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Marathon de Paris
11 avril 2010

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Marathon de Paris. Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « Le succès : 1 % d’inspiration et 99 % de transpiration »  – Thomas Edison Me rapprocher des 3h15 min De toutes les couleurs ! Paris en a vu de toutes les couleurs, sur les coup de 7h30 du mat’ quant le flot incessant des 37.000 forçats du bitume commença à prendre possession des Champs-Elysées, par vagues successives, un peu plus d’une heure avant le grand lâcher dans les rues de la Capitale. Les tronchent pas rasées et les yeux cernés des fêtards, à peine sortis de leur boite, n’avaient rien à voir avec le sourire éclatant des milliers de marathoniens qui sortaient des bouches du métro. La grande fête. Celle des amoureux de la course à pied. Celle qui vient couronner deux, trois, voire quatre mois de préparation, de doute parfois aussi. Il y a surtout, nous, les anonymes du peloton, qui donnez corps, couleurs et densité à l’épreuve parisienne. Tout juste 3 semaines, qui s’épare les 80 km de l’éco de Paris au marathon de Paris. Pas des mieux pour préparer une course de 42 km. Enfin bon, c’est ainsi et pas autrement, alors il va falloir composer avec ! Sur place, je retrouve un contingent de la Brigade, mon ami Pierre Yves Ancel. J’ai toujours le même objectif de mes débuts en marathon, faire 3 heure 15 minutes. Pour mon deuxième marathon, je n’ai pas fais de préparation spécifique marathon, mais je me suis juste contenté à mon habitude, de m’entretenir physiquement en course à pied avec mes sorties habituels d’une heure et pas plus. La course Sur place, c’est toujours la même ambiance, je retrouve des collègues de différentes casernes. Comme à son habitude, « les pompiers de Paris », dont je fais partie, auront l’honneur de faire une chaine humaine pour séparer les coureurs élites du restant du peloton. Moment magique que de voir l’élite mondial de la course à pied entrain de finir de s’échauffer devant vous et de vous dire que vous partirez juste derrière eux. C’est vraiment un beau privilège. La chaine humaine se forment et dans quelques instant, le dépars de la course sera donné. Ca y est nous voila parti pour 42 kilomètres. A nous Paris. Les élites partent sur un rythme de 20 km/h, tandis que moi, aspiré par les coureurs, je suis à 15km/h. J’enchaine les kilomètres, en asseyant de me rapprocher le plus possible de mon objectif de chrono et guette de temps en temps les donneurs d’allure avec leur ballon horaire dans le dos. Nous sommes à mi parcours et les donneurs d’allure de 03h15, ne m’ont toujours pas doublé. Bon signe pour la suite. Jusqu’au 25 kilomètres, tout se passera bien mais arrivé aux trentièmes kilomètres, ça devient vraiment dur, très dur d’ailleurs. Les donneurs d’allure de 03h15 me dépasseront les uns après les autres et encore une fois c’est bien au mental qu’il va falloir ne pas craquer. Le ravitaillement du 35ème kilomètre arrive et se sera pour moi l’occasion de marcher et de me reposer, je suis vidé. Tans bien que mal, je repartirai jusqu’au 40ème après encore une fois une pose ravitaillement. Je finirai au mental les deux derniers kilomètres. Moi qui m’étais aguerri en Trail, l’effort marathon est totalement différent de celui d’un trail. Parcourir sans presque s’arrêter 42 km sur du bitume, c’est vraiment traumatisant et dur. Un bain de foule sera là en récompense de cette effort et c’est en 03h40 min finalement que je finirai mon marathon en même temps que mon contingent Pierre-Yves. Au final, ça restera une belle course et malgré en chrono en de ça de ce que j’espérais, ça restera une expérience de prise et des kilomètres aux compteurs pour la suite. Il y aura cette année encore 30815 vainqueurs. Pour toujours.

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Eco Trail de Paris : 80 km
20 mars 2010

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 80 km de l’Eco Trail de Paris, avec un départ depuis la base de loisir de St Quentin-en-Yvelines et une prestigieuse arrivée au 1er étage de la Tour Eiffel. « Qu’est ce qui conditionne la réussite ? La capacité à soutenir un effort continu  – Henry Ford Pour le fun et à domicile Un Trail à Paris ! Pourquoi pas ? On m’en avait déjà parlé un an auparavant, mais pour des raisons de planning, je n’avais pu m’y inscrire. Pourquoi pas cette année ! C’est à 15 min de chez moi et après tout se sera l’occasion de découvrir le domaine forestier de la région, vu que 80% de la course se fait en sous bois. De la base Régionale de loisirs de Saint Quentin en Yvelines, en passant par le bois de la Roussière, la forêt Domaniale de Versailles, le Bois de Pont Colbert, la forêt Domaniale de Meudon, le Domaine de l’Observatoire de Meudon, la forêt Domaniale de Fausse Reposes, le Haras de Jardy, le Domaine de  Cloud, L’Ile  Saint Germain, les Quai de Seine…pour terminer au 1er étage de la Tour Eiffel. L’occasion ou jamais que de pouvoir monter au premier étage de la Tour Eiffel, qui pour la course a été privatisé. Royale ! Ce Trail est réputé pour être assez roulant et sans trop de difficulté apparente, avec uniquement 1600 mètres de dénivelé positif. Pas énorme pour une course qui fait 80 km. Très vite, une question se pose comme à mon habite. Le chrono dans tout ça ! Combien ? Je fais rapidement la comparaison de ce Trail avec celui des Templiers qui fait près de 70 km. Certes celui-ci fais 10 km de plus mais avec un dénivelé beaucoup moindre. Après un calcul assez rapide dans ma tête, je me dis que me rapprocher des 10 heures voir même passer sous la barre des 10 heures n’est pas inaccessible. Après tout, la course le dira ! Et oui, car le hasard de mon planning, fera que l’anniversaire d’un ami dont je ne pouvais manquer occasion, sera programmé juste la veille de la course ! Pas top pour préparer au mieux une course de 80 km. Tan pis, c’est les règles. Apres une soirée et quelques abus qui s’en suivront, il faut maintenant passer à autre chose et se mettre dans la course. Et c’est moins d’être facile. La course Dans ma tête sonne encore la soirée d’hier soir et je n’ai qu’une envi, retourné me coucher. Il va me falloir assumer et payer la soirée d’hier soir. Pour le chrono des 10 heures que je m’étais fixé, il va falloir le revoir à la hausse. Non sans stress, je me rends à pied de mon domicile, sur la ligne de départ avec un gros mal de tête. Je m’aperçois vite que je risque de rater le dépars de la course si je n’accélère pas mes foulées. Arrivé à hauteur de la base de loisir de Saint Quentin en Yvelines, un passant en voiture, me voyant en retard pour la course, se propose de me prendre en voiture pour m’accompagner le plus rapidement possible afin de prendre le départ avec les autres coureurs. Arrivé sur les lieux, pas le temps de cogiter ou autres, j’ai juste le temps de me positionner dans la foule, que le dépars de la course est donné. Ouf, il était moins une ! Rien ne va au dépars de la course, il me tarde l’arrivé pour aller me coucher. Tan pis pour moi, je dois l’assumer en terminant la course et pour le chrono on verra, ce n’est plus une priorité. Les 30 premiers kilomètres sont laborieux et à mis chemin je commence enfin à digérer ma soirée et a me mettre dans la course. Malgré ça, je là subis mais m’accroche tant bien que mal. Je sais que je serai au premier étage de la Tour Eiffel ! La course suis son cour avec ces galères mais peu importe, les kilomètres s’enchaine et après 11 heures de course, me voila avec le privilège de gravir le 1er étages de la Tour Eiffel pour franchir la ligne d’arrivée et ainsi devenir finisher. Une belle fierté quant même. Apres tout, 11 heures d’effort, ce n’est pas donné à tout le monde, de plus dans mon état d’avant course. Je reste satisfais de ma prestation et pense même remettre ça l’année prochaine si mon planning me le permettra. Retour à la maison, une bonne douche et enfin je retrouve mon lit que j’avais quitté trop prématurément.

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Trail Blanc de Ft Romeu
1er édition 38 Km
17 janvier 2010

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 40 km lors de la Romeufontaine en plein cœur du Parc Naturel régional des Pyrénées Catalanes, et le majestueux barrage des Bouillouses. « L’art d’être tantôt très audacieux et tantôt très prudent est l’art de réussir »  – Napoléon Bonaparte Ne pas rester sur un échec ! Un village en fête. Voilà le credo des organisateurs de la première monture du nouveau Trail de Font Romeu Altitude. Si l’an dernier, la plupart des concurrents avaient vécu l’enfer, avec des zones où la neige atteignait un mètre, pour cette année, le terrain sera essentiellement damé ou tassé. Si le plateau est moins clinquant que l’an dernier, la meute de trailers pourra compter sur deux lièvres de luxe durant les premiers hectomètres : les locaux Kilian Jornet et Mireia Miro, deux des meilleurs trailers du monde qui se sont beaucoup investi dans les tracés. Font Romeu me revoilà pour la troisième fois. Troisième fois, pourtant qui m’étais juré de ne plus venir y participer tellement le tracé est dur et que courir dans la neige, ce n’est pas ma tasse de thé. Mais bon peu importe, le plus important pour moi, ce n’est pas cette course mais bien au contraire de pouvoir retrouver mes parents le temps d’un week end. Pour la souffrance de la course, on verra plus tard. Encore une fois, mes parents s’occupent impeccablement de la logistique et je n’ai rein à m’occuper. Royale non ?! Ce week end, sonne comme festif et retrouvaille de la famille. Au programme, c’est chocolat chaud, crêpes et le soir restaurant avec au menu, non pas des pattes ou autres repas diététique de course à pied mais bien une bonne tartiflette ou autre plat montagnard. De quoi dormir le ventre plein. Dans les rues de Ft Romeu, je suis même amené à croiser la Légende du Trail, Jornet Kilian, rien que ça. Petite photo obligatoire en guise de souvenir. Cette année, je reprends mes habitudes de course, se sera des affaires bien chaude et camelbak compris. Fini de partir sans sac à dos et de plus avec une tenue légère comme l’an passé. Comme à son habitude, les températures frisent avec le négatif et l’enneigement du parcours est total. Reste plus qu’à passer une bonne nuit pour arriver le plus frais possible sur la ligne de départ. La course Le jour J à sonner et c’est sous un froid glacial que mes parents m’accompagnent sur le départ de la course. J’y retrouverai Jornet Kilian pas plus réveillé que moi mais surement beaucoup plus affuté ! Après un discours de sa part et de sa camarade de course Mireia Miro, ils se feront un plaisir de donner un « faux » départ de la course jusqu’au lycée climatique de Ft Romeu où là sera donné le vrai départ de la course, auxquelles, ils ne prendront pas le départ. Le départ est donné et comme à son habitude, c’est sur un rythme assez tranquille que nous partons. Le froid glacial ainsi que le terrain nous s’y obligent. Apres deux heures de course, je commence, comme à mon habitude à subir cette course. Pas grave, le paysage montagneux sous la neige est tellement magnifique que l’on arrive à en oublier la galère de la course. Je surveille de près ma montre et ne veut pas retomber dans les travers de mon élimination de l’année précédente. Je retrouve mes parents à différents endroit de la course qui m’annonce que je suis large au niveau chrono. Rassurant pour la suite de la course. Cependant je reste loin de mes sensation de 2008 pour ma première expérience neige. Je franchirai la ligne d’arrivé à la 66ème place sur un peu plus de deux cent coureurs, loin de ma 47ème place en 2008 sur plus de deux cents coureurs. Tan pis, j’aurai au moins réussi à ne pas finir sur un échec et d’avoir à nouveau terminé cette course.  Mes parents sortiront vainqueur de ce week end en voyant leur fils finisher de la course tout en ayant passé un bon week end festif. Ceci dit, revenir ou pas, l’année prochaine pour une 4ème édition, on verra…

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Trail des Templiers
25 octobre 2009

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 70 km lors du prestigieux festival des Templiers dans la ville de Nant (12). « Il y a plus de courage que de talent dans la plupart des réussites »  – Félix Leclerc Envi de revivre les émotions de mon tout premier Trail Comment ne pas revivre ma toute première expérience en Trail, celle qui ma transporté dans ce sport, à la découverte de la nature et de moi-même. J’avais besoin de retourner à Nant dans l’Aveyron pour revivre mon Trail de 2007. Accompagné ou seul, peut importe, il me faut y retourner pour retrouver cette ambiance si particulière et magique. Deux ans se sont écoulés depuis 2007 et au sein de la caserne des pompiers de St Denis, il y a eu du changement et de nouvelles têtes. La cohésion deux ans auparavant n’est plus là et les nouveaux arrivants ne sont pas de la partie pour vouloir me suivre sur une distance de 70 km. Tan pis, je m’en rapporterai à ma motivation de vouloir vivre et revivre cette expérience Trail, cette expérience humaine. Se sera seul, que je me rendrai à Nant. C’est beaucoup moins drôle et moins marrant que d’y aller avec des camarades, mais il me faut continuer d’avancer et de vivre de grands moments dans ce sport. Cette année, fini le confort du mini bus, fini l’hôtel et son lit douillé, se sera en mode rustique que je me rendrai sur place. Direction la gare SNCF. Là-bas, une petite voiture de location m’attend  un peu plus loin dans une agence pour me rendre sur la ville de Nant. Pour l’hôtel, la voiture fera très bien l’affaire, car devoir s’y rendre seul, le souci, c’est le coup financier. Il ne faut pas être trop gourmant et savoir se satisfaire du minimum. Me voila arrivé sur place, il me reste plus cas récupérer mon dossard, me caler des sandwiches, qui feront office de mon repas du soir et préparer mon sac pour le lendemain. Je m’aperçois vite que sur le parking, je ne suis pas le seul dans cette situation à avoir opté pour l’hôtel voiture. Après une courte nuit, où j’ai eu énormément de mal à trouver le sommeil et à fermer les yeux, il est déjà temps de se préparer pour le dépars. J’avale vite de quoi prendre des forces pour la course et me dirige vers le départ où déjà des centaines de coureurs ont pris place. Chacun raconte ces campagnes, d’autres encore endormis, recherche une deuxième motivation et d’autre sont entrain de revisiter leur futur course. Pour ma part, je me calle dans la foule, m’imprègne de l’ambiance et guette ma montre sur l’horaire du départ. 09h23 comme chrono il y a deux ans. Cette fois ci, l’objectif est de passer sous la barre des 09h00 de course. Deux ans se sont écoulé, et cette fois ci j’ai un premier vécu Trail, alors oui, il me faut améliorer mon chrono. Toutes les frontales sont allumés, le speakeur, chauffe l’ambiance avec son micro et à son habituel, c’est sous une chanson d’ERA, que le départ sera donné. Enfin ! La course Je retrouve l’ambiance et cette même chaleur humaine d’auparavant et sous ma fougue je me laisse transporter par l’allure des plus aguerrie. Me voila partie pour 68 km de bonheur à la conquête de devenir finisher. Comme à mon habitude, je pars assez vite mais le tracé du parcours obtiendra gain de cause sur mes jambes et c’est tout naturellement que je ralentirai. Les kilomètres s’enchainent avec simplicité, je suis dans ma course et dans monde, les soucis sont oubliés et laissé de côté…au moins pendant la durée de la course. Au fil de la course, je suis légèrement en retard sur le chrono que je m’étais fixé, mais garde toujours espoir de rattraper mon temps perdu. J’essai de rattraper des groupes de coureurs et de rester dans leur sillage mais cela deviens de plus en plus dur. Et pour cause, élément que je n’avais pas pris en considération ou plutôt que je n’avais pas voulu tenir compte, c’est que 2 mois auparavant, je terminais les 166 km de l’UTMB. Mon physique n’étais pas encore assez aguerri pour cumuler et digérer de tel effort en aussi peu de temps. De plus « la nuit blanche » passé la veille dans la voiture, où je n’ai quasiment pas dormi, se fait sentir sur l’organisme. Ça sera confirmé à l’arrivée, malgré une belle course en 09h45, soi juste 22 min de plus que pour ma première édition. C’est avec quelques regrées que je franchi la ligne d’arrivée, mais les applaudissements et réconfort des spectateurs, vous font vite oublier votre chrono. Reste plus cas reprendre des forces, aller me changer et retour aussi expéditif que pour venir. Pas le temps de ce douché, il me faut pas trainer pour aller rendre la voiture de location et reprendre mon train pour Paris. Encore une belle expérience, que d’avoir terminé cette belle course et il est temps pour moi de me projeter sur un nouveau Trail…Dans deux mois Ft Romeu me revoilà pour gommer mon échec de l’année dernière.

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UTMB : 166 km
28 août 2009

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon tout premier Ultra-Trail, lors du prestigieux UTMB. L’un des Trails considéré le plus prestigieux au monde avec ses 170 km et 9500 mètres de dénivelé positif autour du Mt Blanc. « Pour pouvoir contempler un arc-en-ciel, il faut d’abord endurer la pluie »   – Proverbe Chinois L’apothéose du Trail pour franchir un nouveau palier 166 km  en ligne de mire. La bise à chaque arrivant. C’est ce qu’a promis l’organisatrice Catherine Poleti avant le départ. Voila de quoi motiver les 2300 coureurs qui ont pris place au départ. L’ambiance est galvanisante. Il y a près de 2300 forçats sont partis donc, venus de 51 pays. A chacun sa conquête du paradis. Et pour 2300 personnes, sera l’heure de leur quête du Graal. Pour eux, tout commencera et se terminera par une musique. ‘’Conquest of paradise’’, de Vangelis, la musique du film de Ridley Scott ‘’1492 : Christophe Colomb’’. Mais passé les Houches, l’hymne galvanisante ne sera déjà plus qu’un souvenir pour les uns, un espoir de l’entendre pour les autres. Dans cette lutte contre soi, ce dépassement contre soi même, les 2300 trailers enchaineront leurs pas, se formant naturellement en groupes de niveau, afin d’affronter la première nuit alpine. Me revoilà pour la deuxième fois consécutive à Chamonix et je décide de retourner au même camping que l’année dernière. Cependant cette fois-ci je suis seul à venir participer à cette course. Je vais enfin savoir ce que je vaux et à quel niveau je me situe en Trail. Pour cet évènement, pas moyen de me louper. Je me prépare plus ou moins intensivement durant 3 mois avant la course et pour cela, je me rends régulièrement à la butte de Trappes pour m’entrainer à manger du déniveler. J’y passe la plus part du temps, plusieurs heures pour vraiment habituer le cerveau de mes muscles à se familiariser avec ce type de déniveler. J’arrive très confiant à Chamonix, aucune blessure n’est là pour me perturber. Le temps aussi est au rendez vous pour que ce week end s’annonce festif. Dernier achat d’avant course, sac prêt, il me reste plus que la traditionnelle vérification des sacs par les contrôleurs de la course ainsi que mon dossard à récupérer. Me voila fin prêt pour le départ de la course. J’essai d’alléger mon sac au maximum, en prenant en considération, qu’il y a suffisamment de ravitaillement sur le parcours pour ne pas m’embêter avec un sac trop lourd. De plus j’ai encore en mémoire mon sac de l’année précédente, qui m’avais beaucoup gêné pendant la course du à son poids. Car n’oublions qu’il s’agit d’une course d’environ 40-45 heures et devoir supporter un gros poids dans son dos pendant tous ce temps là est vraiment contraignant. De plus je me souviens qu’à l’arriver de la CCC, l’année d’avant, j’avais dans mon Camelbak, presque toutes mes vives de course de départ. Je n’avais presque rien consommé et avais du transporter gratuitement le tout pendant toute la durée de la course. Cette fois-ci, je ne veux vraiment pas renouveler les mêmes erreurs de course avec un sac trop lourd. Une fois mon sac allégé au maximum, il est temps pour moi de me diriger vers la ligne de départ et de m’imprégner de cette ambiance si particulière. Je regarde autour de moi, sonde certain coureur, en observe d’autre. On est tous dans le même bateaux, tous dans la même merde, tous là avec un seul et même but…devenir finisher de l’UTMB ! La course Apres quelques recommandation des directeur de course pour nous mettre en garde sur la course et nous souhaiter bonne chance, le départ est donné. Les élites partent sur un train très soutenue qui avoisine les 18 km/h, tandis que nous, les autres, partons au rythme de la foule et des encouragements. Au fil des kilomètres, je suis vite rassuré, les jambes sont là et aucune défaillance technique n’est à déplorer. J’enchaine à mon rythme et avec facilité les kilomètres ainsi que les ravitaillements. Les sensations de course sont bien meilleures que celle de l’année dernière et mon échec au Trail Blanch de Font Romeu est vite oublié. J’arrive tout doucement à mis course. La première nuit c’est plus ou moins bien passé malgré un froid glacial où les températures ne dépasseront pas les 5 degrés. J’étais vraiment content de voir le jour ce lever pour pouvoir retrouver de la chaleur. La journée ce déroulera sans pépin physique et après 25 heures de course, j’attaque ma deuxième nuit. Cette deuxième nuit à été une transformation pour moi. J’ai réussi à me transcender comme jamais. J’ai eu un moment d’euphorie, qui m’a permis de rattraper énormément de coureurs. Je me souviens aussi, qu’aucun coureur ne ma doublé jusqu’au petit jour. Je découvre aussi par les mêmes occasions le phénomène d’hallucination, mélange de fatigue et d’effort physique. J’y aurai découvert dans les sous bois, des souches d’arbres avec une apparition humaine ou autre bruit très étrange. Le petit jour pointe à nouveau son nez, et je commence vraiment à fatigué de mes effort de la nuit où j’aurai doublé pas moins de 300 coureurs, pour revenir dans les 800 au classement sur près de 2500 participants. Me voilà maintenant arrivé à plus de 30 heures de course et je commence petit à petit à reconnaitre le paysage de Chamonix au loin. Je commence à perdre un peu patience, comme pour la plus part des coureurs et demande toute les 30 minutes, combien de kilomètre ils nous restent à parcourir. On vous annonce 18 km, puis 1 heure plus tard, se sera 22 kilomètre par d’autre promeneur ou autre coureur. Ca vous rend fou, cette approximation, vous êtes fatigué et vous n’avez qu’une seul envi, allé dormir. Voila en ligne de mire le dernière ravitaillement et je ne comprends pas tous ces coureur entrain de se reposer sur une chaise pour les uns ou allongé par terre pour les autres, alors que 20 minutes auparavant, on m’annonce à peine 15

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Championnat de France de Karaté Contact
4 avril 2009

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma compétition de karaté contact lors des championnats de France élite qui s’est déroulé à Paris. « La honte n’est pas d’être inférieur  à l’adversaire, c’est d’être inférieur à soi même en n’ayant pas donné le meilleur »   Proverbe Japonais Pour voir où j’en suis… Me voila fraichement arrivé au CFC (Centre des formations des Cadres) de la Brigade des sapeurs pompiers de Paris depuis 2008. Je profite de cette nouvelle fonction et d’un rythme moins intensif au niveau travail pour reprendre les entrainements de boxe et envisage un retour à la compétition. Je m’inscris à la session kick boxing de la Brigade et reprend les entrainements tous les mardis et jeudis matins. Associé à ces entrainements, des allers retours en vélo de 30 km pour m’y rendre et des entrainements de courses à pied les autres jours de la semaine. J’ai repris une bonne condition physique et cela n’est que bénéfique pour mes Trails. L’ambiance y est très bonne et très familiale et nous sommes une petite vingtaine à nous retrouver deux fois par semaine. Après quelques mois d’entrainement, la section sera rebaptisé en section karaté contact, suite à un incident et au décès de notre entraineur. L’adjudant Renay Renaud reprend la section et amène avec lui sont expérience du karaté. Pas grand incident sur la discipline en elle-même car le kick boxing et le karaté contact son deux arts martiaux très proche l’un de l’autre. Les mois s’enchainent et la première compétition sera les championnats de France de karaté contact. Nous sommes 5 du club à y participer et déjà bien pour une association toute nouvelle. Il ne reste que quelques semaines avant la compétition et chacun y va de ces pronostique. Nous visionnons quelques vidéos sur cette discipline pour nous familiariser avec le règlement et faisons connaissance d’un combattant, surnommé Gadjetboy, alias Karim Ghajji plusieurs fois champion de France de la discipline et de plus dans ma catégorie en -75 kg. A regarder ces combats, la discipline deviens très relevé à mes yeux. Ce n’est pas le moment de ce faire des nœuds aux cerveaux, il faudra s’y présenter avec un mental de guerrier. Les combats Le jour J arrive, et comme à mon habitude, mon premier combat s’appel la pesé. Encore une fois, j’ai du perdre plus de 5 kg et me sent assez affaibli avec la compétition. La pesé passe tout juste, et c’est un soulagement. Je m’en vais vite reprendre des forces car ce régime m’a énormément fatigué. Karim Gahjji est bien au rendez-vous avec son kimono où l’on peut lire dans le dos Gadjetboy. Les combattants sont appelés les uns après les autres selon leur catégorie de poids et cette compétition. Nous sommes environ une trentaine dans la mienne. Le premier combat arrive rapidement. Je vais enfin découvrir les combats de karaté sur tatami avec bien entendu le KO autorisé. Pour ce premier combat, je suis assez brouillon et mon adversaire l’es tout autant que moi, ce qui n’arrange en rien le combat, qui est d’un niveau très médiocre. J’arriverai au bout de mon adversaire grâce à mon cardiaux, qui m’aura permis de l’étouffer physiquement et ainsi remporter ce combat. Mon entraineur est très déçu de ma prestation et ne reconnais pas celui qui brillais tant aux entrainements. Il me recadre comme et me demande de reprendre les fondamentaux de la boxe pour aborder les prochains combats. Sur les 5 engagés du club, 3 sont éliminé dès le premier tour. Le deuxième combat se présente et celui-ci plus expéditif que le premier malgré encore une fois une boxe très brouillonne. J’arriverai au bout de mon adversaire dès le premier round après l’avoir mis au sol à deux reprises. La compétition se durcit et j’arrive à élever mon niveau au fil des combats. Je remporterai également le combat suivant sans trop de difficulté et me positionnerai dans le dernier carré de la compétition. Entre temps, j’aurai fais connaissance de Karim Ghajji en regardant ces combats et la prestance qu’il dégage sur un tatami face à ces adversaires. Je me rends compte qu’il arrive facilement à bout de ces adversaires sans même devoir donner des coups. Il impressionne et c’est parfaitement se placer sur le tatami. Il arrive facilement à mettre la pression sur ces adversaire, qu’il les contraints de les faire sortir de la zone rouge. Après 3 sorties, c’est élimination direct et combat perdu. Pour ma part, chaque combat est une finale et je donne tous. Je n’économise pas mon physique et commence à avoir les tibias qui chauffent malgré les protèges tibia. Les demies finales arrivent et ce combat sera une nouvelle fois assez expéditif avec l’abandon de mon adversaire à la deuxième reprise suite à une fracture de son pouce sur l’un de mes middle kick. En final contre une pointure internationale de la boxe pied-poing A ma grande surprise, me voila en final des championnats de France de karaté contact face à Karim Ghajji ! Lui qui est un habitué des grandes scènes internationales pour ces combats, cela s’annonce difficile pour moi mais pas impossible à mes yeux. Cependant mes jambes sont marquées par les combats et c’est vraiment diminué que j’aborde la finale. Ce n’est pas le moment de cogiter ou de se trouver des excuses, il faut y aller. La pharmacie de la croix rouge fera son possible pour me soulager des douleurs que j’ai au pied. En vain cela ne servira pas à grand-chose. Il est cependant hors de question que je déclare forfait pour cette finale. Il y a près d’une heure avant de commencer les finales et sereinement je me détend en lisant le journal du jour et en profite aussi pour me caler une petite sieste. Peu de temps après on me surnommera « La force tranquille » à garder ma zen attitude avant cette finale. L’heure de la finale approche et je vais reprendre le chemin de l’échauffement où quelques combattants défileront les uns après les autres pour me

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Semi-marathon de Paris
08 mars 2009

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Semi-marathon de Paris. Au programme : 21.1km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien.  « C’est parce qu’on imagine simultanément tous les pas qu’on devra faire qu’on se décourage. Alors qu’il suffit de les aligner un par un »  – Marcel Jouhandeau Retrouvaille avec le bitume parisien Bonjours monsieur Jalabert (Laurent, le grand frère), toute mes félicitations pour votre carrière de cycliste. Me voilà à côté de Laurent Jalabert pour le départ de ce semi-marathon, cool ! Il me montre ces poignets, pour me dire qu’il ne porte pas de montre et qu’il vient ici en touriste, pour s’amuser. Entre une quinze et une heure 30…moi mon objectif est d’une heure trente alors je me dis que si Jalabert se rapproche d’avantage des 1 heure 30 minutes que des 1 heure 15 minutes, je pourrai peut-être courir une bonne partie de la course à ces côtés. C’est noté et je vais rester à l’affut, juste derrière lui et on verra… La course Le départ de la course est donné et je pars juste derrière Jalabert et prend soin d’emprunter les mêmes passages que lui. Tout ce passe bien pour les premiers mettre et son allure me convient. Enfin jusqu’au panneau 1 km ! Là, à hauteur du panneau du premier kilomètre, Jalabert se met à accélérer et passe de 13-14 km/h à plus de 16km/h. Là, je dois vite réfléchir mais mon corps ne me laissera guère le choix ! Soi continuer à le suivre pendant 3-4 kilomètres et ensuite mettre le clignotant à droite pour aller vomir ou alors le laisser partir pour ainsi reprendre ma course et mon rythme. Le choix ne tarde pas à se faire et j’opterai pour la solution de garder mon rythme à moi. Jalabert, on verra ça à l’arriver en allant consulter son chrono. Je reste contant d’avoir échangé rapidement avec un champion de sa trempe et d’avoir pu courir le premier kilomètre à ces côtés. Je reprends ma course et me cale sur le rythme des autres coureurs de mon niveau. La suite de la course se déroule sans couaque mais je n’arrive cependant pas à élever mon niveau pour améliorer mon chrono de l’année précédente pour gagner ces 2 minutes qui me permettrait d’atteindre les 1 heure 30 minutes. Au lieu d’améliorer mon chrono, je franchirai la ligne d’arriver en 1 heure 34 minutes et une place de 1896 sur plus de 22000 partant. Déçu par ce chrono mais content d’avoir cependant passé une bonne matinée. C’était ma dernière répétition avant ma reprise en sport de combat le mois prochain pour les championnats de France de karaté contact mais aussi l’UTMB en août prochain. La saison est lancée.

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Trail Blanch Ft Romeu :
51 Km
18 janvier 2009

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 51 km lors de la Romeufontaine en plein cœur du Parc Naturel régional des Pyrénées Catalanes, et le majestueux barrage des Bouillouses « L’échec est une opportunité de recommencer plus intelligemment »  – Henry Ford Une deuxième édition pour améliorer mon classement de l’année précédente Plus jamais, j’avais dit, après le franchissement de la ligne d’arrivée pour mon premier Trail sur neige ! Une année c’est écoulé et j’ai pu digérer cette course, de manière à même m’y ré inscrire. Nous sommes près de 360 pionniers au départ de la 5ème édition du Trail Blanch de Font Romeu. Au départ, c’est le défi d’une centaine de  passionnés, de tout âge et chacun avec sa propre condition physique plus ou moins rodé qui s’apprêtent à partir pour une grande aventure humaine de 51 km dans la neige. Magnifique parcours. Tous les concurrents à leur arrivée, oublient la fatigue et expriment leur joie. Courir sur la neige dur et glissante ou molle et profonde, dans un cadre magique, avait de quoi gommer la fatigue et ravir les participants. La Calme, Pradeilles, Bouillouses, Balmette, lac d’Aude, Aveillans, Lupins, résonnent encore de souffrance et surtout de bonheur dans leur tête. Venu du monde entier, les coureurs ont pris le départ depuis Font Romeu. Parcours dur, mais très beau. Cette est un combat moral et mental. Les conditions de neige rendent la course difficile. Quant la neige est molle, elle l’est pour tout le monde. Il faut donc s’économiser et relancer sur les parties roulantes. Cette course je là connais bien, puisque j’ai eu l’occasion d’en devenir finisher l’année d’avant. Je sais à quoi m’attendre et je sais aussi que je serai amené à souffrir énormément pendant la course, suite à l’enneigement beaucoup plus important que l’année dernière. Effectivement, cette année là, la météo, ne nous a pas fais de cadeau avec un enneigement record. De plus les températures négatives ne facilitent en rien le physique et le moral de chacun. Cette fois, je ne veux pas refaire la même erreur qu’à la CCC en partant avec un Camelbak trop chargé et bien évidemment trop lourd. Comme souvent, ça l’a été dans ma vie, moi, c’est tout ou rien. Pour ce Trail, malgré les conditions météo extrêmement difficiles, je décide de ne pas prendre de Camelbak avec moi et de partir le plus léger possible, c’est-à-dire avec uniquement une petite bouteille d’eau de 50 cl à la main. Ceci sera vérifié jusque dans ma tenue, où je décide aussi de prendre le moins d’affaire possible. Ma tenue, se résumera à un short, un t-shirt et une simple veste alors que les températures sont de -5 degrés. Je veux vraiment partir le plus léger possible et ne pas à m’avoir à m’embêter avec du matériel. La course Le départ de la course donné, je suis vite pris par des brulures aux poumons avec ce froid glacial. Je décide cette fois ci de partir à mon rythme sans vouloir me frotter avec les élites. La course est très vite rendu difficile avec l’extrême enneigement. Les premiers ont beau tracé le chemin et damer plus ou moins le parcours pour le restant des concurrent, cela reste tout de même difficile d’avancer sans en perdre son équilibre. Les appuis sont très mauvais, les pieds se chevauches facilement, le pied droit, se retrouve à gauche et vice versa et les petites chute s’enchainent les unes après les autres. Alors que la course suit son cours, je cumule déjà près de deux heures de retard au premier ravitaillement au lac des Bouillouses où mes parents m’attendaient. Finalement, je n’aurai même pas l’occasion de les voir, puisque sans nouvelle de moi et ne me voyant pas arriver, ils pensaient, que j’avais abandonné ou que j’avais été contraint d’avoir du arrêter la course. La course se durcir de plus en plus, et à mis chemin, je tombe même en trou de neige de plus d’un mètre où d’ailleurs 3 espagnol m’aideront à sortir de ce faux pas. Je continu la course et franchi avec de plus en plus de limite les différentes barrières horaires. Le plaisir n’est plus là et je subis la course. Je multiplie les poses et c’est avec près d’une de retard que je me présenterai à la dernière barrière horaire au kilomètre 40 où m’attendais mes parents avec un peu d’inquiétude. L’organisation, ne me laisse pas continuer la course pour les 11 dernier kilomètre et je suis contrains d’arrêter. Je rejoins la voiture où des vêtements chauds m’attendent. En plus d’avoir du arrêter la course avec plus de 3 heures de retard au même endroit que l’année dernière, il me faut vite reprendre la route pour ne pas rater mon train, direction Paris. Tout était chronométré ce week end là. Premier échec en Trail, moi qui pensais que ça n’arriverai pas de si tôt, c’est une douloureuse expérience pour moi. Mon prochain Trail pour lequel je suis inscrit s’appel UTMB, 166 km de Trail avec au menu 9500 mètres de dénivelé positif. Rien que ça. Tans pis, moi qui voulais l’aborder positivement, c’est sur un échec que je m’y présenterai. Oscar Pérez Lopez, remporte la course en 06h20, soi une heure de plus que l’édition de l’année dernière à cause d’un enneigement extrême, tant dis que chez les femmes, Alexandra Mousset franchira la ligne après 08h06 d’efforts intense.

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Ultra Trail CCC 
29 Août 2008

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 98 km, lors de la prestigieuse CCC – Courmayeur – Champex – Chamonix. Course considérée comme la petite soeur de l’UTMB, passant par 3 pays – L’Italie, la Suisse et la France. « Il ne faut pas penser à l’objectif à atteindre, il faut seulement penser à avancer. C’est ainsi, à force d’avancer, qu’on atteint ou qu’on dépasse ses objectifs sans même s’en apercevoir »  – Bernard Werber Mon premier Ultra Trail Le départ est donné depuis la place Brocherel de Courmayeur. Dans le meilleur des cas, le vainqueur de ce Trail de 98 km dessinée sur trois pays devrait atterrir sur la place du triangle de l’amitié chamoniarde aux alentour des 23 heures. Pour moi, comme pour mon oncle qui m’accompagne pour cette course, nos objectifs sont tout autres. Venir à bout de ces 98 km, serai déjà une belle victoire. Pour moi, il s’agit de mon premier Trail et pour mon oncle qui vient du cyclisme, c’est sont tous premier Trail. Ceci dit, nous arrivons à Chamonix avec la plus grande des confiances et prenons, sans pour autant avoir fait une grosse préparation physique. Nous prenons domiciliation dans un camping sous une tente. Le beau temps est au rendez-vous, il n’y a aucune blessure à souligner et les tous les voyants sont au vert pour arriver au bout de ces 98 km. Le jour J, arrive et il nous faut aller retirer nos dossards ainsi que présenter nos sacs Camelbak afin que l’organisation vérifie si la matérielle obligation pour la course est bien présent. Pour ma part, la fermeture de mon sac à dos est prêt à éclater, tellement j’y est mis de matériel ou autre nourriture. Un des contrôleurs, me dit avec un ton d’humour, qu’il ne ma manque que le vin rouge dans mon sac. Effectivement, j’ai dans mon sac à disposition, cacahuètes et saucisson et autre sandwich de rillette et pâté. Enfin bref, je mettrai ça sur le compte de l’inexpérience que d’avoir chargé au maximum la capacité de mon sac, au lieu de partir avec un sac des plus légers. Reste plus, qu’à attendre le départ de la course. La course Avec mon oncle, nous arrivons en avance afin de ce placer dans les premiers partants parmi les 2000 participants. Après de longue minutes d’attentent interminable, le départ donné. Je m’offre le privilège de partir dans les 10 premiers et au fur et à mesure des mètres, je prends les commandes de la course en me retrouvant à la première place ! Ceci-ci, voyant le gabarie des premiers ainsi que leur Calmelbak deux fois moins gros que le mien, les élites ont du vite me voir venir, comme quelqu’un voulant faire son chaud plutôt qu’un concurrent potentiel à la première place. Ceci étant dit, je m’imprègne d’un maximum de souvenir et savoure cette première place pendant une centaine de mètres, avant de me faire aspirer par le premier peloton d’une centaine de coureurs où je serai d’ailleurs aussi rejoint par mon oncle. Il est temps pour moi de trouver mon rythme de course et de prendre un maximum de plaisir en immortalisant cette course par des échange humain et des photos. Les kilomètres s’enchaine assez facilement jusqu’au 50-60 kilomètre et ensuite la course se durcit pour ma part. Moi qui avait quitté mon oncle, presque au tout début de la course, il me rejoindra pendant la nuit, alors que j’étais assis sur un rocher, à reprendre des forces et me reposer. J’avais de plus en plus de mal à avancer et multipliais de plus en plus les poses. Le faite qu’il me rejoint, alors que je le pensais bien dernière moi, je pique un peu au vif et me remotive aussi pour repartir avec lui. Dès lors, on se quittera plus et après un final très dur par une dernière grosse ascension, nous voilà dans Chamonix. Nous profitons du dernier kilomètre pour communier avec le public qui est venu nombreux pour applaudir tous les arrivants. C’est avec un grand soulagement et une très grande fierté que nous franchissons la ligne d’arrivé en un peu plus de 24 heures de course. Que du bonheur que d’avoir fini cette course. Me voila finisher de mon premier Ultra Trail. J’aime ce dépassement de soi même. Me voila aussi par la même occasion en possession des 3 points qu’il me manquait pour m’inscrire au mythique Ultra Trail du Mt Blanc de 166 km. Se sera mon objectif 2009 et mon apothéose seulement 2 ans après pris goût à ce sport.

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Marathon de Paris
6 avril 2008

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon tout premier Marathon de Paris. Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « Croyez en vos rêves et ils se réaliseront peut-être. Croyez en vous et ils se réaliseront sûrement »   – Martin Luther King 3h25min pour mon premier Marathon Le sujet de conversation à la caserne sera à présent course à pied et Trail. Je me documente de plus en plus, j’écoute les anciens me parler des Trails les plus prestigieux. Je fais un tour d’horizon entre mon planning et les Trails qui pourraient m’intéresser. Plus qu’un nouvelle état d’esprit que j’ai trouvé, c’est une locomotive de gens qui m’encouragent à exercer ce sport, j’ai trouvé une motivation, et celle-ci, il est hors de question que je la lâche. Parmi mon tour d’horizon des Trails, un retiens mon attention, et un seul. Il s’appel UTMB (Ultra Trail du Mont Blanc). Celui là, je le veux et rapidement ! En attendant, pour continuer mon épanouissement dans mon nouveau monde de la course à pied, je m’inscris au Marathon de Paris. Mon tout premier. A mon inscription, je suis confiant. Après tout, j’ai réussi à terminer deux Trails longues distance et de plus sur des terrains accidenté. Ce n’est pas un marathon de 42 km200 sur du plat et de plus du bitume, qui va me faire peur ! Enfin c’est ce que je pensais. Le marathon ne l’entendait de cette oreille et me le rappellera fièrement au mur des 30 km pour moi. Petit retour en arrière, tout juste rentré, de mon Trail de Font Romeu, que je reprends avec gaieté le chemin de l’entrainement et mon parcours habituel. Je suis logé à Saint Denis (93) et les chemins pour courir, ce n’est vraiment pas top là bas ! Je sors de la caserne du Fort de la Briche, que je suis de suite confronté à longé les bidonvilles des camps de Rom’s, pour pourvoir rejoindre les quais de Seine. Un parcours tout plat et monotone, entre la pollution des voitures et un paysage pas franchement beau à voir. Peut importe. Comme à mon habitude, je me plonge dans ma musique et je pars pour 45 min-1 heure de footing. C’est mon quotidien. Je fais ce parcours presque tout les jours et parfois 2 fois par jour. Il me faut emmagasiner des kilomètres dans les jambes pour m’habituer aux longues distances et surtout progresser. Le marathon approche, et c’est encore avec une grande confiance que je l’aborde. Un air de nostalgie viendra me rappeler que j’avais déjà couru en solitaire à mes 13 ans une distance marathon entre St Pierre la mer (11) et Narbonne (11) et que j’avais réussi à terminer. La course Le jour J est là et je m’en vais rejoindre le départ de la course. Dans Paris c’est la fête. Les gens sont venus en masse pour voir le départ et l’arrivée de la course. Dans les différents saces de départ, ça lès tout autant. Chacun est venu avec sa bonne humeur ou son meilleur des déguisements. Pour ma part, je suis venu avec ma confiance de Font Romeu qui m’anime maintenant depuis le Trail des Templiers. J’ai la chance de faire parti des privilégiés en ayant l’honneur de faire la barrière humaine entre les coureurs élites, venue de toute le continent Africain et les autres. Nous les coureurs du dimanche ou autre compétiteur aguerrie mais pas suffisamment pour passer de l’autre côté de la barrière. Quelques mettre seulement me sépare de l’élite mondial des marathoniens. Derrière moi, c’est la foule, la cohue, ça se bouscule de partout. Près de 40.000 personnes, s’étalent sur plusieurs centaine de mettre et mettrons pour les dernier près de 30 minutes avant de pouvoir franchir la ligne de départ. Ca y ait, le coup de feu retenti et j’ai l’impression d’observer le départ d’un 100 mètres. Les élites partent à plus de 20 km/h. Hallucinent ! Je me laisse emporter par la foule et les gens venue nous supporter. Je pars sur une allure de 15km/h de moyenne…sur les premiers cent mètre, ensuite mon corps et mes jambes ma rappel rapidement, que je ne suis pas Kenyan et que j’ai 80 kg à tirer. Message bien reçu. La course ce déroule tranquillement comme prévu et je gère mon effort comme pour mes deux précédant Trail. J’enchaine facilement les kilomètres, passe sans grande difficulté la distance du semi-marathon. J’ai encore les jambes et tout se passe pour le mieux. J’avais entendu parler du mur du marathon. Je n’ai pas eu trop le temps d’y penser que le trentième kilomètre arrive avec en cadeau ce fameux mur. J’arrive au ravitaillement du 30ème kilomètre et en profite pour marcher tout le long du ravitaillement. Ca commence tout doucement à tirer et la course se durcit beaucoup. Je dois mettre le cerveau sur « off » pour continuer de courir. La deuxième pose, viendra au ravitaillement du 35ème kilomètres, où encore une fois, je profite de ce ravitaillement pour marcher tout le long et me reposer 5 min. J’ai plus de jus et les jambes ne veulent plus rien savoir. Il va falloir terminer cette course au mental. Malgré quelques petites poses du 35ème kilomètres au 40ème, la borne des 40 km arrivent comme une libération. Plus que 2 kilomètres à faire au mental et c’est fini. J’oubli mes douleurs, le rythme s’accélère tout doucement et je fini la course comme je l’avais commencé, c’est-à-dire à près de 15 km/h transporté par la foule jusqu’au franchissement de la ligne d’arrivé. Juste le temps de lever la tête pour m’apercevoir que je viens de le terminer en 03h25min. J’aurai voulu le courir en 3h15min mais pour une première 3h25 min, ce n’est pas si mal. Je suis content d’avoir bien géré mon effort et m’empresse de retrouver de bus de la caserne. Repos bien mérité.

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