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UTMB : 166 km
28 août 2009

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon tout premier Ultra-Trail, lors du prestigieux UTMB. L’un des Trails considéré le plus prestigieux au monde avec ses 170 km et 9500 mètres de dénivelé positif autour du Mt Blanc. « Pour pouvoir contempler un arc-en-ciel, il faut d’abord endurer la pluie »   – Proverbe Chinois L’apothéose du Trail pour franchir un nouveau palier 166 km  en ligne de mire. La bise à chaque arrivant. C’est ce qu’a promis l’organisatrice Catherine Poleti avant le départ. Voila de quoi motiver les 2300 coureurs qui ont pris place au départ. L’ambiance est galvanisante. Il y a près de 2300 forçats sont partis donc, venus de 51 pays. A chacun sa conquête du paradis. Et pour 2300 personnes, sera l’heure de leur quête du Graal. Pour eux, tout commencera et se terminera par une musique. ‘’Conquest of paradise’’, de Vangelis, la musique du film de Ridley Scott ‘’1492 : Christophe Colomb’’. Mais passé les Houches, l’hymne galvanisante ne sera déjà plus qu’un souvenir pour les uns, un espoir de l’entendre pour les autres. Dans cette lutte contre soi, ce dépassement contre soi même, les 2300 trailers enchaineront leurs pas, se formant naturellement en groupes de niveau, afin d’affronter la première nuit alpine. Me revoilà pour la deuxième fois consécutive à Chamonix et je décide de retourner au même camping que l’année dernière. Cependant cette fois-ci je suis seul à venir participer à cette course. Je vais enfin savoir ce que je vaux et à quel niveau je me situe en Trail. Pour cet évènement, pas moyen de me louper. Je me prépare plus ou moins intensivement durant 3 mois avant la course et pour cela, je me rends régulièrement à la butte de Trappes pour m’entrainer à manger du déniveler. J’y passe la plus part du temps, plusieurs heures pour vraiment habituer le cerveau de mes muscles à se familiariser avec ce type de déniveler. J’arrive très confiant à Chamonix, aucune blessure n’est là pour me perturber. Le temps aussi est au rendez vous pour que ce week end s’annonce festif. Dernier achat d’avant course, sac prêt, il me reste plus que la traditionnelle vérification des sacs par les contrôleurs de la course ainsi que mon dossard à récupérer. Me voila fin prêt pour le départ de la course. J’essai d’alléger mon sac au maximum, en prenant en considération, qu’il y a suffisamment de ravitaillement sur le parcours pour ne pas m’embêter avec un sac trop lourd. De plus j’ai encore en mémoire mon sac de l’année précédente, qui m’avais beaucoup gêné pendant la course du à son poids. Car n’oublions qu’il s’agit d’une course d’environ 40-45 heures et devoir supporter un gros poids dans son dos pendant tous ce temps là est vraiment contraignant. De plus je me souviens qu’à l’arriver de la CCC, l’année d’avant, j’avais dans mon Camelbak, presque toutes mes vives de course de départ. Je n’avais presque rien consommé et avais du transporter gratuitement le tout pendant toute la durée de la course. Cette fois-ci, je ne veux vraiment pas renouveler les mêmes erreurs de course avec un sac trop lourd. Une fois mon sac allégé au maximum, il est temps pour moi de me diriger vers la ligne de départ et de m’imprégner de cette ambiance si particulière. Je regarde autour de moi, sonde certain coureur, en observe d’autre. On est tous dans le même bateaux, tous dans la même merde, tous là avec un seul et même but…devenir finisher de l’UTMB ! La course Apres quelques recommandation des directeur de course pour nous mettre en garde sur la course et nous souhaiter bonne chance, le départ est donné. Les élites partent sur un train très soutenue qui avoisine les 18 km/h, tandis que nous, les autres, partons au rythme de la foule et des encouragements. Au fil des kilomètres, je suis vite rassuré, les jambes sont là et aucune défaillance technique n’est à déplorer. J’enchaine à mon rythme et avec facilité les kilomètres ainsi que les ravitaillements. Les sensations de course sont bien meilleures que celle de l’année dernière et mon échec au Trail Blanch de Font Romeu est vite oublié. J’arrive tout doucement à mis course. La première nuit c’est plus ou moins bien passé malgré un froid glacial où les températures ne dépasseront pas les 5 degrés. J’étais vraiment content de voir le jour ce lever pour pouvoir retrouver de la chaleur. La journée ce déroulera sans pépin physique et après 25 heures de course, j’attaque ma deuxième nuit. Cette deuxième nuit à été une transformation pour moi. J’ai réussi à me transcender comme jamais. J’ai eu un moment d’euphorie, qui m’a permis de rattraper énormément de coureurs. Je me souviens aussi, qu’aucun coureur ne ma doublé jusqu’au petit jour. Je découvre aussi par les mêmes occasions le phénomène d’hallucination, mélange de fatigue et d’effort physique. J’y aurai découvert dans les sous bois, des souches d’arbres avec une apparition humaine ou autre bruit très étrange. Le petit jour pointe à nouveau son nez, et je commence vraiment à fatigué de mes effort de la nuit où j’aurai doublé pas moins de 300 coureurs, pour revenir dans les 800 au classement sur près de 2500 participants. Me voilà maintenant arrivé à plus de 30 heures de course et je commence petit à petit à reconnaitre le paysage de Chamonix au loin. Je commence à perdre un peu patience, comme pour la plus part des coureurs et demande toute les 30 minutes, combien de kilomètre ils nous restent à parcourir. On vous annonce 18 km, puis 1 heure plus tard, se sera 22 kilomètre par d’autre promeneur ou autre coureur. Ca vous rend fou, cette approximation, vous êtes fatigué et vous n’avez qu’une seul envi, allé dormir. Voila en ligne de mire le dernière ravitaillement et je ne comprends pas tous ces coureur entrain de se reposer sur une chaise pour les uns ou allongé par terre pour les autres, alors que 20 minutes auparavant, on m’annonce à peine 15

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Championnat de France de Karaté Contact
4 avril 2009

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma compétition de karaté contact lors des championnats de France élite qui s’est déroulé à Paris. « La honte n’est pas d’être inférieur  à l’adversaire, c’est d’être inférieur à soi même en n’ayant pas donné le meilleur »   Proverbe Japonais Pour voir où j’en suis… Me voila fraichement arrivé au CFC (Centre des formations des Cadres) de la Brigade des sapeurs pompiers de Paris depuis 2008. Je profite de cette nouvelle fonction et d’un rythme moins intensif au niveau travail pour reprendre les entrainements de boxe et envisage un retour à la compétition. Je m’inscris à la session kick boxing de la Brigade et reprend les entrainements tous les mardis et jeudis matins. Associé à ces entrainements, des allers retours en vélo de 30 km pour m’y rendre et des entrainements de courses à pied les autres jours de la semaine. J’ai repris une bonne condition physique et cela n’est que bénéfique pour mes Trails. L’ambiance y est très bonne et très familiale et nous sommes une petite vingtaine à nous retrouver deux fois par semaine. Après quelques mois d’entrainement, la section sera rebaptisé en section karaté contact, suite à un incident et au décès de notre entraineur. L’adjudant Renay Renaud reprend la section et amène avec lui sont expérience du karaté. Pas grand incident sur la discipline en elle-même car le kick boxing et le karaté contact son deux arts martiaux très proche l’un de l’autre. Les mois s’enchainent et la première compétition sera les championnats de France de karaté contact. Nous sommes 5 du club à y participer et déjà bien pour une association toute nouvelle. Il ne reste que quelques semaines avant la compétition et chacun y va de ces pronostique. Nous visionnons quelques vidéos sur cette discipline pour nous familiariser avec le règlement et faisons connaissance d’un combattant, surnommé Gadjetboy, alias Karim Ghajji plusieurs fois champion de France de la discipline et de plus dans ma catégorie en -75 kg. A regarder ces combats, la discipline deviens très relevé à mes yeux. Ce n’est pas le moment de ce faire des nœuds aux cerveaux, il faudra s’y présenter avec un mental de guerrier. Les combats Le jour J arrive, et comme à mon habitude, mon premier combat s’appel la pesé. Encore une fois, j’ai du perdre plus de 5 kg et me sent assez affaibli avec la compétition. La pesé passe tout juste, et c’est un soulagement. Je m’en vais vite reprendre des forces car ce régime m’a énormément fatigué. Karim Gahjji est bien au rendez-vous avec son kimono où l’on peut lire dans le dos Gadjetboy. Les combattants sont appelés les uns après les autres selon leur catégorie de poids et cette compétition. Nous sommes environ une trentaine dans la mienne. Le premier combat arrive rapidement. Je vais enfin découvrir les combats de karaté sur tatami avec bien entendu le KO autorisé. Pour ce premier combat, je suis assez brouillon et mon adversaire l’es tout autant que moi, ce qui n’arrange en rien le combat, qui est d’un niveau très médiocre. J’arriverai au bout de mon adversaire grâce à mon cardiaux, qui m’aura permis de l’étouffer physiquement et ainsi remporter ce combat. Mon entraineur est très déçu de ma prestation et ne reconnais pas celui qui brillais tant aux entrainements. Il me recadre comme et me demande de reprendre les fondamentaux de la boxe pour aborder les prochains combats. Sur les 5 engagés du club, 3 sont éliminé dès le premier tour. Le deuxième combat se présente et celui-ci plus expéditif que le premier malgré encore une fois une boxe très brouillonne. J’arriverai au bout de mon adversaire dès le premier round après l’avoir mis au sol à deux reprises. La compétition se durcit et j’arrive à élever mon niveau au fil des combats. Je remporterai également le combat suivant sans trop de difficulté et me positionnerai dans le dernier carré de la compétition. Entre temps, j’aurai fais connaissance de Karim Ghajji en regardant ces combats et la prestance qu’il dégage sur un tatami face à ces adversaires. Je me rends compte qu’il arrive facilement à bout de ces adversaires sans même devoir donner des coups. Il impressionne et c’est parfaitement se placer sur le tatami. Il arrive facilement à mettre la pression sur ces adversaire, qu’il les contraints de les faire sortir de la zone rouge. Après 3 sorties, c’est élimination direct et combat perdu. Pour ma part, chaque combat est une finale et je donne tous. Je n’économise pas mon physique et commence à avoir les tibias qui chauffent malgré les protèges tibia. Les demies finales arrivent et ce combat sera une nouvelle fois assez expéditif avec l’abandon de mon adversaire à la deuxième reprise suite à une fracture de son pouce sur l’un de mes middle kick. En final contre une pointure internationale de la boxe pied-poing A ma grande surprise, me voila en final des championnats de France de karaté contact face à Karim Ghajji ! Lui qui est un habitué des grandes scènes internationales pour ces combats, cela s’annonce difficile pour moi mais pas impossible à mes yeux. Cependant mes jambes sont marquées par les combats et c’est vraiment diminué que j’aborde la finale. Ce n’est pas le moment de cogiter ou de se trouver des excuses, il faut y aller. La pharmacie de la croix rouge fera son possible pour me soulager des douleurs que j’ai au pied. En vain cela ne servira pas à grand-chose. Il est cependant hors de question que je déclare forfait pour cette finale. Il y a près d’une heure avant de commencer les finales et sereinement je me détend en lisant le journal du jour et en profite aussi pour me caler une petite sieste. Peu de temps après on me surnommera « La force tranquille » à garder ma zen attitude avant cette finale. L’heure de la finale approche et je vais reprendre le chemin de l’échauffement où quelques combattants défileront les uns après les autres pour me

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Semi-marathon de Paris
08 mars 2009

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Semi-marathon de Paris. Au programme : 21.1km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien.  « C’est parce qu’on imagine simultanément tous les pas qu’on devra faire qu’on se décourage. Alors qu’il suffit de les aligner un par un »  – Marcel Jouhandeau Retrouvaille avec le bitume parisien Bonjours monsieur Jalabert (Laurent, le grand frère), toute mes félicitations pour votre carrière de cycliste. Me voilà à côté de Laurent Jalabert pour le départ de ce semi-marathon, cool ! Il me montre ces poignets, pour me dire qu’il ne porte pas de montre et qu’il vient ici en touriste, pour s’amuser. Entre une quinze et une heure 30…moi mon objectif est d’une heure trente alors je me dis que si Jalabert se rapproche d’avantage des 1 heure 30 minutes que des 1 heure 15 minutes, je pourrai peut-être courir une bonne partie de la course à ces côtés. C’est noté et je vais rester à l’affut, juste derrière lui et on verra… La course Le départ de la course est donné et je pars juste derrière Jalabert et prend soin d’emprunter les mêmes passages que lui. Tout ce passe bien pour les premiers mettre et son allure me convient. Enfin jusqu’au panneau 1 km ! Là, à hauteur du panneau du premier kilomètre, Jalabert se met à accélérer et passe de 13-14 km/h à plus de 16km/h. Là, je dois vite réfléchir mais mon corps ne me laissera guère le choix ! Soi continuer à le suivre pendant 3-4 kilomètres et ensuite mettre le clignotant à droite pour aller vomir ou alors le laisser partir pour ainsi reprendre ma course et mon rythme. Le choix ne tarde pas à se faire et j’opterai pour la solution de garder mon rythme à moi. Jalabert, on verra ça à l’arriver en allant consulter son chrono. Je reste contant d’avoir échangé rapidement avec un champion de sa trempe et d’avoir pu courir le premier kilomètre à ces côtés. Je reprends ma course et me cale sur le rythme des autres coureurs de mon niveau. La suite de la course se déroule sans couaque mais je n’arrive cependant pas à élever mon niveau pour améliorer mon chrono de l’année précédente pour gagner ces 2 minutes qui me permettrait d’atteindre les 1 heure 30 minutes. Au lieu d’améliorer mon chrono, je franchirai la ligne d’arriver en 1 heure 34 minutes et une place de 1896 sur plus de 22000 partant. Déçu par ce chrono mais content d’avoir cependant passé une bonne matinée. C’était ma dernière répétition avant ma reprise en sport de combat le mois prochain pour les championnats de France de karaté contact mais aussi l’UTMB en août prochain. La saison est lancée.

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Trail Blanch Ft Romeu :
51 Km
18 janvier 2009

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 51 km lors de la Romeufontaine en plein cœur du Parc Naturel régional des Pyrénées Catalanes, et le majestueux barrage des Bouillouses « L’échec est une opportunité de recommencer plus intelligemment »  – Henry Ford Une deuxième édition pour améliorer mon classement de l’année précédente Plus jamais, j’avais dit, après le franchissement de la ligne d’arrivée pour mon premier Trail sur neige ! Une année c’est écoulé et j’ai pu digérer cette course, de manière à même m’y ré inscrire. Nous sommes près de 360 pionniers au départ de la 5ème édition du Trail Blanch de Font Romeu. Au départ, c’est le défi d’une centaine de  passionnés, de tout âge et chacun avec sa propre condition physique plus ou moins rodé qui s’apprêtent à partir pour une grande aventure humaine de 51 km dans la neige. Magnifique parcours. Tous les concurrents à leur arrivée, oublient la fatigue et expriment leur joie. Courir sur la neige dur et glissante ou molle et profonde, dans un cadre magique, avait de quoi gommer la fatigue et ravir les participants. La Calme, Pradeilles, Bouillouses, Balmette, lac d’Aude, Aveillans, Lupins, résonnent encore de souffrance et surtout de bonheur dans leur tête. Venu du monde entier, les coureurs ont pris le départ depuis Font Romeu. Parcours dur, mais très beau. Cette est un combat moral et mental. Les conditions de neige rendent la course difficile. Quant la neige est molle, elle l’est pour tout le monde. Il faut donc s’économiser et relancer sur les parties roulantes. Cette course je là connais bien, puisque j’ai eu l’occasion d’en devenir finisher l’année d’avant. Je sais à quoi m’attendre et je sais aussi que je serai amené à souffrir énormément pendant la course, suite à l’enneigement beaucoup plus important que l’année dernière. Effectivement, cette année là, la météo, ne nous a pas fais de cadeau avec un enneigement record. De plus les températures négatives ne facilitent en rien le physique et le moral de chacun. Cette fois, je ne veux pas refaire la même erreur qu’à la CCC en partant avec un Camelbak trop chargé et bien évidemment trop lourd. Comme souvent, ça l’a été dans ma vie, moi, c’est tout ou rien. Pour ce Trail, malgré les conditions météo extrêmement difficiles, je décide de ne pas prendre de Camelbak avec moi et de partir le plus léger possible, c’est-à-dire avec uniquement une petite bouteille d’eau de 50 cl à la main. Ceci sera vérifié jusque dans ma tenue, où je décide aussi de prendre le moins d’affaire possible. Ma tenue, se résumera à un short, un t-shirt et une simple veste alors que les températures sont de -5 degrés. Je veux vraiment partir le plus léger possible et ne pas à m’avoir à m’embêter avec du matériel. La course Le départ de la course donné, je suis vite pris par des brulures aux poumons avec ce froid glacial. Je décide cette fois ci de partir à mon rythme sans vouloir me frotter avec les élites. La course est très vite rendu difficile avec l’extrême enneigement. Les premiers ont beau tracé le chemin et damer plus ou moins le parcours pour le restant des concurrent, cela reste tout de même difficile d’avancer sans en perdre son équilibre. Les appuis sont très mauvais, les pieds se chevauches facilement, le pied droit, se retrouve à gauche et vice versa et les petites chute s’enchainent les unes après les autres. Alors que la course suit son cours, je cumule déjà près de deux heures de retard au premier ravitaillement au lac des Bouillouses où mes parents m’attendaient. Finalement, je n’aurai même pas l’occasion de les voir, puisque sans nouvelle de moi et ne me voyant pas arriver, ils pensaient, que j’avais abandonné ou que j’avais été contraint d’avoir du arrêter la course. La course se durcir de plus en plus, et à mis chemin, je tombe même en trou de neige de plus d’un mètre où d’ailleurs 3 espagnol m’aideront à sortir de ce faux pas. Je continu la course et franchi avec de plus en plus de limite les différentes barrières horaires. Le plaisir n’est plus là et je subis la course. Je multiplie les poses et c’est avec près d’une de retard que je me présenterai à la dernière barrière horaire au kilomètre 40 où m’attendais mes parents avec un peu d’inquiétude. L’organisation, ne me laisse pas continuer la course pour les 11 dernier kilomètre et je suis contrains d’arrêter. Je rejoins la voiture où des vêtements chauds m’attendent. En plus d’avoir du arrêter la course avec plus de 3 heures de retard au même endroit que l’année dernière, il me faut vite reprendre la route pour ne pas rater mon train, direction Paris. Tout était chronométré ce week end là. Premier échec en Trail, moi qui pensais que ça n’arriverai pas de si tôt, c’est une douloureuse expérience pour moi. Mon prochain Trail pour lequel je suis inscrit s’appel UTMB, 166 km de Trail avec au menu 9500 mètres de dénivelé positif. Rien que ça. Tans pis, moi qui voulais l’aborder positivement, c’est sur un échec que je m’y présenterai. Oscar Pérez Lopez, remporte la course en 06h20, soi une heure de plus que l’édition de l’année dernière à cause d’un enneigement extrême, tant dis que chez les femmes, Alexandra Mousset franchira la ligne après 08h06 d’efforts intense.

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Ultra Trail CCC 
29 Août 2008

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 98 km, lors de la prestigieuse CCC – Courmayeur – Champex – Chamonix. Course considérée comme la petite soeur de l’UTMB, passant par 3 pays – L’Italie, la Suisse et la France. « Il ne faut pas penser à l’objectif à atteindre, il faut seulement penser à avancer. C’est ainsi, à force d’avancer, qu’on atteint ou qu’on dépasse ses objectifs sans même s’en apercevoir »  – Bernard Werber Mon premier Ultra Trail Le départ est donné depuis la place Brocherel de Courmayeur. Dans le meilleur des cas, le vainqueur de ce Trail de 98 km dessinée sur trois pays devrait atterrir sur la place du triangle de l’amitié chamoniarde aux alentour des 23 heures. Pour moi, comme pour mon oncle qui m’accompagne pour cette course, nos objectifs sont tout autres. Venir à bout de ces 98 km, serai déjà une belle victoire. Pour moi, il s’agit de mon premier Trail et pour mon oncle qui vient du cyclisme, c’est sont tous premier Trail. Ceci dit, nous arrivons à Chamonix avec la plus grande des confiances et prenons, sans pour autant avoir fait une grosse préparation physique. Nous prenons domiciliation dans un camping sous une tente. Le beau temps est au rendez-vous, il n’y a aucune blessure à souligner et les tous les voyants sont au vert pour arriver au bout de ces 98 km. Le jour J, arrive et il nous faut aller retirer nos dossards ainsi que présenter nos sacs Camelbak afin que l’organisation vérifie si la matérielle obligation pour la course est bien présent. Pour ma part, la fermeture de mon sac à dos est prêt à éclater, tellement j’y est mis de matériel ou autre nourriture. Un des contrôleurs, me dit avec un ton d’humour, qu’il ne ma manque que le vin rouge dans mon sac. Effectivement, j’ai dans mon sac à disposition, cacahuètes et saucisson et autre sandwich de rillette et pâté. Enfin bref, je mettrai ça sur le compte de l’inexpérience que d’avoir chargé au maximum la capacité de mon sac, au lieu de partir avec un sac des plus légers. Reste plus, qu’à attendre le départ de la course. La course Avec mon oncle, nous arrivons en avance afin de ce placer dans les premiers partants parmi les 2000 participants. Après de longue minutes d’attentent interminable, le départ donné. Je m’offre le privilège de partir dans les 10 premiers et au fur et à mesure des mètres, je prends les commandes de la course en me retrouvant à la première place ! Ceci-ci, voyant le gabarie des premiers ainsi que leur Calmelbak deux fois moins gros que le mien, les élites ont du vite me voir venir, comme quelqu’un voulant faire son chaud plutôt qu’un concurrent potentiel à la première place. Ceci étant dit, je m’imprègne d’un maximum de souvenir et savoure cette première place pendant une centaine de mètres, avant de me faire aspirer par le premier peloton d’une centaine de coureurs où je serai d’ailleurs aussi rejoint par mon oncle. Il est temps pour moi de trouver mon rythme de course et de prendre un maximum de plaisir en immortalisant cette course par des échange humain et des photos. Les kilomètres s’enchaine assez facilement jusqu’au 50-60 kilomètre et ensuite la course se durcit pour ma part. Moi qui avait quitté mon oncle, presque au tout début de la course, il me rejoindra pendant la nuit, alors que j’étais assis sur un rocher, à reprendre des forces et me reposer. J’avais de plus en plus de mal à avancer et multipliais de plus en plus les poses. Le faite qu’il me rejoint, alors que je le pensais bien dernière moi, je pique un peu au vif et me remotive aussi pour repartir avec lui. Dès lors, on se quittera plus et après un final très dur par une dernière grosse ascension, nous voilà dans Chamonix. Nous profitons du dernier kilomètre pour communier avec le public qui est venu nombreux pour applaudir tous les arrivants. C’est avec un grand soulagement et une très grande fierté que nous franchissons la ligne d’arrivé en un peu plus de 24 heures de course. Que du bonheur que d’avoir fini cette course. Me voila finisher de mon premier Ultra Trail. J’aime ce dépassement de soi même. Me voila aussi par la même occasion en possession des 3 points qu’il me manquait pour m’inscrire au mythique Ultra Trail du Mt Blanc de 166 km. Se sera mon objectif 2009 et mon apothéose seulement 2 ans après pris goût à ce sport.

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Marathon de Paris
6 avril 2008

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon tout premier Marathon de Paris. Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien. « Croyez en vos rêves et ils se réaliseront peut-être. Croyez en vous et ils se réaliseront sûrement »   – Martin Luther King 3h25min pour mon premier Marathon Le sujet de conversation à la caserne sera à présent course à pied et Trail. Je me documente de plus en plus, j’écoute les anciens me parler des Trails les plus prestigieux. Je fais un tour d’horizon entre mon planning et les Trails qui pourraient m’intéresser. Plus qu’un nouvelle état d’esprit que j’ai trouvé, c’est une locomotive de gens qui m’encouragent à exercer ce sport, j’ai trouvé une motivation, et celle-ci, il est hors de question que je la lâche. Parmi mon tour d’horizon des Trails, un retiens mon attention, et un seul. Il s’appel UTMB (Ultra Trail du Mont Blanc). Celui là, je le veux et rapidement ! En attendant, pour continuer mon épanouissement dans mon nouveau monde de la course à pied, je m’inscris au Marathon de Paris. Mon tout premier. A mon inscription, je suis confiant. Après tout, j’ai réussi à terminer deux Trails longues distance et de plus sur des terrains accidenté. Ce n’est pas un marathon de 42 km200 sur du plat et de plus du bitume, qui va me faire peur ! Enfin c’est ce que je pensais. Le marathon ne l’entendait de cette oreille et me le rappellera fièrement au mur des 30 km pour moi. Petit retour en arrière, tout juste rentré, de mon Trail de Font Romeu, que je reprends avec gaieté le chemin de l’entrainement et mon parcours habituel. Je suis logé à Saint Denis (93) et les chemins pour courir, ce n’est vraiment pas top là bas ! Je sors de la caserne du Fort de la Briche, que je suis de suite confronté à longé les bidonvilles des camps de Rom’s, pour pourvoir rejoindre les quais de Seine. Un parcours tout plat et monotone, entre la pollution des voitures et un paysage pas franchement beau à voir. Peut importe. Comme à mon habitude, je me plonge dans ma musique et je pars pour 45 min-1 heure de footing. C’est mon quotidien. Je fais ce parcours presque tout les jours et parfois 2 fois par jour. Il me faut emmagasiner des kilomètres dans les jambes pour m’habituer aux longues distances et surtout progresser. Le marathon approche, et c’est encore avec une grande confiance que je l’aborde. Un air de nostalgie viendra me rappeler que j’avais déjà couru en solitaire à mes 13 ans une distance marathon entre St Pierre la mer (11) et Narbonne (11) et que j’avais réussi à terminer. La course Le jour J est là et je m’en vais rejoindre le départ de la course. Dans Paris c’est la fête. Les gens sont venus en masse pour voir le départ et l’arrivée de la course. Dans les différents saces de départ, ça lès tout autant. Chacun est venu avec sa bonne humeur ou son meilleur des déguisements. Pour ma part, je suis venu avec ma confiance de Font Romeu qui m’anime maintenant depuis le Trail des Templiers. J’ai la chance de faire parti des privilégiés en ayant l’honneur de faire la barrière humaine entre les coureurs élites, venue de toute le continent Africain et les autres. Nous les coureurs du dimanche ou autre compétiteur aguerrie mais pas suffisamment pour passer de l’autre côté de la barrière. Quelques mettre seulement me sépare de l’élite mondial des marathoniens. Derrière moi, c’est la foule, la cohue, ça se bouscule de partout. Près de 40.000 personnes, s’étalent sur plusieurs centaine de mettre et mettrons pour les dernier près de 30 minutes avant de pouvoir franchir la ligne de départ. Ca y ait, le coup de feu retenti et j’ai l’impression d’observer le départ d’un 100 mètres. Les élites partent à plus de 20 km/h. Hallucinent ! Je me laisse emporter par la foule et les gens venue nous supporter. Je pars sur une allure de 15km/h de moyenne…sur les premiers cent mètre, ensuite mon corps et mes jambes ma rappel rapidement, que je ne suis pas Kenyan et que j’ai 80 kg à tirer. Message bien reçu. La course ce déroule tranquillement comme prévu et je gère mon effort comme pour mes deux précédant Trail. J’enchaine facilement les kilomètres, passe sans grande difficulté la distance du semi-marathon. J’ai encore les jambes et tout se passe pour le mieux. J’avais entendu parler du mur du marathon. Je n’ai pas eu trop le temps d’y penser que le trentième kilomètre arrive avec en cadeau ce fameux mur. J’arrive au ravitaillement du 30ème kilomètre et en profite pour marcher tout le long du ravitaillement. Ca commence tout doucement à tirer et la course se durcit beaucoup. Je dois mettre le cerveau sur « off » pour continuer de courir. La deuxième pose, viendra au ravitaillement du 35ème kilomètres, où encore une fois, je profite de ce ravitaillement pour marcher tout le long et me reposer 5 min. J’ai plus de jus et les jambes ne veulent plus rien savoir. Il va falloir terminer cette course au mental. Malgré quelques petites poses du 35ème kilomètres au 40ème, la borne des 40 km arrivent comme une libération. Plus que 2 kilomètres à faire au mental et c’est fini. J’oubli mes douleurs, le rythme s’accélère tout doucement et je fini la course comme je l’avais commencé, c’est-à-dire à près de 15 km/h transporté par la foule jusqu’au franchissement de la ligne d’arrivé. Juste le temps de lever la tête pour m’apercevoir que je viens de le terminer en 03h25min. J’aurai voulu le courir en 3h15min mais pour une première 3h25 min, ce n’est pas si mal. Je suis content d’avoir bien géré mon effort et m’empresse de retrouver de bus de la caserne. Repos bien mérité.

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Semi-marathon de Paris
02 mars 2008

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon tout premier semi-marathon de Paris. Au programme : 21.1km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien.  « Rêve de grandes choses, cela te permettra au moins d’en faire de toutes petites »  – Jules Renard A la découverte des courses dans Paris Voilà maintenant près de 4 ans que je n’ai pas couru une distance semi-marathon et j’ai hâte de connaitre le résultat de mon chrono afin de savoir si depuis mon dernier en 2004 j’ai progressé. De plus, cette course est une parfaite répétition un mois avant le marathon de Paris pour lequel je suis également inscrit. Depuis 2004, je me suis aligné sur une vingtaine de cross ou autre course moyenne distance et aussi découvert le monde du trail par l’un de 68 km et l’autre de 51 km. De quoi me forger une expérience supplémentaire. Une heure et trente sept minutes pour mon dernier semi-marathon, combien pour celui-ci ? La est toute la question. J’espère me rapprocher le plus près possible des 1 heure et trente minutes et pourquoi pas passer en dessous. Pour l’occasion, j’ai rendez-vous à Vincennes avec la section course à pied de la Brigade des sapeurs pompiers de Paris à laquelle je fais partis, pour récupérer mon dossard de course. L’occasion de retrouver des contingents pompier et autres collègues de caserne. La course L’ambiance y est à la détente et tout le monde se réchauffe comme il le peut. L’air extérieur nous rappel que nous sommes bien encore en hiver et qu’il va falloir bien s’échauffer pour éviter toute blessure. Après quelques allers et retours et quelques accélérations, je me dirige vers la ligne de départ. Nous voilà parti pour 21.1 kilomètres de course en moins de 1 heure et trente, enfin c’est ce que j’espère. Comme à l’habitude de mes dernières courses, je pars sur un rythme assez élevé, un peu sur les mêmes rythmes qu’un 10 ou 15 km. Jusqu’à mis course, tout se passera bien, je passerai les 10 kilomètres en 40 minutes mais ensuite, mes foulées commenceront à s’essouffler. Au fil des kilomètres je vois le chrono se rapprocher dangereusement au dessus des 1 heure et trente minutes de course. Il ne reste que quelques minutes de courses avant la libération de la ligne d’arrivé et j’essai en vain de tout donner pour accrocher un bon chrono. J’ai juste le temps de lever la tête dans la dernière ligne droite et j’accroche tant bien que mal un chrono d’une heure et trente deux minutes. Je suis satisfais, car j’ai le sentiment d’avoir tout donné et ne regrette en rien ces 2 minutes qu’il me manque. J’améliore aussi de 5 minutes mon dernier chrono sur une distance égale et me place à la 1476ème place sur plus de 20 000 partants. De quoi me rassurer pour la continuation de mes courses et aussi pour aborder le marathon de Paris qui aura lieu tout juste un mois. A dans un mois pour concrétiser ce chrono.

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Trail Blanch de Ft Romeu : 51 Km
20 janvier 2008

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 51 km lors de la Romeufontaine en plein cœur du Parc Naturel régional des Pyrénées Catalanes, et le majestueux barrage des Bouillouses. « Le succès est toujours un enfant de l’audace »  – Crébilon père Un deuxième Trail pour confirmer Comme je me l’étais dit à la fin de mon premier Trail des Templiers, à Nant (12), dans l’Aveyron, il faudra que je remette ça et rapidement. Chose faite seulement quelques semaines plus tard par mon inscription au 4ème Trail Blanch de Font Romeu. Je ne parle plus que de ça. J’apprends avec curiosité le langage Trail. J’apprends à connaitre les courses les plus prestigieuses, et commence à me prendre à rêver de ce monde, de nature et de découverte sur moi-même. Mêler nature et course à pied, telle est la noble philosophie d’un Trail. Attractive au possible, la discipline est passé de confidentielle à populaire. Elle reste prétexte à d’immenses rassemblements de traillers. En hiver, le plus important des rendez-vous catalan est devenu le Trail Blanch de Font Romeu. ‘’Blanch’’ comme blanc en catalan, mais aussi comme la neige. A Font Romeu, nous devons affronter la montagne hivernale. Selon les conditions climatiques elle peut être merveilleuse comme austère. Et comme pour mieux valoriser la performance, c’est à une distance de 51 km que sont soumis les plus fanas. En Europe, il n’y a pas d’équivalence. Nous venons de toute la France, Espagne, Suisse, Belgique, Angleterre, Nouvelle Zélande, que du beau monde, prêt à s’élancer depuis le stade du lycée. Le parcours, passera par le lac des Bouillouses, montée sur le lac d’Aude, retour sur la route des Lupins, Pyrénées 2000 et arrivée au lycée.  Cette année, le manteau neigeux s’annonce profond. Il exigera en tout cas, une technique sans faille…En évitant de s’enfoncer le moins souvent possible. Ce deuxième Trail, est l’occasion pour moi de revenir dans la région où habite mes parents et d’avoir des supporters de poids pour cette nouvelle course. Car pour celui-ci, fini les pierres et les cailloux. Je dois rentrer dans le vif du sujet en changeant radicalement de surface. Certes celui-ci fais 20 km de moins que les Templiers, mais c’est un revêtement 100 % neige. Et courir dans la neige, je ne connais pas ! La course Le  réveil de 5 heure du mat’, annonce le jour J de la course. Moi qui ne suis pas du tout matinal, il me faut trouver la motivation de m’équiper. Dehors la température est négative, -5°C. Dur. Mais l’excitation de revivre l’expérience des Templiers ravive ma motivation et c’est avec panache que je me rends avec mes parents sur la ligne de départ. Sur le site, nous sommes beaucoup moins nombreux qu’au Templiers. Fini la foule des 2500 trailers ! Nous sommes tout juste 250. L’occasion pour moi de me placer parmi les premiers sur la ligne de départ. Tout le monde est concentré et attends le départ avec impatience. Ca y est, le départ retenti par un coup de pistolet et les 250 trailers, partent tel des chasses neiges qui dameront près de 51 km de piste, et bien souvent hors piste. Ma confiance, fais que je me retrouve vite parmi les 5 premiers. J’observe, m’imprègne de cette nouvelle expérience et profite de ce moment. Cela, ne va pas durer. J’ai les poumons qui brulent par le froid et trouve avec difficulté à reprendre mon souffle. Les têtes de séries ne tardent pas à me rattraper et à me doubler. Qu’importe, je suis là pour apprendre et faire une belle course. Au bout de quelques kilomètres je trouve mon rythme, mais la neige m’épuise énormément. J’ai beaucoup de mal à courir sur ce type de terrain. Mes jambes partent dans tout les sens et j’enchaine chute sur chute. Rien de bien méchant, mais fatiguant mentalement. En plus de ça, comme si ce n’était pas suffisant, le balisage, reste à revoir. Je me perds à deux reprise pendant la course et perd un temps précieux. Même si je ne suis pas venu ici pour faire un temps, je n’aime pas perdre de temps bêtement. Les kilomètres et dénivelé s’enchaine et voilà que l’arrivé se profile. Un soulagement. Ca y est je peux souffler, mes parents m’acclament, j’ai réussi à terminer ce premier Trail dans la neige. Je suis même très fier de moi en apprenant que je termine 47ème/250 participant en 7h12 minutes. Correct pour un deuxième Trail et surtout un premier dans la neige pour un « Titi parisien » Cependant, la neige, c’est magnifique, les paysages, sont dignes des plus beaux endroits du Canada, mais courir dans la neige c’est pas mon truc. La neige j’ai vu et se sera fini pour moi. Pour cette 4ème édition du Trail Blanch, Antoine GUILLON remportera cette prestigieuse course en 5h26 et avait déjà fini l’an dernier à la deuxième place de la « Diagonale des fous » à la réunion. Pas le temps de souffler, je dois vite repartir de Font Romeu pour rejoindre le plus rapidement Perpignan, où mon train retour m’attend pour Paris. Pas le temps de souffler, une deuxième course s’annonce. Je reprends fièrement le chemin de la caserne et informe mes collègues de mon nouveau succès. Ils sont fier de moi et de longues discutions Trail commence…

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Coupe de France de Full Contact amateur 
10 novembre 2007

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma première compétition officielle de Full-Contact lors de la Coupe de France amateur qui s’est déroulé à Perpignan. « Le succès, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme »  –Winston Churchill Première compétition Nationale après 4 défaites sur 4 combats ! Le retour à la compétition, ne se fera pas attendre très longtemps. Me voila de retour en région parisienne, qu’il me faut dès à présent pensé à récupérer le plus rapidement possible. Non pas par une deuxième course qui se profil, mais par la coupe de France de Full contact amateur qui à lieux à Bompas (66), près de Perpignan et dans 12 jours ! C’est avec pleins d’interrogation que j’aborde cette compétition. D’un côté, j’ai déjà fais 4 combats et ceci, soldé par 4 défaites ! De plus mes parents seront surement là pour me voir, d’où une autre pression à gérer je n’ai vraiment pas besoin de cela. Peut importe, je dois rapidement reprendre le chemin de l’entrainement de boxe. Mon entraineur n’est pas au courant de ma participation au Trail des « Templiers ». Ce n’est pas sérieux d’y avoir participé à peine 2 semaines avant cette compétition de boxe pour laquelle mon entraineur nous a fait faire une grosse préparation physique. Rien ne doit paraitre de mes jambes lourdes à l’entrainement et j’enchaine séance pied-poing sur pied-poing. La réussite de ce Trail, ma redonné une énorme confiance en moi. Je mets de côté mes 4 précédentes défaites et redouble d’effort à l’entrainement et en dehors de l’entrainement. La compétition arrive et comme pour les précédentes, je l’aborde sereinement. J’essai de l’aborder comme pour mon Trail des « Templiers », c’est-à-dire avec plaisir et sans pression. Pour le plaisir, pas de soucis mais pour la pression ce n’est pas la même chose. Je n’arrive pas à retrouver ma « zen » attitude d’avant course ou le mot pression, n’existe pas. Là, il s’agit d’un combat et les paramètres son bien différents que ceux de la course à pied. Fini la bonne humeur des gens, les gens déguisés ou autre paramètre qui vous détendent. Ici les visages sont fermé, l’odeur des huiles chauffante ou autre bôme du tigre, vous mettent vite dans l’ambiance et vous rappel que vous êtes ici pour un combat et non pour un moment de détente. Un combat, c’est un vainqueur et un perdant, un point c’est tout ! Fini l’esprit course à pied où les 200, 2000 ou bien 20.000 participant seront tous vainqueur. Sans compter son lot d’humiliation, perdre, n’est jamais glorieux en sport de combat, mais bien souvent humiliant. Peu importe, à moi de faire le travail et de mettre en combat ce que je c’est faire les yeux fermé à l’entrainement. Les combats Mon premier combat arrive, celui-ci s’appel la pesé. Il me faut être à moins de 75 kg. Chose pas gagné à l’avance connaissant mon faible mental avec la bonne nourriture. La première pesée sera un échec où il me faut perdre encore 800 grammes. Trente minutes de corde à sauté plus tard et me voila à nouveau à la pesé. Cette fois-ci c’est la bonne, 74.900 kg à la balance. Premier combat gagné. Je n’ai qu’une chose en tête maintenant, c’est de faire du jus en avalant tous ce que je peux. Le régime de ces dernières semaines pour arriver à -75kg, m’a contraint à perdre plus de 4 kg et il me faut impérativement reprendre des forces car la fatigue du régime ce fait sentir, de plus mon Trail des Templiers de 68 km 2 semaines auparavant, se fait encore un peu sentir dans les jambes. Une fois avaler tous ce que j’ai pu, il me faut maintenant me mettre dans les combats et c’est avec plus ou moins de stresse que je guette le tableau du tirage des phases finales. Celui-ci connu, nous sommes une trentaine de combattant dans ma catégorie des -75kg. Je tourne en rond, m’occupe comme je peux et essai de ne pas penser à mes 4 premiers combats, soldé par 4 défaites. Je n’ai pas le droit de me louper car une cinquième défaite de rang fera moyen pour ma confiance et pour la suite de mes objectifs. Ca y est, mon nom est appelé au micro, pour me préparer à monter sur le ring pour dans 2 combats. Place à l’échauffement et aux derniers conseils de mon entraineur. Ca y est, c’est à mon tour de combattre. Le gong retentit et c’est parti pour 3 rounds de 2 minutes. Le combat ira au bout et sera très brouillon, et c’est grâce à mon cardiaux que j’arriverai à prendre le dessus sur mon adversaire. Peu importe, il me fallait le gagner pour reprendre de la confiance. Mon entraineur, pas très ravi de mon combat, me recadre et revois avec moi les fondamentaux de la boxe. Le deuxième combat arrive et celui-ci, sera remporté assez facilement, en ayant repris les fondamentaux suite aux conseils à ces conseils. Deux victoire d’affilé, ça fait vraiment du bien au moral. Les deux combat suivants, se solderont encore une fois par une victoire, dont l’un par arrêt de l’arbitre à la première reprise, avant de me qualifié pour la final, qui aura lieu le lendemain. Je suis vraiment content de cette journée, où je clôture cette compétition sur 4 victoires et remet du coup les compteurs à zéro. Le lendemain, retour à la salle pour la finale de la coupe de France de Full contact. Mon adversaire du jour, vient de la boxe Thaïlandaise et après un combat plus ou moins équilibré, les 3 juges, déclarent mon adversaire vainqueur deux juges à un. Je suis un peu dessus de la décision, mais reste très content de mon parcours. J’ai retrouvé toute la confiance qui m’avait défaut jusqu’à présents. Je peux à présent nourrir de nouveaux objectifs et de nouvelles compétitions.

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30ème Paris – Versailles
30 septembre 2007

Dans cet article, je t’invite à venir revivre la grande classique pour mon tout premier Paris-Versailles. Au programme : un parcours Royal de 16,2km entre la Tour Eiffel et le Château de Versailles, avec la célèbre Côte des Gardes ! 30ème anniversaire Paris-Versailles 2007 La course Paris-Versailles, également connue sous le nom de « La Grande Classique », est une épreuve emblématique du calendrier de course à pied en France. Depuis sa création, elle attire des milliers de participants, allant des coureurs amateurs aux athlètes élites. Voici un résumé détaillé de cette course historique. Histoire et Origine La course Paris-Versailles a été créée en 1976, s’inscrivant dans une tradition de courses populaires en France. Elle est rapidement devenue l’une des courses les plus prisées du pays, grâce à son parcours unique et à son ambiance festive. Le Parcours Le parcours de Paris-Versailles s’étend sur environ 16 kilomètres, débutant à la Tour Eiffel à Paris et se terminant près du Château de Versailles. Ce tracé emmène les coureurs à travers certains des sites les plus emblématiques et historiques de la région parisienne. La Côte des Gardes L’un des éléments les plus notables et les plus redoutés de la course est la Côte des Gardes. Cette montée, longue de près de 2 kilomètres, présente un défi majeur pour les participants, avec un dénivelé important qui teste leur endurance et leur force. Participation et Ambiance La course attire chaque année des milliers de participants. L’ambiance est l’une des caractéristiques distinctives de l’événement, avec des spectateurs qui se rassemblent le long du parcours pour encourager les coureurs. Cette atmosphère festive et conviviale contribue à rendre l’expérience de Paris-Versailles unique. Formation et Préparation Pour de nombreux participants, Paris-Versailles est l’aboutissement de mois de formation et de préparation. Les coureurs investissent du temps et des efforts pour se préparer physiquement et mentalement, ce qui rend l’accomplissement de terminer la course d’autant plus gratifiante. Technologies et Innovations Avec l’avènement des technologies modernes, Paris-Versailles a intégré diverses innovations, telles que le chronométrage électronique et les applications mobiles, pour améliorer l’expérience des coureurs et des spectateurs. Conclusion En conclusion, la course Paris-Versailles est bien plus qu’une compétition de course à pied; c’est une célébration de la force humaine, de la détermination et de la communauté. Chaque année, elle offre aux participants l’opportunité de se surpasser, tout en profitant de l’un des parcours les plus pittoresques et historiques de France.

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