RESULTATS ULTRA-TRIATHLON

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Double Ironman
Floride – USA
10 mars 2022

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon double Ultra-Triathlon en Floride, aux USA pour la 1ère épreuve de la coupe du monde. Au programme : 7.6km de natation, 360km de vélo et 84.4km de course à pied. 1ère manche de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon   Depuis six ans, je n’avais ni nagé, ni pédalé, et pratiqué peu de sport hormis le vélo elliptique et la course à pied. À présent, je m’entraînais dès que possible. Reprendre six ans après avoir tout arrêté brutalement n’est pas rationnel, je sentais que c’était bizarre et que mon corps ne comprenait pas. Je devais aussi réapprendre tout ce qui concerne l’organisation logistique, l’équipe, l’équipement. J’ai ressorti le vélo de la cave. Stéphane, qui j’ai accompagné dans l’immobilier jusqu’à ce qu’il devienne rentier, m’a gentiment proposé de m’accompagner en Floride pour assurer ma logistique. Le circuit était le même qu’en 2016. Ramener mon corps ici six ans après était étrange. J’ai senti comme un petit beug. J’ai retrouvé la famille de l’ultra triathlon. J’étais confiant grâce à ma solide expérience, mais mon surpoids constituait la grande inconnue. J’allais devoir accepter d’être simplement finisher de l’épreuve, sans viser le podium. Je ne savais même pas si je pourrais rentrer dans mon ancienne combinaison pour l’épreuve de nage, avec 15 kilos de trop. Ne serais-je pas trop serré ? C’est parti et les premiers mètres ont été catastrophiques : j’étais boudiné, j’étouffais. J’ai dû arrêter le crawl et ai continué à la brasse. Au final, pourtant, je m’en suis bien sorti : j’ai mis seulement dix minutes de plus qu’en 2016 pour parcourir ces 6,7 kilomètres : 3h45 au lieu de 3h35. Par contre, j’avais les épaules en feu et de fortes douleurs dans les cervicales. Cela m’a fortement impacté sur la suite : à vélo, je ne parvenais pas à trouver les bonnes positions. Pour autant, là encore, cela s’est bien passé. Je n’ai pas souffert du décalage horaire, je ne me suis pas assoupi au guidon ; j’étais satisfait de terminer ce parcours de 360 kilomètres en 17 heures. Restait la course à pied, sur 84,4 kilomètres. Nous devions effectuer ce circuit en 36 heures. En 2016, cela m’avait pris 35h40. De nouveau, n’étant pas très rapide au début, j’étais limité, j’ai accéléré dans la dernière partie et fini en 35h45. J’éprouvais une énorme satisfaction d’avoir terminé dans les temps, mais avec la déception de ne pas gagner alors que le premier n’avait pas véritablement brillé. Sur 12 inscrits, nous étions 8 à finir dans les temps et j’étais classé 5ème. Pas mal du tout. Je suis rentré en France très motivé pour la suite. J’allais continuer avec sérénité. J’avais déjà perdu trois kilos en Floride. J’ai continué les entraînements. La deuxième épreuve, inédite, se déroulait au Brésil : un quintuple Ironman. Les organisateurs proposaient deux formules : tout d’un coup ou un Ironman par jour durant cinq jours. Je me suis rabattu sur cette deuxième option. Cependant, je passais quand même d’un double à un quintuple Ironman. Comment mon corps allait-il réagir ? J’avais souffert en Floride. Je me suis dit que je ne devais pas m’inquiéter, cette épreuve allait me permettre de voir où j’en étais. J’ai continué à « envoyer des sms au corps » pour le mettre en condition mais, même si cela avait été difficile, j’avais terminé la course en moins de 36 heures. J’étais rassuré : le corps avait répondu présent après ces six années de pause et les belles sensations étaient revenues. J’avais fait le bon choix. Pourtant, 2022 n’était pas le moment le plus approprié pour reprendre la compétition de haut niveau : j’étais désormais marié, ma femme et moi développions des projets professionnels de tous les côtés, nous avions eu un enfant en décembre 2021… Mes parents ne comprenaient pas du tout cette reprise de la compétition de haut niveau dans un tel contexte. Ils m’ont quand même souhaité bonne chance. Je leur ai expliqué que cela me permettrait de retrouver mon poids idéal et la forme, et que je ne me mettais pas la pression. Cela a semblé leur convenir. La saison allait cependant être longue et éprouvante. La deuxième épreuve se déroulait au Brésil, un mois plus tard. La logistique était plus difficile à gérer que les kilomètres à avaler, pour moi. Si loin, c’est tout sauf évident. Et puis, un quintuple Ironman, c’est-à-dire cinq fois 3,8 kilomètres de nage, 180 à vélo et un marathon, quotidiennement, dans un pays inconnu et trop vite, trop tôt dans la saison, c’était un pari osé. Or, j’étais obligé d’y participer, si je voulais chercher le podium, a fortiori sa plus haute marche, je ne pouvais pas faire l’impasse sur telle ou telle course. Je devais impérativement réussir cette épreuve, au minimum en être finisher. Concrètement, pour le classement des championnats, les organisateurs prennent en compte les quatre meilleurs épreuves de chaque sportif et chaque course supplémentaire apporte 20 points de plus. Voici les résultats officiels sur le site de la Fédération Internationale d’Ultra-Triathlon : -> https://www.iutasport.com/ultra-triathlon-results/results-2022/results-double-ultra-triathlon-in-florida-2022

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Quintuple Ironman
Leon – Mexique
10 octobre 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon quintuple Ultra-Triathlon à Leon au Mexique pour la 5ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 19km de natation, 900km de vélo et 211km de course à pied. 5ème manche de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon Faits divers au Mexique en 2016 ! Je voulais ardemment être vainqueur de la coupe du monde d’ultra triathlon en 2016 et à l’issue de l’avant-dernière épreuve, un double déca Iron man où j’étais arrivé troisième, en Suisse, c’était déjà « presque » acquis. La toute dernière manche se déroulait à Leon, « la ville du cuir », au Mexique. Dans l’absolu, je n’avais pas besoin d’y participer, à la condition expresse que les deux athlètes qui me suivaient sur le podium n’y participent pas non plus. J’ai hésité car mes finances étaient à plat et participer à cette course au Mexique me coûtait entre trois et quatre mille euros. Mais je me suis souvenu que Ghislain Maréchal avait connu la même situation en 2013 : il était premier et voyant que le deuxième et le troisième ne s’inscrivaient pas au Mexique, il a fait l’impasse sur cette épreuve. Les deux autres s’y sont présentés et inscrits au dernier moment… et Ghislain Maréchal a fini troisième ! Une catastrophe, après tant d’efforts consentis durant toute la saison. J’ai donc décidé d’y aller pour assurer mon titre. Pas besoin d’y briller, être finisher suffirait. Je me suis penché sur les dépenses, afin de les minimiser. J’ai demandé à Beto, l’organisateur, s’il pouvait me prêter un vélo, ce qui me permettait d’économiser 300 € de frais de transport aérien en n’apportant pas le mien. Il a accepté, très gentiment, et j’ai découvert à l’arrivée qu’il ne s’était pas moqué de moi, c’était du bon matériel. Lorsque je me suis présenté au Mexique, trois jours avant le top départ, le deuxième et le troisième n’étaient toujours pas inscrits. Cela s’est confirmé lors de la remise des dossards et de la cérémonie d’ouverture. Cela signifiait que j’étais d’ores et déjà le nouveau vainqueur de la coupe du monde. Pour le célébrer, Beto m’a adjugé le dossard numéro 1, symboliquement. La course de Leon se présentait sous la forme d’un quintuple Iron man en continu, un format encore inédit pour moi. Nous étions dix participants devant parcourir 19 kilomètres à la nage, puis 900 à vélo et 211 en course à pied. Puisque je terminais la saison sans aucune pression, je pouvais tester ces distances à mon rythme, sans forcer. Le bassin de natation ne mesurait que 25 mètres, ce qui est peu, et il était couvert ; il faisait très chaud, dans l’eau comme dans l’air. Parmi les participants, il y avait Guy Rossi, la légende de l’ultra triathlon, alors âgé de 68 ans. Il a arrêté la compétition l’année suivante. J’étais content de pouvoir l’approcher. Je suis sorti de l’eau en 9h23 en dixième et dernière position, comme souvent. J’ai mis douze minutes pour me changer et enfourcher le vélo et c’est parti pour 900 kilomètres de boucles autour d’un lac, sur des routes un peu défoncées. Ce circuit était quand même roulant. Les 300 premiers kilomètres se sont déroulés sans souci, après quoi j’ai commencé à avoir un peu mal aux épaules et aux cervicales, une douleur amplifiée par les réglages très superficiels du vélo, qui n’était pas le mien. Il n’était pas parfaitement adapté à ma morphologie et ma position. J’ai pris le temps de m’arrêter afin de m’étirer. Les tours se sont enchaînés, je suis remonté à la cinquième place. A la fin des 900 kilomètres, il m’est apparu que je pouvais envisager un podium. Autant finir la saison en beauté ! La course à pied a démarré, sur le même circuit que le vélo mais sous la forme d’un aller/retour sur un tronçon d’un kilomètre et demi. Pas vraiment transcendant. J’ai pris la troisième place et considérant que les deux premiers étaient trop loin, intouchables, j’ai décidé d’en rester là, c’était très bien ainsi. Mais pendant cette course à pied, il y a eu un gros fait divers, avec d’étonnantes répercussions. Beto proposait un autre format de course en parallèle du nôtre : un quintuple Iron man également mais à raison d’un part jour, sur cinq jours. Dix autres athlètes avaient choisi cette version. Le cinquième jour, deux d’entre eux finissaient leurs tours de vélo, un Finlandais et un Argentin, lorsque, dans une descente, un petit gamin mexicain a déboulé quasiment sous les roues du Finlandais qui a pilé et est passé par-dessus son guidon, faisant chuter l’Argentin, lequel s’est sérieusement écorché la jambe. Le Finlandais était encore plus gravement blessé au visage, il était urgent de le recoudre au niveau de la mâchoire. Beto a appelé les secours et une ambulance est arrivée. Il a prévenu son frère, chirurgien à l’hôpital voisin, que ces deux blessés allaient être transférés aux urgences incessamment. L’hôpital manquait de personnel mais, par un extraordinaire clin d’œil du destin, l’athlète argentin était chirurgien. C’est donc lui qui a opéré son pote finlandais, ayant simplement enfilé une blouse de chirurgien sur sa tenue de vélo après qu’on lui ait désinfecté et pansé la jambe ! Il faut le faire, quand même. Il a posé 22 points de suture sur la mâchoire du Finlandais avant de lui bander le visage. Ils auraient pu en rester là mais non, Beto est allé les récupérer, à leur demande, et ils ont fini la course à vélo puis couru 42 kilomètres. Dans l’effort, quelques points de suture ont lâché, le pansement du Finlandais a commencé à s’imbiber de sang. Le spectacle était donc impressionnant mais le public ne s’en est aucunement offusqué : tout ça se passait justement… le week-end d’Halloween ! Les gens ont cru à un déguisement. Ils ont dû le trouver très réaliste… Ces deux athlètes particulièrement méritants ont terminé la course ensemble. De mon côté, j’étais arrivé troisième, comme prévu. Et je garde de cette épreuve un autre souvenir surréaliste : on surnommait Guy Rossi « la

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Double Déca Ironman
Buchs – Suisse
24 août 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon double déca Ultra-Triathlon à Buchs en Suisse pour la 4ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 76km de natation, 3600km de vélo et 844km de course à pied. 4ème manche de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon La quatrième épreuve était la plus importante du circuit : un double déca Ironman, c’est-à-dire un Ironman par jour pendant vingt jours d’affilée ! J’avais participé à un déca Ironman en 2015. Là, c’était carrément le double ! De la folie. J’avais mis plus de 18 heures par jour à réaliser cet ultra triathlon quotidien, ne dormant que 2 ou 3 heures par jour. J’avais fini sur les rotules et là, cela allait être le double ! Les premiers jours allaient être importants, je devais bien démarrer avant que la fatigue ne s’installe. Outre ce double déca en Suisse, il y a aux mêmes dates un double Ironman en Lituanie, qui a le label « championnats du monde ». Les points sont multipliés par 1,5. Les concurrents ont donc le choix entre ce double Ironman ou prendre le risque de courir 20 jours, ce qui nécessite quasiment un mois de disponibilité et coûte dans les 5000 €. Tout le monde ne peut se le permettre. Sachant que je voulais être champion, j’ai pris le temps et réuni les moyens nécessaires. Il me restait à être finisher de cette incroyable épreuve, auquel cas je gagnerais bien plus de points que les concurrents qui s’alignaient au départ en Lituanie. J’avais dû consentir quelques concessions au logement pour limiter le budget, en optant pour un camping sous tente. Ma copine et moi sommes arrivés tard et avons monté la tente dans la nuit. Toutes les heures, les cloches de l’église voisine sonnaient. Vingt nuits comme ça, cela ne paraissait pas envisageable, seulement tous les hébergements du secteur affichaient complet. Le premier jour de la compétition s’est bien passé. Je m’étais fixé de ne pas dépasser 14 heures par Ironman afin de m’accorder au moins huit heures de sommeil. Parcours vélo magnifique, peu de dénivelés, pas de voiture. Superbe. Parcours de course à pied aussi agréable. De nouveau, le lendemain, j’ai fini en moins de 14 heures malgré un coup de fatigue. Ma petite amie a sympathisé avec un organisateur et évoqué notre problème de cloches. Il a proposé de nous loger dans son chalet proche, au même prix que le camping. Nous avons déménagé le soir, bénéficiant d’un confort incomparable, au troisième étage de son vaste chalet. Tous les matins, un petit-déjeuner copieux était prêt à notre réveil. Un gros coup de pouce pour la suite. Le troisième jour, mon corps commençait à s’habituer aux efforts, à intégrer le fait que j’allais lui demander les mêmes chaque jour suivant. A partir du cinquième jour, c’est devenu un plaisir, tout était fluide. J’ai aisément maintenu mes chronos. C’était même de plus en plus facile. Le dixième jour, j’ai fini en 11h30 ! Nous n’étions plus que quatre athlètes en lice et j’étais deuxième. Si je conservais cette place, j’allais gagner le championnat du monde. Seulement, le dixième jour, j’ai trop forcé, les trois jours suivant ont été durs : pour la première fois de ma vie, j’ai souffert de tendinites. J’ai dû lever le pied et le troisième athlète m’est passé devant au quinzième jour. En course à pied, j’étais à la peine, je terminais en marche rapide. Le dix-huitième jour, je me sentais mieux mais je ne pouvais plus reprendre le deuxième place. J’ai conforté la troisième pour, au moins, monter sur le podium. Et j’en ai été très fier. Le lendemain, jour de la cérémonie de clôture, après une bonne nuit, j’ai savouré le moment. Je savais que lors du prochain classement mondial, je serais en première position. Seuls trois ou quatre concurrents pouvaient ensuite me repasser devant, au Mexique. S’ils ne s’y inscrivaient pas, je pouvais faire l’impasse sur ce quintuple Ironman et économiser environ 3000 €. Il se trouve qu’un Français avait vécu la même situation l’année précédente et constatant que les deux athlètes pouvant lui reprendre la première place ne s’y inscrivaient pas, il avait fait le pari de ne pas se rendre au Mexique. Pari perdu : les deux autres se sont inscrits au dernier moment et lui ont raflé le titre. Il m’avait raconté cette mésaventure, aussi ai-je préféré assurer le coup. Je me suis inscrit à cette dernière grande épreuve. Voici les résultats officiels sur le site de la Fédération Internationale d’Ultra-Triathlon : -> https://www.iutasport.com/ultra-triathlon-results/results-2016/results-double-deca-ultra-triathlon-day-in-buchs-2016 CÉRÉMONIE D’OUVERTURE IRONMAN N°1 IRONMAN N°2 IRONMAN N°3 IRONMAN N°4 IRONMAN N°5 IRONMAN N°6 IRONMAN N°7 IRONMAN N°8 IRONMAN N°9 IRONMAN N°10 IRONMAN N°11 IRONMAN N°12 IRONMAN N°13 IRONMAN N°14 IRONMAN N°15 IRONMAN N°16 IRONMAN N°17 IRONMAN N°18 IRONMAN N°19 IRONMAN N°20 CÉRÉMONIE DE FERMETURE

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Triple Ironman
Lensahn – Allemagne
29 juillet 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon triple Ultra-Triathlon à Lensahn en Allemagne pour la 3ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 11.4km de natation, 540km de vélo et 126.6km de course à pied. 3ème manche de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon La troisième épreuve se déroulait en Allemagne, trois semaines après l’Autriche, fin juillet. Entre-temps, j’avais bien entretenu mon capital physique par quelques footings de récupération. Je repartais, confiant, pour un triple Ironman, les mêmes distances qu’en Autriche. Et c’est la troisième fois que je venais concourir à Lensahn. Au programme : nage en piscine, vélo sur un bel asphalte et peu de dénivelés, course à pied autour d’un pâté de maisons avec un bon public et à travers la place du village où stationnaient des food trucks pour nous ravitailler. C’était la 30ème édition, les organisateurs étaient extrêmement bien rôdés, tout était parfait. Le temps maximum autorisé était de 57 heures, mon objectif était d’y parvenir en moins de 50 heures, le temps qu’il m’avait fallu lors de mes deux premières participations. J’ai nagé en 5h30, content de mon chrono qui me plaçait en 44ème position sur 50 participants. J’ai pris place sur mon nouveau vélo et me suis lancé pour 560 kilomètres. Cela s’est beaucoup mieux passé qu’en Autriche puisque j’ai fini le vélo à la 30ème place au général, or, le parcours de course à pied m’avait très bien réussi en 2014 et 2015, je m’étais régalé. Je savais que j’allais monter dans le classement et en effet, j’ai enchaîné les tours et remonté les places. Je me sentais bien, le corps équilibré. J’ai fini 12ème au général, en 47 heures.  J’étais ravi, cela me confortait dans mon projet : j’avais réellement les moyens de remporter cette coupe du monde d’ultra-triathlon. Lensahn avait vraiment lancé mon championnat. Par contre, la position sur mon vélo ne m’était pas adapté. Je devais changer mes prolongateur et effectuer de nouveaux réglages pour gagner en confort et en vitesse. Voici les résultats officiels sur le site de la Fédération Internationale d’Ultra-Triathlon : -> https://www.iutasport.com/ultra-triathlon-results/results-2016/results-triple-ultra-triathlon-in-lensahn-2016

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Triple Ironman
Bad Blumau – Autriche
7 juillet 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon triple Ultra-Triathlon à Bad Blumau en Autriche pour la 2ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 11.4km de natation, 540km de vélo et 126.6km de course à pied. 2ème manche de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon A l’époque, j’habitais Toulouse et remontais à Paris prendre mes gardes de pompier volontaire à Plaisir une semaine par mois. De retour à la maison, je me suis dit : « Et si j’y allais à vélo ? ». Cela représentait environ 1600 kilomètres, aller-retour. Un tel trajet permettait à la fois de travailler mes jambes, de découvrir la France autrement et de me recentrer sur moi. Banco ! Cela m’a pris trois jours aller, trois jours retour, en dormant à l’hôtel. Une superbe expérience, qui s’est avérée utile, physiquement. En juillet, je suis parti en Autriche pour 11,4 kilomètres de nage, 540 à vélo et 126 de course à pied. Ma copine de l’époque m’a accompagné, pour assurer la logistique. Le lieu était magnifique : nous logions dans des thermes, un endroit zen. La natation se déroulait dans la piscine de 50 mètres de l’établissement, le vélo non loin et la course à pied autour des thermes. Comme en Floride, cela a mal commencé, sans remettre en cause mon objectif de gagner le championnat du monde. Après 5h30 de nage, je suis sorti de l’eau dans les derniers et ai enfourché mon vélo pour 540 kilomètres sur un tracé asphalte avec peu de dénivelés, mais j’ai quand même été moyen. Lors d’une boucle, j’ai vu de la fumée s’échapper d’une maison proche du trajet. A la boucle suivante, les pompiers étaient en action. A chaque passage suivant, j’ai dû descendre du vélo et passer à pied leurs gros tuyaux, perdant une bonne demi-heure, au final. Laborieusement, j’ai terminé le vélo en plus de 20 heures. Il fallait impérativement que je termine avant la barrière horaire de 57 heures. J’ai fini en 56 heures et demie. Nous étions le 9 juillet, c’était mon anniversaire. Ma copine a eu l’idée de faire signer mon diplômé de finisher par tous les autres athlètes, qui m’ont applaudi. Je suis rentré en France avec quelques points à la clé, mais un peu déçu de ne pas m’être classé au moins dans le top 10. Voici les résultats officiels sur le site de la Fédération Internationale d’Ultra-Triathlon : -> https://www.iutasport.com/ultra-triathlon-results/results-2016/results-triple-ultra-triathlon-in-bad-blumau-2016

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Double Ironman
Floride – USA
06 mars 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon double Ultra-Triathlon en Floride aux USA la 1ère épreuve de la coupe du monde. Au programme : 7.6km de natation, 360km de vélo et 84.4km de course à pied. « Soi tu nourris ta peur, soit tu nourris ton rêve. Celui qui l’emportera c’est celui que tu nourriras le plus » 1ère manche de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon Une nouvelle saison remplie d’ambition et de nouveaux challenges ! Me revoilà dans les starting block pour cette nouvelle saison d’ultra triathlon. Après deux premiers Trail dans la neige de 40 et 72 km en guise de préparation, les choses sérieuses reprennent avec l’ultra triathlon. Au programme cette année des championnats du monde, 2 double ironman, 2 triple ironman, 1 quintuple ironman en continue et un double déca ironman, soi l’équivalent de 33 ironman à réaliser en tout juste quelques mois. Etas-Unis à 2 reprises, Autriche, Allemagne, Suisse et le Mexique pour terminer. Un programme très chargé mais également riche en émotion. A cela, il faudra ajouter 5 autres ironman en vu de ma préparation physique. Le ch’tri man, l’iron médoc, l’ironman de Nice, l’iron corsaire et l’Evergreen. Un programme 2016 totalisant 38 ironman. De quoi vous donner le vertige. Mais avec une préparation sérieuse et rigoureuse et surtout une bonne volonté, rien n’est impossible. Un double ironman pour débuter les festivités 2016. Pour bien commencer cette saison, j’ai rendez-vous avec les Etats-Unis et la ville d’Orlando en Floride pour un double ironman (7.6 km de natation, 360 km de vélo et 84.4 km de course à pied) à boucler en moins de 36 heures. Un déplacement toujours difficile et compliqué à organiser pour la logistique de course. Impossible d’emmener tout et n’importe quoi pour la compétition. Le déplacement en avion m’oblige à restreindre ma logistique et à prendre le minimum vital. Heureusement, je peux compter sur mon amie et son sens de l’organisation pour m’aider dans cette aventure. En plus des 16 heures de trajets, il me faut également gérer les 6 heures de décalage horaire. Nous arrivons sur place le mardi soir à 21 heures, heure locale. Bagages récupérer, voiture de location retiré, il ne nous reste plus qu’à prendre la direction de l’hôtel pour enfin récupérer de se long et pénible voyage. Deux jours off, c’est ce dont j’aurai droit pour absorber la fatigue du voyage et du décalage horaire pour être en pleine possession de mes capacités physique et mental pour cette échéance sportive qui débutera le vendredi matin à 08h00. Rendez-vous avec alligators Deux jours de repos, accompagné de deux grasse mâtinés, n’auront pas suffit totalement à absorber la fatigue accumulé des derniers jours. Nous sommes vendredi et le réveil de 05h30 me rappel qu’il faut déjà y aller. Dernier préparatif, petit déjeuné avalé à vitesse grand V et c’est parti pour rejoindre le Park Louisa à Orlando. Sur place on y retrouve une ambiance détendu. Chaque participant à pris soin d’arriver avec 45 minutes d’avance pour ne rien oublier et surtout éviter le moindre stresse d’avant compétition. Logistique mise en place par mon amie, il ne me reste plus qu’à enfiler ma combinaison et aller rejoindre le lac pour la première épreuve. Comme annoncé la veille dans le briefing de course, la natation se déroulera dans un lac avec… des alligators ! Oui des alligators. Rien que ça. L’eau y est rouge et marron et des panneaux à l’abord du lac nous rappel l’interdiction de se baigner à cause des alligators. Rien de très rassurant avant cette première épreuve mais l’organisation nous assurance qu’ils ne mesurent pas plus d’un mètre cinquante et qu’ils ne mangent uniquement les canards ! Rassuré ou pas, il va falloir s’y jeter quand même ! 08h00 et le départ retenti pour cette première épreuve de 7.6 km de nage. L’eau est à une température d’environ 20° et nous sommes 20 athlètes à nous y élancer. Le parcours est relativement simple, nous auront à effectuer 12 boucles de 633 mètres en forme de I. Le parcours me plait car s’est une simple ligne droite, bien identifié avec de grosses bouées rouge, ce qui va nous éviter de trop dériver et surtout d’avoir trop de relance à effectuer. Les 5-6 premiers kilomètres se passeront bien, sur un rythme régulier mais les 2 derniers kilomètres seront plus pénibles. Mon manque d’entrainement dans cette discipline se fait ressentir et je termine le dernier kilomètre en alternant crawl et brasse. Pour cette première épreuve, il m’aura fallut 03h40 pour arriver à bout des 7.6 km de natation et surtout je n’aurai croisé le chemin d’aucun alligators…je peux à présent continuer ma course et me concentrer sur les 360 kilomètre de vélo à venir. Un nouveau vélo avec pour nom « Pinarello » pour cette nouvelle saison Tenu de nation troqué pour celle du vélo, j’enjambe ma nouvelle monture et m’élance pour les 360 kilomètres. Au programme, 37 boucles de 9.75 kilomètres. A cet instant de la course, je suis à la 14ème place. Le parcours est relativement roulant et le revêtement est un billard. Pas de nid de poule ni autre déformation de la route. Un vrai plaisir pour les cyclistes de prendre part à se parcours. Je prends mon nouveau vélo rapidement en main et m’accroche à un 30-32 kilomètres de moyenne assez facilement. Je remonte rapidement sur mes adversaires qui me devancent et remonte tranquillement au classement. Au centième kilomètre, je suis déjà dans le top 10 de la course. Mon rythme n’a pas baissé et hormis quelques douleurs aux épaules dû à ma nouvelle position sur le vélo, tous se passe plutôt bien. Arrivé à mi-course, au 180 ème kilomètre après 06h30 de vélo, je décide de faire un arrêt un peu plus long pour me ravitailler en sucre lent et reprendre un maximum de force. A cet instant je suis remonté à la 6ème place et les quelques coureurs qui me devancent ne sont pas très loin pour la plupart. De quoi me réjouir, sauf qu’à cet instant mon

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Deca Ironman
Leon – Mexique
19 octobre 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Déca Ultra-Triathlon à Leon au Mexique pour la 7ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 38km de natation, 1800km de vélo et 422km de course à pied.  7ème manche de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon Le final ! Nous y sommes, le rendez vous tant attendu est arrivé ! La 9′ et dernière manche des Championnats du monde d’ultra triathlon. Cette fois-ci, il s’agit d’un déca ironman, dans la version un ironman par jour pendant 10 jours. Pour espérer devenir une nouvelle fois finisher, il me faudra exécuter chaque jour, 3.8 km de natation, 180 km de vélo, et finir par un marathon et cela pendant 10 jours consécutifs sans le moindre jour de repos ! Je suis prêt à relever ce nouveau défi. Enfin, prêt est un bien grand motVoilà maintenant près de 2 mois qu’a eu lieu ma dernière compétition. Le double ironman en Lituanie et depuis c’est le néant total en préparation sportive. Mes activités professionnelles m’empêchent de m’entrainer. Aucune sortie vélo en 2 mois et encore moins en natation. Seule la course à pied sortira son épingle du jeu avec seulement 6-7 sorties. Rien de sérieux et de très rassurant avant une telle manifestation sportive. Je connais bien ce genre de situation et je sais aussi que j’irai chercher ma force ailleurs. La seule interrogation qui me perturbe un peu, est de savoir comment le corps humain va réussir à récupérer au quotidien d’un ironman ? Je me souviens encore parfaitement de l’expérience de mes 3 ironman et surtout dans l’état physique où j’étais à chaque fois au moment de franchir la ligne d’arrivée. Devoir en refaire un deuxième, le lendemain aurait été tous simplement impossible. Alors devoir faire cela pendant 10 jours… ! Comment ?Pour se faire et lever mes interrogations, j’étudie dans un premier temps le classement du déca ironman de l’année précédente et je m’aperçois rapidement, qu’en lisant les temps de course de chacun que le corps humain à l’air de s’habituer facilement à un tel effort. Effectivement, je peux lire qu’au fil des jours, les chronos se stabilisent, avec même une légère amélioration sur les derniers jours. De quoi me rassurer. Pour lever mes dernières interrogation, rien de mieux que s’entretenir avec un finisher de cette épreuve. Pour l’occasion, je demande des conseils au Français Francis Toulouje, déjà finisher de 2 déca ironman et encore engagé cette année sur celui du Mexique. Il me rapporte le même discours et constat que mon étude sur les classements. De quoi être un peu rassuré. Cependant, pour ma part, avant que mon corps ne s’habitue à enchainement de tel épreuve au quotidien, il faudra qu’il se réhabitue à monter sur un vélo et à enchainer la course à pied par la suite. Peu importe, je m’engage dans cette compétition dans la même optique que mes précédentes sorties, c’est-à-dire avec de la joie, du plaisir et surtout ma volonté de ne rien lâcher et d’aller au bout ! Cérémonie d’ouverture Faire connaissance avec les athlètes et le déroulement de la compétition Me voila arrivé au Mexique depuis maintenant 48 heures avec pour « seul bagage » pour m’aider durant ces 10 jours, mon amie Monika. Nous avons bien récupéré du voyage et surtout des 7 heures du décalage horaire. Sur place, je retrouve quelques amis avec qui j’ai déjà disputé certaines épreuves des Championnats du monde. Je fais également la connaissance de nouveaux athlètes, avec encore une fois leur particularité pour certain. Rapidement, je découvre le troisième Français engagé sur le Déca ironman. Il s’agit de Dominique Bénassi (Le Corse). Un unijambiste. Pour ma compagne, Dominique n’a pas l’air de lui être inconnu et rapidement elle me monte plusieurs vidéos sur ses différents Trail et autres ironman déjà effectué I Je tombe des nues ! Un surhomme ce mec Je comprends mieux sa soif du déca ironman. Cela sera l’occasion pour moi d’apprendre de son handicap et aussi de son mental pour réussir à continuer à s’élever au plus haut niveau. La cérémonie se poursuit autour d’un bon repas avec une super ambiance. Chacun fait connaissance. C’est aussi l’occasion de découvrir le parcours, les bénévoles et les instructions de course. Pour cette manifestation sportive, nous serons 14 au départ du déca ironman et il y aura également 6 athlètes pour le départ du quintuple ironman. Remise des cadeaux de bienvenue, dossard retiré (N’6), nous nous dirigeons vers les lieux de la compétition pour y préparer la logistique de course et prendre possession de notre logement pour les 10 jours à venir. Pas de place pour le confort ma récupération se fera sous une tente et sur un matelas gonflable. Les conditions d’hébergement sont basiques mais l’option du camping était la seule solution qui s’offrait à moi. Matériels checkés, il ne reste plus qu’à passer une dernière « bonne nuit » avant le début des festivités ! 1er Ironman Bien rentrer dans la compétition Le grand jour est arrivé ! Pour cette première journée, nous sommes 20 athlètes à nous élancer pour 3.8 km de natation. Avec nous, les participants du quintuple ironman sont également présents pour ces 5 premiers jours. Pour cette première épreuve, il faudra effectuer 6 boucles de 635 mètres chacune en eau vive dans le lac du parc Métropolis de Léon à près de 2000 mètres d’altitude. L’eau est assez froide mais nous comptons tous sur notre combinaison pour survivre. Cependant les malheurs de notre ami Français, Dominique Bénassi, l’unijambiste, ne font que commencer ! Alors que le départ va être donné, il n’a toujours pas reçu ses bagages ! Pas de combinaison et encore moins son vélo. Il doit se jeter dans cette eau froide avec un simple maillot de bain et en t-shirt. Et pour se réchauffer, seuls sa motivation et son mental. Tout le monde est fin prêt pour l’ouverture de se déca ironman et comme pour chaque compétition, l’Allemand Tristan Vincent, interprète, cette fois l’hymne Mexicain

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Double Ironman
Panevezys – Lituanie
28 Août 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon double Ultra-Triathlon à Panevezys en Lituanie pour la 6ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 7.6km de natation, 360km de vélo et 84.4km de course à pied. « Félicitez-vous d’avoir fait quelque chose d’étrange et d’extravaguant qui a brisé la monotonie de votre époque » -Emerson 6ème manche de la Coupe du monde d’ultra triathlon De la Slovénie à la Lituanie… A peine finisher du double Ironman de Murska Sobota en Slovénie, qu’il me faut déjà me projeter sur celui de la Lituanie. Tout juste 8 jours pour récupérer et préparer à nouveau mon matériel pour cette nouvelle et dernière échéance avant le déca Ironman au Mexique. Après trois jours de repos du côté de Budapest en Hongrie, me voila reparti du côté de la Lituanie à Paneveshys en avion. Du double Ironman en Slovénie, je ne garde aucune courbature et physiquement je me sens très bien. Je profite de ces 8 jours pour faire deux sorties d’une heure en course à pied et passer quelques heures au jacuzzi et hammam. Récupération faite, direction l’aéroport de Budapest pour rallier celui de Vilnius en Lituanie. Une cérémonie d’ouverture digne des Jeux Olympique ! Tout juste arrivé à l’aéroport de Vilnius, un organisateur m’attend pour me déposer à l’hôtel réservé par ses soins. Cent cinquante kilomètres plus tard me voila enfin sur les lieux. L’hôtel (c Le Romantique » porte bien son nom. La grande classe avec un super accueil pour tout juste 20 euros la nuit. De quoi bien se reposer et décompresser 3 jours avant le départ de la course. La suite du séjour sera grandiose. Je découvre le personnel mis à ma disposition pour me guider dans cette compétition. Après une journée découverte et farnienté dans la ville, la première échéance, est le rendez-vous chez le médecin pour y relever mon taux d’hématocrite. Ensuite les organisateurs viennent nous récupérer à l’hôtel pour nous accompagner au centre commercial de la ville pour y exposer nos vélos, assister au débriefing de course et nous remettre nos dossards et divers cadeaux souvenir. Présentation de la course faite, nous repartons cette fois-ci tous ensemble dans un bus pour’ une visite de la ville et nous faire acclamer par les riverains. De retour sur le lieu de la compétition, c’est l’effervescence ! Incroyable ! Des milliers de personnes sont présentes pour l’évènement qu’ils n’auraient raté pour rien au monde. Chaque athlète est accompagné par des enfants habillés en tenue traditionnelle. Toutes les disciplines sportives de la ville sont représentées et viennent défiler avec nous. Pour l’occasion, la France est mis à l’honneur. Mon collègue et moi-même, sommes invités à continuer cette cérémonie d’ouverture en bateaux. Nous partons faire un tour du lac, au rythme du tambour, pendant que les autres pays continuent leur défilé le long des berges. De retour sur la terre ferme, nous sommes invités à nous rendre sur une grande scène pour la présentation des athlètes et des pays. Encore une fois, la France est invitée à monter en premier. Sur scène, les organisateurs, ont sorti le grand jeu. Fumée, ambiance chauffée à bloc, remise de cadeau devant des milliers de spectateurs pour nous applaudir F Chaque pays nous rejoint sur la scène, pendant que j’immortalise ces moments magiques. Cérémonie terminée, tous les athlètes sont conviés à rejoindre le restaurant de l’hôtel « Le Romantique » pour un buffet de pâtes offert par l’organisation. Le ventre bien plein, il est temps d’aller se coucher après ces quelques heures remplies d’émotions et de sourires. Et la récupération dans tout ça…! Huit heures de sommeil plus tard, pasta partir digérée, il est temps de se lever pour refaire le plein de vitamines et de sucre lent pour cette nouvelle échéance et surtout ces 7.6 km de nage pour commencer ! Après mes 03h55 de nage en Hongrie et mes 04h05 huit jours plutôt en Slovénie, combien vais-je faire cette fois-ci ? Voila la question qui me trotte dans la tête, en plus de savoir si j’ai suffisamment récupéré avant cette nouvelle épreuve. Pour ne rien arranger à tout ça, mon vélo vient me jouer des tours à 45 minutes du départ de l’épreuve ! Impossible de passer les vitesses ! C’est la stupeur ! Heureusement, l’organisation a tout prévu ! L’un des organisateur à de bonnes connaissances en mécanique vélo et après 15 minutes à bidouiller et faire différents réglages, me voilà reparti avec un vélo presque neuf… ouf ! Je peux continuer de me préparer tranquillement avec le reste de mon équipe mise à ma disposition. Le temps passe et il va falloir commencer à se préparer pour l’épreuve de la natation. Combinaison enfilée, pommade anti irritation mise, je suis prêt pour les 7.6 km de natation. Dernière accolade avec les autres athlètes, imniortalisation en photo de l’évènement et le coup d’envoi est donné à 10h. Nous sommes 17 à nous élancer. Il faudra pour arriver à bout de ces 7.6 km de nage, effectuer à la distance de 475 m en forme de rectangle à 16 reprises. Le coup de pétard retenti et annonce l’ouverture de cette septième manche des championnats du monde d’ultra triathlon. Me voilà parti pour 3h30 voir 4h00 de natation. J’ai prévu un ravitaillement à mi-course pour reprendre un maximum d’énergie et ainsi voir si une amélioration du chronomètre est possible. Rapidement je me fais distancer. Nous sommes trois à rester en bout de course. Les premiers ne tardent pas à me prendre un tour, puis deux, puis trois… Je me sens bien et j’ignore encore si je suis en avance ou en retard sur mes chronos habituels. C’est au bout du Sème kilomètre et de mon premier arrêt ravitaillement que l’on me signale mon temps et ma position. Heureuse surprise, j’ai plus de 30 minutes d’avances sur mes derniers chronos ! Je repars motivé pour mes 5 derniers tours et mes derniers 3000 mètres à effectuer. Une heure plus tard, je sors de

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Double Ironman
Murska Sobota – Slovénie
20 Août 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon quintuple Ultra-Triathlon à Murska Sobota en Slovénie pour la 5ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 7.6km de natation, 360km de vélo et 84.4km de course à pied. La grande leçon de la vie, c’est que parfois ce sont les fous, plus que les sages, qui ont raison » -Winston Churchill 5ème manche de la Coupe du monde d’ultra triathlon. Récit et confidence Deux double ironman en l’espace de 8 jours à 1500 km l’un de l’autre.Un mois après ma dernière sortie lors du triple ironman de Lensahn qui comptait pour la 5’n’e épreuve des championnats du monde d’Ultra triathlon, me voilà de nouveau en selle pour la Erne et 7èn » épreuve, qui se dérouleront cette fois-ci à Murska Sobota en Slovénie pour un double ironman, suivi une semaine après, d’un autre double ironman à Paneveshys en Lituanie. Rien de nouveaux pour moi dans cette compétition. Je suis maintenant bien rodé après avoir participé lors de cette saison à 3 doubles ironman et à 1 triple. C’est en pleine confiance et en pleine forme que je me rends sur place pour ce voyage de 1500 km en voiture pour ce premier rendez-vous sans la moindre appréhension. Mon objectif est clair. Rester dans le rythme de la compétition et engendrer un maximum de confiance pour préparer au mieux le rendez-vous de l’année. Le Déca ironman qui aura lieu au Mexique fin octobre. Autre point que je veux améliorer, mes points au classement mondial. Rappelons que sur les 9 épreuves que propose l’ LUTA, seules les 4 meilleures courses seront retenues. Avant même ces 2 nouvelles échéances, je suis déjà à 4 course et ces 2 nouveaux rendez-vous, me permettront peut être d’effacer l’un de ces résultats, afin d’en augmenter le nombre de points. Les règles sont écrites et bien prédéfinies, il me reste plus qu’à donner le maximum de moi-même. Les athlètes mis à l’honneur Sur place, la plupart des athlètes ont pris place à l’hôtel Diana, avec sa piscine intérieure et autres sauna et jacuzzi. Rien de mieux pour aborder une compétition ! J’y retrouve mes amis avec qui, depuis le début de saison nous nous tirons « la bourre » lors des compétitions. Comme toujours l’ambiance est bonne enfant et après une bonne journée de détente, nous nous retrouvons tous ensemble pour le dîner. Le lendemain, fini les amusements. Il faut préparer le vélo, se présenter à la vérification de celui-ci, retirer les dossards et se présenter au traditionnel briefing de course. Formalités validées, la fête reprend ses droits avec la cérémonie d’ouverture. Pour l’occasion, la ville et l’organisation de la course ont prévu les choses en grand. Pour commencer, un défilé ut organisé jusqu’au stade de football municipal et chaque pays est représenté par une personne habillé en tenue traditionnelle. Sur place, un speaker prend la parole pour chauffer le public venu en masse et fait la présentation des athlètes. S’en suit un spectacle dans les airs avec des parachutistes qui viennent se poser au mètre près sur le terrain de football. Tout le monde est détendu et on en oublierait presque la compétition. Pour clôturer le tout et avant de nous séparer, nous nous retrouvons pour la traditionnelle pasta party dans les vestiaires du stade pour faire le plein de sucre lent avant le jour J. Repas terminé, la fête touche à sa fin et il est temps pour chacun de retrouver son hôtel pour une dernière nuit paisible. L’appréhension des 7.6 km de nage en eaux vive ! Contrairement à ma dernière sortie lors du triple ironman de Lensahn, cette fois-ci le départ de la course ne sera pas matinal. Celui-ci sera donné à midi. Moi qui ne suis pas un lève tôt, cela me va très bien. Sur place, c’est déjà la course. Il faut préparer la logistique de course pour le vélo qui se trouve à 3 km du départ de la natation et prévoir aussi celui de la course à pied qui sera à un endroit différent. Il ne faut vraiment rien négliger ! Tout est ok. Je donne mes dernières consignes à mon équipe et me dirige tranquillement à vélo au départ de la natation. Les choses sérieuses commencent maintenant par ma transformation en nageur de combat. J’observe le lac et le tracé à suivre pour cette première épreuve de 7.6 km. Je ne suis pas très confiant quant à devoir nager en eau vive, qui me rappelle de mauvais souvenir, où j’avais du nager 1 heure de plus qu’en piscine à cette même épreuve quelques mois plutôt en Hongrie ! Il faudra pour en finir avec la natation, effectuer pourtant 20 tours de 380 mètres en forme de triangle. Tout le monde prend place sur le départ et à midi précise, le coup de sifflet retentit. Les 40 athlètes se jettent à l’eau et c’est parti pour 7.6 km de nage. Dès le début de cette première épreuve, je prends soin de lever régulièrement la tête, pour ne pas dévier et éviter ainsi de nager plus que la distance prévue. Lors de cette première partie de nage, je suis satisfait de ma navigation et me projette sur une sortie en moins de 3h30. La réalité sera toute autre. En faisant le point auprès des arbitres et de mon équipe sur mon chrono et sur mon nombre de tours restant, je suis encore une nouvelle fois en retard et c’est bien sur une base de 4h00 que je suis réglé. Pour compliqué le tout, une fringale vient perturber la fin de mon épreuve et je sors lamentablement à la dernière place en 4h05, à la limite de me faire éliminer par la barrière horaire des 04h00 ! Je suis vraiment déçu par mon chrono et je dois dès à présent m’empresser de me changer et me sécher pour prendre le départ du vélo le plus rapidement possible. 360 km de vélo pour rattraper le temps perdu en natation Sur

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Triple Ironman
Lensahn – Allemagne
24 juillet 2015

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon quintuple Ultra-Triathlon à Colmar en France pour la 4ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 11.4km de natation, 540km de vélo et 126.6km de course à pied. Il est des choses qui ne paraissent impossible que tant qu’on ne les a pas tentées – André Gide 4ème manche de la coupe du monde d’ultra triathlon Un an après mon premier ultra triathlon Voilà un an, en 2014, je découvrais pour la première fois la discipline de l’ultra triathlon avec cette course prestigieux, le triple Ironman de Lensahn en Allemagne, terminé brillamment en 50 heures à la 29ème place sur 50 participants. Un an s’est écoulé depuis mon premier Ultra triathlon et 3 doubles ironman sont passés par là pour m’aguerrir dans la discipline. Cette 5ème épreuve des Championnats du monde me donne à nouveau rendez-vous avec le triple ironman de Lensahn. Pour cette nouvelle échéance, je suis pleins d’ambitions avec une envie de bien faire et aussi de gommer ma contre performance quelques semaines auparavant, lors du double ironman de Velence en Hongrie. Tout juste trois semaines se sont écoulées depuis cette dernière compétition et sur un plan physique mon corps a plutôt bien récupéré pour être en possession de toutes mes capacités athlétiques pour ce nouveau challenge totalisant 678 km d’efforts. Prêt pour cette grande fête Sur place, je retrouve beaucoup de mes amis venus également se confronter à cet ultra triathlon d’une autre dimension. Comme à son habitude l’ambiance est à la fête et à la bonne humeur. Venu deux jours en avance pour m’acclimater à la course et finir de préparer ma logistique d’avant course, je suis fin prêt pour participer à cette fête dans les meilleures conditions. Une première journée est dédiée à la récupération au bord de la piscine où se déroulera la première échéance tandis que la seconde journée sera dédiée aux briefings de course avec la traditionnelle cérémonie d’ouverture. Cette année, nous serons 3 français à prendre le départ. Pour l’un, c’est son premier ultra triathlon, tandis que le second effectuera son deuxième ultra triathlon. Trois français à l’expérience modeste mais remplis d’ambition pour briller pendant cette épreuve. La cérémonie sera l’occasion de faire connaissance avec tous les athlètes et de se retrouver autour d’un bon repas d’avant course. Dossard récupéré, photos souvenirs prises, sucres lents avalés, il est temps d’aller dormir avant le coup d’envoi demain matin 07h00. 11.4 km de natation en guise de petit déjeuner Le lendemain c’est une toute autre histoire. Le réveil sonne à 5h00 et c’est  le commencement d’une longue et dure journée. Moi qui ne suis pas matinal et qui de plus n’aime pas nager, je me prépare à affronter 228 longueurs de 50 mètres en piscine pour la première épreuve de cet ultra triathlon. Les paupières encore collées, je finis de préparer mes affaires et m’enfile un gros petit déjeuner, de quoi tenir au moins 11.4 km de nage. Sur place personne ne manque à l’appel et chacun finit ses derniers réglages de vélo et de préparer minutieusement sa logistique de course pour les ravitaillements. Les arbitres de course prennent place de l’autre côté de la piscine pour comptabiliser les longueurs de chaque athlète et c’est dans une eau à 23° que je me jette pour finir de me réveiller et effectuer 2-3 longueurs, histoire de… Cette année contrairement à l’année dernière, je ne suis plus dans la 6ème ligne d’eau, celle des cancres mais bien à la 5ème/6. J’ai depuis légèrement progressé. L’épreuve le dira. 7h00 ! Le coup d’envoi de ce 24ème Ultra triathlon de Lensahn est donné dans une ambiance chauffée à bloc par le public. Ca y est, les 45 athlètes s’élancent pour 11.4 km de nage dans ce bassin de 50 mètres. Moi qui ai déjà côtoyé cette distance l’année dernière, je sais que cette première épreuve sera très longue. Effectivement, j’avais mis 4h45 minutes en 2014 et pour cette année, je me base sur le même chrono avant de pouvoir crier victoire. Le chronomètre me donnera d’ailleurs raison. Après avoir nagé les 9-10 premiers kilomètres sans accroche et la moindre pose, les 2 derniers kilomètres sont les plus difficiles avec les premières douleurs dans les avants bras. Le panneau des 100 derniers mètres, vient me délivrer. Je viens à bout de ces 228 longueurs avec exactement le même chrono qu’en 2014 : 4h45 minutes. Je suis à cet instant 38ème /45. Sans perdre de temps, je sors de la piscine et m’en vais en trottinant rejoindre mon vélo et me changer pour enfiler ma tenue de cycliste. Quelques minutes plus tard, me voilà parti pour 112 boucles de 4.82 km, représentant 540 km. Prendre mon mal en patience pendant 540 km à vélo Cette deuxième épreuve est surement la plus difficile, car la plus longue autant en distance qu’en temps horaire et donc très « inconfortable ». Imaginez-vous assis pendant 540 km sur une selle pas plus longue de 20 cm ! Cela rend cette épreuve très douloureuse. Il va falloir passer outre ces douleurs physiques pour parvenir au bout de cette deuxième épreuve. Pour moi, se sera de loin la plus difficile. Je ne suis pas un grand rouleur et mon vélo, pas tout récent, ne me facilite pas la tâche. Les 180 premiers kilomètres sont très convainquant car j’arrive à m’aligner sur le même rythme que mes principaux concurrents, à un rythme de 29-30 km/h de moyenne. Je parviens à gagner quelques places jusqu’à passer à la 31ème place, soit 7 places de gagnées sur cette première distance Ironman de 180 km. Le souci c’est qu’il reste 360 km à parcourir et les pauses commencent à se multiplier car la fatigue se fait ressentir! Me voilà déjà à 13 heures d’efforts. La suite sera tout autre. Fini de m’aligner sur l’allure de mes concurrents, je suis contraint de lever le pied et rapidement, cela se ressent au classement. Je retrouve vite la 35-36ème place du classement. Impossible d’élever mon niveau.

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