Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Frenchman à Hourtin dans la région du Médoc près de Bordeaux.
Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied.
Frenchman 2016
Un Ironman à Hourtin
Toujours pour ma préparation concernant la coupe du monde de 2016, je me suis inscrit au « Frenchman » à Hourtin, près de Bordeaux, désireux d’habituer mon corps à la compétition intensive. J’y suis allé en voiture avec ma petite amie de l’époque. M’étant inscrit tardivement alors qu’il y près de 1000 participants plus le public, je n’ai pas trouvé à me loger à proximité. Nous dormions à 40 kilomètres du site de l’épreuve, dans une cabane perchée dans un arbre, au sein d’un parc. Cerise sur le gâteau, il n’y avait pas de lit mais une sorte de grand hamac. Pas terrible pour bien se reposer. Au bout d’une heure, ma copine est allée dormir dans la voiture.
J’ai mis le réveil à 5 heures pour être au départ à 7 heures. Je n’avais pas dormi plus de quatre ou cinq heures, j’étais très fatigué. L’épreuve commençait par 3,8 kilomètres de nage de la plage jusqu’au port de Hourtin. L’ambiance était du tonnerre au milieu de cette foule joyeuse pressée d’en découdre. Dans cette foule, et cela en a surpris plus d’un, il y avait un nain. J’ai trouvé cela formidable.
J’ai nagé 3,8 kilomètres et fini dans le dernier tiers du groupe, à 500 mètres devant le nain. Mon seul objectif était de faire mieux que lui. Je me suis changé et c’est parti pour trois boucles de 90 kilomètres à vélo dans l’arrière-pays. J’ai roulé à un bon rythme et doublé beaucoup de concurrents.
En fin de journée, le marathon de 42 kilomètres démarrait. Le soleil chauffait en ce mois de mai, l’air était au moins à 35°. C’était assez dur. Au bout d’une douzaine de kilomètres, j’ai commencé à fatiguer, marchant de plus en plus mais continuant d’avancer. Malheureusement, je ne voyais plus le nain, j’ai supposé qu’il avait abandonné et plus tard, cela m’a été confirmé. Dommage. Pour ma part, j’ai terminé tranquillement en 13h39, ayant retrouvé une belle énergie pour parcourir les cinq derniers kilomètres. J’ai savouré le fait d’être finisher dans un chrono tout juste correct.
L’organisateur, Benjamin Sanson, est d’origine hongroise, comme ma compagne de l’époque. Ils ont pris plaisir à échanger dans leur langue natale. La compétition terminée, pas le temps de méditer sur la beauté du monde, nous avons filé à Toulouse où je travaillais tôt le lendemain matin. J’ai toutefois dû m’arrêter durant ce trajet pour m’accorder une sieste de trois heures sur une aire de repos qui portait particulièrement bien son nom, ce jour-là ! Et le lendemain matin, je suis courageusement allé travailler. Pas le choix, j’avais conservé mes jours de vacances pour les compétitions internationales. J’ai assumé.