Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Semi-marathon de Paris.
Au programme : 21.1km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien.
« Qu’il est dur d’échouer, mais le pire est de n’avoir jamais tenté de réussir »
– Franklin Roosevelt
Une saison sportive qui s’annonce difficile
Une nouvelle année sportive commence et c’est bien loin de tout enthousiasme que je la prépare. Au programme de cette année, 4 courses majeures, 2 marathons, un Ironman et un Trail longue distance. Ces compétition programmés en 2012, où j’avais l’envi de progresser, de voir grand et plus loin. Sauf que pour 2013, rien ne se passe comme 2012. Un planning professionnel très chargé et surtout un manque de motivation à m’entrainer me diminue physiquement. Et ce manque de motivation se traduira par une prise de 10 kg. Mon poids de forme étant de 78 kg en temps normal, me voilà à presque 88 kg. Pas d’entrainement et cette prise de poids, vont rendre mon année 2013 et cette première course de 21 km très dur. Peu importe, toutes mes inscriptions ont été validées et il est trop tard pour faire machine arrière. Je vais devoir composer avec se surpoids et surtout se manque de motivation à m’entrainer. Il faut absolument que je garde goût de l’effort et le contact avec le dépassement de soi. Malgré ça, je sais que le plaisir sera présent, et c’est bien là l’essentiel. Comme si cela n’était pas suffisant, je me présente à la course avec tout juste 1h30 de sommeil. Dur de devoir gérer un planning de travail ultra chargé.
La course
Sur place, rien ne va. J’ai qu’une seul envi, retourner là, où j’avais commencé ma nuit et la reprendre avec détermination. Cette option, sera réalisable mais pas avant avoir du avaler 21.1 kilomètres. Je dois me remettre à cette triste réalité. Je regrette vraiment cette inscription. De plus, je pars dans le dernier sas et je devrais patienter près d’une heure avant de pouvoir partir. Mon tour est enfin arrivé et dès les premiers mettre la course ce durcit déjà et je n’arrive pas à suivre le rythme imposé par mes collègues alors que je suis bien meilleurs qu’eux en temps normal. C’est moche. Peut importe je prends la course kilomètre par kilomètre et je ne pense uniquement qu’au franchissement de cette ligne d’arrivé synonyme de pouvoir aller me recoucher. Mo calvaire prendra fin 1 heure et 49 minutes plus tard, soi 17 minutes de plus que mon meilleur chrono, alors que je mettais inscris dans l’optique de l’améliorer. Triste réalité et triste début de saison. Il me reste deux semaines pour tourner cette page ou plutôt se fiasco et rebondir sur les 80 kilomètres de l’éco trail de Paris pour gommer ce début de saison catastrophique. Réponse dans 2 semaines… !