Marathon de Paris
7 avril 2013

Table des matières

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Marathon de Paris.
Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien.

« Quant on veut constamment, fermement, on réussit toujours »

 – Napoléon Bonaparte

Limiter la casse et se remettre rapidement en question

Trois semaines séparent les 80 kilomètre de l’éco Trail de Paris, du marathon. J’ai pris un grosse claque dans la gueule après avoir battu lamentablement mon record en 11 heures 12 minutes. Trois semaines, où je n’ai pas eu le temps de me remettre à l’entrainement, ni même perdre du poids. A quoi va ressembler ce marathon ? Mes objectifs de mes 3 premiers marathon à vouloir le faire en 3 heures 15 minutes est vite oublié. Objectif, limiter la casse et éviter à nouveau le ridicule.

La course

Au dépars de la course, comme à mon habitude, le sourire et la bonne humeur m’anime, je n’ai rien perdu de ma bonne humeur. Je m’y rends avec des amis de la caserne et une nouvelle fois, malgré mon niveau plus que médiocre, j’ai toujours ce privilège de faire parti de la chaine humaine qui sépare les élites du restant des coureurs. L’ambiance y est toujours aussi bonne et conviviale. Le dépars est donné et pour la première fois, je ne m’enflamme pas par le dépars de la course mais pense à m’économiser jusqu’à l’arrivée. Rien de changer par rapport à mon niveau de 3 semaines auparavant, les jambes sont resté au lit, le mental en a marre de devoir rattraper les lacunes de mon physique, enfin bon c’est Bagdad dans mon corps. Il n’existe plus aucune cohésion entre muscle, poids et mental. Chacun se rejette la fautes. Les kilomètres passent doucement et dans la douleur et au fur et à mesure des kilomètres, je me rends vite à l’évidence que je risque de battre un nouveau record des plus pitoyables en marathon. Les derniers kilomètres se font vraiment de plus en plus dur et je suis contrains de m’arrêter de plus en plus. Les 4 heures de courses se rapproche à ma montre et je n’en reviens pas de voir ce piètre chrono, surtout que la course n’est toujours pas terminé. Apres des énième poses, je passerai la ligne d’arrivée en 04 heures 16 minutes. Je viens de perdre 45 minutes au chrono par rapport à mon dernier marathon. Je viens en seulement un mois, de prendre une deuxième claque. J’espère que par la suite, il me sera aussi facile d’améliorer mes meilleurs chronos en marathon de 45 minutes, de la même manière que j’ai pu perdre 45 minutes ces dernières semaines. Je suis soulagé de passer la ligne d’arrivé et d’en finir avec cette mascarade. Vivement que je retrouve mon niveau, mais quand ? Et ce n’est pas avec dans 3 mois mon alignement à l’un des plus dur Ironman du monde, que je vais être rassuré. A suivre…