, a décidé que cette année, il n’y aurait pas de course. Scandaleux ! La course a commencé depuis tout juste deux heures, que dans le peloton devant moi, nous entendons des rumeurs de fin de course. Je crois à une plaisanterie, mais la réalité quelques minutes plus tard, s’avérera vrai. Pourquoi arrêter la course ? Que se passe t-il ? Les questions se posent et personnes pour nous en donner les raisons. Je ne réalise pas. Comment est-ce possible ? Les raison qui seraient invoqué seraient les conditions météo et un « éboulement de terre ». Les coureurs sont partagés, certains évoque la raison alors que d’autre comme moi crie au scandale. Devoir arrêter une course pour un simple éboulement de terre qui aurai été facilement détournable ou pour des conditions météo soi disant trop dangereuse. Pour ma part je ne peux pas accepter cela. Il s’agit bien d’une course autour du Mt Blanc et non pas d’une course autour d’un stade de foot. Les conditions météo, sont connues d’avance. La montagne à plus de 2000 mètres d’altitude, ce n’est pas les cocotiers. Ce n’est pas à la montagne de s’adapter à l’être humain mais bien à l’être humain de prendre conscience de savoir dans quoi il s’engage. Cependant les organisateur, sont dépités de leur décision, qui n’a pas du être facile à prendre et se retrouvent vite débordé de question, pour lesquelles, ils n’ont pas toujours réponses. Ils font leurs maximums pour limiter la casse. Un message SMS sera envoyé à tous les coureurs à 03h du matin, leur signifiant, qu’un nouveau départ se organisé au petit matin pour une course beaucoup plus courte. Pour ma part, je dors en tente et toutes mes affaires sont trempées. Je n’ai plus la tête à cette fête et reste sur ma déception de l’annulation de la course. Plus tard, pour les coureurs, qui n’auront pas pris le dépars de cette nouvelle course, une enveloppe de 100 euros, nous parviendra en dédommagement, mais à quoi bon. Ca ne gommera pas les sacrifices de chacun dans la préparation de la course, ni même un billet de train ou avion pour certain. C’est un échec total pour tout le monde.  Vouloir participer aux 166 km de l’UTMB, ce n’est pas s’amuser dans la cour d’une récréation. Il faut prendre conscience des difficultés de la montagne. Les organisateurs, de plus en plus s’adaptent aux coureurs par peur de danger ou autres accidents qu’ils pourraient se produire pendant la course. Il serai bien d’inverser les rôles et de ne pas tomber dans une spirale où devoir arrêter les courses à la moindre difficulté viendrai une habitude. N’oublions pas que de participer à l’UTMB à un coup financier non des moindres et pour certain des sacrifices sur leur vie de famille suite à une grosse préparation physique qui les a éloigné de leur famille. Je ne parle même pas des coureurs qui viennent des 4 coins du monde. Certains viennent de l’autre bout du monde et on du poser une semaine de vacances. Il est temps que chacun prenne conscience des sacrifices des uns et des autres à participer à une telle épreuve ainsi que les organisateurs à devoir annulé les courses à la première difficulté météo. Mais comment en vouloir, aux organisateurs, qui sans eux, d’aussi belles courses ne verraient pas le jour. Il faut vraiment que chacun se recentre sur les difficultés des courses de montagne et à ne plus les arrêter pour un rien. La montagne c’est des températures négatives, du froid, une météo aléatoire, de la neige, des éboulements de pierres ou autres avalanche. Sinon il y a aussi des courses de semi-marathon en agglomération pour ceux qui ne voudraient pas voir la réalité de la montagne en face. Que l’UTMB retrouve sa noblesse avec ces lois de la montagne.

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