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RESULTATS 10 km

🇫🇷 10 km de la Tour Eiffel

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon 10 km de la Tour Eiffel Au programme : 10 km dans les rues de Paris, au cœur du 7è arrdt, à proximité des Invalides et du monument le plus connu au monde : la Tour Eiffel ! Voici les résultats officiels du 10 km de la Tour Eiffel : -> https://live.breizhchrono.com/external/live5/classements.jsp?reference=1687984162591-2

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🇮🇹 Italie – Desenzano del Garda
Triple déca Ironman
114 km de nage
5400 km de vélo
1266 km de course
1er septembre 2024

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Triple Deca Ultra-Triathlon à Desenzano del Garda en Italie pour la quatrième et dernière épreuve de la coupe du monde. Au programme : 114 km de nage / 5400 km de vélo et 1266 km de course à pied. 4ème et dernière épreuve de la coupe du monde d’ultra-triathlon 2024 Ma femme m’a aidé à gérer cette longue absence. Mes parents et les siens ont prévu de venir l’aider, puisque j’allais m’absenter plus de 40 jours. Tout était organisé. J’ai chargé le camion tranquillement en m’assurant de ne rien oublier. Cette compétition avait eu lieu en 2013 au format un Ironman par jour, pendant 30 jours. C’était la première version en format continu, ce qui représentait : 114 kilomètres de nage dans un bassin de 50 mètres 5400 kilomètres à vélo 1266 kilomètres de course à pied ! Je suis parti en Italie la gorge nouée de quitter ma famille pour plus d’un mois. Concernant mon état physique, en revanche, j’étais serein. Je me suis vite rassénéré en songeant que j’allais revoir plein d’amis de cette grande famille de l’ultra. Nous étions 14 inscrits, dont 4 femmes. 90% de ces athlètes avaient participé au fois 20 Ironman l’année précédente, moyennant quoi je les connaissais. Un seul m’avait battu, un Polonais. Il voulait absolument remporter cette compétition italienne, la seule de l’année à laquelle il concourait. Il m’était supérieur, ce qui ne m’inquiétait pas spécialement car il peut se passer beaucoup de choses sur de telles distances. Par contre, j’étais seul tandis qu’il bénéficiait d’une équipe de trois personnes pour gérer sa logistique. Je comptais beaucoup sur l’organisation impeccable de Vincenzo pour que les bénévoles m’aident à performer, et si possible à gagner cette épreuve. Je suis arrivé sur le site de l’évènement sur les coups de 18h30, le 28 août 2024. J’ai monté ma tente, installé mon matériel et récupéré du voyage. J’avais deux jours pour faire mes courses et tout fignoler. J’ai découvert le lieu, pris mes marques. Tout semblait bien se passer. Sauf que le lendemain, j’ai reçu une douche froide : j’ai appris que la compétition se déroulerait sur trois sites distincts imposant d’y déplacer la logistique et ça, je ne l’avais pas du tout réalisé jusqu’alors. Un moment de flottement en a résulté. Franchement, je ne me voyais pas comment migrer tout seul et les autres athlètes venus sans équipe logistique ont également exprimé leurs craintes. J’ai tenté de trouver des solutions acceptables. La bonne nouvelle, c’est que j’avais apporté pas mal de matériel en double, par exemple un bon couchage. Je pouvais en installer une partie sur le site de la natation, seulement, moi qui avais prévu de m’entraîner, nager et courir durant ces deux jours, je n’ai pas pu, j’ai dû improviser un deuxième campement sans parvenir à résoudre tous les problèmes de logistique. Mon objectif a cessé d’être « comment gagner cette compétition » pour devenir « comment y participer efficacement » ! A J moins un du départ, la cérémonie d’ouverture m’a fait oublier ces inquiétudes et permis de décompresser. Le départ était prévu à 18 heures le lendemain. J’ai démonté du matériel aussitôt stocké dans le camion pour l’apporter sur le site de la natation où un barnum nous était prêté, officiellement à partir de 15 heures. J’étais obligé d’assumer ce travail herculéen juste avant l’épreuve alors qu’habituellement, une seule logistique suffit pour les trois épreuves. Cela m’a sérieusement énervé. Malheureusement, je n’avais pas le choix. Il me fallait oublier mon confort sous ce barnum de 2 mètres sur 2 mis à disposition par l’organisation. Tout n’y rentrait pas. J’ai trié et transféré le strict nécessaire, ce qui, déjà, m’imposait une trentaine d’allers retours entre le parking et le barnum. J’ai passé quatre heures à manutentionner tout ce matériel, terminant à 17h45. Debout depuis 9 heures du matin, j’étais épuisé avant même de commercer, j’avais envie de dormir et je devais commencer à nager un quart d’heure plus tard, à partir de 18 heures, sur une distance de 114 kilomètres ! J’ai demandé si on ne pouvait pas reporter le départ au lendemain matin, mais non. J’ai un peu hésité à jeter l’éponge. A 18h10, j’ai entendu que cela bougeait autour de moi. Le départ avait été reporté à 18h30. Les cameramen m’ont sollicité pour cinq minutes d’interview. A 18h20, j’ai rejoint les autres sur la ligne de départ. J’ai réalisé encore quelques vidéos, ajusté ma tenue et enfilé les deux bracelets électroniques censés mesurer notre distance parcourue et comptabiliser nos allers retours. J’ai démarré avec quelques secondes de retard dans une ligne d’eau partagée avec trois athlètes que je connais et aime bien : Lia l’Américaine, Shanda la Canadienne et Tomasz, le Polonais. Ils ont le même niveau que moi alors je me suis simplement attaché à les suivre sur le long terme. J’ai gardé le rythme, éprouvant même de bonnes sensations. L’air et l’eau étaient à bonne température. Les bips de nos bracelets étaient transmis à chaque longueur, nous les entendions, mais je me suis étonné qu’aucune information ne soit affichée sur l’écran. Je regardais les distances parcourues sur ma montre. A la pause, consultant les messages, j’ai appris qu’on ne pouvait pas me suivre sur le live. L’organisateur nous a cependant confirmé que les données étaient bien enregistrées, précisant que des techniciens intervenaient pour résoudre le problème d’affichage sur le grand écran. Je m’étais fixé pour objectif de nager trente kilomètres par jour et idéalement un peu plus le premier jour. Au bout de quelques heures, j’ai enlevé ma montre, dont le frottement m’irritait. Le deuxième jour, il n’y avait toujours aucune donnée affichée sur écran. Je ne savais plus du tout où j’en étais par rapport aux autres, ni par rapport à mes objectifs. Cette contrariété m’a pesé. J’ai continué mes allers retours en me ravitaillant correctement, dormant trois heures par nuit plus une ou deux siestes d’une demi-heure en journée. Ayant apporté quatre combinaisons, je me changeais deux fois par jour. Des kinés

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🇪🇪 Estonie – Vinni
Déca Ironman
38 km de nage
1800 km de vélo
422 km de course
2 août 2024

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon Deca Ultra-Triathlon à Vinni en Estonie pour la troisième épreuve de la coupe du monde. Au programme : 38 km de nage / 1800 km de vélo et 422 km de course à pied. 3ème épreuve de la coupe du monde d’ultra-triathlon En Allemagne, j’ai circulé sur des autoroutes. Il y en a beaucoup en Pologne également mais en Lituanie, c’est plus compliqué, comme en Lettonie et en Estonie où je roulais sur des départementales à 100 kilomètres/heure maximum, mais plus souvent à 70. La fin du trajet a été nettement plus pénible que ce que j’imaginais. Je me suis dit que la prochaine fois, je viendrais en avion ! J’étais content de découvrir un nouveau pays, un nouvel environnement. Les organisateurs m’ont chaleureusement accueilli, à l’arrivée, m’indiquant où m’installer. J’ai monté mon barnum et appris que nous n’étions que trois athlètes au départ, dont un inscrit sur le format fois 5. Pour le déca, nous n’étions donc que deux, l’organisateur, Rait, et moi. Il avait mis cette épreuve sur pieds afin de battre le recorddu monde du déca Ironman chez lui, ce qu’il a d’ailleurs réussi. Moi, de nouveau, je venais avant tout pour m’entraîner en évitant de me blesser. Et idéalement, améliorer mon chrono dans ce format, 140 heures sur les dix jours. Le premier jour, tout s’est bien passé. Nous nagions dans une piscine de 25 mètres en intérieur, l’eau étant à 24°, ce qui m’a permis d’y prendre un peu de plaisir. J’ai fini ce premier Iron man en 13h18, sans accro, alors que je tablais sur 13h00 – 13h15. Mission presque accomplie. Le deuxième jour est le plus accidentogène, statistiquement, et malheureusement, alors que je dors généralement comme un loir, je n’ai pas trouvé le sommeil, cette nuit-là. Je me suis levé fatigué, avec la sensation de ne pas avoir dormi du tout, malgré le confort de mon installation, la sommier, le bon matelas, la couette… Je n’ai pas compris pourquoi. Un peu frustré, je suis descendu dans la piscine et ai parcouru la distance du jour sans gros souci. C’est à vélo que cela s’est corsé : je n’avais plus de jambes, cela tirait, douloureusement. J’ai peiné à terminer les 180 kilomètres. Et c’était à peine mieux pour la course à pied dans laquelle, habituellement, je me sens très à l’aide. J’ai fini ce deuxième Iron man en 14h55. Un chrono extrêmement décevant. Clairement, j’allais devoir redresser la barre le lendemain ! Hélas, la deuxième nuit a été un copier/coller de la première, aussi peu reposante. Je ne comprenais pas. Je me suis réveillé cinq ou six fois et j’ai démarré la troisième journée encore plus fatigué que la veille. Là encore, cela a constitué un copier/coller du deuxième jour du côté des sensations, avec un chrono final de 14h54. Mon moral n’était pas au top. Bien que je sois très fatigué, la troisième nuit a été aussi hachée que les deux autres. Le quatrième jour, j’ai connu la même régularité en natation et la même galère à vélo puis en course à pied. J’ai fini en 15h53, soit une heure de plus que les deux jours précédents. Et… j’ai compris que j’allais traîner ma croix ! A partir du cinquième jour, j’ai dû m’accorder une demi-heure de sieste et les chronos se sont aggravés : 16h42. Je devais tout gérer seul, agencer mon matériel, faire sécher mes vêtements… Je n’en pouvais plus. Sixième jour, rebelotte en 15h58. Septième jour en 16h16. Le huitième jour, 15h44, j’ai inversé la tendance ! Neuvième jour, 16h07 et dixième jour, 15h57. Il y avait déjà un bon moment que j’avais renoncé à mon objectif alors j’étais très content d’être finisher et sans blessure. Il est évident que je n’aurais pas pu m’entraîner aussi intensément chez moi tout en travaillant et en m’occupant de ma petite famille, ce qui m’a conforté dans l’idée que j’ai fait le bon choix en participant à ce déca. Il m’a bien préparé à l’Italie. Par contre, j’allais à présent devoir rouler 3000 kilomètres pour regagner Paris puis 2000 pour rejoindre les enfants à Perpignan et encore 1000 pour rallier l’Italie, dans trois semaines, ce qui viendrait vite. J’ai donc entrepris une sorte d’Ironman automobile ! Je me suis accordé une vraie et délicieuse semaine de vacances à Perpignan : bien manger, ne rien faire. La plage, dévorer des burgers avec les enfants… quelques bains glacés, aussi, puisque j’avais investi dans un petit bassin de cryothérapie. J’ai vraiment bien rechargé les batteries, ce qui n’était pas du luxe. Au retour de Perpignan, il me restait deux jours à la maison. J’ai loué un petit camion pour emporter en Italie tout le confort possible. J’avais basé toute ma saison 2024 sur cette compétition de trente Ironman en 30 jours qui succédait, depuis le 1er juillet, à dix-neuf Ironman, 30.000 mètres de dénivelé positif et une ascension du Mont-Blanc. Autant dire que je m’étais préparé à bloc ! Voici les résultats officiels sur le site de la Fédération Internationale d’Ultra-Triathlon : -> https://www.iutasport.com/ultra-triathlon-results/results-2024/results-deca-ultra-triathlon-day-in-vinni-2024 https://youtu.be/UzyclSdmnlIhttps://youtu.be/ZdCe8sKqhpg

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🇩🇪 Allemagne – Lensahn Triple Ironman
11.4 km de nage
540 km de vélo
126.6 km de course
26 juillet 2024

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon triple Ultra-Triathlon à Lensahn en Allemagne pour la seonde épreuve de la coupe du monde. Au programme : 11.4 km de nage / 540 km de vélo et 126.6 km de course à pied. 2ème épreuve de la coupe du monde d’ultra-triathlon Je suis retourné avec plaisir à Lensahn, en Allemagne, la tête emplie de bons souvenirs puisque c’est là qu’en 2014 j’ai découvert l’ultra triathlon. Dix ans plus tard, en ce 26 juillet 2024, je m’étais inscrit pour un triple Ironman constituant la deuxième épreuve comptant pour la coupe du monde 2024. Et c’était mas sixième participation au triple de Lensahn, soit des distances de : 11,4 kilomètres de nage 540 kilomètres à vélo 126,6 kilomètres de course à pied Mon but n’était pas de performer, d’autant que si j’essaye de participer chaque année à cette épreuve de Lensahn, je me spécialise dans les très longues distances. Pour moi, le triple est un petit format, un entraînement, une expérience pour peaufiner l’organisation de ma logistique, une sorte de répétition, pas un but en soi. En l’occurrence, j’avais prévu de ne pas rentrer en France après ce triple Ironman et de me rendre directement en Estonie à Vinni, pour un déca dans le format un Ironman quotidien sur dix jours. Ce qui allait être un tremplin avant la grande épreuve de l’année, sur laquelle je misais quasiment tout : 30 Ironman en continu en Italie. C’était très compliqué de louer un camion pour passer ces deux frontières, quasiment impossible, je me suis donc rendu à Lensahn en voiture, ne pouvant pas emporter tout mon matériel, de ce fait. A l’arrivée sur le site allemand, deux jours avant le départ, j’ai pris mes repères et monté mon barnum tout neuf de 3 mètres sur 4,5 mètres. Il y avait là de nombreuses têtes connues, beaucoup d’amis, dont Vincenzo, l’organisateur de l’épreuve en Italie. Comme il parle bien français, j’ai pu m’entretenir avec lui de cet évènement. À ma demande, une équipe de vidéastes italiens était là pour me filmer et m’interviewer. Lors de la cérémonie d’ouverture, j’ai retrouvé les athlètes que je connais. J’ai ensuite passé une bonne nuit, bien reposante, me levant à 5h30 pour avoir le temps de tout faire tranquillement. J’ai retrouvé tout le monde à la piscine, sans stress. J’étais bien préparé et espérais améliorer mon meilleur chrono sur cette épreuve : 48,50 heures. La priorité restait toutefois de ne pas me blesser à un mois du fois 30 en Italie, sachant que dans l’intervalle, j’enchainais sur un fois 10 en Estonie et allais parcourir environ 7000 kilomètres de voiture. L’épreuve de natation a démarré et sans surprise, j’étais toujours aussi lent. Je suis sorti de l’eau en 5h22 avec une demi-heure de plus que mon meilleur chrono précédent. Je suis surpris de constater que je régresse alors que je suis plus expérimenté, mais c’est ainsi ; cela reste comme une énigme, pour moi. Considérant que l’impact serait négligeable sur le chrono total, je suis sorti de l’eau sourire aux lèvres, content d’en avoir fini avec la nage, mon point faible. Le bassin de 50 mètres se trouve en extérieur et il pleuvait énormément, les conditions n’étaient pas agréables. Je me suis abrité et changé avant d’enfourcher mon vélo. Mon meilleur chrono pour cette distance de 540 kilomètres était de 26 heures, j’espérais le descendre à 20 heures. Les premiers 180 kilomètres se sont bien passés, les cameramen italiens me préparaient très gentiment des plats chauds bien appréciables avec cette atmosphère froide. La deuxième tranche de 180 kilomètres s’est bien déroulée également mais pour le dernier tiers, je n’avais plus de jambes, les dénivelés tiraient douloureusement sur mes muscles ; je les avais sous-estimés. Je n’avais pas assez récupéré après l’épreuve du Mont-blanc, une semaine plus tôt. J’ai peiné à terminer le vélo en 25h58. Cela restait acceptable, néanmoins, j’étais un peu déçu parce qu’il était clair que je n’avais plus la possibilité d’améliorer mon chrono général. Le bon côté de cette situation, c’est que je me suis relâché, m’ôtant toute pression. J’ai tranquillement subi la course, n’ayant plus d’objectif. J’ai couru les trois marathons sans forcer et terminé en 23h49, sept heures de plus que mon meilleur chrono, qui était de 16h30 pour cette distance. Le temps total cumulé pour ce fois trois de Lensahn s’élevait à 55h43. L’année précédente, qui n’était déjà pas fameuse, j’avais terminé en 53h50. Tant pis, c’était un bon entraînement et je ne m’étais pas blessé, terminant en dixième positions sur 18 inscrits au départ : je n’avais pas à rougir de ma prestation. J’ai profité de l’ambiance lors de la remise des trophées et du repas festif avec les athlètes et les organisateurs, puis je me suis couché sachant que le lendemain, je me rendais à Vinni, en Estonie, à 2000 kilomètres, en voiture. Voici les résultats officiels sur le site de la Fédération Internationale d’Ultra-Triathlon : -> https://www.iutasport.com/ultra-triathlon-results/results-2024/results-triple-ultra-triathlon-in-lensahn-2024

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🇫🇷 France – Chamonix
Summum project
3.8 km de nage
180 km de vélo
42.2 km de course avec ascension du Mt Blanc (4810m)
17 juillet 2024

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon défi du Summum project. Un Ironman dans la vallée de Chamonix avec la particularité de la course à pied qui se termine au sommet du Mt Blanc à 4810 mètres. Au programme : 3.8 km de nage / 180 km de vélo et 42.2 km de course à pied. Le Summum project Le Summum project n’a rien à voir avec la coupe du monde d’ultra-triathlon, c’est un défi personnel, une compétition seul avec un chrono. Il est né dans l’esprit de Cyril Blanchard, un athlète qui a battu le record de l’Enduroman au départ de Londres : 170 kilomètres de course à pied jusqu’à la côte, 40 kilomètres de natation pour traverser la Manche puis 300 kilomètres à vélo jusqu’à Paris. Cyril a voulu créer une compétition dans le même esprit, avec une difficulté sur la course à pied au lieu de la nage, à travers une arrivée en haut du Mont-Blanc à 4810 mètres. Un défi qu’il a réalisé en en 23 heures 18 en 2021 au départ de Condes, à 180 kilomètres de Chamonix, depuis le lac de Coiselet. Il a ouvert cela au public et en 2023 ; un Belge a alors validé la natation et le vélo, mais abandonné durant l’ascension du Mont-Blanc. Lorsque Cyril m’en a parlé, j’ai tout de suite trouvé ce challenge excitant et l’ai casé dans mon planning sportif de 2024 entre deux courses de coupe du monde. Mon objectif consistait à battre le record établi par Cyril en descendant sous les 23 heures. Je disposais d’une « fenêtre de tir » le 15 juillet et ai organisé cela avec un guide de haute montagne solidement expérimenté, Tony, et un cameraman professionnel, Bertrand, habitué à filmer à très haute altitude. C’était deux semaines après Colmar, lors de mon quintuple Ironman, j’avais bien récupéré. J’y suis allé sans stress. Ce défi représentait 3,8 kilomètres de nage dans un lac, 180 kilomètres de vélo sur un dénivelé de 3000 mètres puis l’ascension du Mont-Blanc que j’avais réalisée à deux reprises. A priori, rien d’insurmontable. Je me suis rendu en voiture à Chamonix où j’ai récupéré les affaires que j’avais réservées pour l’ascension. Le vendeur connaissait mon parcours sportif et m’a encouragé : Tu as choisi un très bon guide, Tony est un pro. J’ai ensuite fait les courses avant de me rendre à l’hôtel. Le lendemain, j’avais rendez-vous dès 6 heures au téléphérique avec Tony pour faire connaissance et qu’il évalue mon niveau. J’y étais, par contre, il y a de grosses intempéries dans la nuit et le premier téléphérique a été décalé à 8 heures. Nous sommes montés à 3800 mètres, vers l’Aiguille du Midi, et avons commencé la randonnée. Je pensais que ce serait paisible mais cela a vite viré à l’escalade, nous grimpions et descendions de gros rochers, c’était « pêchu ». Nous sommes arrivés à un mur naturel d’environ cinq mètres de haut, sans prise visible, m’arrachant cette question : Et là on va où, Tony ? En haut. Comment on monte ? Je passe devant, tu me regardes faire. Il est monté comme un chat en utilisant une petite fente où glisser les doigts et de minuscules trous pour les crampons. Je me sentais incapable de l’imiter. J’ai finalement réussi, en galérant et en le maudissant dans mon for intérieur. Puis nous avons continué la randonnée. Au bout de trois heures, le parcours étant terminé, nous avons repris le téléphérique pour Chamonix où nous avons bu une bière bien méritée. Il s’est dit fier de moi et rassuré sur mes capacités. Un ami pompier, Guy, nous a rejoints pour assurer ma logistique et épauler Bertrand, avec ses drones et son matériel photo et vidéo. Il est venu avec nous à Condes au camping où Bertrand nous attendait. Le soir, nous avons mangé une bonne pizza et à 21h30, nous étions couchés. J’ai bien dormi. Réveil à 6h30. Nous avons pris le petit déjeuner, rangé les tentes et rallié le lac pour l’épreuve de natation. Cyril Blanchard nous a rejoints en observateur pour valider ma prestation. J’avais loué une borne GPS et partagé le lien avec ceux qui me suivaient. A 8h15, j’ai pris le départ dans le lac pour 3,8 kilomètres en sachant pertinemment que ce serait plutôt 4 voire plus car en eau naturelle, je ne nage pas droit. Tout s’est bien passé et j’en suis sorti après 1h48 de nage. Je me suis séché, changé et ravitaillé en m’accordant 25 minutes de pause. Et c’est reparti pour 180 kilomètres de vélo, une assez faible distance par rapport à mon expérience, mais avec un très fort dénivelé et ça change tout ! Le parcours était préenregistré sur le GPS et j’étais concentré sur la lecture de l’appareil, sur la route, sur la circulation, sur l’effort à fournir… je n’étais pas à l’aise du tout. D’habitude, je circulais sur des boucles, façon automate ; là, j’étais plutôt en mode « orientation ». Heureusement, le GPS m’a bien guidé. Je montais les cols sans trop forcer, tout excité d’être suivi sur Internet par des centaines ou peut-être des milliers de personnes. Vers le 50ème kilomètre, le GPS m’a fait prendre de mauvaises directions. Il y avait des travaux, des déviations… cela m’a quelque peu agacé. J’ai commencé une ou deux ascensions pour rien, fait demi-tour, perdu beaucoup de temps, de l’ordre de 1h45, sur ces 180 kilomètres que j’ai finalement bouclés en 9h19 au lieu des 7h15 envisagées. Je suis arrivé sur le parking de tramway de Saint-Gervais avec deux heures de retard. Deux heures précieuses : je risquais de louper le dernier tramway, le lendemain lors de la descente du Mt Blanc, m’obligeant à descendre à pied depuis le nid d’aigle. Avant de démarrer la course à pied, j’ai passé 22 minutes à me changer et ravitailler. Les enfants d’un ami étaient là pour m’encourager et m’ont offert des dessins, cela m’a touché et donné du peps. Je suis parti vers le Nid d’aigle où j’avais rendez-vous avec

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🇫🇷 France – Colmar
Quintuple Ironman
19 km de nage
900 km de vélo
211 km de course
24 juin 2024

Dans cet article, je t’invite à venir revivre mon quintuple Ultra-Triathlon à Colmar en France pour la 1ère épreuve de la coupe du monde. Au programme : 19 km de nage / 900 km de vélo et 211 km de course à pied. 1ère épreuve de la coupe du monde d’ultra-triathlon La première manche de la coupe du monde d’ultra triathlon se déroulait à Colmar sous la forme d’un quintuple Ironman : 19 kilomètres de nage, 900 à vélo puis 211 de course à pied. Je situais cette épreuve dans le top 5 de mes objectifs de 2024, avant le Summum project, un Ironman avec le finish du marathon au sommet du Mont Blanc, puis un triple Ironman à Lensahn, un déca Ironman en Estonie et le top du top, un triple déca Ironman en septembre, soit des distances de folie : 114 kilomètres de nage en piscine dans un bassin de 50 mètres, 5400 kilomètre à vélo en boucles de 7 kilomètres et 1266 de course à pied en boucle de 1.5 kilomètre. Ce quintuple Ironman à Colmar était important pour moi, je voulais bien rentrer dans la compétition et améliorer mon chrono par rapport à 2022, m’étant mieux préparé pour cette saison 2024. J’ai également soigné ma logistique, louant un fourgon pour apporter mon matériel. C’est que je passais douze jours sur place ! Deux ans plus tôt, j’avais terminé en 111 heures, mon objectif était de descendre sous la barre des 100 heures. J’envisageais même symboliquement les quatre jours, c’est-à-dire 96 heures. Je l’ai annoncé sur les réseaux sociaux afin de me motiver à bloc. Je suis parti seul à Colmar avec mon lit pliable doté d’un vrai matelas, deux réfrigérateurs, un congélateur, des fours, pour reproduire là-bas le confort dont je bénéficie chez moi et me placer dans les meilleures conditions matérielles, déterminé à ce que mes efforts d’entraînement payent. Puisque ce quintuple Ironman m’imposait de sortir de ma zone de confort, je m’en créais une là-bas ! Et si possible, en y apportant un peu de plaisir. A chaque fois que les organisateurs et d’autres concurrents pénètrent dans mon barnum, ils sont saisis. Eh oui, c’est ça, l’expérience ! Friteuse, bottes de pressothérapie, affaires de massage… j’apporte tout pour bien nourrir et soulager mon corps. Une fois tout installé, ce qui m’a pris trois bonnes heures, je suis allé faire les courses. Tout est noté sur une liste dans le moindre détail, là encore grâce à ma solide expérience. J’utilise un réfrigérateur pour les solides, un pour les liquides, le congélateur pour la glace, les glaces à déguster et mes jambières de pressothérapie. La veille de la course, j’ai récupéré tee-shirt et dossard puis participé à la cérémonie d’ouverture. L’épreuve a débuté le lundi 24 juin à 7 heures. Je me suis levé à 5h30 pour prendre le temps de bien petit-déjeuner et me préparer tranquillement. La piscine étant extérieure au site, à une demi-douzaine de kilomètres, dans le centre-ville, je m’y suis rendu, confiant. J’ai salué tout le monde, pris la température de l’eau, transité par les toilettes puis enfilé ma combinaison. Mon appréhension, c’était que depuis le double déca que j’avais remporté en Suisse, je n’étais pas allé une seule fois à la piscine, privilégiant le vélo et la course à pied où je suis plus performant. Je n’ai pas le temps ni l’énergie pour bien m’entraîner dans les trois disciplines, j’ai fait une croix sur la natation. J’appréhendais donc un peu ces 19 kilomètres dans l’eau, craignant d’en sortir un peu trop courbaturé. Néanmoins, j’étais désireux de faire mieux que mes 9h15 de la précédente épreuve. Le départ a été donné et les premiers kilomètres se sont bien passés. Je m’arrêtais une dizaine de minutes tous les 3,8 kilomètres pour me ravitailler et me reposer un peu. Le deuxième cycle de 3,8 kilomètres a été un peu plus lent que le premier et à la fin du troisième, ça commençait à tirer un peu. Ne pouvant parler à personne, je méditais en nageant, calculais mon temps et j’ai vite perçu que 9 heures, ce n’était pas jouable, mon chrono serait plutôt de 9h30, moins bon que les 9h15 de 2022. Pas grave. À la fin du quatrième cycle, j’avais un peu mal et il était clair que les quatre derniers kilomètres allaient être épouvantables. Je devais envisager de finir plutôt en 10 heures qu’en 9h30. Je me suis traîné en essayant quand même de ne pas accumuler trop de retard et je suis sorti de l’eau au bout de 9h52, en 30ème position sur 33 participants. Il m’est apparu que malgré l’expérience acquise, plus les années passent, moins je suis performant en natation. Je suis monté sur le vélo vers 17 heures sans trop de courbatures et ai regagné le site de l’épreuve. Et c’est parti pour 900 kilomètres sur des boucles de 8 kilomètres. J’ai roulé 48 heures, proche de mon objectif de 45 heures, sachant qu’en 2022, j’avais mis 55 heures. Les 45 minutes perdues en natation étaient oubliées, je gagnais 7 heures à vélo ! La première nuit, je n’ai pas dormi, pour revenir au niveau du chrono des autres athlètes. J’ai continué le lendemain, dopé par quelques boissons énergisantes. Malgré quelques petits coups de fatigue, j’ai tenu un bon rythme. Je me suis couché la nuit suivante et j’ai dormi un peu moins de trois heures, cela m’a suffi. Les 180 derniers kilomètres ont été nettement plus durs que la première partie, il m’est apparu que j’étais prêt pour un quadruple Ironman mais c’était un peu juste pour un quintuple. J’ai multiplié les arrêts, notamment en passant près d’une rivière où j’allais à chaque fois tremper mes jambes dans l’eau fraîche dix minutes. Désormais remonté en 20ème position, je n’étais pas mécontent d’en finir avec le vélo, excité à l’idée de courir, espérant qu’il me restait assez de jus dans les jambes et impatient de voir comment ça allait se passer sur les premiers kilomètres pour le confirmer.

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RESULTATS RANDONNÉE VTT

La Plaisiroise VTT
50 km
16 juin 2024

Dans cet article, je t’invite à venir découvrir ma sortie VTT de 50 km lors de la plaisiroise, événement organisé par la ville de Plaisir (78). La Plaisiroise Le 16 juin 2024, la ville de Plaisir (Yvelines) organisait un évènement VTT qui a retenu mon attention : un circuit de 50 kilomètres auquel participait mon ami Frédéric, qui se remet intensivement au sport. Il m’a parlé de cette sortie et j’ai songé qu’elle pouvait être l’occasion d’aérer un peu mon VTT tout neuf qui prend la poussière dans le garage depuis des mois. Cela constituait par ailleurs une bonne préparation, dix jours avant ma première grosse compétition de coupe du monde d’ultra triathlon – Un quintuple ironman (19 km de nage, 900 km de vélo et 211 km de course à pied). En intensité, ces 50 kilomètres en VTT équivalent à 100 kilomètres sur route, rien de bien terrifiant. Il fallait juste que j’évite la chute et la blessure. Cette virée se déroulait un dimanche matin de 7h30 à 11h30, ce qui me permettait d’être à la maison pour le repas de midi. Le dimanche étant la journée de Madame, ça allait, je ne la pénalisais pas. J’ai décidé de me rendre à vélo de chez moi au château de Plaisir où était donné le top départ, ajoutant 30 kilomètres aller et autant retour, alors même qu’il pleuvait des cordes. Tant pis, je ne suis pas en sucre ! Arrivant sur le site, j’ai payé les 8 € de frais d’inscription, récupéré le dossard et c’est parti pour 50 kilomètres. Frédéric avec son beau quintal, allait plus vite que moi dans les descentes mais je le rattrapais dans les montées. Il est parti « pleine balle » dans la première descente, moi plus prudemment. Nous avons roulé sur un agréable circuit, dans les sous-bois, et j’ai apprécié qu’il ne soit pas trop boueux, malgré la pluie de ces derniers jours. Par contre, j’ai dû heurter un caillou pointu parce que j’ai été victime d’une crevaison. Nous avons galéré pour décoller la chambre à air et le pneu était légèrement éventré mais nous avons pu réparer cela et roulé les 40 kilomètres suivant sans souci. J’en ai profité pour travailler les cuisses et la cardio. Cette sortie a duré 4h15. Nous nous sommes quittés à Plaisir et j’ai regagné mon domicile, ravi. Ce n’était ni trop d’efforts, ni pas assez, vraiment l’idéal. Cela m’a permis de bien me projeter sur la saison 2025 : je recommencerai ce genre d’expérience pour bien me préparer, l’an prochain, c’est une bonne diversification.

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RESULTATS TRAIL (30-100 KM)

Marche de la Bièvre
52 km
28 avril 2024

Viens découvrir à travers cette vidéo, mon retour d’expérience sur ma seconde marche de nuit de 52 km, entre Paris et Guyancourt (78). La marche de la Bièvre. Le 28 avril 2024, la marche de nuit de 52 kilomètres dite « marche de la Bièvre[1] », fêtait ses 40 ans. J’y ai vu une bonne occasion de m’entraîner et y ai participé avec la même équipe d’amis que pour la Paris/Mantes du 28 janvier. Ils m’ont expliqué que le départ serait donné à minuit et que c’était assez similaire à la marche nocturne Paris/Mantes, laquelle est plus longue de deux kilomètres. Marcher huit ou neuf heures en groupe, c’est très agréable et de nuit, ça ne déstabilisait pas l’équilibre familial : je m’absentais pendant que mon épouse et nos enfants dormaient, je ne les perturbais donc pas. Nous avions mis 8h36 pour parcourir 54 kilomètres en janvier ; cette fois, avec deux kilomètres de moins à parcourir, Gwenn, son père et moi avons envisagé de passer sous la barre des 8 heures. Le soir du 28 avril, nous nous sommes retrouvés chez mes amis et avons partagé un plat de pâtes avant de nous rendre à la gare de Montfort. Le départ était donné place d’Italie. Désireux de partir dans les premiers, nous sommes arrivés très en avance. Il pleuvait. Nous avons patienté un heure un quart sur la ligne de départ en papotant, évoquant nos projets respectifs. Les premiers kilomètres se déroulaient en plein Paris. De nuit, c’était dépaysant et très agréable. Le rythme était soutenu mais pas compliqué à tenir. Par contre, le fléchage était insuffisant, j’ai vite compris qu’il ne fallait pas que je m’échappe, je devais suivre les trois ou quatre marcheurs qui ouvraient la route. C’était quasiment une course d’orientation ! D’ailleurs, au 7ème kilomètre, nous avons pris une mauvaise direction et fait demi-tour sur une centaine de mètres. Le premier ravitaillement a eu lieu au 12ème kilomètre. Nous étions un petit groupe de cinq en tête, Gwenn et son père se trouvaient à 2 ou 300 mètres derrière. Tout allait bien, je supportais aisément ce rythme et avais même beaucoup de réserve. Cela étant, il n’y a pas de classement officiel sur cette marche, chacun va à sa guise. Le deuxième ravitaillement était situé 10 kilomètres plus loin. Deux marcheurs du petit groupe de tête ont ralenti et sont passés derrière. Nous nous sommes parfois égarés et avons tâtonné à certaines bifurcations. Au deuxième ravitaillement, j’ai eu la surprise de découvrir qu’il y avait trois marcheurs devant nous alors que personne ne nous avait doublé. Nous avons su plus tard qu’ils étaient partis à 23h30 pour ne pas rester immobiles sous la pluie. Nous étions désormais trois en tête et les deux autres ont voulu marquer une pause, je les ai attendus, un peu agacés qu’ils traînent. Nous sommes enfin repartis. Cette marche était beaucoup plus agréable que la Paris/Mantes sur le bitume, avec ses lignes droites interminables ; là, c’était vallonné, nous passions dans des parcs, des petites forêts… Nous avons continué à marcher jusqu’au ravitaillement du 32ème kilomètre et juste avant de l’atteindre, Gwenn m’a appelé, surprise et un peu inquiète que je ne l’ai pas prévenue que j’y étais passé. Et pour cause : j’allais seulement y parvenir… tandis qu’elle le quittait. J’étais très surpris : Mais j’y arrive ! Comment as-tu pu me précéder ? Je ne sais pas. Est-ce que nous nous étions perdus ? Avait-elle pris un raccourci ? Ce satané fléchage était vraiment trop sommaire. J’ai accéléré et rejoint Gwenn, qui m’a appris que son père avait abandonné, s’étant fait mal au genou. Il préférait ne pas forcer. Nous avons parcouru ensemble les 20 derniers kilomètres. Gwenn a un petit gabarit mais une très grande motivation, nous marchions vite. Je l’ai un peu ralentie sur les 10 derniers kilomètres. Il avait beaucoup plu et je pensais à la boue de la Diagonale des Yvelines, je portais des chaussures de trail, par précaution. Elles m’ont provoqué deux grosses ampoules qui m’ont contraint à lever le pied. Nous étions dans les dix premiers, cela me suffisait. Des marcheurs nous précédant se sont perdus, sont revenus sur leurs pas, nous évitant le même détour. Nous avons finalement franchi la ligne d’arrivée en 8h15 et avec deux kilomètres de plus que prévu à la montre GPS. Si cette marche avait été mieux balisée et plus fluide, nous aurions tenu l’objectif mais là, non, il y a eu trop de tâtonnements. Nous étions tout de même contents d’avoir amélioré le chrono de Mantes, à distance égale, du coup. Les bénévoles de l’organisation nous ont remis la médaille et le diplôme et nous ont annoncé que le premier était arrivé une demi-heure plus tôt, nous confirmant que nous étions dans les dix premiers, comme nous le pensions. La bonne surprise, c’est que je n’étais pas tellement courbaturé, contrairement à Mantes. Ce nouvel entraînement s’était bien passé et j’y avais pris du plaisir. Cela m’a donné envie de continuer ce genre de marche, à l’avenir. Cela constitue un très bon complément d’entraînement, dans la durée, sans risque de blessure. En rentrant à la maison, j’ai réveillé madame et pris le relais. J’avais hâte de m’accorder une sieste, ce que j’ai pu faire vers 13 heures. J’ai dormi trois heures. Le soir, je me suis couché à 21 heures et le lendemain, j’étais en forme pour reprendre le travail, courageusement. [1] La Bièvre est une rivière qui prend source à Guyancourt puis coule dans les Yvelines, l’Essonne, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne avant de rejoindre Paris où, autrefois, elle se jetait dans la Seine. Elle arrive désormais dans le principal collecteur des égoûts. https://youtu.be/f–fUqUJFIc

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RESULTATS MARATHON

Marathon de Paris
7 avril 2024

Viens découvrir à travers cette vidéo, mon incroyable weekend où j’ai participé à 2 grands événements sportifs – Les 100 km de la diagonale des Yvelines et le marathon de Paris ! Je devais quitter la maison vers 5h30 pour partir dans les premiers et rentrer pas trop tard chez nous. Hélas, le petit Malo ne m’a pas laissé dormir, j’ai dû m’assoupir trois-quarts d’heure, grand maximum. Je suis parti très fatigué, un peu frustré et énervé, après avoir déposé le bébé à ma femme. Je n’avais plus de jambes, j’étais sur les rotules. J’avais trop forcé la veille lors des 100 km de la Diagonale des Yvelines (78) et songeais que je commettais une erreur, que j’exagérais en participant à ces deux épreuves en deux jours, en début de saison. Mon corps n’était pas prêt. Toutes les routes étaient barrées mais, arrivant de bonne heure, j’ai pu garer ma voiture pas trop loin de l’Arc de Triomphe. Je ne me voyais pas prendre le métro, incapable de monter et descendre les escaliers. J’avais même du mal à marcher… et je m’apprêtais à courir 42 kilomètres ! Pure folie… J’étais seul au monde sur les Champs-Élysées, le premier à pénétrer dans mon sas. Je me suis longuement étiré en attendant la suite des évènements. Les sas se sont remplis ; je n’étais pas loin de celui des pros. Tout le monde était prêt à courir à 15 ou 16 kilomètres/heure, ce que j’aurais pu envisager en temps normal, mais là… 7h30… 7h45… à 8 heures, les élites sont parties. Puis le coup de sifflet a retenti pour nous et tout le groupe du sas est parti à fond. J’ai serré les dents et suivi, difficilement. Cela devait être cocasse de me voir courir comme un crapaud à 9 ou 10 kilomètres/heure ! Je croisais le regard intrigué de certains spectateurs qui se demandaient ce que ce trainard faisait là à clopiner comme un vieux papy fatigué. J’ai ravalé mon ego. J’avais noté sur mon dossard « Monsieur performance » au lieu de Goulwenn Tristant. Une incohérence très amusante pour le public qui y a vu une provocation de ma part. J’ai fini par retourner mon dossard 🙂 Clairement, ce marathon a été horrible, probablement le pire de tous ceux auxquels j’ai participé. J’ai couru 10 kilomètres en souffrant, à un rythme presque correct mais sans cesse doublé par les suivants. Du 10ème au 20ème kilomètre, disons que c’est resté à peu près humain, mais au 20ème kilomètre, je n’avais plus de jus, j’étais cramé. Du 20ème au 30ème, j’ai considérablement baissé de rythme, je vivais un véritable chemin de croix. Et du 30ème au 37ème kilomètre, j’ai dû parcourir la moitié du trajet en marchant, je m’endormais presque. Je me suis accordé une pause de dix minutes en m’isolant pour ne pas croiser une tête connue. J’avais annoncé ma participation sur le réseaux sociaux, je ne voulais pas que l’on me repère dans cet état 🙂 Miracle : sur les 5 derniers kilomètres, j’ai pris du plaisir en commençant à en doubler certains et en voyant certains concurrents qui abandonnaient, vautrés sur le bord de la route. J’étais navré pour eux, cependant, cela m’a rassuré. Et beaucoup d’autres couraient désormais à mon rythme, ayant tout donné. J’ai franchi la ligne en 5h45, mon pire chrono des treize marathons courus, dont neuf fois celui de Paris. Sur la ligne d’arrivée, j’ai tout de même immortalisé l’instant en posant avec le maillot de finisher. Je tiens à jour mes albums photos depuis ma toute première course. Quand je serai vieux, je pourrai ainsi me remémorer toutes ces aventures en les regardant, et je laisserai cette trace à mes enfants. J’ai vite rallié la voiture pour rentrer à la maison et m’occuper de nos deux loulous. Je ne me suis même pas douché, j’ai pris le relais illico. C’est seulement quand ils se sont endormis que je me suis accordé une douche réconfortante. Au final, j’ai couru 142 kilomètres en un week-end sans me blesser ; mon corps a encaissé et beaucoup appris. Je devais désormais le reposer au plus vite afin de reprendre mes entraînements. Il m’a fallu cinq jours de pause avant de pratiquer le vélo elliptique, dans un premier temps, puis de pouvoir sortir courir. J’ai partagé sur les réseaux sociaux mon expérience et mes déconvenues. Et poursuivi ma préparation pour la saison à venir d’ultra triathlon.

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RESULTATS TRAIL (30-100 KM)

La diagonale des Yvelines
Trail 100 km
6 avril 2024

Viens découvrir à travers cette vidéo, mon incroyable weekend où j’ai participé à 2 grands événements sportifs – Les 100 km de la diagonale des Yvelines et le marathon de Paris ! Le marathon à venir restant un entraînement et non une fin en soi, je visais simplement un temps de moins de cinq heures tout en songeant que quatre, ce serait idéal, mais sans trop forcer. Cette fois, je partais dans un sas différent de mon cousin Yohann, deux ou trois heures avant lui. Ma femme travaillait ce dimanche-là, je devais rentrer le plus tôt possible à la maison pour m’occuper des enfants. Le mois précédant la course, je me suis entretenu physiquement, j’ai couru quatre ou cinq fois par semaine. Un ami m’a parlé de son planning sportif qui incluait le marathon de Paris, mais aussi les cent kilomètres de la Diagonale des Yvelines (78). Cette épreuve m’avait tenté, cependant, je croyais qu’elle se disputait le même jour que le marathon de Paris, aussi ne m’y étais-je pas inscrit. Apprenant par mon ami que j’avais mal lu et qu’elle se courait la veille, j’ai voulu m’y inscrire ; hélas, c’était clôturé. J’ai tout de même négocié avec Madame la possibilité d’y participer et cela a abouti. J’ai une femme en or ! J’ai alors contacté les organisateurs et vanté mon palmarès sportif. 48 heures plus tard, ils m’ont annoncé qu’il serait possible de m’inscrire. J’étais content. En même temps, un petit voyant rouge s’est allumé : pour un début de saison, j’y allais peut-être un peu fort. Je me suis rassuré en songeant que ma priorité ne serait pas le chrono, mais de passer la ligne d’arrivée sans m’être blessé. J’ai annoncé cela à mon pote Florian, ravi que nous participions ensemble aux deux épreuves. J’ai intensifié l’entraînement et multiplié les kilomètres pour bien préparer les jambes. Ma femme a géré le bébé la nuit précédant la Diagonale, car il pleurait beaucoup à cette période, nos nuits étaient hachées. Je me suis couché vers 21 heures. Mon épouse m’a rejoint vers une heure avec le bébé, qui m’a réveillé en chouinant. Je devais me lever à 3 heures pour rejoindre le bus des athlètes, j’ai donc manqué de sommeil. Je me suis un peu reposé durant le trajet en bus. Nous nous sommes mis en tenue puis le départ a été donné à 6 heures. Au coup de sifflet, je suis parti sur un rythme correct. Florian visait le podium, il est parti très fort et je l’ai vite perdu de vue. Les kilomètres se sont enchaînés. Le premier kilomètre était un vrai mur, une côte à au moins 15% qui nous a bien cassé les jambes, puis nous avons été confrontés à la boue. Il avait plu les semaines précédentes. Cette course a été horrible, presque sans plaisir. De la boue, de la boue et encore de la boue… cela a viré à la randonnée dans la gadoue. C’est la première fois que j’étais confronté à un terrain aussi épouvantable, durablement. Jusqu’au 51ème kilomètre, cela allait, mais après, j’ai subi. Je n’étais pas suffisamment entraîné. J’ai serré les dents et mis de côté les douleurs aux quadriceps. Je me suis remotivé comme j’ai pu et j’ai continué. J’ai même accéléré du 90ème au 100ème kilomètre, remontant une vingtaine d’athlètes. Par contre, cela a fini de manière assez surréaliste : je me suis perdu en entrant dans la ville ! J’ai manifestement raté la dernière pancarte et voilà que soudain, il n’y avait plus personne devant. Je me suis retourné : plus personne derrière ! Les panneaux de la Diagonale que je voyais étaient destinés au public, pas aux participants. J’ai compris ma bourde. Croisant des coureurs qui regagnaient leurs voitures après avoir franchi la ligne d’arrivée, je leur ai demandé mon chemin. J’ai parcouru tout un détour pour enfin trouver l’arrivée et j’ai franchi la ligne… à contresens ! Le comprenant, je suis allé trouver un arbitre et lui ai expliqué que je m’étais perdu. Bon… alors c’est un abandon, du coup, a-t-il annoncé. Mais pas du tout, j’ai couru l’épreuve ! Je me suis juste perdu en entrant dans la ville, tout près d’ici. Nous sommes allés voir les autres arbitres qui ont confirmé que j’avais pointé partout. Le GPS de ma montre montrait que j’avais couru 103 kilomètres sur les 100 annoncés. Ils ont accepté ces preuves et validé mon arrivée ; j’étais soulagé. Par contre, musculairement, j’avais l’impression d’avoir deux couteaux plantés dans les quadriceps. J’ai récupéré le sweat offert et la médaille de finisher, posé pour la photo et partagé la tartiflette, j’étais affamé. J’ai ensuite rejoint ma voiture le plus vite possible et regagné la maison, à vingt minutes de route. J’y suis arrivé vers 22h30. Ma femme était très fatiguée. Je lui ai annoncé : Accorde-mois trente minutes, je prends une douche puis je m’occupe de tout cette nuit. Je vais dormis près de Malo et le gérer pour que tu te reposes. Je me suis accordé une courte séance avec mes bottes de pressothérapie pour atténuer ma douleur et j’ai bu beaucoup d’eau. Je devais quitter la maison vers 5h30 pour enchainer avec la seconde épreuve du weekend, le marathon de Paris ! Pas de temps à perdre, je devais partir dans les premiers, pour ne pas rentrer pas trop tard à la maison. Hélas, le petit Malo ne m’a pas laissé dormir, j’ai dû m’assoupir trois-quarts d’heure, grand maximum. Je suis parti très fatigué, un peu frustré et énervé, après avoir déposé le bébé à ma femme. Je n’avais plus de jambes, j’étais sur les rotules. J’avais trop forcé la veille et songeais que je commettais une erreur, que j’exagérais en participant à ces deux épreuves en deux jours, en début de saison. Mon corps n’était pas prêt… https://youtu.be/zp-rClLFwZI

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