Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Semi-marathon de Paris.
Au programme : 21.1km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien.
« C’est parce qu’on imagine simultanément tous les pas qu’on devra faire qu’on se décourage. Alors qu’il suffit de les aligner un par un »
– Marcel Jouhandeau
Retrouvaille avec le bitume parisien
Bonjours monsieur Jalabert (Laurent, le grand frère), toute mes félicitations pour votre carrière de cycliste.
Me voilà à côté de Laurent Jalabert pour le départ de ce semi-marathon, cool !
- Combien comptez-vous faire comme chrono ?
Il me montre ces poignets, pour me dire qu’il ne porte pas de montre et qu’il vient ici en touriste, pour s’amuser.
- Ha ok ! Mais sinon vous pensez le faire en combien de temps…à peu près ?
- Entre 1 heure 15 min et 1 heure 30 minute m’indique t-il !
Entre une quinze et une heure 30…moi mon objectif est d’une heure trente alors je me dis que si Jalabert se rapproche d’avantage des 1 heure 30 minutes que des 1 heure 15 minutes, je pourrai peut-être courir une bonne partie de la course à ces côtés. C’est noté et je vais rester à l’affut, juste derrière lui et on verra…
La course
Le départ de la course est donné et je pars juste derrière Jalabert et prend soin d’emprunter les mêmes passages que lui. Tout ce passe bien pour les premiers mettre et son allure me convient. Enfin jusqu’au panneau 1 km ! Là, à hauteur du panneau du premier kilomètre, Jalabert se met à accélérer et passe de 13-14 km/h à plus de 16km/h. Là, je dois vite réfléchir mais mon corps ne me laissera guère le choix ! Soi continuer à le suivre pendant 3-4 kilomètres et ensuite mettre le clignotant à droite pour aller vomir ou alors le laisser partir pour ainsi reprendre ma course et mon rythme. Le choix ne tarde pas à se faire et j’opterai pour la solution de garder mon rythme à moi. Jalabert, on verra ça à l’arriver en allant consulter son chrono. Je reste contant d’avoir échangé rapidement avec un champion de sa trempe et d’avoir pu courir le premier kilomètre à ces côtés. Je reprends ma course et me cale sur le rythme des autres coureurs de mon niveau. La suite de la course se déroule sans couaque mais je n’arrive cependant pas à élever mon niveau pour améliorer mon chrono de l’année précédente pour gagner ces 2 minutes qui me permettrait d’atteindre les 1 heure 30 minutes. Au lieu d’améliorer mon chrono, je franchirai la ligne d’arriver en 1 heure 34 minutes et une place de 1896 sur plus de 22000 partant. Déçu par ce chrono mais content d’avoir cependant passé une bonne matinée. C’était ma dernière répétition avant ma reprise en sport de combat le mois prochain pour les championnats de France de karaté contact mais aussi l’UTMB en août prochain. La saison est lancée.