Eco Trail de Paris
16 mars 2013

Table des matières

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mes 80 km de l’Eco Trail de Paris, avec un départ depuis la base de loisir de St Quentin-en-Yvelines et une prestigieuse arrivée à la Tour Eiffel.

« La vie est un risque, celui qui n’a pas risqué n’a pas vécu »

 – Sœur Emmanuelle

Le début d’une descente sportive aux enfers

Deux semaines se sont écoulées depuis ma piètre performance au semi-marathon de Paris. Je ne me fais d’ailleurs guère d’illusion pour ce trail de 80 kilomètres. Incapable de hausser le taux sur une course de 21 kilomètres, alors à quoi va ressembler ce trail qui demande un effort d’environ 10 heures de course !

De plus 3 semaines auparavant je me suis cassé une coté (la 9ème), la douleur est supportable mais une petite gêne se fait quant même sentir.

Pour cette course, je suis accompagné de mon oncle de Perpignan avec qui j’étais déjà devenu finisher de la CCC (98km) en 2008. Outre mon oncle, j’ai réussi à amener dans mes valises, un autre grand débile des défis. Il se nomme Thomas Ludwig. Lui aussi, n’est guère entrainé à une telle course, mais peu importe, c’est vraiment le dernier de ces soucis et décide de s’aligner avec moi au dépars de la course. Pour mon oncle, c’est tout autre, lui vient avec un objectif : Me battre et courir la course en moins de 09 heures 30 minutes. Il a mis la barre très haute pour moi. Peu importe, j’essaierai de rivaliser avec lui le plus longtemps possible.

Pour cette année, petit changement pour l’éco Trail de Paris. Fini l’arrivée au premier étage de la Tour Eiffel. Celle-ci est en rénovation et l’arrivée cette année se fera à quelques mètres de la Tour Eiffel le long des quais de seine sous une Tour Eiffel confectionné pour la cause en ballon de baudruche.

La course

Nous nous retrouvons tous les trois au dépars de l’éco Trail. Nous sommes en forme malgré les fraicheurs de mars. Avant le dépars, souvenir photos et vidéos comme à son habitude. Nous sommes enfin près et le dépars va être donné.

C’est parti pour 80 km de course. Nous partons tous les 3 ensembles. Après quelques kilomètres de courses, mon oncle hausse légèrement le rythme et je pars avec lui. Mon pote Ludwig restera légèrement en retrais et j’arriverais à suivre mon oncle jusqu’au 35ème kilomètre. Kilomètre 35 et après un dernier souvenir photos par les photographes de l’organisation, mon oncle prend ces distances. Impossible pour moi de continuer de le suivre. Nous continuons tous les 3 à notre rythme. Aucun de nous trois rencontrerons de difficultés majeures et après 9 heures 16 minutes bien en deçà du chrono qu’il voulait réaliser, mon oncle franchit la ligne d’arrivée. Avec mon ami Ludwig, nous échangeons les appels téléphoniques pour connaitre le temps qui nous sépare. J’ai un peu plus de 30 minutes d’avance sur lui et à cet instant, il reste une vingtaine de kilomètre de course à pied. Quoi faire, ralentir un peu et finir avec lui ou terminer en solo avec 30 minutes d’avances sur mon ami. A quoi bon, pour le chrono, il n’y a plus rien à espérer, il s’annonce même pire que ma première édition. Au final j’opte pour ralentir un peu afin de laisser mon pote me rejoindre et finir ensemble. Nous finirons la course ensemble en nous motivant chacun et après un beau final de 10 km côte à côte, nous terminerons la course en 11 heures 12 minutes, soi presque une heure de plus que deux ans auparavant. Mes non entrainements et ma prise de poids auront eu raison de mon mental. Ma piètre condition physique aura eu raison de ce chrono. L’année 2013 commence mal et s’annonce très longue et dur mentalement si je ne relève pas la tête. Malgré cette désillusion, cela restera un bon moment que d’avoir partager cette course aux côté de mon oncle et de mon pote Ludwig. Félicitation à mon oncle pour son super chrono de 09 heures 16 minutes et aussi, pour nous avoir attendu près de 2 heures. Félicitation à toi aussi Ludwig, qui te sera aligné au dépars de cette course sans même t’être entrainé ni préparé auparavant. Merci à vous deux.

On a commencé à 3 et on a fini à 3. Ca c’est fait !