Marathon de Paris
12 avril 2015

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Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Marathon de Paris.
Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien.

« Il est préférable d’essayer de réussir que de réussir à essayer »
Michael Aguilar


Fidèle a cette épreuve mythique


Me revoilà sur le bitume parisien pour ma hème édition du marathon de Paris. Le marathon le plus couru en Europe avec cette année, pour la 39ème édition, 54.000 coureurs prêts à en découdre avec les 42.195 km à travers les rues de Paris. Ce marathon_ n’est pas qu’une course. C’est aussi une immense fête, rythmée par les orchestres et supporters venus nous soutenir dans l’effort tout au long du parcours pour nous faire oublier la douleur de cette épreuve. A côté de cela, le marathon c’est aussi, pour certains, le défit d’une vie, d’un challenge, d’un pari, d’un surpassement de soi-même avec pour unique but: devenir finisher de cette épreuve reine et dire j’y étais et je l’ai fais Pour ma part, ce marathon, c’est l’occasion de retrouver des amis pompiers et d’essayer comme tous les ans de me rapprocher des 03h15 Pas de blessure en vue avant cette épreuve. Les jambes sont encore un peu lourdes, dues au 50 km de l’éco trail. deux semaines auparavant mais je reste confiant quant à réaliser un chrono correct. Je m’élance dans la première vague, pas très loin des élites regroupant les Kényans et Ethiopiens, grands favoris de cette épreuve.


La course


09h45 sonne le départ de la course depuis l’avenue des Champs Elysée. Nous nous laissons entrainer par le public avant de laisser la régulation automatique des jambes pour aller au bout de la course. Je pars sur un rythme assez soutenu dans le but de passer au semi-marathon avec le moins de retard possible et me rapprocher de la barre des 03h20. Au 10 km, je suis bien sur mon chrono avec un passage en 42 minutes. La suite continue sur le même rythme avec un passage au semi-marathon en Olh 32 minutes. Jusque là, tout se passe plutôt bien. Je ne ressens pas de problème au niveau de la mécanique jusqu’à ce fameux 25ème kilomètre. Alors que je ne suis pas encore arrivé au fameux mur des 30 kilomètres, je suis pris d’une fringale et les jambes commencent à faire des siennes. Tant pis, c’est le jeu. Je sais aussi que le prochain ravitaillement sera dans moins de 3 kilomètres. Ravitaillement en vu, j’en profite pour rétablira ce point négatif. La suite se passe beaucoup mieux, le mur des 30 kilomètres aussi. Malgré des jambes de plus en plus lourdes, je continue ma course sereinement. Mes foulées diminuent de plus en plus au fil des kilomètres et il me presse d’en découdre avec la course. Dernier petit arrêt rapide au 35ème kilomètre pour un nouveau ravitaillement afin de tenir jusqu’à l’arrivée. Le public se fait sentir de plus en plus, montre de la voix dans ces encouragements. Il ne reste que quelques kilomètres pour enfin savourer ce bain de foule avec le public. Dernière ligne droite, dernier virage et l’arrivée est en vue. C’est fait. Je suis finisher pour ma 6ème participation au marathon de Paris mais je n’aurai pas réussi à battre mon record de 03h25. Je termine tout de même avec un honorable chrono de 03h27.
Enfin je peux savourer l’après ligne d’arriver et récupérer la médaille tant convoitée de finisher.
Bonne chose de faite. Il va falloir penser récupérer au plus vite afin de reprendre le chemin de l’entrainement pour mon double Ironman qui se profile dans 2 mois en Allemagne pour la 2ème épreuve des championnats du monde d’Ultra-triathlon.