Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 40 km lors de la Romeufontaine en plein cœur du Parc Naturel régional des Pyrénées Catalanes, et le majestueux barrage des Bouillouses.
« Seule une existence vécue pour les autres est une existence utile »
– Albert Einstein
Trail Blanc de Ft Romeu où je t’aime moi non plus
2014, on y est et cet année, les fêtes de Noël n’on pas laissé place à une prise de pois de 10 kg comme pour 2013 !
Pour ce Trail annuel, de magnifique sentiers et paysages seront proposés par une organisation motivée et dynamique. Nous emprunterons des pistes tassées et damées en majorité avec quelques passages en poudreuse, notamment sur les 40 km. Un environnement exceptionnel sur le haut plateau cerdan est garanti pour les participants. Au programme également une course nocturne de 5 km le veille.
Voila 4 ans que je n’ai pas remis les pieds sur ce trail, depuis 2010 en faite. J’ai envi de le redécouvrir et se sera l’occasion pour moi de me mettre en jambe afin de préparer une grosse saison qui m’attend.
Comme à l’accoutumé, ce week end, sonne aussi comme des retrouvailles avec mes parents et mon frère qui ont fait le déplacement pour venir m’encourager et aussi passer un bon week end en famille.
Nous partons tous les 4 de Perpignan, où 1 heure 30 minutes, nous séparent de Ft Romeu, lieu de la course. Cette année, Kilian Jornet n’est pas présent sur le site, du à ces obligations de compétition.
La station de Font Romeu y est bien enneigée et toutes les conditions sont réunies pour que ce Trail dans la neige respecte ces engagements de Trail Blanc.
Tout juste arrivée sur place, que je m’empresse d’aller retirer mon dossard pour être tranquille par la suite pour pouvoir profite de l’après midi. Et stupeur, le règlement à quelques peu changer et depuis cette année, l’organisation de la coures c’est mis au même diapason que d’autre Trail, en établissent une liste de matériel obligatoire. Et le problème, c’est que je n’ai ni veste à double membrane, mais juste un vulgaire k-way et ils s’exigent un collant long pour que les jambes soi recouverte. Je n’ai amené dans mes valises, juste un simple short et cuissard. Expliquant ma situation à l’organisation, ils refusent de me donner mon dossard, tant que je ne me serai pas mis en règle avec le règlement. Cela devient de plus en plus fatiguant que de devoir encore et encore se plier à des règlements et de voir des organisations se couvrir de plus en plus. Il s’agit d’un Trail de 40 km à tout juste 2000 mètre d’altitude. Arrêtons avec toutes ces obligations de course. Tout c’est toujours bien passé auparavant, lorsque certain d’entre nous partions en short et tee-shirt. Laissons les règlements et obligation de côté et revenons en à l’esprit du sport et de laisser chacun s’exprimer par sa tenue vestimentaire. A ce rythme, on nous obligera bientôt de porter des tenus de telle ou telle marque ou de telles ou telles matières. Ces obligations, deviennent ridicules. Bref, il me faut trouver une solution et la solution est vite trouvée. Ils veulent se jouer d’un règlement, on va jouer. Or de question pour moi d’aller m’acheter un cuissard long chez l’exposant juste à côté « Salomon » à plus de 100 euros. Le règlement impose les jambes entièrement recouverte, alors en guise de cuissard pour recouvrir mes genoux et le bas de mes cuisses, je remonterai au maximum mes bas de contention et mes jambes seront entièrement recouvertes. Je peux à présent aller retirer mon dossard dans cette tenue pour leur montrer que j’ai bien suivi le règlement. Apres que 2 arbitres de courses se soient réunis pour en discuter, ils acceptent ma tenue et je peux enfin retirer mon dossard. Ca c’est fait. J’en profite également pour m’inscrire à la petite course nocturne de 5 km le soir même. Rien de mieux que de se mettre en jambes et de bien se dépenser pour ensuite aller manger un bon plat montagnard avec la conscience tranquille. Nous sommes une bonne centaine de coureur engagé sur ce cross et malgré ce vent qui rend l’atmosphère glacial, tous le monde est content de se retrouver pour l’évènement.
Le départ est donné et la course part sur un rythme très soutenu. Pour le coup je me retrouve rapidement dans les 10 premiers de la course et tiendrais cette place jusqu’à mis course. Ensuite baisse de régime pour les 2 derniers kilomètres dont le froid me contraint de ralentir. J’ai les poumons qui brulent. Je fais un beau dernier finish et termine dans les 20 premiers. Place au restaurant maintenant et au ravitaillement. Au menu, un bon Mont Dore, rien de tel pour se mettre bien mentalement et bien aborder les 40 km de demain. Il va falloir des forces et du gras, le Mont Dore est le plat idéal pour ça.
Apres une bonne soirée conviviale en famille et le ventre plein, il est temps d’aller au lit pour arriver le plus frais possible pour le départ de la course.
La course
Le départ du 40 km est donné au même endroit que pour le cross de 5 km. Après avoir immortalisé le départ de la course, celle-ci est donné. La course par sur un rythme assez soutenu et l’enneigement est presque à son maximum. Il devient dur à certain endroit d’avancer. Une partie d’équilibriste se met en place.
Je retrouve mes galères de mes éditions précédente à courir dans la neige mais aussi le paysage et ces sapins enneigés et autres paysages digne des plus belles cartes postale de montagne.
Niveau chrono, je retrouve mes temps de passage de mes précédentes années. Tout se passe pour le mieux et je suis content de mes sensations pour une première course de l’année et surtout après une saison noir en 2013. Au départ de cette course, nous étions près de 350 participants et durant presque toute la course, je me situe au contact des 100 premiers.
J’arrive au kilomètre 25 et là, une décision absurde de l’organisation, vient une nouvelle fois changer le programme de course. Les arbitres de courses estiment que l’allure de course est trop lente et décide de dévier la course et de la réduire de 40 km à 32 km en infligent 2 heures de pénalité à chaque coureurs. Certes le paysage et le plateau de course sont magnifiques, mais l’organisation frise avec l’absurdité ! Alors que la course se situait sur un bon rythme, nous voilà contraint de prendre un itinéraire bis pour rejoindre le tracé des participants au départ du 25 kilomètres.
Peu importe, l’organisation en on décidé ainsi. Du coup, au lieu de me rester de me rester 15 km à parcourir, il ne me reste plus que 7 km. Nous retrouvons plusieurs coureurs qui étaient engagé sur le 25 km et finissons la course avec eux. Le final sur Font Romeu ce fait plus rapidement que prévu et après 6 heures., voilà que je franchi la ligne d’arrivé. Pour avoir été redirigé vers un itinéraire bis et avoir parcouru 35 km au lieu des 40 km de prévu je prendrai 2 heures de pénalité au classement comme tous les autres coureurs et serai classé en 128ème position sur 350 participants pour un chrono de 8 heures au lieu de 6 heures. A n’y rien comprendre à leur règlement, mais peu importe, j’ai vécu une belle course et retrouvé de belle sensation de course pour la suite. Retour sur Paris et place à la reprise de l’entrainement pour continuer sur cette bonne note. Le marathon de Paris en ligne de mire pour retrouver un chrono convenable. Verdict dans 3 mois !