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Triple Ironman
Bad Blumau – Autriche
7 juillet 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon triple Ultra-Triathlon à Bad Blumau en Autriche pour la 2ème épreuve de la coupe du monde. Au programme : 11.4km de natation, 540km de vélo et 126.6km de course à pied. 2ème manche de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon A l’époque, j’habitais Toulouse et remontais à Paris prendre mes gardes de pompier volontaire à Plaisir une semaine par mois. De retour à la maison, je me suis dit : « Et si j’y allais à vélo ? ». Cela représentait environ 1600 kilomètres, aller-retour. Un tel trajet permettait à la fois de travailler mes jambes, de découvrir la France autrement et de me recentrer sur moi. Banco ! Cela m’a pris trois jours aller, trois jours retour, en dormant à l’hôtel. Une superbe expérience, qui s’est avérée utile, physiquement. En juillet, je suis parti en Autriche pour 11,4 kilomètres de nage, 540 à vélo et 126 de course à pied. Ma copine de l’époque m’a accompagné, pour assurer la logistique. Le lieu était magnifique : nous logions dans des thermes, un endroit zen. La natation se déroulait dans la piscine de 50 mètres de l’établissement, le vélo non loin et la course à pied autour des thermes. Comme en Floride, cela a mal commencé, sans remettre en cause mon objectif de gagner le championnat du monde. Après 5h30 de nage, je suis sorti de l’eau dans les derniers et ai enfourché mon vélo pour 540 kilomètres sur un tracé asphalte avec peu de dénivelés, mais j’ai quand même été moyen. Lors d’une boucle, j’ai vu de la fumée s’échapper d’une maison proche du trajet. A la boucle suivante, les pompiers étaient en action. A chaque passage suivant, j’ai dû descendre du vélo et passer à pied leurs gros tuyaux, perdant une bonne demi-heure, au final. Laborieusement, j’ai terminé le vélo en plus de 20 heures. Il fallait impérativement que je termine avant la barrière horaire de 57 heures. J’ai fini en 56 heures et demie. Nous étions le 9 juillet, c’était mon anniversaire. Ma copine a eu l’idée de faire signer mon diplômé de finisher par tous les autres athlètes, qui m’ont applaudi. Je suis rentré en France avec quelques points à la clé, mais un peu déçu de ne pas m’être classé au moins dans le top 10. Voici les résultats officiels sur le site de la Fédération Internationale d’Ultra-Triathlon : -> https://www.iutasport.com/ultra-triathlon-results/results-2016/results-triple-ultra-triathlon-in-bad-blumau-2016

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IronCorsaire
12 juin 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Ironman à St Malo dans un cadre historique avec ses paysages côtiers. Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. XXL Corsaire 2016 Une combinaison « magique » à l’Iron corsaire En 2016, ma priorité était de remporter ma première coupe du monde en ultra triathlon après avoir été sixième mondial et premier Français en 2015. J’avais la conviction que je pouvais décrocher le titre mondial et me suis inscrit à de nombreux Iron man pour l’obtenir.  Ma grand-mère habite Saint-Malo et participer à cet évènement sportif me permettait de la voir en passant quelques jours chez elle. Puisque cela se déroule un mois avant les grosses échéances du championnat mondial, je l’envisageais aussi comme un bon entraînement. J’étais ravi de nager à Saint-Malo, de circuler à vélo dans l’arrière-pays, de courir sur le Sillon. Tout me semblait parfait. Je suis parti de Toulouse en voiture en emportant tout mon équipement. Ma grand-mère était ravie de m’accueillir. Je l’étais tout autant de poser mon sac chez elle pour ces quelques jours ! La veille de l’épreuve, j’ai retiré mon dossard, puis préparé mon vélo et finalisé ma logistique. Je venais de m’acheter une nouvelle combinaison pour la natation, du matériel professionnel soldé à moins 50% dans un magasin qui fermait. En l’occurrence, ce ne serait pas du luxe dans un eau à 15° mais pour moi qui nage comme une clé de 12, cet équipement était vraiment au top et j’avais hâte de l’essayer en pleine mer. Le matin de la compétition, de bonne heure, j’ai déposé mon vélo et mes sacs à l’endroit prévu et rejoint les autres athlètes sur la plage. A 6 heures du matin l’air était frais. Aïe, aïe ! Le coup de départ a retenti à 07h00. Il fallait courir cent mètres dans le sable pour se jeter dans l’eau glaciale ; le moment le plus difficile de la course. Le parcours était peu visible, j’ai suivi les autres et je m’en suis correctement sorti. La particularité de cet Iron man, c’est qu’à mi-distance, soit à 1,9 kilomètre, nous devions sortir de l’eau et courir nous dégourdir bras et jambes sur la plage avant de revenir dans l’eau. On appelle cela une sortie à l’australienne. Sortant de l’eau, j’ai constaté que ma montre affichait 35 minutes et demandé aux autres, surpris : On est vraiment à mi-course ? Ben… oui. Ouaouh ! Ma combinaison était magique, j’avais gagné un petit quart d’heure sur mon temps habituel ! Cela m’a motivé puissance dix. J’avais hâte d’en découdre avec la deuxième moitié du parcours, convaincu que je le terminerais en 1h10 au lieu de 1h40. Je suis très précisément sorti de la mer au bout de 1h17, aux anges. Je me suis dépêché de me sécher et changer, tout fier, puis j’ai enfourché mon vélo pour 180 kilomètres. Je n’avais même pas pris la peine de repérer le parcours. Il s’est avéré très roulant, composé de trois boucles. J’ai mis 5h45 à les parcourir. Encore une petite demi-heure de gagnée sur mes chronos habituels. Les 42 kilomètres de course à pied se déroulaient sur le Sillon, au milieu d’une foule nous encourageant, avec une belle vue sur la mer. J’ai fini le marathon en 4h15 et ainsi terminé l’Iron man en 11h45. Mon record ! Tous les voyants étaient au vert pour aller chercher mon premier titre mondial en ultra-triathlon, j’évoluais sur un petit nuage. Ravi, j’ai partagé mon enthousiasme avec ma grand-mère. Ce week-end a vraiment été fabuleux. Et je me suis dit que le matériel joue énormément dans la réussite… Le lendemain, feuilletant le journal qui évoquait l’Iron corsaire, j’ai repéré un encadré qui a retenu mon attention : il y était précisé que les personnes chargées de définir le parcours de natation l’avaient accidentellement raccourci de 300-400 mètres. J’ai souri. Peut-être pas si magique que ça, ma nouvelle combinaison ! Si j’établissais un calcul tenant compte de mon chrono par rapport à la distance réelle et le refaisait en y ajoutant ces 500 mètres, cela me ramenait dans mes chronos habituels. Cependant, cette erreur m’avait motivé mentalement et fort de ce que je prenais pour une belle réussite, j’avais littéralement survolé les deux autres épreuves dont les distances étaient les bonnes, par contre. Depuis, quand ça va mal, j’essaye de tromper mon cerveau pour qu’il m’accorde un bon regain d’énergie, en me remémorant cette anecdote amusante. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.

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Ironman de Nice
06 juin 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Ironman de Nice avec sa célèbre Promenade des Anglais et ses eaux claires de la Méditerranée. Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. Ironman de Nice 2016 L’Ironman de Nice 2016, un événement majeur dans le calendrier du triathlon, a offert une expérience inoubliable aux athlètes et spectateurs. Se déroulant dans la magnifique ville de Nice, cet Ironman a combiné natation, cyclisme et course à pied dans un cadre spectaculaire, mettant à l’épreuve l’endurance et la détermination des participants. Le Cadre Nice, avec sa célèbre Promenade des Anglais et ses eaux claires de la Méditerranée, a offert un décor idéal pour l’Ironman. La ville, connue pour sa beauté et son climat agréable, a attiré des athlètes du monde entier, désireux de relever l’un des défis les plus exigeants du triathlon. La Course L’Ironman de Nice 2016 a commencé par une épreuve de natation de 3,8 km dans les eaux bleues de la Méditerranée. Les athlètes ont ensuite enchaîné avec 180 km de vélo, parcourant les collines et les paysages pittoresques de l’arrière-pays niçois. La course s’est conclue par un marathon de 42,2 km le long de la Promenade des Anglais, où les coureurs ont pu profiter d’une vue imprenable sur la mer. Les Participants L’événement a attiré une large gamme de participants, des athlètes professionnels aux amateurs. Chaque participant avait sa propre histoire, certains visant la victoire, d’autres simplement cherchant à terminer et à se surpasser. Les Défis L’Ironman est une épreuve exigeante, et les participants ont dû surmonter des défis physiques et mentaux considérables. La préparation pour un Ironman demande des mois, voire des années, d’entraînement rigoureux, et le jour de la course, la gestion de l’endurance, de la nutrition et de la stratégie a été cruciale. Les Histoires Personnelles Chaque athlète avait une histoire unique. Pour certains, c’était leur premier Ironman, pour d’autres, une étape dans leur parcours de triathlon. Ces histoires personnelles ont ajouté une dimension humaine à l’événement, rappelant que chaque participant avait surmonté ses propres obstacles pour être là. La Conclusion L’Ironman de Nice 2016 s’est conclu sur une note positive, avec des sentiments de réussite et de satisfaction parmi les participants. Les organisateurs et les bénévoles ont été félicités pour leur travail acharné et leur engagement à faire de l’événement un succès.

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Frenchman
28 mai 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Frenchman à Hourtin dans la région du Médoc près de Bordeaux. Au programme : 3.8km de natation, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. Frenchman 2016 Un Ironman à Hourtin Toujours pour ma préparation concernant la coupe du monde de 2016, je me suis inscrit au « Frenchman » à Hourtin, près de Bordeaux, désireux d’habituer mon corps à la compétition intensive. J’y suis allé en voiture avec ma petite amie de l’époque. M’étant inscrit tardivement alors qu’il y près de 1000 participants plus le public, je n’ai pas trouvé à me loger à proximité. Nous dormions à 40 kilomètres du site de l’épreuve, dans une cabane perchée dans un arbre, au sein d’un parc. Cerise sur le gâteau, il n’y avait pas de lit mais une sorte de grand hamac. Pas terrible pour bien se reposer. Au bout d’une heure, ma copine est allée dormir dans la voiture. J’ai mis le réveil à 5 heures pour être au départ à 7 heures. Je n’avais pas dormi plus de quatre ou cinq heures, j’étais très fatigué. L’épreuve commençait par 3,8 kilomètres de nage de la plage jusqu’au port de Hourtin. L’ambiance était du tonnerre au milieu de cette foule joyeuse pressée d’en découdre. Dans cette foule, et cela en a surpris plus d’un, il y avait un nain. J’ai trouvé cela formidable. J’ai nagé 3,8 kilomètres et fini dans le dernier tiers du groupe, à 500 mètres devant le nain. Mon seul objectif était de faire mieux que lui. Je me suis changé et c’est parti pour trois boucles de 90 kilomètres à vélo dans l’arrière-pays. J’ai roulé à un bon rythme et doublé beaucoup de concurrents. En fin de journée, le marathon de 42 kilomètres démarrait. Le soleil chauffait en ce mois de mai, l’air était au moins à 35°. C’était assez dur. Au bout d’une douzaine de kilomètres, j’ai commencé à fatiguer, marchant de plus en plus mais continuant d’avancer. Malheureusement, je ne voyais plus le nain, j’ai supposé qu’il avait abandonné et plus tard, cela m’a été confirmé. Dommage. Pour ma part, j’ai terminé tranquillement en 13h39, ayant retrouvé une belle énergie pour parcourir les cinq derniers kilomètres. J’ai savouré le fait d’être finisher dans un chrono tout juste correct. L’organisateur, Benjamin Sanson, est d’origine hongroise, comme ma compagne de l’époque. Ils ont pris plaisir à échanger dans leur langue natale. La compétition terminée, pas le temps de méditer sur la beauté du monde, nous avons filé à Toulouse où je travaillais tôt le lendemain matin. J’ai toutefois dû m’arrêter durant ce trajet pour m’accorder une sieste de trois heures sur une aire de repos qui portait particulièrement bien son nom, ce jour-là ! Et le lendemain matin, je suis courageusement allé travailler. Pas le choix, j’avais conservé mes jours de vacances pour les compétitions internationales. J’ai assumé.

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Olympian Race
180 km
Nemea – Grèce
20 mai 2016

Dans cet article, je t’invite à venir découvrir la course Olympienne de 180km et 3700m de dénivelé positif entre Nemea et Olympie en Grèce. NEMEA-OLYMPIE, LA COURSE OLYMPIENNE 180 km sur les traces des Hérauts de l’Antiquité En 2004, les Jeux Olympiques de l’ère moderne retournaient à leur source, la Grèce. En organisant, tous les deux ans, une course à pied de 180 km, l’association AETHLIOS a voulu rappeler les Jeux de l’Antiquité en reliant deux des principaux stades des temps anciens : Celui de Néméa où l’on réorganise des jeux tous les quatre ans depuis 1996. Celui d’Olympie, le berceau des Jeux où s’est glorifié l’esprit olympique et instauré un événement exceptionnel : une trêve sacrée qui se répéta tous les quatre ans pendant près de 12 siècles. C’est sur ce site qu’est allumée la Flamme des Jeux modernes, comme cela se fît dès les premiers Jeux officiels en 776 av. J.-C., seul le sens symbolique a changé : hier elle était la présence de Zeus, dieu purificateur et illuminateur, aujourd’hui elle est l’esprit qui anime les idéaux sportifs. Flamme des Jeux de Neméa, allumée pour l’occasion L’itinéraire de cette épreuve emprunte 100 km de petites routes bitumées et 80 km de chemins avec un dénivelé positif de 3700 m en suivant au plus près les voies antiques. Ce parcours, légèrement modifié pour emprunter de nouvelles pistes, est considéré comme très difficile mais permet de découvrir la beauté sauvage des monts du Péloponnèse, de traverser des villages qui ont gardé leur authenticité, et surtout de fouler ces deux stades mythiques où, dit-on, se promènent toujours les fantômes des Olympionniques de l’Antiquité. EXTRAITS DU REGLEMENT L’épreuve est organisée en mai, toutes les deux années. Les 180 km entre Néméa et Olympie doivent être parcourus en moins de 28 heures Comme le faisaient les athlètes de l’antiquité se rendant à Olympie, les coureurs seront ravitaillés exclusivement dans les 18 villages traversés. En dehors des postes de ravitaillement ou de l’intervention d’un organisateur, toute aide est interdite. Certains postes de ravitaillement étant très espacés (environ 20km), les coureurs ont l’obligation d’avoir au moins un bidon contenant 500ml de boisson. L’accompagnement (vélo, auto, coureur, …) est interdit. A l’exception de ceux de l’organisation, les véhicules sont interdits sur les pistes. Les accompagnateurs ne sont pas pris en charge par l’organisation. Dans la mesure des places disponibles ils pourront, en payant une taxe, être dans les mêmes hôtels que ceux des coureurs. Le classement des coureurs se fait par ordre d’arrivée et sans distinction de catégorie. Un classement féminin en sera extrait.  

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Paris – Roubaix
9 avril 2016

Dans cet article, je t’invite à venir découvrir la Classique Paris-Roubaix, surnommée « L’enfer du Nord », « la dure des dures ». Au programme : 170 km de vélo avec 30 secteurs pavés. LA LÉGENDE DE L’ENFER DU NORD Tout comme Paris-Nice Challenge et Liège-Bastogne-Liège Challenge, Paris-Roubaix Challenge offre la possibilité aux cyclistes amateurs d’être au plus près d’une épreuve mythique du cyclisme professionnel : Paris-Roubaix. Quelques heures avant les professionnels femmes et hommes, les amateurs venus du monde entier auront la possibilité de se mesurer à la légende de l’Enfer du Nord et à ses mythiques secteurs pavés comme le Carrefour de l’Arbre ou encore la trouée d’Arenberg. Sur routes ouvertes à la circulation, trois parcours de difficultés croissantes seront proposés. Des assistants de parcours seront présents le long du parcours pour faciliter ton évolution sur routes ouvertes. 70 km, 145 km ou 170 km, chacun trouvera une légende à sa mesure. Paris-Roubaix Challenge est une randosportive qui se déroule sur routes ouvertes à la circulation. À tout moment, tu devras donc respecter le Code de la route (respect des feux, des priorités, des stops, des céder le passage…) Reste prudent et respecte les règles de sécurité : Roule à droite Ne double que par la gauche Adapte ta vitesse à la météo notamment dans les secteurs pavés Ne surestime pas ta condition physique Attention : tout participant ne respectant pas le Code de la route s’expose aux sanctions prévues par le Code la route. UN DÉFI SPORTIF, UN CHALLENGE HUMAIN Tu seras seul en selle pour affronter les secteurs pavés les plus mythiques au monde. Mais le véritable esprit de Paris-Roubaix Challenge est de relever le défi entre amis et de franchir la ligne d’arrivée, sur le célèbre vélodrome de Roubaix, tous ensemble. Le partage pourra se poursuivre juste après ta course car tu pourras assister à l’arrivée de Paris-Roubaix Femmes et le lendemain en encourageant ensemble les plus grands cyclistes qui essaieront d’accrocher leur nom au palmarès de Paris-Roubaix. RETOUR SUR MON CHALLENGE Cette célèbre course cycliste a été ouverte aux amateurs, quelques jours avant les professionnels, en 2016. Je m’y suis inscrit, désireux de participer à un maximum d’épreuves pour m’entraîner à fond et atteindre mon Graal : le titre mondial en ultra triathlon. La Paris Roubaix se court sur 170 kilomètres avec un gros risque de chutes, le sol étant couvert de pavés inégaux sur certains tronçons. Malgré ce risque, je voulais la cocher dans ma liste. Les vélos de course contre la montre sont interdits et de toute manière, je ne voulais pas abimer le mien, j’en ai loué un, autorisé, et je lui ai posé deux pneus plus larges. Je voulais découvrir ce qu’endurent les professionnels que je regardais s’échiner à la télévision, tous les ans. Côté logistique, je me suis installé pour le week-end chez un ami, Christophe, domicilié dans les environs de Roubaix. La veille, nous sommes allés effectuer un repérage et j’avoue avoir été surpris de découvrir des routes aussi défoncées, pas entretenues, pas plates, pas droites… c’était épouvantable. Après une bonne soirée entre potes, je me suis couché de bonne heure et au matin, mon ami m’a déposé près de la ligne de départ. J’avais prudemment apporté quelques chambres à air, craignant une crevaison qui n’est finalement pas intervenue. Les départs étaient donnés par vagues, certains roulant en mode compétition, d’autres plus pépères. J’étais ravi d’emprunter les premiers secteurs pavés. Il ne pleuvait pas, il faisait même beau, tout se passait bien. A mi-course, j’ai quelque peu déchanté, les secteurs pavés devenaient de plus en plus longs, générant d’incessantes vibrations qui ont-elles-mêmes provoqué des fourmillements dans mes mains. Je ne les sentais plus, cela m’a inquiété, je ne devais surtout pas me blesser, or je me demandais si j’étais toujours en mesure de tenir solidement le guidon. J’avais compris qu’il faut rouler assez vite pour limiter les risques de chute, toutefois, il y a un pas entre la théorie et la pratique et je ne me sentais pas en confiance. Je suis même parfois descendu de mon vélo pour marcher quelques mètres afin de franchir des passages difficiles. J’ai subi plus qu’apprécié la fin de cette classique, j’étais désormais pressé d’en voir le bout et de célébrer ma victoire personnelle. En arrivant dans le vélodrome, retrouvant un revêtement lisse au sol, j’étais bien content. J’ai reçu la médaille souvenir. Des stands vendaient des pavés fixés sur un beau socle en bois, je m’en suis offert un. Au final, cela reste comme une belle expérience, un peu osée mais ma bonne étoile a veillé au grain et j’ai passé un magnifique week-end.

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Marathon de Paris
3 avril 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Marathon de Paris. Au programme : 42.2km de course à pied sur les pavés du bitume Parisien.

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Double Ironman
Floride – USA
06 mars 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon double Ultra-Triathlon en Floride aux USA la 1ère épreuve de la coupe du monde. Au programme : 7.6km de natation, 360km de vélo et 84.4km de course à pied. « Soi tu nourris ta peur, soit tu nourris ton rêve. Celui qui l’emportera c’est celui que tu nourriras le plus » 1ère manche de la Coupe du Monde d’Ultra-Triathlon Une nouvelle saison remplie d’ambition et de nouveaux challenges ! Me revoilà dans les starting block pour cette nouvelle saison d’ultra triathlon. Après deux premiers Trail dans la neige de 40 et 72 km en guise de préparation, les choses sérieuses reprennent avec l’ultra triathlon. Au programme cette année des championnats du monde, 2 double ironman, 2 triple ironman, 1 quintuple ironman en continue et un double déca ironman, soi l’équivalent de 33 ironman à réaliser en tout juste quelques mois. Etas-Unis à 2 reprises, Autriche, Allemagne, Suisse et le Mexique pour terminer. Un programme très chargé mais également riche en émotion. A cela, il faudra ajouter 5 autres ironman en vu de ma préparation physique. Le ch’tri man, l’iron médoc, l’ironman de Nice, l’iron corsaire et l’Evergreen. Un programme 2016 totalisant 38 ironman. De quoi vous donner le vertige. Mais avec une préparation sérieuse et rigoureuse et surtout une bonne volonté, rien n’est impossible. Un double ironman pour débuter les festivités 2016. Pour bien commencer cette saison, j’ai rendez-vous avec les Etats-Unis et la ville d’Orlando en Floride pour un double ironman (7.6 km de natation, 360 km de vélo et 84.4 km de course à pied) à boucler en moins de 36 heures. Un déplacement toujours difficile et compliqué à organiser pour la logistique de course. Impossible d’emmener tout et n’importe quoi pour la compétition. Le déplacement en avion m’oblige à restreindre ma logistique et à prendre le minimum vital. Heureusement, je peux compter sur mon amie et son sens de l’organisation pour m’aider dans cette aventure. En plus des 16 heures de trajets, il me faut également gérer les 6 heures de décalage horaire. Nous arrivons sur place le mardi soir à 21 heures, heure locale. Bagages récupérer, voiture de location retiré, il ne nous reste plus qu’à prendre la direction de l’hôtel pour enfin récupérer de se long et pénible voyage. Deux jours off, c’est ce dont j’aurai droit pour absorber la fatigue du voyage et du décalage horaire pour être en pleine possession de mes capacités physique et mental pour cette échéance sportive qui débutera le vendredi matin à 08h00. Rendez-vous avec alligators Deux jours de repos, accompagné de deux grasse mâtinés, n’auront pas suffit totalement à absorber la fatigue accumulé des derniers jours. Nous sommes vendredi et le réveil de 05h30 me rappel qu’il faut déjà y aller. Dernier préparatif, petit déjeuné avalé à vitesse grand V et c’est parti pour rejoindre le Park Louisa à Orlando. Sur place on y retrouve une ambiance détendu. Chaque participant à pris soin d’arriver avec 45 minutes d’avance pour ne rien oublier et surtout éviter le moindre stresse d’avant compétition. Logistique mise en place par mon amie, il ne me reste plus qu’à enfiler ma combinaison et aller rejoindre le lac pour la première épreuve. Comme annoncé la veille dans le briefing de course, la natation se déroulera dans un lac avec… des alligators ! Oui des alligators. Rien que ça. L’eau y est rouge et marron et des panneaux à l’abord du lac nous rappel l’interdiction de se baigner à cause des alligators. Rien de très rassurant avant cette première épreuve mais l’organisation nous assurance qu’ils ne mesurent pas plus d’un mètre cinquante et qu’ils ne mangent uniquement les canards ! Rassuré ou pas, il va falloir s’y jeter quand même ! 08h00 et le départ retenti pour cette première épreuve de 7.6 km de nage. L’eau est à une température d’environ 20° et nous sommes 20 athlètes à nous y élancer. Le parcours est relativement simple, nous auront à effectuer 12 boucles de 633 mètres en forme de I. Le parcours me plait car s’est une simple ligne droite, bien identifié avec de grosses bouées rouge, ce qui va nous éviter de trop dériver et surtout d’avoir trop de relance à effectuer. Les 5-6 premiers kilomètres se passeront bien, sur un rythme régulier mais les 2 derniers kilomètres seront plus pénibles. Mon manque d’entrainement dans cette discipline se fait ressentir et je termine le dernier kilomètre en alternant crawl et brasse. Pour cette première épreuve, il m’aura fallut 03h40 pour arriver à bout des 7.6 km de natation et surtout je n’aurai croisé le chemin d’aucun alligators…je peux à présent continuer ma course et me concentrer sur les 360 kilomètre de vélo à venir. Un nouveau vélo avec pour nom « Pinarello » pour cette nouvelle saison Tenu de nation troqué pour celle du vélo, j’enjambe ma nouvelle monture et m’élance pour les 360 kilomètres. Au programme, 37 boucles de 9.75 kilomètres. A cet instant de la course, je suis à la 14ème place. Le parcours est relativement roulant et le revêtement est un billard. Pas de nid de poule ni autre déformation de la route. Un vrai plaisir pour les cyclistes de prendre part à se parcours. Je prends mon nouveau vélo rapidement en main et m’accroche à un 30-32 kilomètres de moyenne assez facilement. Je remonte rapidement sur mes adversaires qui me devancent et remonte tranquillement au classement. Au centième kilomètre, je suis déjà dans le top 10 de la course. Mon rythme n’a pas baissé et hormis quelques douleurs aux épaules dû à ma nouvelle position sur le vélo, tous se passe plutôt bien. Arrivé à mi-course, au 180 ème kilomètre après 06h30 de vélo, je décide de faire un arrêt un peu plus long pour me ravitailler en sucre lent et reprendre un maximum de force. A cet instant je suis remonté à la 6ème place et les quelques coureurs qui me devancent ne sont pas très loin pour la plupart. De quoi me réjouir, sauf qu’à cet instant mon

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Vulcain Trail
5 mars 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 72 km au Vulcain Trail dans le Puy-de-dôme.

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Trail Blanc de Ft Romeu
17 janvier 2016

Dans cet article, je t’invite à venir revivre ma course de 40 km lors de la Romeufontaine en plein cœur du Parc Naturel régional des Pyrénées Catalanes, et le majestueux barrage des Bouillouses.

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