Semi-marathon Paris
3 mars 2024

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Viens découvrir à travers cette vidéo, mon retour d’expérience sur mon semi-marathon de Paris 2024.  

Je me suis inscrit au semi-marathon ainsi qu’au marathon de Paris pour 2024. Ces épreuves ne m’intéressaient pas de manière intrinsèque mais elles représentaient des étapes que j’estimais fort utiles dans mon programme de préparation à la coupe du monde d’ultra triathlon 2024, dont les épreuves débutent véritablement en juin.

J’avais déjà couru trois fois le semi-marathon de Paris et huit fois le marathon de Paris, mais pas depuis des années. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ces deux disciplines sont traumatisantes pour le corps, du moins pour moi, bien plus que l’ultra. En effet, je suis assez lourd alors quand je cours vite, les impacts au sol s’avèrent plutôt violents. Dans l’ultra, qui se joue sur le long terme, je cours presque deux fois moins vite et accessoirement, je récupère nettement plus vite. Là, j’ai décidé de courir le semi et le marathon plus ou moins au même rythme que l’ultra, résolument pour l’entraînement et non pour la performance.

Le semi-marathon était programmé en mars et Yohann, un de mes cousins, assez peu sportif, s’y était inscrit avec pour objectif d’essayer de le boucler en moins de deux heures. Cela m’allait très bien. J’ai décidé de courir à ses côtés afin de le motiver et l’aider à se rapprocher de ce chrono qu’il jugeait idéal. Pour moi, ce ne serait qu’une formalité.

Au jour J, je l’ai rejoint chez lui tôt le matin et dans sa voiture, nous sommes allés sur le site et avons retiré les dossards. Puis nous nous sommes rendus sur la ligne de départ, tout cela dans la bonne humeur du bain de foule.

Le départ lancé, nous sommes partis sur un bon rythme et avons parcouru les cinq premiers kilomètres tranquillement. Au premier point de ravitaillement, cela commençait à tirer un peu pour mon cousin, mais rien de bien méchant.

Du cinquième au dixième kilomètre, nous avons trouvé un semblant de rythme un peu plus soutenu mais le cousin a prolongé le ravitaillement, il avait besoin de souffler. Néanmoins, il tenait le coup. J’ai attendu tranquillement, je ne voulais pas lui mettre trop de pression. J’en profitaos pour immortaliser l’événement avec de belles photos souvenirs.

Du dixième au quinzième kilomètre, nous avons un peu ralenti. Cela devenait compliqué de tenir son objectif de deux heures maximum mais il a considéré que ce n’était pas grave. Le ravitaillement a duré, nous avons procédé à quelques étirements puis c’est reparti à petite vitesse. Du quinzième au vint-et-unième kilomètre, nous marchions dans les côtes.

Je m’étais calé sur son rythme et les spectateurs, venus en nombre, nous encourageaient gentiment :

  • Ne lâche rien ! Tu peux y arriver ça se joue au mental !

Vu mon palmarès sportif, cela me faisait sourire, mais c’est le jeu 🙂

Nous avons fini en deux heures quatorze mais le plus important est que nous y avons tous deux pris du plaisir. Pour Yohann, qui fume un paquet de cigarette par jour, celle qu’il a allumée après la ligne d’arrivée avait un goût particulier. Il avait participé à très peu de compétition depuis six ou sept ans et état satisfait du résultat. 

A la suite de ce semi, j’ai repris l’entraînement pour ne rien oublier de tout ce que le corps avait pu assimiler lors de cette première sortie de l’année, toutes les données musculaires ou sensorielles.